L’euro et les économies européennes

L’euro et les économies européennes

Depuis le 1er janvier 2002, depuis que l’euro existe, l’économie va de plus en plus mal dans certains pays de l’Europe du sud, où le pouvoir d’achat diminue et le chômage augmente. Alors que dans les pays de l’Europe du nord, le pouvoir d’achat augmente et le chômage diminue.

Aujourd’hui, la France fait indiscutablement partie des pays de l’Europe du sud.

Les patrons des grandes entreprises n’hésitent pas à quitter un pays pour s’installer dans un autre, en se moquant des conséquences économiques et sociales de leur comportement.

Jeudi 15 mai, sur France 2, David Pujadas a présenté une émission intitulée le « Roman de l’euro ».

David Pujadas a essentiellement parlé des effets néfastes de la monnaie unique.

En écoutant le « Roman de l’euro », on a une certitude sur un point : l’euro a certes été mis en place pour faciliter les échanges des Européens entre eux, mais il a surtout été voulu par Jacques Delors pour que cessent enfin les honteuses dévaluations du franc par rapport au mark.

Un autre point très important du « Roman de l’euro » doit être retenu. David Pujadas consacre seulement deux phrases à l’action du chancelier Schröder en Allemagne en 2002. Il dit seulement que ce responsable socialiste allemand a modifié la fiscalité de son pays et que depuis le chômage a quitté l’Allemagne.

Mais il ne dit pas quelle réforme fiscale a été faite. Or, ce socialiste allemand a supprimé les impôts touchant les entreprises pour les remplacer par des impôts frappant les consommateurs. Il a mis en place la fameuse « TVA sociale ». Et, depuis, les entreprises allemandes sont devenues compétitives. En Fran­ce, on croit encore qu’il faut im­poser les entreprises pour éviter d’imposer les particuliers.

Le comportement économique et social d’un peuple ne change pas en un mois. Il lui faut, au contraire, une ou deux générations pour qu’il abandonne ses mauvaises habitudes…

Cette différence de comportement entre les pays est à la racine du mal dont souffre actuellement l’Europe. Et ce mal s’aggrave tous les jours un peu plus. Nous allons dans le mur et les marchés imposeront l’éclatement de la zone euro, avec un retour aux monnaies nationales. Ce qui rendra nos vies bien plus désagréables, à l’heure où on se déplace de plus en plus souvent et facilement.

À l’heure de la mondialisation, un retour aux monnaies nationales apparaît un peu comme un retour au moyen âge.

Le « Roman de l’euro » est un excellent documentaire. Et on le regarde avec un plaisir.

Mais il occulte habilement le mal européen, en ne proposant comme seul remède (un remède dangereux) l’aide financière aux pays en difficulté… 

Bernard Trémeau

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Comments (2)

  • Frédéric Bastiat Répondre

    Au secours ! Les 4 vérités, souvent très bons au demeurant, auraient intérêt à s’offrir les services d’un vrai économiste.

    TVA Allemande :19%. TVA française 20%.

    Prix du BMW X3 55 000 € et pourtant cela se vend très bien !

    1er janvier 1960 1DM =1,17 francs.

    Conversion euro: 1€ = 6,55957 F

    1€ = 2 DM

    je vous laisse faire le calcul !

    Alors trêve de balivernes, le problème est que la France produit des produits médiocres à des prix prohibitifs ou s’engage dans des impasses technologiques: TGV, Rafale, Heuliez, toujours aux frais du contribuable et sans aucun respect pour la satisfaction du client.

    Monsieur Trémeau par pitié lisez un livre d’économie !!!!

    22 mai 2014 à 22 h 12 min
  • zézé Répondre

    N’oubliez tout de même pas que la vie a été multipliée par …< 7 et cela vous ne pouvez pas le nier et aucun commentaire ne pourra changer cela, et les salaires n'ont pas suivi, ni les retraites.. de plus les 35 h ont tout fichu par terre, cela non plus vous ne pouvez pas le nier… bon je ne suis pas une personne très instruite, mais ce que je sais c'est calculer!

    22 mai 2014 à 18 h 23 min

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