Les syndicats contre l’emploi

Les syndicats contre l’emploi

Si, un jour, on dresse le bilan de ce qu’aura coûté le syndicalisme français, nous nous trouverons devant une surprise de grande ampleur.

Le processus est simple et toujours identique.

Lorsqu’une entreprise est prospère, elle est sans cesse harcelée par des revendications de tous ordres. Certaines sont évidemment justifiées, mais, le plus souvent, ces revendications ne servent qu’aux manoeuvres politico-syndicales. Elles échauffent les esprits et entretiennent la mainmise des dirigeants syndicaux sur les personnels.

Les entreprises sont constamment harcelées, dénigrées, menacées à tout propos. Les exigences ne tiennent aucun compte de leur équilibre économique.

Les syndicalistes s’en prennent personnellement aux dirigeants, en installant une ambiance de suspicion et de haine. L’efficacité s’en trouve diminuée ; la rentabilité devient aléatoire.

Par la destruction de l’esprit d’entreprise et le dégoût du travail, on en arrive bientôt à la mise en péril du dynamisme et de la prospérité de l’entreprise.

Dès lors, le dépérissement s’installe rapidement et irrémédiablement. Aux premiers signes de délestage, alors qu’il faudrait encourager l’activité, les syndicalistes déclenchent la grève. Ils bloquent ainsi toute possibilité de redressement et mettent leur emploi en péril.

C’est alors la faillite inéluctable. Les dirigeants n’ont d’autre solution que de déposer le bilan et de solliciter un repreneur. Mais que trouvent les repreneurs ? Des piquets de grève menaçants, des hordes hurlantes, brandissant des faisceaux de drapeaux rouges, pour la plupart aux armes de la CGT. C’est certainement un formidable accueil de bienvenue et un signe d’encouragement et de confiance.

Dans ces conditions, les solutions de reprises ne sont, dans la majorité des cas, que des leurres. Elles ne masquent que temporairement le problème réel qui conduit au licenciement du personnel…

Serge Fouqueau

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Comments (16)

  • avatar67 Répondre

    il faudrait revoir le syndicalisme français un syndicat par branche car les gens ne parlerai que de ce les concerne et ne ferai pas de politique ,un syndicat est là pour défendre les ouvriers mais aussi pour le bien de l’entreprise

    27 mars 2013 à 9 h 56 min
  • IOSA Répondre

    Ca y est, j’ai réveillé la mouche qui dort.

    Voilà que maintenant on est coupable d’être né dans une famille riche….

    Jaurès, n’est ce pas ce que reprochait Mao lors de la révolution culturelle ? Staline ? Castro etc etc.

    En définitif vous n’êtes pas un socialiste mais un communiste bien rouge….de jalousie !

    Et si Benttencour gagne autant d’argent par le biais des niches fiscales et autres avantages qui découlent de ses entreprises….Qu’attendez vous, vous qui pronez le changement par la création d’une loi nouvelle pour lui confisquer son pognon ?

    Le grisbi des autres, vous ne voulez plus le partager avec le peuple ?

    12 mars 2013 à 0 h 33 min
  • IOSA Répondre

    L’idéal idéologique de la gôche c’est de créer une ruche dont Jaurès et ceux qui lui ressemble sont les reines.
    Dès lors, il n’était point étonnant d’en venir aux mariages pour tous.

    11 mars 2013 à 10 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Iosa, ce n’est pas Mme Bettencourt qui a créé l’Oréal. Les actionnaires des grandes entreprises ne les ont pas, pour la plupart, créées. La question ne se pose pas dans les petites entreprises où les salariés savent ce que gagne leur patron, le connaissent et peuvent discuter directement de leurs conditions de travail. Bien souvent, c’est d’ailleurs un des salariés qui reprend l’affaire.
    A la tête d’une fortune de 30 milliards de dollars, Mme Bettencourt a gagné 6 milliards en 2012 rien qu’en dormant. Alors oui, elle doit participer au redressement du pays et redistribuer une partie de ses revenus. On peut encourager la richesse par le travail et la recherche mais que veut dire une telle fortune acquise par simple héritage ? A quoi correspond-elle ? Il en est de même pour la flopée d’héritiers qui, pour devenir riches, ne se sont que donné la peine de naître.

    11 mars 2013 à 9 h 15 min
  • IOSA Répondre

    Jaurès ne parle que de distribution de richesses des autres.

    A croire qu’il ne gagne pas sa vie autrement que sur le dos des autres !

    Il ferait mieux de créer une entreprise et de gagner la croute de ses employés et après on en reparle.

    11 mars 2013 à 5 h 01 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      autant lui demander tout de suite de se suicider !

      11 mars 2013 à 13 h 57 min
  • Jaures Répondre

    Pour mesurer les conquêtes syndicales, c’est à dire l’organisation des luttes ouvrières, il suffit de comparer ce que vivaient les salariés au XIXème siècle et leur vie d’aujourd’hui.
    Même si nous sommes loin du meilleur, souvenons-nous simplement des enfants travaillant dans les mines, des journées de 12 heures 6 jours par semaine, du livret ouvrier, de l’arbitraire des licenciements, de l’absence de conditions d’hygiène et de sécurité, de retraite, de congés payés, d’accès à la santé,…
    Bref, tout ce à quoi aujourd’hui le patronnât, et rendons hommage à M.Taylor qui a au moins le mérite de la franchise, aimerait nous voir renoncer sur l’autel de la “compétitivité” qui n’est que le faux nez d’une distribution des richesses essentiellement en faveur des détenteurs de capitaux.

    10 mars 2013 à 19 h 13 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jaures, arrêtez donc de nous bassiner avec vos leitmotivs continuels.
      Aucun Taylor au monde ne va forcer des enfants à travailler 12h, 7 / 7 en France.
      Votre combat est comme toujours de trois guerres en retard.
      Il s’agissait dans le cas de Goodyear de pouvoir faire retravailler des gens qui par l’obstination de la CGT en étaient empêchés.
      Il est évident qu’une usine aussi chahutée ne pouvait garder l’ensemble du personnel. Pendant les années perdues les clients se sont approvisionnés ailleurs. Les faire revenir est une gageure.
      Les lois de l’économie sont ainsi faites, qu’en fin de compte c’est toujours le client qui paye les salaires. Pas de clients, pas de salaires!
      Si les syndicats n’ont pas compris cela, then piss on them.

      11 mars 2013 à 12 h 43 min
  • IOSA Répondre

    Je me demande si dans les entreprise où les ouvriers et employés interessés directement sur le chiffre d’affaire, le problème est il identique ?

    10 mars 2013 à 15 h 24 min
  • Marquais Répondre

    Nous sommes arrivés à un carrefour où il ne s’agit plus de chercher à qui on peut attribuer des avantages mais bien à qui il est possible et necessaire d’en supprimer…. hélas !

    10 mars 2013 à 7 h 31 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      courte mais excellente remarque !
      je fais suivre !

      11 mars 2013 à 13 h 58 min
  • Pmp Répondre

    “Les syndicats contre l’emploi”

    Il y a une vingtaine d’année, I. I., ancien de la C. G. T. Sud-Est de je ne sais plus quelle corporation me confiait que cette organisation syndicale se souciait comme d’une guigne du sort des ouvriers, mais que son seul objectif et les seules consignes qu’elle recevait (d’en haut et d’ailleurs) était de détruire l’appareil industriel Français.

    Voilà, c’est fait.

    8 mars 2013 à 8 h 32 min
  • chausse pierre Répondre

    En 40 ans d’activité dans le batiment , j’ai eu l’occasion de nombreuses fois de constater que ou la C.G.T. est dominante , l’entreprise trépasse .

    7 mars 2013 à 13 h 42 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      c’est tout simplement un microcosme d’ U.R.S.S.

      11 mars 2013 à 14 h 00 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Ce que coûtent les syndicalistes français et bien c’est le déficit annuel du pays pendant les 35 dernières années. Une belle somme qui permettrait de résorber une partie de la dette.
    En URSS et en Chine populaire, pays frères de ces mêmes syndicalistes, un tel crime économique vous amenait devant le peloton d’exécution.

    7 mars 2013 à 11 h 54 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      enfin , tous ne seraient pas mis à genoux pour recevoir une balle de pistolet ” démocratique et populaire ” dans la nuque …seuls les seconds couteaux sont ainsi humiliés !

      11 mars 2013 à 14 h 03 min

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