Les nouveaux idéologues

Les nouveaux idéologues

A la suite de la grande crise financière, nous avons tous raison de nous indigner, mais la gauche a beau jeu de virer à gauche toute, en surfant sur la vague de l’effondrement du libéralisme économique débridé, ce qui a ruiné des millions de retraités et va faire 50 millions de chômeurs à travers le monde, sans parler des scandales bancaires, des pertes boursières colossales de l’argent des contribuables, des escroqueries et faillites à répétition. Pour un militant d’extrême gauche ou  du PS, le libéralisme c’est la valse des milliards sur le dos des travailleurs, et ça, c’est une image qui fait des ravages dans le pays et pour très longtemps.

La fin du monde capitaliste-libéral a été évoquée dans de nombreuses publications et études, avec pour scénario historique la chute des empires. En réalité, malgré les beaux discours, le système ne mourra pas. En 2009, de petites réformes seront mises en place, les règles seront mieux respectées et après une purge salvatrice, le marché en sortira régénéré. Pour de nouveaux progrès ou un retour toujours possible à ses vieux démons ?

Pour moi, les choses sont plus simples : le libéralisme est dans la nature profonde de l’homme (avec ses défauts,  ses qualités) et il n’y pas d’activité durable si elle n’est pas fondée sur l’intérêt personnel. La démocratie libérale et l’économie de marché sont les seules possibilités viables pour nos sociétés modernes.

Les théories socialistes, alter ou marxistes ont un point commun, elles rêvent de détruire le capital et les capitalistes, au mépris des libertés, par des impôts, des taxes confiscatoires une  solidarité obligatoire qui pénalisent les fourmis aux profits des cigales. Ils prônent  la mise en place de théories économiques obsolètes productrices de pénurie et de misère. Le seul système de production qui permet le développement économique mondial, c’est bien la libre entreprise. Même les communistes l’ont mise en place à l’exemple de la Chine qui espère, en donnant au peuple des biens matériels, le maintien de ses dirigeants. A tort à mon avis car après la liberté économique, la démocratie suit toujours (10/20 ans).

Les organismes de régulations : AGCS, OMC, BM, FMI, ONU, Europe, etc. sont certes imparfaits, mais c’est le seul moyen de réguler les abus. Abus naturels que génèrent tous systèmes et dont les dérives ont abouti en 2008 à la crise financière, économique et sociale.

Les responsabilités sont à partager à part égale  entre:

  • Les politiques, qui ont pris des options économiques et sociales aux effets pervers et qui  n’ont pas fait appliquer les règles de contrôle avec rigueur.

  • Les financiers, qui, après avoir mutualisé les risques, se sont montrés irresponsables avec l’argent des autres.

  • Les banques, qui ont quitté leur métier pour s’encanailler dans la spéculation internationale.

  • Les citoyens, saisis par la débauche d’une folle surconsommation à crédit.

Après l’écroulement des pays dit « socialistes », de nouveaux idéologues cherchent à séduire des adeptes. Comme dans toutes les sectes, ces adeptes doivent être déconnectés des dures réalités du monde du travail productif, des règles d’une économie concurrentielle, des profits. Profits qui, bien utilisés, sont les emplois de demains.

Les religions du livre nous ont déjà promis le paradis, mais prudent ! dans l’autre monde.

Les marxistes, le bonheur pour les ouvriers et les paysans : le socialisme est à l’horizon ! ( ligne imaginaire….Larousse )

La mouvance alter suivies par les gauches françaises, reprend le fond de commerce du rêve marxiste: faire le bonheur des travailleurs par la consommation matérielle ! Sur l’exploitation étatique des « patrons », des riches…

Les réactions franco-françaises nous rappellent que, dans la nature profonde des hommes, l’ignorance des règles économiques, la persistance des croyances idéologiques irrationnelles sont très présentes. C’est le côté obscur de nos faiblesses humaines, notre célèbre exception ! Les expériences du passé doivent éclairer nos actions, cela n’est pas à l’ordre du jour en France pour 2009.

En pleine débâcle économique mondiale nos syndicats ne trouvent rien de mieux que de paralyser une nouvelle fois le pays, afin de préserver les privilèges de quelques uns sous couvert de défense des acquis sociaux.

Avec un gouvernement qui va se précipiter, pour faire face à l’urgence, vers la seule solution à sa portée : la relance par la consommation, cédant aux sirènes des utopies des gauches, du PS et de la rue.

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Comments (1)

  • ozone Répondre

    A ma connaissance l’AGCS est une des gaitées du "Doha round" et pas encore signé Dieu merci,du moins dans ses aspects officiels,on sait que la réalité est que,puisque se sera signé alors on peut commencer pour gagner du temps a le méttre en oeuvre.

    Difficile de perdre les mauvaises habitudes.

    Dire qu’ un organisme comme l’OMC est un elément de régulation est tout simplement une éscroquerie,d’ailleurs c’est l’argument des socialistes (tiens donc) pour masquer leur trahison et leur manque de courage,Pascal Lamy,le "rocardien" sert aussi de caution.

    C’est un elément de dérégulation impitoyable,sous peine de sanctions surtout si un état venait a s’apercevoir qu’il a fait une connerie en signant sans réfléchir,a chaque reunion du G20 c’est une des priorités pour ces monsieurs-dames,"faire avancer Doha".

    N’avez vous pas remarquer a l’entrée de cértaines villes et villages un panneau discrét précisent "zone hors AGCS" ?

    "Que Dios nos pille confesados" disent les espagnols (que Dieu nous trouve conféssés).

    25 juillet 2011 à 21 h 55 min

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