L’euro ne peut plus être sauvé

L’euro ne peut plus être sauvé

Par Jean-Pierre Gérard
Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire
Vice Président de Debout la République

Beaucoup pensent et expriment l’idée et la volonté que « l’Europe peut encore sauver l’euro». Personnellement je pense que dans la situation actuelle cette question est déjà dépassée. Non seulement l’euro ne peut survivre à la situation actuelle, mais encore son abandon est aujourd’hui le seul moyen de conserver les quelques acquis de la construction européenne depuis 1957.

Lorsque j’étais au conseil de la politique monétaire, de 1994 à 2000, c’est-à-dire au moment même de la construction de l’euro, j’avais attiré l’attention sur le fonctionnement tout à fait particulier de ce qui constituait à l’époque le serpent monétaire, (voire en particulier mon interview dans Libération du 28 Avril 1997). Il était en particulier extrêmement clair que lorsque le dollar se dépréciait, alors les tensions sur les monnaies européennes étaient à leur maximum et dans de nombreux cas ont contraint les pays les plus faibles à dévaluer. C’est ce qu’on appelait à l’époque les dévaluations compétitives de la lire, de la livre, de la peseta ou de l’escudo. À l’inverse, lorsque le dollar se réappréciait, alors, comme par enchantement, on voyait l’ensemble des monnaies européennes réintégrer le serpent.

Ceci s’explique bien sûr en termes macroéconomiques par la compétitivité relative des différents pays, mais bien plus encore par les structures des productions dans les différents pays. Ainsi, dans le cas de la France, on avait constaté, et j’avais constaté personnellement (car mon passé d’industriel m’y rendait peut-être plus sensible), que la structure de nos activités productives était plus proche de celle des États-Unis que de celle de l’Allemagne. En d’autres termes, si le dollar se dépréciait, cela signifiait que nos activités perdaient brutalement une compétitivité de l’ordre de 20 à 30 points, alors que les entreprises allemandes étaient proportionnellement moins touchées.

Cette évolution était rigoureusement indépendante de l’évolution des compétitivités entre la France et l’Allemagne. Ainsi j’avais pu affirmer que le taux de change relatif entre la France et l’Allemagne était à peu près correct, mais que nos structures industrielle et agricole, dans la mesure où elles étaient plus sensibles à la valeur du dollar, se trouvaient fragilisées lors de la dépréciation de cette monnaie. Contrairement à ce qu’on me disait souvent, cette sensibilité ne se trouvait pas seulement sur les exportations vers la zone dollar, mais aussi à l’intérieur de l’Europe. En particulier, si l’Allemagne trouve intérêt à acheter beaucoup plus en Chine, aux États-Unis ou dans l’ensemble de la zone dollar qu’en Europe, les Allemands n’auront (et n’ont eu dans le passé et même ces derniers temps) aucune hésitation. En revanche, si le dollar a une valeur plus élevée, alors les Allemands non seulement achèteront des produits à l’intérieur de l’Europe, mais cela permettra aussi aux entreprises européennes non allemandes de vendre à de meilleurs prix, et ainsi de mieux préparer l’avenir grâce à une capacité bénéficiaire sensiblement améliorée..

Ce qui était vrai lorsque les monnaies pouvaient varier dans une fourchette de plus ou moins 15 %, continue d’être vrai lorsque la fourchette est réduite à 0 % comme c’est le cas avec l’euro. La seule différence, c’est que les tensions qu’on constatait au travers des monnaies, doivent trouver un autre exutoire. Et cet exutoire, c’est l’emploi.

On ne dira jamais assez combien la sous-évaluation du dollar, dans les premières années de l’euro, a anesthésié l’ensemble des responsables de la Banque centrale européenne, en leur faisant croire que l’euro était capable de résister à toutes les tensions. À cette époque c’était évident : ainsi, avec une parité de 0,84 euros pour un dollar, il n’y avait pas beaucoup de problèmes pour être compétitif au sein de la zone euro face aux produits provenant des zones dollar ou yuan (encore qu’avec la Chine, ce n’est pas un écart de 30% qui améliorerait la situation).

Progressivement, le dollar est passé de 0,84 à 1,30 pour atteindre 1,45. Indépendamment de toute dérive inflationniste dans chacun des pays membres de la zone euro, et ceci de manière différenciée, il était évident que les tensions allaient devenir très fortes. (Je rappelle que j’avais attiré l’attention de mes collègues du conseil sur ce point et en particulier lors d’une rencontre informelle à la Bundesbank, et que certains d’entre nous avions émis un certain nombre de doutes auprès des dirigeants de celle-ci, mais à l’époque je m’étais fait rabrouer pour dire des choses qui n’étaient pas politiquement correctes.)

On insiste à mon avis beaucoup trop sur le comportement des peuples qui n’a malheureusement pas changé. Certes, il est vrai que le comportement des peuples constitue une tendance lourde dont il est suicidaire de ne pas vouloir tenir compte. Et cela aggrave la situation due aux disparités structurelles.

Je persiste donc à penser que c’est moins le comportement inflationniste des peuples qui influencent l’euro, et beaucoup plus les structures industrielles et agricoles. Il est vrai que ces structures ont des liens très étroits avec le comportement inflationniste (parce que c’est l’industrie qui permet de mieux maîtriser l’inflation que les services), mais il s’agit bien là de problèmes de structure.

Les différents pays européens, par définition, doivent être complémentaires. Ils serait complètement stupides que nous fabriquions tous la même chose, à savoir des biens d’équipement, comme l’Allemagne. Au contraire, c’est notre diversité qui fait notre richesse collective au sein de l’Union européenne. À vouloir ignorer cette diversité et surtout ne pas lui permettre de survivre en mettant des conditions draconiennes au fonctionnement des économies nous conduit à tourner le dos délibérément à une construction européenne harmonieuse. J’affirme clairement qu’il est indispensable que nous soyons complémentaires et non semblables.
La conséquence directe en est que nous ne pouvons pas fabriquer la même chose et qu’il faut établir, au travers des structures économiques, une solidarité européenne sans faille. Cela revient à dire que tous les pays devraient à un moment ou à un autre se poser la question de savoir s’ils doivent acheter européen, avant d’acheter chinois, américains, japonais (à cet égard on s’étonne que le nationalisme économique des Allemands, si fort lorsqu’il s’agit d’entreprises allemandes, soit jeté aux orties dès qu’il s’agit d’entreprises européennes non allemandes). Cette question, qui ne se pose pas – ou de manière moins forte –lorsque le dollar est correctement évalué, se pose inévitablement lorsque le dollar est fondamentalement sous-évalué.

Dans la situation actuelle, nous n’avons pas beaucoup le choix. À avoir suivi une banque centrale européenne complètement folle dans ses choix, à nous être gargarisés d’un euro surévalué alors qu’en fait, ils valorisait essentiellement les économies proches de l’Allemagne, capable d’acheter indifféremment soit en Europe, soit dans le reste du monde, en fonction de la valeur du dollar, nous avons été amenés à accepter des délocalisations à un rythme que jusqu’à présent nous n’avions pas connu et dont l’effet sur les emplois a été très largement sous-estimé par les enquêtes de l’INSEE, qui ne tiennent aucun compte des effets multiplicateurs d’emplois, comme cela a été démontré lors du colloque du 10 avril de Debout la République sur l’emploi et le pouvoir d’achat .

Il devenait évident, surtout dès lors que la crise financière avait obligé les Etats à accroître très sensiblement leur endettement, que la situation n’était plus tenable.

Tout ce qui avait été fait avec la construction de l’euro a été détruit en quelques jours. Par l’entêtement des banquiers centraux incapables de comprendre les mécanismes de l’économie, par la rapacité des banquiers qui n’ont été sauvés de la banqueroute que par les contribuables, nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation absolument insurmontable si nous entendons conserver l’euro.

J’affirme clairement qu’il est essentiel de sortir de l’euro et de reprendre à la base toute cette partie de la construction européenne. À ne pas vouloir le faire et à vouloir sauver l’euro à tout prix, non seulement on tuera l’euro, mais il y a de fortes chances aussi qu’on tue la quasi totalité des acquis européens.

Alors organisons la retraite, c’est-à-dire la sortie de l’euro (ce qui n’est pas glorieux mais qui préserve l’essentiel), plutôt que d’avoir une déroute de la construction européenne dont je pense malgré tout qu’elle arrivera tant je suis convaincu de l’incapacité de toute la structure européiste à penser une Europe autre que celle à laquelle les peuples européens ont dit non en permanence.

Jean-Pierre Gérard
Paris le 26 Mai 2010

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Comments (11)

  • Anonyme Répondre

    Le féminisme est une VICTOIRE? Mais alors où est la PAIX?  

    Les femmes sont hors de contrôle, avortent à tort et à travers, deviennent des guerrières dangereuses au volant de leur voiture, font des métiers ridicules pour des femmes, divorcent une fois sur 2 de leur mari, emportent les enfants en otage au fond de leur tanière, encombrent les postes de juge des tribunaux en biaisant tout selon la vision féminine de l’univers, etc, etc, etc…

    L’Euro…

    Jaurès dit "le choix de l’euro s’est fait justement pour éviter que l’Europe soit le terrain de jeu des spéculateurs".

    Malgré des années de lecture assidue de 4V, Jaurès serait-il un cancre qui se prélasse auprès du radiateur? : il ne sait  toujours pas que les spéculateurs sont une race indispensable , très protégée (sinon en France ils auraient tous été fusillés ou embastillés), qui évitent des pertes monumentales aux actionnaires et aux propriétaires de toutes valeurs (monnaies, or, obligations, titres variés) en forçant les vrais prix à se révéler plus vite, quitte à secouer le prunier très fort.

    De plus, la monstruosité socialiste difforme qu’est l’Euro est justement un des chevaux de bataille favoris de tous les spéculateurs sur chaque plate-forme de trading en France. Lesdits spéculateurs ne s’arrêteront de faire du beurre sur l’’Euro que quand il n’existera plus (ce qui arrivera avec une quasi-certitude) Les spéculateurs pourront alors spéculer sur l’avenir de la drachme ou du franc retrouvés. Ils seront bien tristes car toutes ces petites monnaies ne permettent pas de faire des coups aussi juteux que sur une seule grosse monnaie, alors même que le travail d’analyse n’est pas plus facile.

    Un de mes amis personnels ancien mathématicien du CERN à Genève, devenu banquier, avait gagné beaucoup d’argent pour son employeur, la Discount Bank Overseas (maintenant vendue) en pariant sur la 3ième dévaluation-Mitterrand du franc. Il aurait été plus heureux de « s’occuper » de l’Euro aujourd’hui.

    Enfin, contrôler plus politiquement la Banque Centrale Européenne ne changerait strictement rien.

    On ne soigne pas un enfant né cancéreux en faisant venir le ministre à l’hôpital. Encore une lubie gauchiste qui démontre un vide socialiste abyssal de compréhension pour ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Contrôlé ou non par des politiciens, l’Euro aura toujours à faire face au reste du monde qui DECIDERA ce que vaut l’Euro.   

     

    7 juin 2010 à 2 h 44 min
  • sas Répondre

    A jaures….

    ….le feminisme est a cet egard…….et patati et patat…..

    où sont elles justement les cienne de garde du feminisme…????? prompte a nous emmerder et indiposer gratuitement en 68 mais inexistante en face des barbus en 2010……sure eux ne discuitent pas , ils chataîgnent contrairement aux ma^le occidentaux qui s époumonent…..

    ……pas même fouttue d installer durablement la parité : au senacle  des parties politiques…..et pire encore au GO…..d où leur mouvement et leur subversion fut inventé……le grand orient condamné par la justice profane pour interdir l acces des femmes a leurs obédiences en 2010….

    ….je me marre…..et pense que l islamisation de la france aura sous certains aspects du bon…..

    Quand à letage supérieur de la fusée europe et son sper gouvernement et super etat mondiale…..si allah y conssent ,que dieux nous en préserve…..

    sas

    6 juin 2010 à 21 h 19 min
  • grepon Répondre

    "Par ailleurs, cher Grepon, le choix de l’euro s’est fait justement pour éviter que l’Europe soit le terrain de jeu des spéculateurs. Les dévaluations compétitives ont vite montré leurs limites "

    Et maintenant la manque de de capacite de devaluer montre ses limites!      LOL!     

    L’Europe est trop diverse pour supporter une monnaie unique de du nord au sud et de l’est a l’ouest.   A un moment donne, meme avec les meillieurs intentions (et les intentions des divers etats qui on triche pour entre dans l’euro sont a mettre en question quand meme) a un moment donne les divergences des interets et des conditions a travers les pays allaient faire imploser la chose.   Surtout avec la pensee magique des electeurs et politiciens sur le plan de l’economie, la question a ete toujours de savoir dans quelle ordres le dominoes allaient tomber, pour mieux planifier autour de la catastrophe planifier.   Perso, je vende a court l’euro en bonne conscience.   La plus tot vous abondonnez ca, la meillieur ca sera pour les pays entrapper dans son carcan.

    6 juin 2010 à 19 h 59 min
  • grepon Répondre

    "Le féminisme est à cet égard un exemple de ce qui peut être acquis sans violence."

    Ca a eu lieu dans un contexte de PAIX.   Et voyons, il y avait gendarmes et policiers armees tout le long, et armees et armes protegeant cet etat de paix.   Mais continuez a fantasmer que la force et les armes et la loi ne sont pas strictement  necessaire pour l’existence d’un etat de paix, et pour son etablissement.

    Et puisi ensuite, demandez aux femmes si victoire il y avait.   Elles se sont liberees sexuellement, pour qu’elles puisses baiser qui elles voulaient, quand, etc.  Ce qui a ete moins le but des femmes prises individuellement que le but des jeunes hommes de l’epoch, et de n’importe quelle epoch d’aillieurs.   Pa aillieurs, la chute de fecondite de vos populations ainsi liberee est directement en cause quand il s’agit de comprendre comment l’euro, l’Europe, et les divers etats providences europeens sont en danger grave actuellement.

    6 juin 2010 à 19 h 45 min
  • Jaures Répondre

    Grepon , a victoire nécessite parfois les armes, mais pas nécessairement.

    Le féminisme est à cet égard un exemple de ce qui peut être acquis sans violence.

    Par ailleurs, cher Grepon, le choix de l’euro s’est fait justement pour éviter que l’Europe soit le terrain de jeu des spéculateurs. Les dévaluations compétitives ont vite montré leurs limites (voire l’état de la France en 1997 avec une croissance atone, 11,5% de chômage,…).

    Malheureusement, l’Europe n’est pas allée au bout en contrôlant politiquement la Banque Centrale.

    6 juin 2010 à 15 h 26 min
  • grepon Répondre

    Jaures, la paix s’etablit toujours par LA VICTOIRE, suivi par l’enforcement de LOI, par LA FORCE D’ARMES.

    Ca ne s’etablit pas autrement, a moins que vous pouviez nous donner un seul exemple?    Je n’attend pas grand chose de votre part, mais vous pouviez toujours nous surprendre avec une reponse pertinente….

    D’aillieurs, TIENS, je vois que vous ne repondez pas sur la question du comment c’est que des economies et cultures si differents a travers la zone euro avait interet, tous ensemble, de se mettre dans le carcan monetaire unique de l’Euro?   

     

    6 juin 2010 à 7 h 02 min
  • Jaures Répondre

    Je vous comprends, Grepon: la paix, la justice,le bonheur et le progrès sont pour vous des valeurs "ringardes". Sans doute vous sentez vous plus proche de l’injustice, la guerre, le malheur et la régression, valeurs montantes qui ont, peut-être, votre assentiment.
    Mais, vraiment, même en m’y forçant, j’ai grand mal à adhérer à ces valeurs là.

    Pardon.

    5 juin 2010 à 12 h 35 min
  • grepon Répondre

    "La seule motivation pour vouloir la fin de l’euro est idéologique (nationaliste ou pro américaine).
    "

    Oui, et comme nous le "savons", il n y a plus de nationalisme en Europe, ni de differences significatifs entre les differents pays.   Une monnaie unique leur va a merveille.

    C’est ca, hein?    Peut-etre que les ideologues gauchistes du site devrait laisser l’economie de cote, pour se concentrer sur leur capacites les plus forts, comme le blah-blaterie polemique sur le comment ne pas trop bosser etablira la justice, la paix, la bonheur, le progres, la fin des religions, tout ce qu’il de bon dans un chanson ringard de John Lennon.

    4 juin 2010 à 17 h 58 min
  • Jaures Répondre

    Apparemment, il suffit à certains lecteurs qu’un article paraisse émaner d’un "expert" pour être approuvé.

    Certes, je ne me considère pas comme un "expert" mais, outre que les avis des experts en général et ceux de ce site en particulier, ont toujours été démentis par les faits, je trouve étrange que l’on condamne d’ores et déjà l’euro alors que, malgré la baisse de ces dernières semaines, il est encore bien au-dessus de sa valeur théorique d’1,17 dollar.
    Rien ne dit que dans quelques mois il sera au-dessus.
    Rien ne dit qu’il reproduira son cours de 0,80 dollar qu’il eût au début du millénaire.
    Rien ne dit que l’une ou l’autre de ces possibilités soit la meilleure pour l’économie européenne.

    Il faut que l’on cesse de considérer l’économie comme une science exacte où telle cause donnerait tel effet.
    La seule motivation pour vouloir la fin de l’euro est idéologique (nationaliste ou pro américaine).

    Gageons qu’à chaque turbulence monétaire, les tenant de ces idéologies plaideront pour le retour au franc, époque durant laquelle, comme chacun sait, il n’existait ni crise, ni chômage, ni inflation.

    2 juin 2010 à 22 h 32 min
  • Anonyme Répondre

        Jean-Pierre GERARD semble être totalement en phase avec l’économiste et entrepreneur français Charles GAVE qui depuis trente ans a fait des dizaines de millions en bourse à partir des mêmes constatations. 

        Depuis aussi loin qu’il écrit Charles GAVE parle de l’ignoramus TRICHET. M. TRICHET mérite une retraite mal gagnée, où une justice introuvable devrait le maintenir de force au pain sec et à l’eau du robinet. 

    2 juin 2010 à 15 h 11 min
  • Yecud Répondre

    L’article est un peu technique pour les non-initiés, cependant il émane d’un monsieur qui paraît très expert dans ces questions-là. Faisons lui confiance et acceptons qu’il ait raison. Il faut donc mettre au four crématoire toutes les représentations de ponts et d’arches de différentes couleurs qui rejouissent nos porte-monnaies  et repartir sur les bons vieux billets dont j’ai toujours eu regret à me séparer. Papa Trichet ne semble pas aux dires de l’auteur être "the right man at the right place ". Vu son âge une retraite bien méritée pourrait lui être proposée. Intressant quans même de voir comment on sortira du bourbier … si on en sort!

    2 juin 2010 à 11 h 53 min

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