Les syndicats ont toujours été classés parmi les « forces vives » de la nation.

Les syndicats ont toujours été classés parmi les « forces vives » de la nation.

La France est un des pays au monde où la syndicalisation des salariés est la plus faible. Mais la France est aussi un des pays du monde où la force syndicale détruit le plus l’économie.

Tout d’abord, les responsables syndicaux ne sont pas payés par les cotisations des syndiqués. Des lois font qu’ils sont devenus de véritables fonctionnaires. Par exemple, EDF verse à ses syndicats 1 % de son chiffre d’affaire, une somme fabuleuse, quel que soit le nombre des syndiqués. Le magot est depuis longtemps récupéré par la CGT, et il sert à payer les salaires de toute une équipe de responsables syndicaux très dynamiques, qui défendent avec l’énergie que l’on connaît les droits acquis des salariés d’EDF.

Ensuite, une autre loi protège le responsable syndical et lui assure pratiquement un emploi à vie dans l’entreprise. En effet, comme certains patrons licenciaient les responsables syndicaux, une loi est venue protéger ces syndicalistes. Ils ont pratiquement un emploi à vie comme les fonctionnaires. On raconte même que, si vous risquez de perdre votre emploi, il est utile de prendre d’urgence des responsabilités syndicales. On vous conservera.

De plus, depuis 50 ans, toute une immense réglementation a été produite par l’État, réglementation qui contraint les employeurs et les salariés à agir d’une certaine façon, et pas d’une autre. Le Code du Travail donne pratiquement sa solution à tous les conflits qui peuvent survenir dans une entreprise entre employeur et salarié. Aussitôt qu’un conflit nouveau non soumis aux réglementations étatiques survient, on rajoute quelques paragraphes au Code du Travail.

Il est évident qu’avec un tel monument, où tout cherche à être prévu dans toutes les entreprises, l’État ne laisse plus une grande marge de manœuvre aux employeurs et aux salariés. La liberté de discussion a pratiquement disparu entre eux. Chaque parti se retranche derrière les textes légaux. Quand un désaccord apparaît, on ne discute plus pour trouver une solution négociée. On confie le contentieux à l’arbitre prévu, qu’il soit inspecteur du travail ou juge au tribunal.

C’est ainsi que cinq ans après la fermeture d’une usine et le licenciement de son personnel, un juge décide que ce licenciement était illégal et demande à l’entreprise fermée de réembaucher les licenciés. Comme tout est prévu par la loi, employeurs et salariés ne sont plus libres d’agir. Les salariés ont l’impression que les syndicats ne servent plus à rien, la loi les remplace. À quoi bon se syndiquer ?

Enfin, dans tous les secteurs de l’économie soumis à la concurrence, toute action syndicale rendant l’entreprise moins compétitive est une action suicidaire. Avec l’Europe, la mondialisation et l’ouverture des frontières aux produits étrangers, la concurrence augmente fortement. La concurrence rend le syndicat uniquement contestataire dangereux. On ne se syndique plus.

Par contre, dans nos monopoles d’État bien français et non soumis à la concurrence, une grève à l’Éducation nationale, à EDF ou à la SNCF est possible. L’entreprise ne sera pas éliminée. Un combat s’engage alors entre les grévistes et l’État responsable de l’entreprise. Très souvent, dans ce combat, l’État cède et le ministre responsable « saute ». Ainsi, les salariés de l’entreprise maintiennent leurs « droits acquis » ou en obtiennent même un nouveau. L’action de leur syndicat est bénéfique pour eux : elle fait passer des poches des contribuables à leurs poches l’argent contrôlé par l’État. Elle leur est utile, le nombre des syndiqués y est plus élevé…

Si nous voulons que les « forces vives » de la nation ne soient plus des forces de destruction, il faut d’urgence supprimer les contraintes qui restreignent les libertés. Il faut remplacer le code du travail totalitaire et sclérosé par des contrats d’entreprise individualisés et évolutifs. Il faut supprimer les coûteux monopoles d’État pour réintroduire la concurrence.

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Comments (7)

  • sas Répondre

    he virlandey tu bosse a edf??? travailler est peut être fort…tu es présent à edf avec tes copines ??? Pour ta gouverne , edf n’a pas a financer ou pas un syndicat …la CGT tape directement et illégalement dans la caisse avec une procuration non dite des gouvernements successifs depuis 30 ans(pour la paix sociale et au chantage)…ce qui constitue defacto un délit pénal…il y a un autre endroit où cela se passe comme cela en europe….l’ ITALIE avec “cosanostra”….même pratiques (putes,drogue et jeux), même délits seul le pourcentage reste moins élevé et moins côuteux pour la collectivité Italiene…le terme est le même :rackete. …que crois tu que font les juges d’instructions en ce moment sur ce dossier en FRANCE….ils s’amusent ??? SAS NB° n’est crainte cela ne débouchera sur rien vu que les escrocs d’une secte font semblant de s’occuoper des escrocs d’une autre…gnlf/go

    27 janvier 2005 à 15 h 31 min
  • Thierry Orlowski Répondre

    Cher Lecteur, Le syndicalisme est l’accomplissement du cancer socialo-marxiste dans la realité de tous les jours. Une poignée de fasciste de gauche qui sont les eternels insatisfait de benifier de privileges qu’ils appellent des droits acquis. Pour commencer :le droit, pour etre un droit, doit etre applicable a tous les citoyens, par consequent il n’y a pas de droit acquis pour les syndicats: il n’y a que des privileges et surtout des privilégiers. Les syndicalistes que j’appelle ausssi “Fascistes de gauches” ne sont rien d’autres que des “terroristes de l’économies”, qui n’ont pour objet que de prendre la population en otage afin d’obtenir PLUS de privileges. Contrairement aux terroristes Islamistes, ces terroristes d’un autre genres ne tranche pas les têtes… mais les emplois des travailleurs du secteurs privés qui dépendent de leurs services (a causes de monopoles injustes). Le syndicalisme, et sa manifestation pustulante dans le service publique, represente l’aristocratie moderne de la nation: l’ideologie decadente d’un egoisme supreme: Celui d’une paye effectué pour un travail (quasi)absent et d’une manne etatique que seule une soviétisation avancée du pays fera perdurer. Un jour viendra, prochainement, pour ces “saigneurs syndicaux” ou la revolution capitaliste prendra sa revanche. Jusqu’a ce jour beni, nul doute que cette tumeur maligne fera parler d’elle pour un pire qui ne fera que precipiter sa chute déja programmée. Cordialement, Thierry Orlowski

    26 janvier 2005 à 18 h 29 min
  • marco Répondre

    Interdisons les syndicats , les francs maçons et toute cette vermine et recréons les corporations comme au bon vieux temps du maréchal.

    24 janvier 2005 à 17 h 41 min
  • sas Répondre

    l’ art de la subversion…..prenez un bon ou mauvais thème et glisser subrepticement dans l’enoncé un dogme à la con qui sera annoné sans relache par la clique médiamaçonnique:” “…les syndicats font parti des forces vives du pays…” CQFD SAS

    24 janvier 2005 à 14 h 07 min
  • loumic Répondre

    l’article de Mr Bernard Trémeau est un tissu de bétises plein de contradictions. les syndicats seraient les forces vives de la nation, mais ils seraient uniquement contestataire donc dangereux. ils ne seraient utile que dans les entreprises public inutile dans le privé, ce monsieur peut-il expliqué pourquoi dans un récent sondage plus de 65% des français interrogés étaient favorable aux actions ménées entre le 18 et le 20 janvier 2005 pour l’emploi et le pouvoir d’achat. en conclusion de l’article une haine antisyndicale est évidente ” pour que les forces vivent de la nation ne soient pas des forces de destruction,il d’urgences supprimer les contraintes qui restreignent les entreprises. tout simplement supprimer les syndicats , le code du travail donner tout les droits aux employeurs serait la solution proposé par ce monsieur. si il y avait queque chose à supprimer il faudrait commencer par le droit d’écrire des conneries à ce monsieur

    24 janvier 2005 à 12 h 20 min
  • Serge Garrigou Répondre

    On ne peut qu’être d’accord avec ce qui est exposé dans cet article. La conclusion que j’en tire est qu’il faudrait de toute urgence supprimer aux syndicats toute souce de financement qui ne provienne pas des cotisations de ses adhérents. Il faudrait dénoncer toutes les autres formes de financement occultes ou non, comme ce fut le cas entre autre, lors de l’affaire que certains jounaux avaient appelé”le fromage de Blondel”, et dont, curieusement on n’entend plus parler. Pourtant, lors de l’affaire Juppé, c’était le moment ou jamais de mettre sur le tapis toutes les affaires d’emplois fictifs, avec tous ces syndicalistes que nul n’a jamais vu travailler pour l’administration qui les paye avec nos impots.

    24 janvier 2005 à 12 h 12 min
  • virlandey Répondre

    Comment un journaliste digne de ce nom, peut-il se permettre d’écrire de telles infâmies, incitant un peu plus les lecteurs à jalouser ces “salopards” d’agents d’edf qui sont nantis et se permettent en plus de faire grève? EDF n’a jamais encore à ce jour financé les Syndicats! Ce “journaliste” a en effet connaissance du 1% qui sert à financer les oeuvres sociales et la branche santé des agents EDF; la fameuse CCAS que tout le monde critique sans trop savoir de quoi il parle. Bernard Tremeau devrait rapidement proposer sa candidature à des “revues spécialisées à scandale”. Mais peut-être est-il déjà acoquiné à ces “journaux” ???

    23 janvier 2005 à 22 h 09 min

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