Lettre du ministre des Finances à un contribuable méritant

Lettre du ministre des Finances à un contribuable méritant

Madame, Monsieur,

A 60 ans, après une belle carrière professionnelle, vous avez choisi de prolonger votre vie active jusqu’à 65-70 ans. Un exemple rare qui, si 25 millions de Français vous imitaient, serait la solution au financement des retraites.

Grâce à vos économies, vous avez, en dix ans, repris quatre petites entreprises en déclin. Grâce à votre professionnalisme et à beaucoup d’efforts, le succès est là.

Votre action a permis de sauvegarder et de créer 18 emplois. Et bien sûr, de payer d’innombrables taxes, impôts, et cotisations sociales.

Malgré votre généreuse contribution à la bonne marche de l’économie française, je suis au regret de vous informer que, ne pouvant taxer les « cigales », qui par nature sont pauvres, nous sommes, tout naturellement et en conformité avec nos traditions fiscales françaises, au regret de devoir faire payer les « fourmis ». Car l’idée de faire des économies n’est pas conforme à notre devise « du toujours plus » !

Nous vous prions donc de prendre acte de :

  • Nos courageuses réformes : à venir ;

  • Impôts supplémentaires sur votre patrimoine : % à déterminer ;

  • Impôts sur les entreprises plus élevés, réductions des exonérations.

  • Impôts sur les revenus, augmentation sur les tranches supérieures.

Bien que soucieuse de votre santé, notre administration se rappellera à votre bon souvenir lors de votre dernier voyage.

Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique.

Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi.

Avec l’aimable autorisation du SNUI (en fait le vrais boss ).

Pour le ministre,
Gérard Gelé
(d’après une histoire vraie !)

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Comments (2)

  • gele Répondre

    Le parcours du combattant pour nos gouvernants. Droite et de gauche !

     

    Depuis trois décennies, de nombreux rapports et études ont été faits sur ce qu’il faudrait faire pour que la France demeure l’une des grandes puissances commerciales, industrielles du monde avec un bon système social. 

     

    Les problèmes sont bien connus : croissance trop faible, un chômage à 8/10 %, des investissements insuffisants, les rigidités de l’administration et du marché du travail, une fiscalité débridée, des services publics à la dérive, un déficit budgétaire considérable et une dette publique explosive. Tous ces excellents documents dorment dans les placards de nos ministères et par manque de courage politique rien ou presque n’a été fait.

     

    Avant même un début des discutions par nos élus, des minorités agissantes organisent :  Campagnes de presse, manifestations, avec pour résultat immédiat le recul des gouvernements de droite et de gauche. La majorité silencieuse n’est pas reçue à l’Elysée avec comme  suivi, création d’une commission, d’un observatoire, d’un moratoire…..

     

    Notre devise en France : Ne touche pas :  A mon statut, A mon régime de retraite spécial…….. A mes privilèges.

     

    En résumé, plus de dix millions de français qui dépendent plus ou moins de l’état, bloquent toute tentative de réforme. C’est suicidaire, de la quatrième place, notre riche pays a régressé à la 17/18e place dans les économies mondiales. Ce qui a pour résultat la baisse relative du pouvoir d’achat, l’augmentation de nos déficits. En France nous sommes tétanisés, paralysés  par nos " faux avantages acquis", que bientôt nous ne pourrons plus payer. Le gouvernement affiche sa volonté de réforme, mais face aux corporatismes, aux syndicats  des fonctions publiques, les réformes réelles et sérieuses  tardent à venir!

     

    Les avantages retraites des fonctionnaires et assimilée* sont bien réels ! Par manque de courage, le gouvernement a une attitude surprenante !   Il a simplement nié le problème. Il existe pourtant deux mesures irréfutables des privilèges importants dont bénéficient les adhérents de ces régimes aux frais des contribuables.

     

    Le premier est le refus farouche des fonctionnaires de rejoindre le régime général.

     

    Le second est son coût : pour le financer, l’état employeur doit cotiser à un niveau quatre fois supérieur ! (60 % du salaire brut contre 15 % dans le privé )

     

    Nier les inégalités privé-public, conforter les syndicats du public dans leurs positions intransigeante et compromette les futures réformes est profondément choquant.

     

    * entreprises nationale, régimes spéciaux, etc…………………….

     

     

     

     

    1 novembre 2010 à 17 h 16 min
  • IOSA Répondre

    Pour sauvegarder la retraite, il existe bien un moyen autre que l’euthanasie….faut faire bosser les andouilles jusqu’à mort s’ensuive, comme au temps des pharaons avec les esclaves.

    C’est très vraisemblant avec la réforme des retraites voulu par les umps et c’est tout dire !

    IOSA

    27 septembre 2010 à 12 h 27 min

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