Moins d’interventions de l’État, davantage de croissance

Moins d’interventions de l’État, davantage de croissance

Selon le Fonds Monétaire International (le FMI) l’année 2006 sera, comme l’année 2005, une excellente année. La croissance moyenne du PIB mondial sera de 5,1 %. En deux années, le pouvoir d’achat des habitants du monde a globalement augmenté de plus de 10 %.

Mais dans cette rapide course vers la richesse, chaque pays a son propre chemin. Certains galopent, d’autres stagnent, voire régressent. Plusieurs points peuvent être soulignés.

– La mondialisation des échanges est le moteur essentiel du développement économique. Les pays qui mettent le moins d’obstacles à cette mondialisation sont ceux qui avancent le plus vite, qu’ils soient riches comme l’Irlande, ou pauvres comme les Indes. Les pays qui s’opposent à cette mondialisation, en se protégeant par des barrières douanières ou par le nationalisme économique, progressent moins rapidement. Qu’ils soient riches comme la France ou pauvres comme la Corée du Nord.

– La mondialisation des échanges offre une progression bien plus rapide aux pays pauvres (10 % en Chine ou 8,3 % en Inde) qu’aux pays riches (6,6 % en Irlande ou 3,5 % aux USA). Une fois de plus, ces études confirment un fait fondamental. La mondialisation profite plus aux pays pauvres qu’aux pays riches. Les pays riches ne s’enrichissent pas en pillant les pays pauvres, mais les pays pauvres s’enrichissent bien plus rapidement en profitant de l’expérience et des capitaux des pays riches. Ceux qui disent que la mondialisation appauvrit les pays pauvres se trompent totalement.

– Il est vrai que certains pays pauvres restent dans la pauvreté, voire régressent, comme la République Démocratique du Congo ou le Zimbabwe (-5,1 %). L’ex-Congo belge était, du temps du colonisateur, parmi les pays les plus riches du monde. Il est maintenant marxiste et parmi les plus pauvres, malgré ses immenses richesses naturelles. Les agriculteurs anglais du Zimbabwe produisaient plus de nourriture que n’en consommait le pays. Les dirigeants marxistes les ont chassés. Maintenant, la famine tue au Zimbabwe. L’aide des pays riches essaye de s’y opposer. Ce sont les hommes au pouvoir, croyant aux dogmes marxistes, qui détruisent l’économie en imposant par la violence de folles contraintes.
Les dirigeants communistes de la Corée du Nord maintiennent leur peuple dans la famine, mais entretiennent une puissante armée, tout en fabriquant une bombe atomique.

– La nouvelle étude du FMI confirme enfin, une fois de plus, ce qui doit maintenant être considéré comme une règle fondamentale de l’économie des pays riches. (Voir les belles courbes du site Internet <www.workforall.org>) : plus l’État prend en charge une part importante de l’économie, plus le développement de ce pays se ralentit. Quand l’État gère plus de 50 % de l’économie, la progression du PIB passe en dessous de la barre des 2 %. Le pouvoir d’achat des individus ne progresse pratiquement plus, et cette stagnation maintient dans la pauvreté l’ensemble des habitants, leur retirant tout espoir de rapide promotion.

De plus, comme dans un pays riche les progrès de productivité se situent en moyenne aux environs de 3,5 %, une progression du PIB inférieure à 3,5 % expose nécessairement au chômage. Le gouvernement socialiste de la Suède, au pouvoir depuis de nombreuses années, avait mis sous sa coupe 58 % de l’économie du pays. Un chômage de masse a, petit à petit, envahi la Suède. Le suffrage universel vient de mettre à la porte le gouvernement, bien que « le modèle suédois » apparaisse, à de nombreux socialistes français, comme un idéal à installer en France.

Grâce aux interventions de l’État dans l’économie, source de pauvreté et de chômage, les Français perdent espoir. Ils changent en vain de majorité, à chaque élection, ou ne vont plus voter. Ils ont besoin d’une autre politique économique pour espérer à nouveau.

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Comments (15)

  • sas Répondre

    A florin et aux autres …vous fatiguez les mec ???? je ne sais pas où vous prennez vos exemples , mais chez moi, les postiers c’est 17 000 frs/mois qu’ils touchent et ils en branlent pas une….(dom-tom) sas

    23 octobre 2006 à 13 h 01 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    “On paie 3 fonctionnaires communaux” Là est le vrai problème.

    23 octobre 2006 à 11 h 41 min
  • Florin Répondre

    La postière à 500 CDD … Bon sujet ; certains disent qu’ils n’auraient pas accepté cela. Moi non plus, je vous rassure, pas forcément à cause du CDD, mais bien davantage à cause du salaire. Cela dit, ne soyons pas aveugles. Si l’on s’est acharné à lui faire 500 contrats (imaginez le temps que cela représente du coté des ressources humaines …), c’est que son travail, modeste, est nécessaire et utile. A mille lieues du “parasitisme” imaginé par certains. La Poste usant de méthodes interdites mêmes aux multinationales – voilà la face noire du service public à la française : une juxtaposition de castes, les uns, protégés à vie, les autres, emmerdés tous les 5 jours. C’est cela qui doit cesser. Que faire des besoins ponctuels, alors ? Dans la restauration, il existe des CDD, des intérimaires, des extras à la demi journée. Certes, c’est le privé. Mais, il y a un grand MAIS : la précarité se PAIE cher, un cuistot intérimaire gagne TROIS FOIS le salaire de son collègue en CDI dans la même boîte. Tout en restant libre de signer ou pas un CDI, que les patrons lui proposent tous les matins. Vous plaidez la flexibilité ? pourquoi pas. MAIS PAYEZ, bon sang !!! sinon, à prix equivalent, tout être normal sain d’esprit voudra signer un CDI. Nous sommes sur un MARCHE libre, pour les produits et le travail. Les patrons qui se plaignent de ne pas pouvoir embaucher, en fait, n’offrent pas de salaire suffisant. Le bas salaire pourrait être compensé par une formation, mais hélas ! les entreprises cherchent des clônes, parfaitement formés, dociles et bon marché. CA N’EXISTE PAS, tout comme la pizza à 5 euros !!! (ou alors, c’est immangeable). Des amis Allemands étaient surpris du nombre de toubibs en France travaillant sans assistante – inconcevable dans leur pays, cela ne “fait pas sérieux”, donc personne ne viendrait en consultation. Pourtant, certains de ces toubibs déclarent au fisc des revenus annuels à 7 chiffres … et je ne parle pas seulement des cas qui ont défrayé les rubriques judiciaires de la presse, pour fraude à l’assurance-maladie. Il y a des rapaces qui préfèrent se crever 16 h par jour et prendre perso les appels pour un Rv etc plutôt que payer 1500 euros par mois à une assistante. Libre à eux !!! on est en république, c’est leur pognon. MAIS QU’ILS NE VIENNENT PAS CHIALER parce qu’il y a trop de boulot !!! En plus, en France on a l’habitude de tuer les mouches à la grenade. Combien de patrons, surtout venant du monde anglo-saxon, paient des fortunes aux avocats pour savoir comment savonner la planche aux salariés (exemple qui m’a fait bien rire : une toute petite filiale qui ne voulait pas filer des tickets-resto au personnel … paie un célèbre cabinet parisien pour un conseil que l’on a en 30 s chrono sur Internet : au vu de la taille de la filiale, l’obligation n’existait pas … et cela aurait été bien moins cher de donner un siècle de tickets que de payer l’avocat …). Conclusion, vous ne me ferez pas pleurer sur le sort des uns et des autres. Alors, le budget de 450 000 euros pour un bled de 200 âmes … dites donc, que fait-on aujourd’hui avec 450 000 euros ? Même pas le prix d’un appart modeste à Paris. Dans une commune : rien de rien. On paie 3 fonctionnaires communaux, on paie un-deux pots de peinture le printemps et le chauffage de la mairie l’hiver … le pognon est parti ! Avez-vous voyagé récemment en dehors des autoroutes ? quelle tristesse, ces nids de poule et ces routes défoncées à la turque … parce que ça coûte cher, donc … pas d’argent, pas de travaux. et pas de travail.

    23 octobre 2006 à 0 h 19 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    “Il faudra que Fred Bastiat m’explique comment obtenir plus de 5% de croissance avec tout le monde en congé maladie.” Simplissime, la partie marchande du PIB Suédois est le fruit de multinationales (H&M, Ikéa, Volvo…) qui vendent et fabriquent à l’étranger. Leur activité est donc découplé d’une conjoncture stricto sensus suédoise. Quant à la partie non marchande -obèse- son développement conduit mécaniquement à la croissance du PIB (il suffit d’augmenter tous les fonctionnaires de 5%, pour que le coût augmente de 5% et donc la croissance de 5% -voir mon précédent post). “Beaucoup à l’étranger envient nos services publics, notamment en Angleterre comme le montre une récente enquète” Tautologie stupide, moi aussi si on m’offre à un tarif dérisoire une ferrari je vais aimer cela. Les anglais aiment notre service de santé parce que c’est rentable pour eux. Il n’y a là aucun mystère. Pourtant il y a beaucoup à dire sur le coût social de ce même système de santé, plus au service de ses employés (médecins…) que des patients. Quant au choix de société, derrière les beaux discours, c’est bien seulement le niveau de dépenses publiques qui est en jeu. Quel village de 200 âmes en France n’a pas son budget de 450 000 euros…on frise le ridicule.

    22 octobre 2006 à 13 h 40 min
  • Scottkiller Répondre

    La postière à 500 cdd !! Au bout de 2 je me serais barré dans une autre boite !! Mais la postière a trop peur de trouver du travail ds une boite où on lui demande d’être rentable, elle s’accroche à l’emploi à vie !!! belle ironie du sort ! A force de vouloir de la sécurité, on ne croit plus en soi et on finit ds les bras des syndicats ! Vous défendez surtout les interêts des boites nationales car vous n’êtes aucunement représentatif des boites du privé !! Donc, je pense qu’un bon avocat est bien meilleur qu’un syndicaliste, ok , c’est pas le même tarif. Mais je préfère payer le prix pour un service infiniment imcomparable ! c’est pareil pour tout. Les choses et les services ont un prix. Quand on ne paye pas faut pas s’attendre à des miracles ! A plus je retourne bosser pour payer les taxes jaurassienne puisque je suis un méchant patron. Eh oui on est dimanche et je bosse, tant pis pour ma vie de famille faut nourrir les affamés de france, putain de morbacs !!! j’en ai marre, à la première occas je me barre de france. Selon vous à quoi ressemblerai une france avec uniquement des fonctionnaires et des assistés. Pour payer tout ça vous allez le prendre où le pognon ?? parce qu’un fois à l’étranger, les boites ne sont plus obligé de payer pour la france ! Jaures , quelle est la réponse ?????

    22 octobre 2006 à 12 h 42 min
  • Mancney Répondre

    Excellentes mises au point, Frédéric Bastiat. Thanks. Best, Mancney

    21 octobre 2006 à 23 h 12 min
  • Jaures Répondre

    Il faudra que Fred Bastiat m’explique comment obtenir plus de 5% de croissance avec tout le monde en congé maladie. Cessons ces considérations mesquines: tous les chiffres du chômage sont contestables, notamment ceux de l’Angleterre (fort taux de travail partiel,sortie de ceux considérés comme “socialement incapables de trouver un travail”,…). D’autant que je ne suis pas aussi maximaliste que vous: ce n’est pas parceque les prélèvements sont élevés que tout va pour le mieux, mais comment sont utilisés ces fonds.Beaucoup à l’étranger envient nos services publics, notamment en Angleterre comme le montre une récente enquète. Mais cela ne veut pas dire qu’ils sont prèts à payer pour en profiter. C’est une conception de la société qui est en jeu: Quelle est la place de la solidarité, peut-on encourager la réussite et le partage, quelle part des richesse sont attribuées au capital et au travail,quel est le rôle de la négociation ?… A Scottkiller: Les gens savent toujours trouver les syndicalistes quand ils en ont besoin. Comme cette postière virée après plus de 500 CDD, comme ces cadres “recalculés” que j’ai vu défiler dans mon bureau, comme ces salariés méprisant à notre égard et soudain si magnanimes quand se profile un plan social. A ce moment là, personne ne se pose le problème de notre apolitisme. Si vous vous trouver en situation, cher ami, je suis à votre disposition pour défendre vos intérèts.

    21 octobre 2006 à 11 h 52 min
  • Scottkiller Répondre

    Jaures, Jaures, Jaures, Toujours les mêmes rengaines !!! il ya des pays qui sont bcp taxés …etc…etc… oui et alors ?? Nous nous sommes à la pointe de la taxation et quoi ?? rien chomdu, assistanat pour quels résultats ??? le merdier le plus total. Alors vous, le syndicaliste,vous proposez de mettre encore plus de moyens !!! et vous les prenez où ??? Simple curiosité et pour ma culture personnelle : Où sont passées les aides de l’état ? Qu’avez vous fait à la CGT pour l’amélioration de la vie des salariés à part dire NON à tout. (Cf tract à la sncf, à la snecma) Pourquoi votre syndicat est politisé par les partis d’extrême gauche ?? ne deviez vous pas être APOLITIQUE ??? P our finir, aux vues de l’évolution du monde actuel, la liberté individuelle est la seule qui tienne la route.

    20 octobre 2006 à 22 h 14 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Le plus fatigant c’est surtout de lire les mêmes pseudos commentaires reprenant les mêmes foutaises pseudo-économiques mal digérées que reproduit CGT Hebdo. Commençons par le début : suivant le SEC (Système européen des comptes), les administrations publiques sont comptabilisées à leur coût de production et non à leur valeur ajoutée (puisque par définition dans l’économie non marchande il n’y a pas de prix). Ce qui signifie que mécaniquement les pays qui emploient des cohortes de fonctionnaires improductifs (comme nous) ont des PIB élevés. C’est le cas des quatre nains scandinaves. Il suffit d’ailleurs de créer de l’emploi public pour que le chômage baisse et que la croissance s’affiche à des niveaux records. Concernant le miracle suédois du « plein emploi », c’est une escroquerie pure et simple. Le chômage est dissimulé derrière des congés maladie fictifs. Comme toute patrie des « travailleurs » la Suède est en vérité un pays d’assistés. La question du taux de prélèvement est fondamentale lorsqu’il dépasse 50% par exemple cela signifie que le citoyen moyen va voir son revenu amputé de plus de la moitié et que donc (par exemple il ne pourra pas investir pour sa retraite). Tout ça pour des pseudos services publics qui sont partout de mauvaise qualité. La recherche privée est bien supérieure à la recherche publique (le CNRS est un véritable fossile soviétique), l’éducation coûte bien cher au contribuable et produit des illétrés (même les gauchistes le reconnaissent lire « l’inflation scolaire »), quant aux transports en communs c’est des puits à subventions car même si ça emm…le socialiste de base le citoyen aime sa voiture privée. Quant à DEfiscaliser les charges des entreprises c’est la moindre des choses : leur rendre ce que leur a volé. Maintenant il est concevable de nier l’évidence lorsqu’on est syndicaliste SUBVENTIONE.

    20 octobre 2006 à 19 h 39 min
  • Mancney Répondre

    Les délocalisations, par leur production a meilleurs couts, et les bénéfices realisés, aident a conserver les emplois, et meme a en créer de nouveaux, dans le Pays d’origine, en équilibrant les couts. Egalement, c’est l’aide la plus intelligente qui soit, aux Pays en voie de développement, et cela permet a des millions d’Hommes de part le Monde, de “travailler”, en vivant a leur niveau de vie, sans recourir a la mendicité. Un peu subtile pour certains d’entre nous, n’est ce pas? Best, Mancney

    20 octobre 2006 à 16 h 03 min
  • sas Répondre

    LI EUL PAI YANG (570-490) alias LAO TSEU disait déjà en son temps…”Celui qui gouverne son peuple dans la simplicité le rend prospère et tranquille…” sas

    20 octobre 2006 à 14 h 09 min
  • Scottkiller Répondre

    Nous en sommes tous convaincus. Il ne reste plus qu’à élire un homme politique qui introduise le libéralisme de droite, et toute la population suivra !! J’espère que les moutons rouges choisiront leur camp en fonction de leurs intérêts économiques et non sur des promesses d’aides suppélmentaires de l’état !!!! A mort les impots, vive la liberté individuelle

    20 octobre 2006 à 9 h 07 min
  • Adolphos Répondre

    Excellent synthése de vérités trop souvent dissimulés. N’oublions pas du reste que tous ces anciens pauvres ou nouveaux riches sont des nouveaux clients pour nous. En 2020 la chine sera la premiére économie du monde, c’est déja le second marché mondial en PPA..

    20 octobre 2006 à 6 h 28 min
  • Helios Répondre

    La voix du bon sens, le simple bon sens! Parions que pas grand monde en France n’est disposé à l’écouter. Le libéralisme économique fait peur, mais se prélasser sur une chaise longue sur le pont du Titanic est rassurant! L’iceberg est tout proche, mais l’orchestre joue des partitions à la gloire de l’état français lequel est, comme tout le monde sait, insubmersible. Les délocalisations, le sujet de l’heure, fait couler beaucoup d’encre, s’agit-il d’une maladie ou simplement d’un symptôme? Et l’on perd son temps à déplorer le phénomène comme si cela servait à quelque chose de porter le deuil des emplois perdus et de s’affliger d’avance sur ceux qui seront inévitablement exportés. Mais il y a pire, voilà que l’état se trouve un autre créneau pour intervenir comme s’il n’avait pas fait assez de dégâts. Cette fois encore la population trompée applaudira, on mettra ces méchants PDG de PME au pas, s’ils délocalisent, ils devront le payer et pas mal cher! Les candidats à la présidence, l’oeil sur les sondages, ne se priveront pas de surenchérir pour ne pas se laisser distancer par l’adversaire. Tout le monde oublie qu’aux États Unis au Canada et dans d’autres pays les délocalisations ont été encore plus importantes qu’en France, cependant le chômage n’a pas cessé de baisser, les emplois de se créer et l’économie de prospérer. Les emplois à valeur ajoutée remplacent les petits emplois qu’on exporte, les ouvriers au chômage se recyclent ou créent leur propre entreprise, le secteur des services explose littéralement. Et il n’y a pas de recette miracle. Les gens y compris ceux du gouvernement (avec un certain retard et une certaine résistance cependant) ont réalisé que l’état est incapable de créer le moindre emploi. L’investissement dans l’état ne rapporte strictement rien au contraire. En réduisant la réglementation et la taille de l’état, on enlève le frein à l’investissement. La réduction du fardeau fiscal permet aux gens de garder une part plus substantielle de leur revenus et constitue une incitation à produire et à consommer. Ah! cette exception française! Les habitants de l’hexagone n’aiment pas le risque, ils idolâtrent la sécurité d’emploi, ils font plus confiance à l’état qu’en eux-mêmes, ils n’échangeront pour rien au monde leur chaise longue sur le Titanic! Helios

    20 octobre 2006 à 3 h 44 min
  • Jaures Répondre

    Il devient fatigant de répondre aux mêmes allégations assénées chaque semaine avec la même mauvaise foi. Tout d’abord, le lien entre croissance et prélèvements obligatoires n’est absolument pas mécanique. 8 pays européens ont un taux supérieur à la moyenne: Suède, Danemark, Finlande, France, Pays-Bas, Luxembourg, Autriche et Italie. Qui peut ici affirmer que la situation de la Grèce est meilleure que celle de la France, celle du Portugal que celle de l’Autriche ou celle de l’Espagne que celle de la Suède. Sur cette dernière d’ailleurs citée comme exemple, elle a réalisé une croissance de 5,6% au 1er semestre 2006 et son taux de chômage “de masse” est de 6.5%! Ce dernier doit être modéré par le fait que le chômage de longue durée, le pire, y est le moins élevé d’Europe. Si les socio-démocrates ont perdu le pouvoir après 12 ans (+ que Mme Thatcher), il ne faut pas oublier qu’ils ont gouverné 8 décennies pour moins de 10 ans aux “libéraux” lesquels feraient, en France, figure de socio-démocrates puisque leur programme parlait plus de services publics et d’environnement que de libéralisation de l’économie. En fait, ce qui compte, ce n’est pas le taux de prélèvement, mais ce qu’on en fait. Si on investit dans la Recherche, l’éducation, la formation, la sécurité, les transports en commun, …Bravo! Si on se contente de fiscaliser les charges des entreprises, c’est inopérant.

    19 octobre 2006 à 19 h 36 min

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