Mort aux riches !

Mort aux riches !

C’est le slogan favori des socialistes. Mais le riche, c’est qui, c’est quoi ? Pour les uns, c’est un citoyen qui gagne chaque mois deux fois le SMIC et a devant lui 12 000 euros. Pour d’autres, plus nombreux, c’est un individu qui gagne 4 000 euros par mois et a 100 000 euros d’économie. Pour d’autres enfin, c’est celui qui est assujetti à l’ISF, au total 300 000 personnes, c’est-à-dire à peu près 0,5 % de la population.

Ces riches-là, il faut les éliminer, crient en permanence les socialo-communistes dans leur insondable bêtise. Je dis insondable bêtise sur les conseils de M. de La Palice. Si, en effet, on supprime les riches, dit M. de La Palice, il ne restera que les pauvres. Mais les pauvres, étant pauvres, ne paieront pas d’impôt ou très peu. Donc l’État devra mettre fin à son exceptionnelle générosité sociale, la France étant le pays du monde qui distribue le plus d’aides sociales de toute nature. 759 milliards d’euros par an, soit 34,3 % du PIB !

Cette aide supprimée, on passe tout naturellement de la pauvreté à la misère. Des millions de gens n’auront plus pour survivre que le pillage ou l’exil. Tous les régimes communistes ont connu cette évolution et, pour les récalcitrants, les camps de concentration. On a vu cela dans l’ex-URSS, la Corée du Nord, le Vénézuela qui est actuellement le modèle du camarade Mélenchon.

Pour autant, les dirigeants de ces régimes, eux, ne sont pas pauvres. Ils vivent comme des riches et même des très riches dans des palais servis par une nombreuse domesticité. Le camarade bien-aimé, grand leader de la Corée du Nord, montre l’exemple. Rien qu’à le voir, on sait qu’il ne mange pas que des salsifis. Sans atteindre ces sommets, nos propres politiciens socialistes qui veulent donc éliminer les riches, ne font pas partie des pauvres. Ils vivent en grands bourgeois, comme le camarade Mitterrand qui, pour accéder au pouvoir, a inventé le programme commun avec les communistes. En échange de l’appui communiste, Mitterrand a créé l’ISF qui a fait fuir hors de France des centaines de milliards d’euros. Ainsi de nombreux et importants patrimoines fructifient dans des pays sérieux sans idéologie ni égalitarisme par le bas.

François Hollande, quant à lui, ne paraît pas non plus avoir connu des fins de mois difficiles. Il était plutôt riche, tout en disant bien sûr : « Je n’aime pas les riches. » Ce qui lui a rapporté des voix.

Ces politiciens anti-riches ne sont pas pour autant des imbéciles, mais ils sont prisonniers de leur idéologie socialo-communiste qui leur rapporte chaque mois pas mal d’argent.

Ceci étant, la galère française, sans voile ni boussole, ne sait plus où elle va. Sur le carnet de bord, on lit : socialisme, démagogie, dette et faillite, mutinerie à bord le samedi, et incendie des embarcations de sauvetage … À prévoir : référendum pour distraire l’équipage, ainsi que lettres et discours sur le pouvoir d’achat.

À ces distractions annoncées, l’État répond par une initiative citoyenne et bienveillante. Désormais, il se chargera de prélever directement ce qui lui plaît sur vos revenus. « Vous n’aurez plus à vous déranger. À partir de maintenant, on s’occupera de tout. Et, si vous n’avez plus aucun revenu, vous pourrez aller à la soupe populaire. À la succession, on trouvera bien quelque chose à vous piquer. Pas de souci. Aux millions de fonctionnaires, on ajoute désormais les patrons percepteurs qui nous aideront à dévaliser leurs salariés. Génial ! »

Cette politique confiscatoire, qui est l’obsession de la gouvernance française, va contre le bon sens et l’honnêteté. Pourquoi pratiquement punir le travailleur, à col blanc ou à col bleu, qui a travaillé toute sa vie, s’est privé, a constitué et géré son patrimoine avec intelligence ? Pourquoi lui enlever ce qu’il a gagné honnêtement et dont sa famille a profité ? Pourquoi lui enlever le produit de son labeur ? Pour le remettre aux casseurs du samedi dont beaucoup ne sont même pas Français ? Ne croyez-vous qu’il est temps de mettre fin à cette politique suicidaire ?

« On marche sur la tête ! La France perd son bon sens. Le gouvernement panique », vient de déclarer un parlementaire qui sait de quoi il parle, Éric Woerth, député de l’Oise, ancien ministre et président de la commission des finances à l’Assemblée nationale.

 

 

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Comments (10)

  • IOSA Répondre

    Si on tue tous les riches, il ne restera que des pauvres, mais si on tue tous les pauvres, il ne restera que les riches…… Mais alors qui va travailler ?

    28 janvier 2019 à 23 h 59 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      C’est le problème de la poule et des oeufs.
      Tant qu’il y aura du poulet (les riches) il pondra des oeufs dont certains (pas tous) iront aux pauvres.
      Tuez le poulet et vous aurez la situation française actuelle.

      Conclusion: pas de poulet, pas d’oeufs!

      29 janvier 2019 à 12 h 01 min
      • quelqu'un qui en a marre Répondre

        tout ca c’est des conneries si on tues les riches, peu etre qu’ils reveront leur notions du partage

        8 août 2020 à 11 h 09 min
  • Claude Courty Répondre

    C’est la pyramide sociale mondiale qui dicte dorénavant sa loi, après qu’elle ait été instaurée par le mondialisme, lui-même résultant d’un progrès scientifique et technique auquel tous les hommes sans exception ont aspiré. Ceci pendant que tous les pouvoirs n’avaient et continuent de n’avoir pour premier souci que l’augmentation du nombre de fidèles ou d’électeurs sur lesquels ils se fondent ; plus soucieux de leur nombre que de leur bonheur.
    A ainsi été encouragé une croissance démographique démesurée selon laquelle, en raison justement du caractère incontournablement pyramidal de notre société, les pauvres se multiplient à un cadence qui est 20 fois celle des riches. Nous vivons ce qui n’est que le début d’une telle inconséquence, pour ne pas parler de stupidité collective. Lire à ce sujet “Surpopulation humaine – La cause de tous nos maux”.

    24 janvier 2019 à 8 h 13 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      // “Surpopulation humaine – La cause de tous nos maux”.//

      Oui, mais vous prêchez dans une chapelle de convertis.
      En Europe la limitation de naissances des autochtones est un fait accompli, en Afrique vos prêches seraient la bienvenue.
      Faites y un essai juste pour voir si on veut bien vous écouter.

      // pour ne pas parler de stupidité collective//
      Arrêtez de nous culpabiliser, cela ne marche plus. Les Européens ne sont pas responsables de la la libido des Africains.

      24 janvier 2019 à 11 h 32 min
      • IOSA Répondre

        Cherchons un vaccin pour réveiller la libido pendant les heures de travail et ne plus attendre le dernier jour du mois pour fêter la paie qui arrive enfin, surtout pour ceux qui dès le 15 ont le frigo vide et que dans de telles conditions la libido se ramollit comme le porte monnaie.

        24 janvier 2019 à 21 h 03 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Mmm…
          Je me demande si c’est vraiment une bonne idée.
          Avec le frigo désespérément vide dès le 15 comment élever un nouveau membre dans la famille.
          Cela ajouterait de la misère à celle déjà existante.

          “In dubio abstine”, auraient dit les Romains..

          25 janvier 2019 à 20 h 22 min
          • IOSA

            Romains ? c’est pas là ou se trouve Rome, le Pape qui ne veut pas de préservatifs selon leur théologie ?
            Mais dans théologie, il y a aussi théo……..l’amour façon théo ?

            26 janvier 2019 à 16 h 42 min
        • KAVULOMKAVULOS Répondre

          Dans le milieu très “populaire” de ma jeunesse (pouah! un populiste) , il était courant de dire que le copain ou le papa, à court de tout, sauf d’hormones – oui nous en avions pas mal à l’époque et sans forcer- qu’il allait prendre pour se détendre ce que l’on appelait le “café des pauvres”. Autrement dit , bobonne y avait droit et comme – toujours en ce temps- il y avait plus a craindre le gros-ventre garanti que la stérilité, le renouvellement des classes dites laborieuses ne posait pas trop de problèmes. Au point que les filles et femmes n’étaient pas toujours enthousiastes à l’idée de se voir loger un polochinelle dans le buffet, selon la formule consacrée. Ce qui rendait souvent ardue l’entreprise et obligeait à sauter en marche parfois. Ceux, anciens et normalement équipés à cette époque me comprendront.

          28 janvier 2019 à 16 h 43 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    D’abord on a fait fuir les très riches, c’est fait.
    Maintenant c’est le tour des riches, Bercy y travaille.
    Ensuite ce seront les nantis qui auront encore du travail qui passeront à la caisse
    Et plus tard celles et ceux qui auront encore un croûton de pain.

    Venezuela my sweetheart, please wait for me I’m coming…

    23 janvier 2019 à 12 h 58 min

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