L’Union européenne sur les pas de l’Union soviétique

L’Union européenne sur les pas de l’Union soviétique

La crise financière que vient de connaître la Grèce n’est vraisemblablement que le signe annonciateur d’une crise bien plus grave.
D’autres pays d’Europe ont des déficits abyssaux qui pourraient les rendre insolvables et les placer au bord du dépôt de bilan : l’Espagne, le Portugal, l’Italie. Si ces pays se retrouvent dans la situation de la Grèce, la liste pourrait s’allonger et la France ne serait pas épargnée.

C’est la raison pour laquelle j’étais extrêmement sceptique lors du lancement de l’euro : créer une monnaie unique pour des pays ayant des économies très différentes, des histoires et des parcours politiques très différents, des cultures très différentes, des règles sociales et fiscales très différentes créerait une situation où le cours de la monnaie et le taux de l’intérêt constitueraient toujours une cote mal taillée.
Certains parlent, du coup, d’une politique économique unique pour les pays de la zone euro. Ils ne voient pas que ce serait accentuer l’absolutisme technocratique et la dimension constructiviste de l’édifice, sans permettre une quelconque amélioration durable. Ceci pour une raison très simple : c’est tout l’édifice qui a été conçu de manière viciée.

En construisant l’Europe, on a parlé de marché, d’ouverture des frontières, de libre-échange. Mais on a aussi parlé de planification, de subventions, de quotas
, d’aides à la production et à l’exportation, de protections, de fonds compensatoires. Et tout cela est venu imprimer la marque de corsets asphyxiants, de distorsions, de tentatives de sauver tel ou tel malade pour qu’il meure guéri.

Tout cela s’est accompagné aussi d’une adhésion d’ensemble à une vision dirigiste et socialiste des sociétés. Vladimir Bou­kovsky, qui a trop bien connu l’Union soviétique, a publié voici quelques années un ouvrage où il expliquait que l’Europe allait suivre la voie de l’Union soviétique, avec des variantes, puisque dans l’Union européenne, il reste des simulacres de démocratie et de liberté. Par ailleurs, plutôt que de miser sur la force militaire, l’Europe a misé sur la faiblesse et la soumission préventive.

Mais, pour le reste, nous y sommes. L’effondrement a commencé. Il se poursuivra plus ou moins vite, avec plus ou moins d’intensité selon les endroits. Les maillons les plus faibles lâcheront les premiers. Certains maillons paraîtront résister un moment, jusqu’à ce qu’ils cèdent aussi.
Le dirigisme est essentiellement nuisible à la créativité entrepreneuriale. Le socialisme commence toujours avec la promesse frelatée et illusoire de la multiplication des pains et s’achève toujours par la réalité de la multiplication des pauvres.

Ce n’est pas seulement la monnaie unique qui est en cause. Ce n’est pas seulement le dirigisme, le socialisme, l’absolutisme technocratique. Ce sont aussi les effets secondaires : vieillissement des populations résultant de la dénatalité, fuite du capital intellectuel, flux migratoires faisant venir des gens qui ont essentiellement leurs bras à offrir, alors qu’on a besoin de cerveaux, montée de l’islam parce que les populations qui immigrent sont essentiellement musulmanes et le restent d’autant plus qu’on ne leur propose pas de système de valeurs auquel elles pourraient s’intégrer.

Je ne puis savoir à quoi ressemblera l’Europe dans cinquante ans, mais elle sera certainement plus pauvre, islamisée, lacérée de violences diverses, en état de décomposition avancée.

Ce qui me consterne, c’est que, pendant que l’Europe sombre, l’administration Obama s’essaie à détruire les États-Unis en y multipliant la dette et les déficits, sur un mode très européen, et en cherchant à y installer des systèmes sociaux à l’européenne. Ce qui me rassure un peu est de voir se dessiner aux États-Unis une lame de fond animée par des gens qui comprennent qu’Obama est en train de tenter de détruire ce qu’un essayiste américain, William Bennett, a appelé, dans un livre sur son propre pays, « le meilleur et le dernier espoir » des hommes épris de liberté.
Dans l’Europe qui sombre, on aime Obama, c’est logique. On est fasciné par la Chine en imaginant qu’elle va devenir la première puissance du monde, sans voir qu’il manque à la Chine l’essentiel : l’inventivité et la créativité sans lesquelles nulle prospérité et nulle croissance durables ne peuvent exister.

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Comments (26)

  • Anonyme Répondre

    @ Jaurès l’étroit

    Vous nous faîtes le coup du grand moraliste, il me semble pourtant qu’à longueur de commentaires et vous nous le prouvez encore dans le dernier votre propension à défendre coute que coûte vos amis nord africains, vous avez  pour ces derniers les yeux de Chimène. Mais sur les tirailleurs sénégalais, indochinois aucun mot, ne seraient ils pas à vos yeux assez arabo-musulman.

    Dans l’ armée d’ Afrique, il y avait aussi des européens regroupés dans certains régiments comme les chasseurs d’ Afrique ou les zouaves, l’ encadrement des troupes indigènes était européens et ces derniers allaient devant les goumiers , les tirailleurs etc.….

    Vous oubliez la résistance française qui permit aux alliés d’économiser une division et retarda la circulation des renforts allemands vers la Normandie, la population paya un lourd tribut . Vos petits amis ne furent pas les seuls mais un certain nombre parmi tant d’autres.

    Au nom de ce devoir de mémoire, nous devrions selon votre sens de la justice supporter jusqu’ à plus soif les exactions de leurs descendances actuelles qui composent jusqu’ à 80 % les prisons françaises pour divers trafics en tout genre alors appliquez donc ce même raisonnement pour les américains mais c’est ici que le bas blesse , cela vous insupporte et vous passez vôtre non pas à critiquer mais à vomir vôtre haine des USA.

    Pour avoir lu James Ellroy, il critique un pan bien précis de la société américaine dans ses livres mais il ne crache pas dans la soupe comme peut le faire un certain Michael Moore. Ce personnage se garde bien de quitter ses Etats Unis pas fou le gros bourdon. Enfin ces hommes ont américains et vous, non ! Je me demande si vous êtes ce que vous prétendez être.

     

    11 mars 2010 à 9 h 48 min
  • grepon Répondre

    "Cher Grepon, il me semble, arrêtez-moi si je me trompe, que quand un gouvernement déclenche une guerre ou institue le "patriot act", cela a une conséquence non négligeable sur la vie des gens….Si ce genre de prérogative vous semble négligeable, je ne partage pas votre avis."

     

    Bof.  C’est presque le plus primordiale but d’un etat central, de s’occuper de facon discipline et serieux avec pouvoirs etrangers, y compris par moyen d’armes et armees.    Si vous voulez, resumez a comprendre que c’est le seul parti du budget de gouvernement federale que ne veut nullement voire baisse.    75% du reste, ils ne sont pas sense le faire, sous notre constitution.   Nous souffrons de decisions du Court Supreme qui ont permis une expansion ahurissant du pouvoir du gouvernment central, base sur un cas ou le Court s’est declare avec le gouvernement, qu’un fermier qui recoltes graines sur sa ferme dans tel etat, et qui ne les vendent jamais mes les donnent uniquement a manger a ses betes et sa propre famille, fait ainsi du commerce entre etats de l’union, du fait qu’il ne vend PAS du tout ses graines, alors qu’il pouvait.    Sans blague.    Sans cette decision la, les etats et villes de l’union serait en bien meillieur etat, et notre economie aussi.   Le ralentissment annuel de l’economie grace a la reglementation centralise doit etre a un hauteur depuis roosevelt, a diviser notre economie par trois sur tout ce temps, toutes pertes comprises.   Vous les etatistes, sont vraiment la peste, meme ici au paradis des travaillieurs.

    9 mars 2010 à 9 h 27 min
  • Jaures Répondre

    A Siniq, le bien nommé. C’est à vous, si ma mémoire est bonne, que je parlais récemment des carrés musulmans des cimetières où reposent les anciens combattants. Cela n’avait pas l’air de vous émouvoir.

    En ce qui me concerne, je garde pour ceux qui ont aidé à lbérer la France du joug nazi, et quelle que soit leur origine, une reconnaissance sincère.

    Mais pourquoi ont-ils donné leur vie sinon pour la liberté de penser et de s’exprimer ? Et en quoi le sacrifice d’un jeune Américain, Anglais ou Marocain en 1945 devrait m’empêcher aujourd’hui, 65 ans après, de porter un regard critique sur les gouvernement de leur pays ?

    D’autant, soyez honnète, que les plus virulents critiques de la société américaine sont les Américains eux-même. Lisez James Ellroy, Don DeLillo, Philip Roth, B.E.Ellis,…

    Ma contribution critique me semble bien modeste.

    9 mars 2010 à 9 h 14 min
  • Jaures Répondre

    Cher Grepon, il me semble, arrêtez-moi si je me trompe, que quand un gouvernement déclenche une guerre ou institue le "patriot act", cela a une conséquence non négligeable sur la vie des gens.

    Si ce genre de prérogative vous semble négligeable, je ne partage pas votre avis. 

    8 mars 2010 à 17 h 34 min
  • Anonyme Répondre

    @ Iosa

    200.000 aviateurs américains pour la plupart très jeune sont morts dans des conditions atroces en volant sur des bombardiers, puisque vous avez du temps de libre, faîtes donc la route de la liberté en partant de la Normandie et juste par curiosité , intéressez vous à l’ âge des soldats inscrits sur les croix de bois.

    Tous ces morts pourquoi ? Afin que des gens sans scrupules bien assis derrière leurs ordinateurs en viennent à écrire ces insanités, vous êtes pathétique.

    8 mars 2010 à 17 h 00 min
  • Jaures Répondre

    Après un tour de piste bien peu convaincant, Millière semble avoir de nouveau déserté le débat.

    Dommage.

    J’aurai pu lui amener ainsi des précisions sur les autres états des Etats-Unis dont la situation n’est pas meilleure que la Californie. Le Nevada, par exemple, qui vient de baisser de 10% les salaires, de fermer des prisons, de limiter la couverture maladie des retraités, de supprimer les déductions fiscales du secteur minier. De même pour l’Illinois…(Le Figaro du 05/.03/2010).

    J’aurai pu également lui rappeler, concernant l’euro, ses propos lors de sa création en 1999:

    "Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps. Le lancement de l’euro s’était fait au son des feux d’artifice et des bouteilles de champagne qu’on débouche. On nous promettait monts et merveilles… Moins de trois mois plus tard, l’euro poursuit sa dégringolade face à la monnaie américaine, un peu plus de 8% à ce jour".(Les 4V le 20/03/1999).

    Il est vrai que l’économie n’est pas une science exacte et que les vérités d’hier, en la matière, ne sont pas celles d’aujourd’hui (l’euro est au desus du dollar depuis 2004), bonne raison pour rester humble et garder à l’égard des grands théoriciens la même réserve qu’observait Ciceron envers les philosophes.

    Il ne suffit pas de clamer que des idées que l’on ne partage pas sont "gauchistes" ou "ineptes". Il faut le démontrer.

    Ce n’est pas parcequ’on décrète "gauchiste" la loi de la pesanteur que l’on tombe de moins haut le jour où on trébuche.

    8 mars 2010 à 14 h 25 min
  • grepon Répondre

    "De même, quand un gouvernement décide de baisser les impôts ou de confier au privé certaines prérogatives qui lui incombait, il fait un choix qui a des conséquences sur la société qu’il dirige, sur la vie des gens, sur les liens sociaux."

    C’est l’erreur qui a deja detruit un moitie de l’occident, croire qu’un gouvernement central a des prerogatives, qui lui incombe, et surtout parmi ses prerogatives les plus destructeurs, c’est la mission de "diriger" la societe, y compris les vies des gens et leurs liens sociaux.   Encore, nous revenons sur la comparaison di titre de l’article de Milliere entre l’URSS et l’actuelle civilisation europeenne.   Eh oui, il y a une civilisation europeenne et une etats-unienne.   de Tocqueville a bien decrit les differences.   Encore aujourdhui, nous sommes un pays qui a un gouvernment, et non pas comme chez vous, ou c’est exactement inverse…d’apres vos propres affirmations.  

    Sur un autre suijet que vous avez mis dans la discussion:    Pour ce qui en est de vos 100.000 americains en France, par pitie, gardez les!   Je connais trop bien le genre d’americain qui pensent l’Europe et la France sont tellement plus mature, plus sophistiquee, que les bestioles d’americains qui leur font tres largement honte.    C’est une caricature qui est vraie, malheureusement.   Ils ne contribuent rien a la France ou a l’Europe par leur amour aveugle.  Tout au contraire, ils vous confortent dans vos illusions.  Tout de meme, ca me fait plaisir de parler avec eux de temps en temps, car je constate a chaque fois que je connais la France et les francais mieux que eux.  

    8 mars 2010 à 3 h 51 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès a tous les culots pour affirmer toutes incohérences et   comme un bon professionnel politique sans structure morale, il ne joue qu’avec la forme… 
     …  mais il y a une chose qu’il n’ose pas:  s’il affirme, il ne prend ni ne prendra jamais la responsabilité des risques de ses affirmations sur ses biens propres;  seulement  sur les biens communs!. Quel imbécile, quel prétentieux, quel arriviste qui ne procède ainsi?
    C’est bien le discours soviet: plus le mensonge est gros, plus il induit le doute chez l’adversaire et encore plus chez ceux qui ne peuvent,  intellectuellement ou techniquement  ou par manque de temps,  vérifier les sources et les mécanismes humains qui ont produit les chiffres retenus pour l’intox! .

    Doit-on passer son temps à répondre à un irresponsable qui se valorise de l’intérêt qu’on porte à ses arguments biaisés?

    Non:   la totalité des drames humains proviennent d’individus irresponsables. L’irresponsabilité choisie est la perversion de base qui laisse croire à un individu idiot qu’il est un génie. Comme un mensonge est un "vide" humain, le dit génie a besoin d’être reconnu  pour combler ce vide par une compensation.    
    Non:   le non choix de la responsabilité est le seul moyen de différencier la cohérence intellectuelle d’un adulte ou  l’immaturité du manipulateur d’idées.   

    (Ce devrait être aussi le critère permettant de délivrer le droit de vote, évidemment. Mais quand on "mérite" d’être reconnu adulte  seulement par l’age, sans faire la preuve de sa capacité à assumer des responsabilités,  et qu’on reçoit le droit de vote,  ça équivaut à recevoir le permis de conduire à 18 ans sans prendre une leçon de conduite …  sauf que l’accident de la route, celui qui le provoque le paye quand l’accident de civilisation est payé par la communauté…. Ce qui tend à démontrer que la communauté prendrait moins de risques en donnant le permis de conduire sans conditions qu’en donnant le droit de vote!.    Mais l’énarque qui a baissé l’age de la majorité ne savait pas plus que Jaurès les vertus humaines de la responsabilité acceptée -et mieux, choisie-  comme étant la condition déterminant une civilisation. ) 

    7 mars 2010 à 22 h 06 min
  • ozone Répondre

    Un peu de lectue pour éclaircir le débat

    http://www.polemia.com/article.php?id=2730

    7 mars 2010 à 19 h 46 min
  • Jaures Répondre

    A Grepon: En politique, comme en médecine, refuser d’agir est un choix qui entraine des conséquences.
    Le chirurgien qui renonce à une opération qu’il juge dangereuse ou inappropriée prend un risque. Son choix  aura des conséquences sur la santé de son patient.
    De même, quand un gouvernement décide de baisser les impôts ou de confier au privé certaines prérogatives qui lui incombait, il fait un choix qui a des conséquences sur la société qu’il dirige, sur la vie des gens, sur les liens sociaux.

    Par ailleurs, parler de "civilisation européenne" est impropre. Il existe une civilisation occidentale dont l’Europe et l’Amérique font partie avec des particularismes locaux. Il y a autant de différence entre un Irlandais et un Allemand qu’entre un Français et un Américain. De la même façon, vous avez, concernant la famille et pour des raisons différentes, des situations extrèmement contrastées. Le taux de natalité est élevé en Irlande, en France ou au royaume-uni et bas en Allemagne, en Autriche ou en Italie. Je pense qu’aux Etats-Unis, vous obtiendrez des contrastes aussi importants entre Etats puisque leur démographie est extrèmement  différente.

    7 mars 2010 à 14 h 54 min
  • Jaures Répondre

    Cher Grepon, comme d’habitude, vos opinions ne s’appuient que sur des fantasmes.

    Si la France, comme tous les pays riches, attire l’immigration de travailleurs pauvres, il en est de même aux Etats-Unis.
    Ainsi, la population hispanique y est passée de 22 million en 1990 à 43 millions en 2006.
    Je doute que ces migrants soient tous des bac+5 !
    Les murs et milices créées par G.Bush n’y peuvent rien. D’autant plus que cette main d’oeuvre bon marché fait le bonheur des exploitants agricoles et des mafieux qui les utilisent pour le trafic de drogue.

    Par ailleurs, si la France accueille des travailleurs peu qualifiés issus de pays pauvres, elle reçoit également de la main d’oeuvre qualifiée issue des pays d’Amérique du Nord et d’Europe: 50 000 Canadiens, 100 000 Américains mais aussi 320 000 Italiens, 180 000 Espagnols, 220 000 Britanniques, etc…

    Et si de nombreux français s’exilent, il le font beaucoup moins que, par exemple, les Anglais ou les Allemands.
    Et parmi ceux qui s’exilent, la moitié revient au bout de 6 mois et 80% en moins de 5 ans !

    7 mars 2010 à 12 h 35 min
  • grepon Répondre

    Jaures, vous vous plantez.    Vous parlez de pauvres et de riches et de sectarismes.   Je parle de la denatalite comme etant une catastrophe irrreversible evident pour les autres pays europeens.   La France est un cas special car les chiffres de natalite y sont moins catastrophiques.   Pour nuance ce genre de replique (je suppose).   Milliere parle des qualites economiques (de moyen tres bas) des immigres que la France importe, et les qualites econonomiques (tres elevees) de ceux que la France perd chaque annee depuis longtemps.   Moi je fait le commentaire que la qualite de la deuxieme et seconde generations issu de l’immigration ne vont pas pouvoir tirer la France dehors du vortex, tellement la France a failli a les integrer et en faire des contributeurs a la hauteur de la civilisation occcidental.    

    C.A.D. que je crois que MALGRE les stats de natalite franchouille qui sont en gros moin catastrophique que dans le reste de l’Europe, le futur de l’etat providence en France n’est pas guaranti du tout, et c’est meme plus en danger que aillieurs, merci a la mauvaise qualite de natalite, dans le sens que la France n’arrive strictement pas a faire quelque chose de promettant avec!

    Je vous dit que votre paradis etatist est pre-foutu.   Vous repliquez que la politique peut et va repondre a tout les problemes.    Quand Milliere suggere de reglementer moins et baisser impots et charges, il ne suggere pas de faire plus de politique, IL PROPOSE QUE L’ETAT FAIT MOINS..laissant faire le priver.   Je suis entierement d’accord, bien sur, car l’etat ecrase la privee en Europe, et quand je dit privee, j’insiste que la famille en fait parti.   Oui, l’etat providence tue la famille, principalement en essayant de le remplacer, apres avoir impose ses moyens de productivite et d’epargne jusqua la moelle.   La politique en France, c’est comme vous dites voter de nouveau programmes.    C’est le poid des programmes et leur dirgisme qui tue la civilisation europeenne.   

    Pour ce qui en est des possibilites de fabriquer des millions de jeunes citoyens capables de tirer l’Europe de son merdier, je crois que vous savez que la "politique" est trop tard.   La politique n’est pas magique a ce point.   La main d’eoevre motive, bien eduquee, valorisant les valeurs francaise et/ou europeen, n’est pas la, et ne peut pas etre prodruite par gouvernements.   Au contraire, la "politique" a la Jaures, appliiquee depuis des decennies a donne le resultat que nous connaissons:  Une civilisation dans lequel les adultes ne veulent (ou ne peuvent pas, faute de moyens et espace et qualite de vie propre a le faire correctement) pas faire entrer des enfants.   C’est quand meme une faillite on ne peut plu totale du socialisme dites democratique.   Mais continuez ainsi, et en mettre plus!     La politique est magique.

    6 mars 2010 à 16 h 35 min
  • Jaures Répondre

    Cher Grepon, si vous pensez que la politique ne peut influer sur la réalité, pourquoi proposer des projets et quel intérêt d’élire des représentants pour l’appliquer ?
    Quand Millière dit que les baisses d’impôts entrainent des investissements, c’est qu’il pense (à tort, selon moi) que cette action politique aura une influence positive sur la réalité. Considérez-vous pour autant Millière comme un bolchévik ?

    Ami Spectre, le communautarisme (un mot que nous vient d’ailleurs des Etats-Unis), ne concerne pas que les plus pauvres. C’est d’ailleurs le communautarisme social qui prédomine.
    A Neuilly/Seine, il y a 12% d’immigrés (INSEE RP2006), y parle-t-on pour autant de "quartiers sensibles" ou de communautarisme ? Non, car il s’agit immigrés appartenant à la bourgeoisie et, dans les soirée mondaines des Verdurin ou Guermande locaux, que l’on s’appelle Armand ou Rachid Importe peu quand on est patron, actionnaire ou notable.
    Gageons que le Rachid de Neuilly verra du même oeil hostile se construire un HLM en face de son hôtel particulier.

    Par ailleurs, il est vrai que des groupes qui se sentent exclus peuvent entamer un repli sectaire. On le voit, c’est exacte, au sein de certaines communautés religieuses, mais également politiques ou régionalistes.
    Ne voir que l’intégrisme musulman est une oeillère idéologique. En Grèce actuellement, ce ne sont pas les immigrés qui s’agitent, mais les retraités qui en viennent aux mains contre les forces de l’ordre. Doit-on considérer la communauté du 3ème age comme intrinsèquement violente ?

    Réglez les problèmes sociaux, permettez aux jeunes de s’intégrer par les études, le travail et un revenu décent et vous réduirez les problèmes de communauté à "la guerre des boutons" ou au championnat de rugby.

    6 mars 2010 à 11 h 24 min
  • grepon Répondre

    "Il est cependant un exemple ce que l’on peut politiquement gérer. Le taux de la France, 30% plus élevé que celui de l’Allemagne, est dû à une politique familiale volontariste qu’il importe de défendre."

    Chouette!    Il est suffisant de dire quelques mots magiques comme ci-dessus, et la realite meme s’evaporera.   L’economie fonctionnera toujours de mieux en mieu merci aux bonnes intentions, malgre la manque guarantie du main d’oeuvre, et l’impossibilite de mettre tout ce poids sur leur dos.   Quel soulagement que la realite est quelque chose "que l’on peut politiquement gerer. "   

    Voila que nous revenons au titre de l’article de Milliere…quelque chose apropos du comment l’UE prend la route de l’URSS…      Les propos de Jaures viennent confirmer la these.

    5 mars 2010 à 18 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Effectivement tres bonne phrase Monsieur Milliere: “Le socialisme commence toujours avec la promesse frelatée et illusoire de la multiplication des pains et s’achève toujours par la réalité de la multiplication des pauvres”. Je souscrit par ailleur tout a fait a ce passage: “Ce n’est pas seulement la monnaie unique qui est en cause. Ce n’est pas seulement le dirigisme, le socialisme, l’absolutisme technocratique. Ce sont aussi les effets secondaires : vieillissement des populations résultant de la dénatalité, fuite du capital intellectuel, flux migratoires faisant venir des gens qui ont essentiellement leurs bras à offrir, alors qu’on a besoin de cerveaux, montée de l’islam parce que les populations qui immigrent sont essentiellement musulmanes et le restent d’autant plus qu’on ne leur propose pas de système de valeurs auquel elles pourraient s’intégrer.” Ce que je comprend dans ce passage c’est que G.Milliere dit que le probleme n’est pas l’immigration, mais l’integration a long terme des immigres. Quand il n’y a plus de systeme de valeur solide dans une Nation ou un peuple, chacun se retracte vers le communautarisme, le regionalisme, le tribalisme. Cela cree un systeme ou les plus pauvres et aussi les moins doues ne croient plus a leur propres forces individuelles pour s’en sortir, mais a la force de leur communaute. D’ou l’emergence d’un Islam deconnecte et politique, d’ou l’emergence des Identitaires de Droite aux discours si myopes, d’ou l’emergence des gauchistes Identitaires (Dieudonne, Soral, Tribu K, les Indigenes…). Tout ces courants n’amenent pas de solutions parcequ’elles continuent de surfer sur le sensationel, la peur, le collectivisme, et participe au Spectacle tout come le NPC de Besancenot. Ils divisent, et polarisent car c’est leur fond de commerce. Il faut qu’en France emerge quelqu’un comme Geert Wilders, et non pas quelqu’un comme Nicolas Dupont Aignant ou Lepen pour que les Francais xenophobes puissent comprendre qu’il ne s’agit pas de personne qu’il faut combattre, mais des idees, des ideologies politiques, un totalitarisme religieux. Il leur faut quelqu’un de vraiment Liberal et non pas encore une enieme version d’un collectivisme racialiste, de droite comme de gauche.

    5 mars 2010 à 17 h 47 min
  • Anonyme Répondre

    Cher Iosa, voici un article pour nourrir votre réflexion:

    L’EXPRESS du 30/07/2009:

    "1700 médecins et dentistes  bénévoles se réunissent jeudi dans un champ de la petite ville de Wise, en Virginie, pour soigner gratuitement des centaines d’Américains qui ne peuvent pas se payer d’assurance maladie.

    "Ca fait un an et demi que ma dent est cassée", explique Daniel Moore, un chauffeur de poids lourd  qui gagne à peine 300 dollars par mois aux Etats-Unis, mais je n’ai pas les moyens de payer 1000 dollars de soins de dentiste. Surtout que mon employeur ne paie pas de police d’assurance." Daniel Moore, est noyé sous les frais: 13 000 dollars pour le traitement d’un collapsus pulmonaire,  la pension alimentaire de ses enfants, des aides à sa mère dès qu’il le peut… Il lui est même arrivé de jeûner pour payer l’insuline de son fils diabétique.

    Malheureusement, les médecins l’ont prévenu: son enfant a peu de chances de s’en sortir. Il a déjà été hospitalisé plusieurs fois car l’insuline est trop chère pour sa famille. Le cas de Daniel Moore n’est pas isolé: aux Etats-Unis, près d’un sixième des Américains ne peut pas se payer d’assurance maladie"

    Ce qui est stupéfiant, c’est que les disciples de Milton Friedman qui proclament que la cupidité est le moteur du monde, comptent sur le désintéressement de bénévoles pour soigner les plaies douloureuses provoquées par son idéologie.

    5 mars 2010 à 17 h 18 min
  • Para Bellum Répondre

    La remarque de Monsieur Millière est assez savoureuse et est à rapprocher de ce que disait Monsieur Santini je crois : "Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent"

    Ou de Frédéric Bastiat aussi : "le socialisme, c’est la spoliation légale"

     

     

     

     

    5 mars 2010 à 16 h 27 min
  • IOSA Répondre

    Et dans les autres états…ils soignent aussi gratuitement ?

    Parce qu’il n’y a pas si longtemps de celà, la loterie comme moyen d’accès aux soins gratuits était bien en vogue aux USA.

    Mais bon, ce malheureux épisode semble avoir été occulté dans cet article, dommage, on pourrait presque croire ce qu’il raconte.

    IOSA

    5 mars 2010 à 15 h 56 min
  • Jaures Répondre

    Je vous remercie M Millière de prendre le soin de répondre à nos commentaires. Même avec le ton polémique qui sied à ce genre de forum, je tiens cela pour une forme de respect.

    Mais revenons aux faits.

    Qu’un libéral considère comme une "excellente réponse" le fait de licencier des fonctionnaires ne me choque pas, mais il faut aller au bout de ses convictions. "Notre vie est le miroir de nos idées" écrivait Montaigne. Vous-même, comme fonctionnaire, acceptez-vous de démissionner pour aider la France à équilibrer son budget ? Un cours "d’Histoire des Cultures" est-il si indispensable en temps de crise ?

    Il existe effectivement sur le territoire américain des "free clinics" gérées par des bénévoles qui assurent gratuitement les urgences. Mais ces moyens sont très insuffisants par rapport aux 40 millions d’Américains dépourvus de couverture maladie. « Les free clinics ont servi les travailleurs pauvres depuis les années 1960. Mais depuis un an, des ouvriers et des cadres ayant perdu leur emploi sont venus rejoindre notre base de patients », souligne Nicole Lamoureux, directrice de la National Association of Free Clinics. Il faut rappeler avec Stan Brock, fondateur de la plus importante free clinic, que la vocation des bénévoles est d’aider le tiers-monde, ce qui leur est impossible aujourd’hui.
    A cet égard, M Millière, si vous quittez votre emploi, vous continuerez à bénéficier des hôpitaux parisiens quel que soit votre situation financière.
    Tenir des "lubies écologistes" et des systèmes sociaux (bien modestes) pour responsables de la faillite d’un état comme la Californie, le plus grand état des Etats-Unis (13% du PIB), montre un grand manque de rigueur intellectuel dont personne n’est dupe.
    Peut-être la Californie va-t-elle rebondir, mais elle doit pour l’instant faire face à 13% de chômage.

    Par ailleurs, je vous laisse à votre optimisme sur la situation des autres états américains. Ceux que j’ai cité plus haut sont au moins sur la même pente que la Californie.

    Sur l’endettement, rien ne dit que des Républicains en amélioreraient le taux. Bush, que vous avez soutenu durant 8 années, et sans nuance, a doublé la dette des Etats Unis.
    De plus, il est pertinent d’ajouter la dette des particuliers car ceux-ci n’ont pas forcément une contrepartie en biens réels de leur dette. Ainsi, les biens de consommation perdent leur valeur, l’immobilier chute. Il faut également rappeler qu’aux Etats-Unis on s’endette pour se soigner, pour éduquer ses enfants.
    Quand le chômage grève les revenus, les dettes ne peuvent être honorées, les biens sont revendus à pertes, les prix du marché s’effondrent. Il ne s’agit pas là d’un discours "gauchiste" mais d’une réalité étayée par des faits. Ainsi, les prix de l’immobilier américain ont chuté de 15% en 2008 et de 10% en 2009.
    Quant aux entreprises, qu’en est-il de leurs dettes quand elles font faillite ?

    Dire que les démocrates veulent faire passer en force le système de santé est risible: voici plusieurs mois qu’Obama, pourtant bénéficiant d’une majorité dans les 2 chambres, négocie, tergiverse, renonce. En France, on a pu réformer dans un sens ou dans l’autre selon la volonté démocratique. On assiste actuellement à la réalité des institutions américaines: la réforme n’est possible que dans un sens. Est-il nécessaire dés lors de se rendre aux urnes ?
    La baisse des impôts n’est pas, en soi, économiquement efficace. L’Angleterre ou l’Irlande qui ont un taux d’imposition inférieur à la France ou la Norvège ne sont pas en meilleur état. Ce qui compte, c’est l’utilisation de l’impôt. Je suis prêt à en débattre.

    Enfin, je vous accorde que le taux de natalité n’est pas en soi un critère pour juger de l’état d’un pays (sauf à dire que le Mexique se porte mieux que l’Allemagne). Il est cependant un exemple ce que l’on peut politiquement gérer. Le taux de la France, 30% plus élevé que celui de l’Allemagne, est dû à une politique familiale volontariste qu’il importe de défendre.

    Voilà, M Millière. Je ne vois pas quelle pudeur vous a interdit jusqu’à présent à répondre à mes propos, d’autant moins injurieux qu’ils se sont souvent bornés à reprendre les vôtres.

    5 mars 2010 à 11 h 33 min
  • Anonyme Répondre

    c’est vrai , l’europe se transforme en URSS , ça fait partie de la strategie de domination,dite stategie des chaînes , afin que personne ne soit heureux sur terre sauf …

    http://www.dailymotion.com/video/xcdun9_la-menace-d-un-bon-exemple_news

     

     

    5 mars 2010 à 8 h 24 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    "Le socialisme commence toujours avec la promesse frelatée et illusoire de la multiplication des pains et s’achève toujours par la réalité de la multiplication des pauvres". Et tout ça avec l’argent des autres…

    Pour une fois bien vu Monsieur Millière.

    4 mars 2010 à 18 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Pour une fois, je répondrai, car je n’entends pas laisser se disséminer trop d’inepties:

     

    La Californie est effectivement dans une situation très préoccupante. Licencier des fonctionnaires en surnombre est une excellente réponse, malheureusement insuffisante : nul n’est exclu du système de santé. Il y a des « free clinics » partout en Californie, les services d’urgence soignent sans demander de paiements. C’est, entre autres, le financement des systèmes sociaux qui a créé les difficultés de la Californie, dans un contexte d’immigration hispanique massive. C’est aussi le fait que la Californie a cédé à diverses lubies écologistes.

     

    La Californie a, cela dit, les moyens de rebondir, des ressources pour cela dont ne dispose pas la France (Silicon Valley, Hollywood). Et le système électoral n’est pas bloqué et contrôlé par des partis centralisés.

     

    Les problèmes sont moindres dans les autres Etats. Et, dans la plupart d’entre eux, les moyens de rebondir et la flexibilité du système électoral existent.

     

    Que des banques mal gérées ou qui ont procédé à des actes de gestion malencontreux déposent leur bilan est sain. Cela fait partie des règles du capitalisme. Des restructurations s’ensuivent : la Wells Fargo, gérée sainement, est en train d’absorber Wachovia qui a déposé son bilan. Les dépôts sont garantis par le gouvernement fédéral jusqu’à 100.000 dollars.

     

    Les analyses de Milton Friedman et de Desmond Lachman (entre autres) sur l’euro s’avèrent pertinentes, et leurs textes sont disponibles sur le net pour qui veut les lire plutôt que de fumer l’opium des discours aseptisés où on sélectionne les faits aux fins de cacher une réalité qu’on ne veut pas voir.

     

    L’endettement des Etats-Unis s’est trouvé accéléré considérablement par Obama, mais trois ou quatre années de bonne gestion (par des républicains conservateurs) permettront de remédier à la situation. La dette du gouvernement américaine se situe à 85% du PIB. Le chiffre de 380% vient de gauchistes praticiens de l’analphabétisme économique qui ne comprennent pas que l’endettement des particuliers a pour contrepartie les biens qu’ils possèdent et que l’endettement des entreprises a pour contrepartie leurs investissements, leur production et leurs biens oà encore. Par ailleurs, une entreprise transnationale peut avoir intérêt à déclarer des pertes dans un pays davantage taxé et des profits ailleurs. L’ignorance des principes économiques de base fait des ravages dans certains cerveaux.

     

    Baisser les impôts permet des investissements et de la croissance, ce que le socialisme n’enseigne pas. Le peuple américain veut de la sécurité, mais pas du système de santé que les démocrates veulent faire passer en force de manière suicidaire.

     

    La natalité en France est meilleure qu’ailleurs en Europe, où on se dirige vers la catastrophe absolue (moyenne : 1,4 enfants par femme dans l’UE). Mais la natalité ne suffit pas à tout expliquer : les phénomènes d’exode du capital intellectuel et d’arrivée de migrants sans capital intellectuel doivent être eux aussi pris en compte.

     

    Je donnerai dans trois semaines environ une conférence à Paris sur les thèmes développés dans mon dernier livre. Je répondrai aux questions de l’auditoire.

     

    4 mars 2010 à 17 h 04 min
  • grepon Répondre

    "L’espérance de vie en France est, en moyenne, de 2 ans plus élevée qu’aux Etats-Unis, ‘

    Ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour votre etat providence, figurez-vous….a moins que vous comptez les voir travailler deux ans de plus en consequence, ce qui n’est certainement la politique de Jaures.    Alan Greenspan a raison de faire cas de la viellissement d’une civilisation comme facteur a prendre en compte lors de calculs economiques.    En Europe la situation est bien pire, car, faute de nouvelles technologies venant decoupler la productivite, votre civilisation continuera a decrouler, ineluctablement.     Je ne fait pas de prevision de catastrophe.   Je parle d’une catastrophe ineluctables deja en cours.    Du cote des Etats-Unis le meme sort(ecrasement de la civilisation par l’etat providence) reste evitable, bien qu’avec Barack et le Congress actuelle ne prenons le meme route 20 ans apres vous.  

    Pour ce qui en est du commentaire du teuton ci-dessus sur le futur richesse de la Chine, ben, encore la la demographie vient fausser les previsions.   Vous vous souvenez probablement du "one child policy"?  Hein?   C’etait il y a quelques decennies de ca que ca a commence.   La cerise sur cela c’est que les chinois prefere garcons sur filles, donc ils ont TUES beaucoup de filles apres leur malheureuse naissances pour pouvoir re-essayer pour un garcon.   Du coup il y a meme 20% de garcons en trop.  Souvenz vous les demographes professionnells parlent de combien d’enfants PAR FEMME sont produites.   La chine est vraiment a mal.  La chine va vieillir bien avant qu’elle ne deviennent riche.   Pour ce qui en est de leur croissance en fleche aujourdhui, souvenez du Japon des annees 80, et de qui est devenu d’eux depuis.   Le cas de la chine est encore pire.    La bulle immobilliere dans ce pays, et les montagnes de malinvestissment, sont du jamais vu.   L’etat de leur environment et capital social disons est horripillant deja.   Ca va etre tragique a une echelle encore jamais vu, l’implosion chinois a venir.   Ce n’est pas pour ici dix ans non plus.   Ca craint des convulsions serieueses en moins de deux ans, qui risquent a dechirez le pays.

    4 mars 2010 à 16 h 03 min
  • grepon Répondre

    C’est pourquoi j’ai quitte l’Europe, et la France apres 10 ans dans ce pays.   On paie et on paie sans aucun espoir non seulement que l’etat providence repayerait un jour, mais que la civilisation se tient du tout.  

    Bien sur, on resiste ce meme sort pour les Etats-Unis, ou les prelevements sont un ordre plus bas, et les programmes de redistribution et poids technocratiques ont fait moin de travail sur le positivisme et et l’esprit civique et entrepreneuriale qui existe ici.   Le programme d’Obama et les Democrat est d’ecraser l’Amerique tel quelle est, et surtout de remplacer le prive innovant avec du public drigiste.   Leur reve est de forcer les gens a vivre empile les uns sur les autres dans des villes de taille restreintes, desarmees, forces d’utiliser ecoles publiques, transports en commun, parc publiques…toujours et autant que possible sous la botte de quelque bienfaisant reglementation etatique.   La seule domaine ou le programme Democrat offre plus de liberte, c’est dans le sense de la deresponsibilisation:   Boire et fumer, valorisation des perversions et infidelites, protections contre les plantages personelle divers, liberation de la famille comme unite fondamentale de sa vie, et j’en passe.   Comme resultat de tout ceci vous n’avez pas d’enfants, ou ceux que vous avez sont trop souvent d’inutiles detraques dependants.  

    L’Europe presque dans son entier s’ecroule, a des vitesses differents.    L’Euro comme carcan n’est rien d’autre qu’un symptome.    La Grece est en dessous de 1,3 enfants par femme, ce qui donne pour 10 grand parents, seulement 6 parents, et 4 enfants.   Allez faire des calculs sur le futur de l’etat providence greques, et puis de meme avec l’espagne, l’allemagne, la russie.   En France, bien sur que les chiffres de fecondite ne sont pas aussi horribles, mais a quel prix avez-vous achete ca?    Le Mammouth et le superiorite de la culture francaise ne fonctionnent pas a integrer vos propres enfants comme attendu, pour ne rien dire des rejetons de l’immigration.

    4 mars 2010 à 15 h 10 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    Quand tu verras la Chine avec 500000 francs par hab par an tu commenceras à regretter ce que tu as écrit.

    4 mars 2010 à 13 h 04 min
  • Jaures Répondre

    Millière sombre intellectuellement chaque semaine davantage. C’en est presque attristant !

    Certes, l’Europe est mal en point. La crise financière ne l’a pas épargnée. Mais les Etats-Unis ne sont pas en meilleure posture. La Californie, par exemple, n’est pas en meilleur état que la Grèce: déficits abyssaux, coupes dans les dépenses de santé (600 000 enfants en seront bientôt exclus), on libère des prisonniers pour faire des économies, on licencie les fonctionnaires, on supprime les aides aux personnes agées,…
    La faute à l’euro ?
    Le Nevada, l’Oregon,l’Arizona,le Kansas, New-York,…affichent des situations bientôt aussi catastrophiques.
    La faute à l’euro ?
    Alors que déjà 22 banques américaines ont posé le bilan en 2010, on estime à 700 le nombre d’établissement en détresse. L’emploi continue à se dégrader: le sénat vient de votre la prolongation d’urgence des aides pour "permettre aux chômeurs de survivre".

    L’Europe est endettée. Certes. Mais les Etats-Unis affichent 12 000 milliards de dette publique ! Si on ajoute les dettes privées (ménages, entreprises,…) on arrive à 380% du PIB !!!

    Difficile de rendre Obama responsable de cela en un an. Ni de l’accuser de mettre en place un système social (quel horreur !!) à l’européenne: ce système,bien peu ambitieux après des mois de compromis, n’est toujours pas adopté. Pourtant quand il s’est agi de baisser les impôts des plus riches, de guerroyer en Irak sous des prétextes fallacieux ou de mettre en place le "patriot act", quelques semaines ont suffi !

    Enfin, les Etats-Unis connaissent aussi un vieillissement important: Alan Greenspan a alerté en 2003 la commission du sénat à ce sujet. La proportion de personnes agées provient de l’allongement de la durée de vie. L’espérance de vie en France est, en moyenne, de 2 ans plus élevée qu’aux Etats-Unis, ce qui explique en bonne partie la part plus élevée des plus de 60ans en France. Les taux de natalité des 2 pays ne sont, en effet guère différents (13,11 pour la France, 14,14 pour les E.Unis).

    On voit donc que tout le discours de Millière n’est qu’un ramassis de slogans étayés par aucun fait avéré.

    Quel besoin de se définir comme "philosophe" ou "économiste" quand on tient un discours aussi argumenté que celui du charcutier du coin.

    4 mars 2010 à 12 h 45 min

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