Mensonge socialistes sur la dette publique

Mensonge socialistes sur la dette publique

Hollande attribue à Sarkozy toute la responsabilité de l’augmentation de la dette.
L’IFRAP, fondation qui étudie depuis 1985 l’efficacité des politiques publiques, a détaillé cette augmentation.

L’accroissement de la dette de la France pendant la législature 2007-2012 s’établit à 510 mil­liards d’euros. En voici le détail, selon l’IFRAP :

1) Le déficit structurel cumulé sur 5 ans résultant d’un budget en déficit chronique depuis 1974 sur la base d’une redistribution de revenus mise en place par les socialistes : 298 Mds.
2) Le déficit imputable à la crise, représentant notamment une chute brutale des recettes de TVA, est de 212 Mds.
3) Le déficit cumulé dû à la réduction des recettes par le gouvernement en 2007 est de 17,6 Mds. Il a été compensé par une augmentation de recettes en fin de mandat de 40 Mds, soit un solde positif de 22,4 Mds.

Cela montre le mensonge éhonté et grotesque des socialistes, qui passent sous silence que la politique débridée de redistribution qu’ils ont eux-mêmes mise en place représente 58 % de l’augmentation de la dette. La part due à la crise représentant 42 %.
L’action imputable au gouvernement, destinée à favoriser le développement de l’activité économique (travailler plus pour gagner plus), ne représente que 3,5 % du déficit. Ce dernier a été compensé par des recettes en fin de mandat, ramenant à un solde positif de 1,9 %, qui, intégré en diminution au déficit chronique, le ramène à 60 % de l’augmentation intrinsèque de la dette et non plus 58 %.

Voilà comment on caviarde la réalité pour redonner le pouvoir à ceux qui sont responsables directement de 60 % d’augmentation de la dette publique pendant le dernier mandat présidentiel de 5 ans !

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Comments (16)

  • HOMERE Répondre

    Vous en connaissez vous des socialistes qui font des économies ? moi aucun !!!

    Ils font d’abord un programme sans le chiffrer puis augmentent les impôts pour couvrir les dépassements inévitables.Voilà la vraie gestion socialiste…regardez les régions et départements…que de la gabegie.Pourquoi le CDP ferait il autrement ? Dépenser plus pour gagner plus d’électeurs…

    Vous allez voir la ponction et la purge…..un tsunami mon ami !!

    25 mars 2012 à 13 h 56 min
  • Jaures Répondre

    François, pourquoi dîtes-vous que ce que j’écris est faux ? Votre chiffre est juste et je ne le conteste pas. De même, je pense que vous serez d’accord de dire qu’à compter de 1993 la gauche n’était plus au pouvoir et que, de Balladur à Juppé, la dette est passée de 49,2 à 59,5% du PIB. De même vous conviendrez que les pays les plus libéraux d’alors, comme les Etats-Unis ont multiplié leur dette par 4 à la même période. En quoi ces faits sont-ils "fumeux" ou "idéologiques" ?
    Tucroy, n’oubliez pas que les collectivités territoriales ont obligation de voter des budgets en équilibre et n’ont en aucun cas le droit d’emprunter pour les dépenses de fonctionnement.
    Je rappelle que les collectivités territoriales ne possèdent que 20% de la dette publique alors qu’elles pèsent pour plus de 70% de l’investissement.

    25 mars 2012 à 10 h 23 min
  • JeanPaulMechancon Répondre

    Lecteurs de ce site, s’il vous plait, cessez d’irriter le sieur jaurès dont le prurit de parasite gauchiste ne cesse de s’aggraver. Vous finiriez par lui rendre l’existence aussi insupportable que celle qu’il souhaite aux "fachos, réactos, nazos, pétinos, j’enpassons et des meilleuros". Et apprenez que l’insulte, le harcèlement, la culpabilisation n’ont droit de cité qu’a sens unique, vous devinez lequel.

    La rédaction de ce site semble avoir décidé de laisser ce rigolo venir pourrir systématiquement les commentaires. Je dois dire que je n’appréciais pas cette position, il y a quelque temps, mais qu’à la réflexion, c’était une excellente chose: on comme laissez entrer quelques bactéries nuisibles dans un organisme, afin de lui rappeler en permanence les dangers et maintenir sa capacité de combat contre un pathogène léthal.

    De plus, c’est pour moi une immense satisfaction de voir ce joraisse tresser des couronnes a mon presque homonyme, me permettant de récolter une petite part de ce cirage de pompes bien appuyé qu’il réserve toujours aux mêmes : gauchistes et "divers" de préférence.

    Et a tous ceux qui se plaignent, a juste titre, que les joraisses, du fait de leur statut de parasites, ne font que bouffer sur leur compte, je conseille une formule que j’ai apprise au cours d’un voyage d’affaire en afrique de l’ouest où les gens savent merveilleusement bien résumer les situations : "croisez les bras". En d’autres termes, mettez vous au maximum, vous aussi en position de branleur-quémandeur, sans oublier l’exigence intensive pour que ça marche. Vous arriverez rapidement a épuiser le système quI mourra de sa belle mort, comme le feu, faute de combustible, ou la vérole après qu’elle a tué leur corps sur lequel elle se développait.

    Certes, il y aura des dégats. Mais ne croyez vous pas qu’il y en aura d’avantage a suivre et supporter les innombrables parasites qui étouffent notre pays. Notre pays qui sera bientôt le leur, après que nous le  leur auront laissé pour le finir, après avoir si bien commencé.

    Un ancien lauréat du C.E.P. (quand il vallait quelque chose)

     

    25 mars 2012 à 9 h 58 min
  • Anonyme Répondre

    Bravo pour cet article qui remet les choses à leur place. Ne pas oublier que l’initiateur de la spirale infernale de la dette a été Mitterrand (de 100 à + de 700 milliards pendant son premier septennat), avec ses largesses démagogiques – au frais du contribuable bien entendu -, du fait notamment d’une inflation de la dépense publique de fonctionnement. Tel est d’ailleurs le cas aujourd’hui au niveau des collectivités locales, dont la gestion calamiteuse s’inspire des mêmes principes irresponsables.

    24 mars 2012 à 20 h 24 min
  • Tucroy Répondre

    Bravo pour cet article, qui rétablit à partir de sources fiables, une vérité selon laquelle il est bon de rappeler que la spirale infernale de la dette remonte à Mitterrand et à ses largesses démagogiques consenties aux frais du contribuable, notamment par l’augmentation constante de la dépense publique de fonctionnement, ce qui est en train de se reproduire aux niveaux des collectivités territoriales depuis qu’elles sont aux mains des socialistes.

    24 mars 2012 à 18 h 22 min
  • François Répondre

      Jaures, ce que vous dites est faux. La dette de la France à la fin du règne de Mitterand  ( 1995) était de 55% du PIB.
      Le reste de votre intervention n’est qu’un discours idéologique où le fumeux le dispute à la novlangue. Si bien qu’à la fin de l’envoi on ne sait plus quel est le sujet…

    24 mars 2012 à 8 h 25 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ François
    " … pourquoi les Français lui ont préféré Le Pen … "
    à mon avis ,pour au moins deux raisons :
      – Jospin avait gouverné et gouverner à notre grande époque consumériste c’est être … jetable
      – les " nationalistes " ne lui accordaient aucun crédit dans la lutte contre l’immigration (  précisons : celle qui détruit l’âme d’un pays ) tandis qu’avec Chirac (  un homme si sensible "aux odeurs exotiques" ! ) l’affaire était réglée  ( et pas seulement régulée ou même régularisée )

    moralité :
     
    chaque jour les posts sur le site montrent que les " droitistes " sont les couillons de l’Histoire !

    23 mars 2012 à 21 h 19 min
  • Jaures Répondre

    François, ce que vous écrivez est juste mais j’apporte quelques nuances importantes.
    Tout d’abord, "sous Mitterrand", la droite a géré à 2 reprises sans que le déficit public soit réduit. De Balladur à Juppé (1993-1997), la dette est passée de 39,5 à 59,5% du PIB. Ce n’est que sous Jospin qu’elle a été maîtrisée.
    Dire qu’il n’y a pas eu de crise comparable à l’actuelle est exact, c’est pourquoi on essaye de comprendre ce qui relève de la crise et des décisions inopportunes de Sarkozy. Cependant, il ne faut pas faire croire que le Monde fût un long fleuve tranquille de 1981 à 2007. N’oublions pas qu’il y eût une guerre du Golfe, deux cracks boursiers, la guerre dans les Balkans, …Pourquoi ne pas faire la part également des effets conjoncturels d’alors sur l’Economie ?
    Enfin, et surtout, la dette en soi n’est pas un problème. C’est son affectation et sa maîtrise qui posent problème. Vous-même, votre endettement n’aura pas la même teneur si vous empruntez pour achetez votre logement que si c’est pour changer de BMW tous les 3 ans. On a vu par ailleurs que des pays peu endettés, aux faibles déficits publics, ont sombré corps et biens durant la crise (Espagne ou Irlande).
    C’est pour que la dette soit maîtrisée que Maastricht prévoyait qu’elle soit maintenue à 60% du PIB et le déficit public à 3% du PIB. Jusqu’au milieu des années 2000, personne, je dis bien personne, ne préconisait un équilibre budgétaire. D’ailleurs, Reagan, le champion des libéraux des années 80, puis Bush père ont multiplié la dette américaine par 4 en 12 ans. Bush fils l’a multipliée par 2 en 8 ans.
    On voit que ce qui compte est la politique économique, non une théorie générale de l’endettement qui, de toute manière, sera démentie par les faits. Si on réduit les déficits sans autres perspectives, on plonge le pays dans la récession et on devra faire face à des conflits sociaux. Mais si l’endettement ne sert qu’aux dépenses de fonctionnement, on court à la ruine.
    C’est à la politique d’arbitrer ce sur quoi, dans une perspective de développement durable, des investissements doivent être réalisés. C’est elle également qui définit les choix sur les secteurs moins prioritaires et surtout sur la fiscalité à mettre en place pour financer les investissements.

    23 mars 2012 à 11 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    Ce que Léautaud confirma déjà en son temps :

     

     

    "C’est un spectacle qui porte à rire pour ne pas en pleurer, que celui de cet Etat, où le même homme politique, avocat borné et têtu, après avoir fait le malheur de son pays et l’avoir mené presque à la ruine, se trouve chargé de le relever, tout en le conduisant de nouveau, par son étroitesse d’esprit et son entêtement, à une autre aventure analogue à la première"
    Paul Léautaud

    23 mars 2012 à 9 h 19 min
  • Daniel Répondre

    François:
    "Or, le remboursement des intérêts de la dette, agrave encore le déficit. Comme quoi les décisions antérieures flanquent la pagaille longtemps après que l’on soit parti du pouvoir."

    … mais pour comprendre les règles que la Vie nous impose en mettant à jour nos illusions, encore faut-il payer soi même les conséquences des positions politiques que l’on prône, c’est à dire choisir d’être responsable de ses pensées.

    C’est à dire être honnête.

    23 mars 2012 à 6 h 16 min
  • Toni Répondre

    Inspecteur Juve a écrit : "Exemple : il suffit d’embaucher des fonctionnaires ou de les augmenter alors qu’on n’en a pas les moyens, la dette se reporte et s’accumule sur les gouvernements suivants, quelle que soit leur couleur"

    C’est bien pour cet raison que je me suis fâché avec la moitié de mon entourage et que je n’ai jamais apprécié les gens comme le syndicaliste de service … ça fait 30 ans qu’on supporte ces gens en France.

    Je commence à comprendre pourquoi certains seniors se plaignent que les enfants ne veulent pas leur parler. Parce que avec le syndicaliste de service, j’ai l’impression que les enfants se font plus ou moins voler si ils décident de rester en France. pas voler mais …. bananer serait un mot plus juste.

    22 mars 2012 à 19 h 25 min
  • François Répondre

      Sous Mitterand la dette es passée de 100 milliards (21% du PIB) à 670 ( 53% du PIB) . Avec 3 différences par rapport à aujourd’hui.
       – Les caisses étaient pleines à l’arrivée des socialistes au pouvoir, ce qui n’était pas le cas en 2007 (elles étaient mêmes vides dès 83).
       – Les socialistes n’ont eu aucune crise internationale ressemblant de près ou de loin à celle que nous connaissons.
       – Le remboursement des intérêts de la dette était bien moins important sous Mitterand qu’aujourd’hui (de 3 à 15 milliards par an selon l’époque contre 50 à 60 -soit 3% du PIB-aujourd’hui). Or, le remboursement des intérêts de la dette, agrave encore le déficit. Comme quoi les décisions antérieures flanquent la pagaille longtemps après que l’on soit parti du pouvoir.

      Et si Jospin était un si bon gestionnaire que cela, on se demande bien pourquoi les Français lui ont préféré Le Pen…

    22 mars 2012 à 9 h 22 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    @Jaures.

    Et si, on peut être parti du pouvoir et être quand même responsable des dettes qui s’accumulent après son départ.

    Exemple : il suffit d’embaucher des fonctionnaires ou de les augmenter alors qu’on n’en a pas les moyens, la dette se reporte et s’accumule sur les gouvernements suivants, quelle que soit leur couleur.

    Et les intérêts de la dette s’ajoutent à la dette.

    http://ecofrance.free.fr/SIVECA/articles.php?lng=fr&pg=166

     

    21 mars 2012 à 16 h 36 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ jaurès
     
    tout ceci est exact ;  mais Lionel Jospin était lui un protestant rigoureux formé dans les meilleures écoles en tout cas les plus rigoureuses (  Ecole Alsacienne en particulier ) ce qui ne l’empêchait pas des se décrire lui-même comme : "un austère qui se marre "
    Mais il en est ainsi : les Français préfèrent les flambeurs et les grandes gueules ( Tapie , Mélenchon..)

    21 mars 2012 à 14 h 04 min
  • Jaures Répondre

    Tout ceci est évidemment inepte.
    Tout d’abord, on ne peut mettre sur le dos des socialistes un endettement qui a explosé depuis dix ans alors qu’ils ne sont plus au pouvoir. Si la droite estimait que certaines mesures étaient inconséquentes, elle avait le temps de les abroger et de les remplacer par de meilleures. N’oublions pas que Sarkozy a été ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Economie (qualifié alors de "Zidane de l’Economie" par E.A. Sellières) de 2002 à 2006. Ensuite; même si  40% de l’endettement est dû à la crise, qu’en est-il des 60% restant comparés aux périodes précédentes ?
    Sous Jacques Chirac, période 1996 1998, la dette est passée de 711 à 786 milliards, soit + 10,5% sur 3 ans.
    Sous Jospin, période 1999-2001, la dette est passée de 807 à  853, soit +  7% sur 3 ans
    Sous Sarkozy, période 2008-2010, la dette est passée de 1318 à 1591, soit + 21% sur 3ans. Si on retire les effets de la crise (40%), l’augmentation de la dette due à la politique de Sarkozy atteint 12,5% !
    (les chiffres sont ceux de l’Insee).
    On voit que la période Sarkozy a été dispendieuse pour de piètres résultats.
    Mais surtout, quand on compare le taux d’endettement par rapport au PIB, on voit que sous Jospin elle passe de 59,5 à 57,1. C’est la seule période de ces 20 dernières années où la France s’est désendettée en fonction de son PIB. Rappelons qu’il s’agissait-là des règles édictées par Maastricht auxquelles chacun se référait. Personne à l’époque, y compris les libéraux, ne demandait d’aller au delà des préconisations du traité. Lorsque les rentrées fiscales étaient supérieures aux prévisions, Alain Madelin demandait qu’on "rende l’argent", non qu’on l’affecte au désendettement.
    Les propos de l’IFRAP ne tiennent donc pas, et pour cause: il s’agit d’un think tank lié à l’UMP  qui cherche de manière fantaisiste à disculper le Président de sa gestion calamiteuse selon la vieille technique sarkosiste: je n’y suis pour rien, je suis une victime, tout est la faute de ceux qui m’ont précédé.

    21 mars 2012 à 11 h 37 min
  • HOMERE Répondre

    Je n’ai qu’un mot à dire…….BRAVO !!! et dire que Millières parle d’honneur perdu…mon Dieu !!!

    21 mars 2012 à 11 h 12 min

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