L’État est LE problème (Reagan) !

L’État est LE problème (Reagan) !

La France va mal, très mal. Et cela s’aggrave depuis longtemps. Chaque nouveau président depuis Pompidou en « remet une couche ».

Il faut changer quelque chose. On ne peut pas changer le peuple français. Donc il faut changer l’État. Et de nombreux pays l’ont fait.

Prenons l’exemple de l’Angleterre :
Dès la fin de la guerre, les Anglais font le choix d’un État-providence. En 1970, chômage et pauvreté sont une calamité.

Comme en France aujourd’hui, tous les syndicats de l’époque refusent systématiquement toute transformation. Les grèves sont quotidiennes ou presque, et chacun y va de son « tour de garde » pour bloquer toute amélioration.

Comme en France, droite et gauche, à tour de rôle, ont fait la même politique pendant plus de trente ans.

En 1978, trains, bus, électricité et même les fossoyeurs rendent l’hiver épouvantable, puisque même certaines denrées alimentaires viennent à manquer !

L’Angleterre est alors contrainte à faire un emprunt d’urgence au FMI pour éviter la banqueroute.

Une nouvelle philosophie politique était proposée par les conservateurs depuis quelques années, basée sur un libéralisme économique : baisse des impôts, baisse des dépenses publiques, lutte contre les monopoles (y compris syndicaux !), etc. Toujours refusée …

Miracle !

Madame Thatcher explique enfin que la dépense publique, c’est l’argent du contribuable. Elle fut élue en 1979.
(N.B. : en France, un président récent est allé jusqu’à dire : « C’est l’État qui paie : c’est gratuit ! » C’est dire le chemin qu’il nous reste à parcourir pour nous en sortir !)

Madame Thatcher remet donc enfin le citoyen au centre du système. L’État est au service des citoyens et non l’inverse, puisque c’est le citoyen qui finance.

Hélas, en 1990, Madame Thatcher évoque l’entrée dans l’Europe et la monnaie unique. Prurit généralisé, aggravé par la création d’un nouvel impôt. Madame Thatcher sera « remerciée » aux élections suivantes.

Il est donc possible d’avoir des idées libérales à contre-courant de la pensée unique et de se faire élire. Devenons ENFIN pragmatiques !

Il nous suffit donc de trouver quelques personnes n’étant pas passées par le moule de la pensée unique (pour être précis : n’étant pas passées par l’ena, qui s’écrit dorénavant sans majuscule), de ne reprendre aucune personnalité se disant « de droite », mais ayant eu des responsabilités politiques ces dernières décennies.

La France dont nous étions fiers renaîtra !

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Comments (4)

  • OMER DOUILLE Répondre

    Dans un pays comme la France qui a été forgé depuis des siècles par l’Etat, il n’est pas possible de le dissoudre sans anéantir le pays. On peut néanmoins cantonner ses actions a des domaines bien précis et ne pas le laisser s’engager ou se maintenir dans des entreprises où il n’a rien a faire que freiner toute avancée, surtout si ces entreprises sont confiées à des fumistes genre madame Fric qui les mène à la ruine. Par contre, je suis un “jacobin” acharné et considère que le centralisme parfois lourd évite aussi la multiplication des baronnies de tous genres comme a pu en créer la décentralisation. C’est bien beau de gueuler après l’Etat et ses dépenses, mais si c’est pour multiplier les organismes parasites avec une inflation incroyable de personnels et les couts y afférant auxquels on assiste avec la décentralisation, par des couts finalement supérieurs, c’est mauvais.
    Ne serait ce que dans le domaine de l’urbanisme, la disparition du controle préalable des PC par exemple a ouvert la voie à bien des abus clientèlistes ou magouilleurs : exemple La Faute sur Mer et son maire combinard avec 40 morts à la clé – ceci malgré les avertissements de la Préfecture, mais pas l’interdiction malheureusement). Et il n’est pas le seul en France.
    Par contre, une saine concurrence public/privé (pas une alliance) obligerait les entreprises d’Etat a plus de rigueur et ce serait un, bien pour tous.
    Pompidou, un homme d’Etat réellement intelligent et efficace, lui, répondait à ceux qui réclamaient plus de décentralisation et de régionalisation :” nous avons connu cela dans notre histoire, ça s’appelait le moyen âge”. Laissons les “landers” aux Allemands qui s’en accommodent fort bien, mais ne laissons pas casser la Nation par des jean-foutre prêts à faire n’importe quoi.

    6 février 2020 à 1 h 24 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Pompidou n’ avait pas imaginé que les ” jean foutres ” pouvaient accéder un jour au POUVOIR … CENTRAL ; dans la réalité les Français attendent tout de l’ Etat et fuient les responsabilités ” locales ” *** qui n’ attirent le plus souvent que des ” papillons de nuit ” , ceux qui par intérêts privés ego ridicule ou frustration veulent se mettre à la lumière et en position de décider

      *** je ne parle pas ici des maires des petites communes

      6 février 2020 à 11 h 21 min
  • Gérard Pierre Répondre

    « Il nous suffit donc de trouver … »

    Si c’est si simple, pourquoi est-on passés à côté de la solution depuis tant de décennies ?

    Je vais classer cet article dans mon dossier « Yaka-fôke ».

    Même sans lunettes, je ne risque pas de passer à côté sans le voir : … c’est le plus volumineux !

    5 février 2020 à 22 h 23 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    petite piqure de rappel géo-économique et géo-politique

    sans les Etats, la crise de 2008, ayant pour origine primaire l’ avidité financière initiée par Reagan, la crise de 2008 donc aurait causé une banqueroute mondiale et la ruine de tous les petits et moyens épargnants qui constituent le fond de lectorat des ” 4 Vérités ” !

    ce type d’ article est du bourrage de … mou(s)

    5 février 2020 à 9 h 42 min

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