Nicolas ! François et les autres…

Nicolas ! François et les autres…

Loin de faire les habituelles promesses des périodes électorales, le chef de l’État a annoncé une diminution des prévisions de croissance pour 2012 de 1,75 à 1 % et des mesures de rigueur supplémentaires.

Il s’agit d’indiquer que la crise est grave !  Sarkozy a raison de pointer les erreurs socialistes, les 35 heures, la retraite à 60 ans et, de façon générale, la culture de la dépense publique.

Malheureusement, le raisonnement n’est pas pleinement convaincant. Voici bientôt 10 ans que la droite est au pouvoir et elle n’a jamais osé renverser les lois socialistes. Elle les a certes aménagées, rendus plus supportables, mais non abolies.

Et, surtout, rien n’est réellement fait pour sortir des politiques qui nous ont amenés à cette situation. On annonce une hausse de la TVA, mais non une sérieuse baisse de la dépense publique. La fraude sociale coûte toujours autour de 20 milliards par an. L’immigration autour de 70 milliards. Les salaires et pensions des fonctionnaires plus de 50 % du budget. Il serait très surprenant qu’il n’y ait pas des dizaines de milliards d’économie à réaliser.

Bref, personne ne conteste que Nicolas Sarkozy dispose de l’énergie et de l’expérience nécessaires à la conduite du pays. Le vrai problème est de savoir s’il est décidé à rompre, autrement qu’en parole, avec les politiques qui nous ont conduits à ce désastre.

Une rupture avec notre socialisme rampant, car la droite française ne se rend pas compte qu’elle est plus à gauche que les gauches des grand pays européens ! Il ne fait pas de doute que notre pays doit tous ses maux à la permanence de cette idéologie : bref la France est-elle socialiste ? ( Thèse de Philippe Nemo )

La France souffre d’un nombre attristant de lancinants problèmes : chômage, désindustrialisation, stagnation économique, augmentation de la pauvreté, dette, fuite des cerveaux , immigration incontrôlée, banlieues anarchiques, insécurité, effondrement du système scolaire, paralysie et partialité de la justice, mécontentement de toutes les catégorie sociales, perte de confiance des citoyens les uns à l’égard des autres et de tous à l’égard des institutions…


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Comments (4)

  • Claudel Répondre

    Vous avez le courage de dire tout haut , ce qu’une très grande majorité de Français pensent tout bas ! J’espère très sincèrement que vos rédactions seront lues, et retiendrons l’attention de TOUS nos gouvernants afin qu’ils arrêtent de se considérer irresponsables de cette désastreuse situation !

    20 novembre 2011 à 18 h 07 min
  • Clément Répondre

     

     

    "Personne ne conteste"? Si moi! Nous avons le président le plus inculte de la 5ième république, sans conviction quant à la France (C’est lui-même qui l’a dit), affublé d’une cour de gauchistes dont sa femme est l’égérie, et ne comprenant ni les enjeux économiques (Comment peut-on maintenir les subvention à la Turquie, la construction d’un "pentagone" français pour une armée morte, faire la guerre en Lybie pour installer l’islam au prix de 300 millions d’euros, etc, etc…) ni les enjeux géopolitiques.

    Vraiment, certains, en phase d’approche électorale, sont capable des pires agenouillements.

    Sarkosy doit prendre une retaite bien méritée

    8 novembre 2011 à 14 h 29 min
  • Jean Répondre

    Il apparaît aujourd’hui comme fatal que Sarkozy n’ait pas utilisé la bonne conjoncture lors de son arrivée au pouvoir en 2007 pour faire les réformes absolument nécessaires concernant la rigidité du marché du travail, la sécurité sociale trop chère, les marchés fermés comme ceux de l’énergie ou du chemin de fer et des téléphones mobiles. Il n’a même pas touché aux 35 heures qui ont participé largement à la chute de la compétitivité de la France. Au lieu de cela, il a limité les impôts sur les très hauts revenus, il a accru les prestations sociales et a exempté les heures supplémentaires des charges sociales. Certes Sarkozy a supprimé 150 000 emplois publics dans l’administration centrale mais les collectivités locales pendant ce temps ont doublé le nombre de leurs fonctionnaires. L’heure est venue de la vengeance des faits. Le but de réduire le déficit budgétaire à 4,5% est repoussé dans le lointain. C’est un fait que Sarkozy n’a aucun courage dès qu’il s’agit d’épargner et de réformer. Il a peur des grèves même sans campagnes électorales. Il n’ose même pas s’attaquer aux 450 niches fiscales du pays. Au lieu de cela, Paris mise sur le fédéralisme et sur un gouvernement économique commun de l’Europe. S’il y a un accord de principe avec Berlin, le diable se cache dans les détails. Paris entend par là une politique industrielle, une politique atomique et du pouvoir d’achat ainsi qu’une union de transferts avec des euro-bonds pour emprunter collectivement et c’est désastreux. Sans une politique crédible reposant sur un programme de réformes et d’épargne sérieux, les marchés vont juger la France. Il est déjà midi moins cinq !!!

    8 novembre 2011 à 11 h 27 min
  • René Répondre

    “Bref, personne ne conteste que Nicolas Sarkozy dispose de l’énergie et de l’expérience nécessaires à la conduite du pays. Le vrai problème est de savoir s’il est décidé à rompre, autrement qu’en parole, avec les politiques qui nous ont conduits à ce désastre.” Il y a aussi l’expérience du peuple français, dont SKZ s’est foutu à plusieurs reprises (traité européen, possibilité bidon du referendum d’initiative populaire, entrée de la Turquie …etc.) Donc le “personne ne conteste…” est débile. On va surtout voir que, derrière les attitudes martiales, SKZ est complètement impuissant. Son crédit est proche de zéro. Il va donc sauter, d’une façon ou d’une autre. Rappelons-nous,il avait cru fin, au moment de son élection, de dire qu’un seul mandat l’intéressait, qu’il arrêterait ensuite et se consacrerait à “faire du fric”. Un seul mandat, oui, bravo !

    7 novembre 2011 à 17 h 34 min

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