Les promesses irréalistes de François Hollande

Les promesses irréalistes de François Hollande

Les promesses de la campagne présidentielle s’avèrent de plus en plus avoir été un appât pour gagner des électeurs.
Elles doivent être appliquées comme une récompense pour les votes qui ont permis l’élection de François Hollande.

À ce sujet, ce dernier ne devrait pas oublier que moins de 28 % des Français l’ont élu. Sans remettre en cause la validité de l’élection, cela devrait cependant inciter son gouvernement à ne pas stigmatiser des composants de la majorité, comme le fait le ministre du « redressement productif » (qu’en termes élégants, ces choses-là sont dites). Moins élégant est de mettre en cause, en des termes choquants, la famille Peugeot et d’ajouter que les chefs d’entreprises sont des adversaires avec qui il faut cependant discuter. Avec un tel olibrius, ce ne doit pas être une partie de plaisir !

En chœur, les membres du gouvernement, derrière le président, ont stigmatisé les chefs d’entreprises, pour leur demander ensuite de faire preuve de solidarité.

Mais ce qui est plus préoccupant encore, c’est qu’en dehors des « récompenses » et des au­gmentations d’impôts et d’autres dispositions réduisant le pouvoir d’achat, ce qui était le plus urgent a été reporté aux calendes grecques. Il s’agit de la croissance et de l’emploi.

Aveuglé par l’anti-sarkozysme, le gouvernement s’est empressé de supprimer la TVA anti-délocalisation (je n’apprécie pas le terme). Dans la mesure où elle ne s’appliquait pas aux produits de première nécessité, elle aurait pu être testée et je suis certain que l’incidence sur le pouvoir d’achat aurait été faible. Par contre, elle aurait créé un autre climat dans les entreprises dont chacun sait qu’elles sont primordiales pour la croissance et l’emploi.

Un gouvernement dont les ministres et les sous-ministres sont issus majoritairement de la sphère publique ne peut pas raisonner sainement sur une stratégie économique et financière.

Quand j’examine les premières mesures prises par le gouvernement, j’ai la confirmation que les socialistes mettent en avant la redistribution de richesses, avant même d’avoir pris les dispositions pour les créer.

Il ne suffit pas de claironner sans cesse sur la justice de la redistribution pour que la politique menée réponde à cet objectif. À propos d’injustice, il serait bon que les salariés et retraités du privé se rendent compte de l’injustice manifeste que représente le calcul de leur retraite, par rapport à celui des salariés du public. Il est évident que les gouvernants, issus de la sphère publique, ne se battront pas pour supprimer l’injustice actuelle. Il ne faut pas non plus compter sur les syndicats qui ont constamment trahi les salariés du privé sur ce sujet…

Robert Holer

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Comments (5)

  • alf007 Répondre

    Seuls les benets pouvaient croire aux sornettes de normal1.

    Demain les Français voteraient a droite, cela est grave!!!!!!!!!!!!!!

    La France est pratiquement en faillite, mais les politiques de l’UMPS cachent la vérité au peuple, triste pays.

    13 septembre 2012 à 10 h 37 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ F

    hé oui …  leur hameau est leur pays ( le pagus de Jules César ) et leur conseiller général  leur " curé  ",  leur député leur " évêque ", et leur sénateur  leur chef ( plus ou moins mafieux )  … mais dans le fond ce ne sont pas de vrais  " socialistes " car il m’étonnerait qu’ils soient " partageux " !

    13 septembre 2012 à 9 h 48 min
  • F Répondre

      @ Quinctius

      Les réponses sont non et non.
     
      1- Cela ne me donne aucune consolation morale.

      2- Je vis dans une commune de 1000 habitants depuis 15 ans.  Dans cette commune:
               – Il n’y a depuis des lustres qu’UNE liste ( socialiste)  aux élections municipales.
               – L’ancien village (où j’habite) fut rattaché à la commune il y a 30 ans. Ses habitants depuis la nuit des temps ( 20 personnes) sont toujours considérés comme "étrangers". Alors pensez, quelqu’un qui n’y est que depuis 15 ans…
               – Si l’on est pas paysan ou fils de paysan, aucune chance.
               – C’est le sud-ouest, fief de gôche s’il en est.
               – Mes "concitoyens" (locaux) ont voté Ségolène à 70% en 2007. Je me suis désintéressé du score local de 2012.

       Ils sont gentils et polis avec moi, mais vous avouerez que cela fait tout de même un lourd handicap à remonter.
       Mais à tout prendre, je les préfère largement aux bobos que d’autres subissent.
       Tiens, pour vous montrer qu’il y a tout de même du bon: Le 14 juillet, fête au village avec dîner dans la rue principale le soir ( pour ceux qui veulent). Menu unique: Saucisses ( pas merguez) frittes. Allez trouver cela chez les "civilisés" qui se posent des questions existentielles sur le "vivre ensemble"… Et le pire, c’est que personne n’a râlé! Salaud de réacs!…

    12 septembre 2012 à 21 h 09 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ F

    Cette constatation comptable serait elle pour vous une consolation morale ?

    En 2014 nous élirons NOS représentants dans NOS municipalités

    serrez vous candidat pour défendre localement VOS concitoyens et LEURS valeurs ?

    si vous voulez être utile , faites des listes citoyennes composées d’hommes et de femmes LIBRES des PARTIS

    12 septembre 2012 à 16 h 16 min
  • F Répondre

      " Moins de 28% des Français l’ont élu"…
     
       Et sur ces 28% combien n’ont pas voté pour lui mais contre Sarkozy?

       Ce qui porte l’adhésion à Flamby à pas grand chose…

    12 septembre 2012 à 13 h 53 min

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