Non, Macron n’est pas un libéral !

Dénoncée dans un article de Mathieu Bock-Coté, l’inversion du sens des mots est un procédé souvent utilisé pour tromper le citoyen et lui faire détester une idéologie, telle que le libéralisme.

En effet, quand j’entends qu’une majorité de Français classe M. Macron comme « libéral », voire « ultralibéral », je ne peux que m’insurger.

C’est bien là la preuve de l’ignorance économique de la plupart de nos concitoyens.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nos « gauchistes patentés » utilisent ce procédé pour combattre le libéralisme en accusant tout dirigeant qui échoue d’être un « ignoble libéral ».

Pour la énième fois, je vais rappeler la définition du libéralisme – celle qui ne permet aucune contradiction, je veux parler du dictionnaire Hachette :

« Attitude de ceux qui s’attachent à la défense des libertés individuelles des citoyens. Doctrine hostile à l’intervention de l’État dans la vie économique. Respect de la liberté d’autrui, tolérance. »

Il est donc aisé de comprendre que M. Macron est à l’opposé du libéralisme.

Il nous a démontré et nous démontre encore aujourd’hui qu’au contraire, il est étatiste.

Après avoir participé au week-end de la liberté du Cercle Frédéric Bastiat, qui a eu lieu du 23 au 25 septembre, j’ai pu constater que le libéralisme a encore beaucoup de défenseurs, y compris parmi les Professeurs enseignants dans certaines universités.

Et j’ai réfléchi à la façon dont nous pourrions combattre cette « inversion du sens des mots ».

Si le terme libéral est galvaudé, remplaçons-le ou, plus exactement, accompagnons-le d’une expression synonyme – ceci quitte à en faire un pléonasme, et le meilleur adjectif est celui de tolérant.

Balayons de notre vocabulaire les « ultra » ou les « sauvage » dont on affuble souvent le libéralisme.

Pourtant, chaque fois qu’il est appliqué dans sa bonne définition, le libéralisme a produit des résultats positifs.

Non, M. Mitterrand, nous n’avons pas tout essayé, ou seulement sur une courte période avec le Président Pompidou qui prônait d’arrêter « d’emmerder les Français » !

Le retour à la vérité doit être la première étape pour la réhabilitation du libéralisme.

Il passe obligatoirement par une dénonciation de ce qui est prôné à longueur de « réquisitoires » frauduleux.

Je préconise donc de systématiquement parler de « libéralisme tolérant » qui, par cette précision, permettra à chaque Français d’évincer un grand nombre de nos hommes politiques affublés à tort du terme libéral.

Le libéralisme est le seul système qui garantira votre liberté de penser, d’agir et de mener votre vie comme vous le souhaitez dans le respect d’autrui.

Il est grand temps pour notre pays de s’y convertir.

En effet, dans le classement IDH (indice de développement humain), les trois premiers sont la Norvège, l’Irlande et la Suisse, tous des pays libéraux et, sur les vingt premiers, il y a 15 pays libéraux.

L’Allemagne, plus libérale que la France, se situe à la 6^e place et nous sommes relégués à la 26^e place.

Réveillez-vous, Français, avant de disparaître dans les fins fonds de l’Histoire de notre planète !