Non, le monde n’est pas sorti de la crise économique

Non, le monde n’est pas sorti de la crise économique

Malgré les discours sur la sortie de crise, la situation économique mondiale est, plus que jamais, au bord de l’explosion.
En une semaine, nous avons appris trois mauvaises nouvelles (au moins)… qui étaient aussi trois nouvelles parfaitement prévisibles.
Tout d’abord, les trois principales agences de notation ont prévenu qu’à défaut d’accord entre le Congrès et la Maison blanche, les États-Unis pourraient perdre leur note AAA.

La majorité républicaine de la Chambre et le président démocrate Obama négocient en effet âprement sur le budget. Les républicains exigent, pour voter, des coupes budgétaires importantes (2 500 milliards sur 10 ans, sans augmentation de taxe !), tandis qu’Obama réclame la possibilité d’endetter l’État fédéral, à la veille d’élections qui « nécessiteront » des arrosages financiers clientélistes… Les deux camps ont jusqu’au 2 août pour se mettre d’accord, faute de quoi les États-Unis risquent de ne pas pouvoir honorer les intérêts de leur dette colossale.

Dans le même temps, l’agence Standard & Poors a déclaré que la note AAA de la France pourrait, elle aussi, être menacée dans la deuxième moitié des années 2010, si les réformes n’étaient pas accélérées.

Ce qui devrait faire un peu réfléchir les électeurs en 2012. Dans la pratique, ce que dit cette agence, c’est que, si les socialistes arrivent au pouvoir, le taux auquel nous empruntons sera, comme en Grèce, multiplié par 2, faisant passer le poste « intérêts de la dette » à pratiquement 100 milliards d’euros par an ! Ce qui n’est pas franchement réjouissant…

Enfin, durant la même semaine, nous avons appris que l’OPEP refusait d’augmenter ses quotas de production de pétrole, malgré les instantes demandes de l’Arabie saoudite. L’Algérie, l’Irak (c’était bien la peine de renverser Saddam Hussein !), l’Iran et le Vénézuela s’y sont opposés.
Il est clair que ces pays ont compris que le pétrole était une arme politique et qu’ils s’en servent pour mener leur lutte contre les pays occidentaux – et, accessoirement, sans doute, pour négocier avec la Chine.

La fragilité des finances publiques, l’extrême dépendance au pétrole (dépendance qui risque de s’accroître encore si le lobby anti-nucléaire triomphe, ce qui sera, là aussi, le cas si la gauche l’emporte en 2012), sont autant de menaces pour la paix du monde et pour l’indépendance nationale. Il serait souhaitable que les électeurs français aient cela en tête en 2012 !…

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