Notre système de retraite est archaïque

Notre système de retraite est archaïque

Mon dernier article sur le SMIC m’a valu de nombreuses lettres d’injures. Je tiens à préciser que je pense toujours que le SMIC national français, valable avant 1969, dans une économie fermée, est aujourd’hui inadapté à une économie ouverte. Le SMIC d’entreprise est bien mieux adapté.

Parlons aujourd’hui du gouffre de la Sécu, en n’abordant que le problème de la retraite. Le 22 mai 1946, le gouvernement français, marxisant, a décidé que tous les salariés français cesseraient leur travail à l’âge de 65 ans. La Sécurité sociale leur versera alors une retraite « proportionnelle » à leur salaire. Et ce sont les entreprises qui financeront cette retraite.
En 1945, l’âge moyen de vie des Français était de 65 ans. Comme la moitié des Français vivait moins de 65 ans, ils donnaient de l’argent à l’autre moitié qui vivait plus longtemps. Au nom de la solidarité, on a donc obligé ceux qui vivaient moins de 65 ans à payer pour ceux qui « avaient la chance » de vivre un peu plus longtemps.

Mais, comme les hommes politiques faisaient payer le « patron exploiteur », ils croyaient, ou faisaient croire à leurs électeurs, que c’était l’entreprise qui payait… La boucle était bouclée.
Il est évident que le système de financement alors choisi correspondait en pratique à une très importante augmentation de revenus des salariés, tandis que la production était réduite, du fait de la mise en inactivité de certains d’entre eux. La demande a donc fortement augmenté, alors que l’offre a diminué. Or, toutes les fois que la demande devient supérieure à l’offre, l’inflation corrige automatiquement et complètement le déséquilibre.

L’inflation a été de 49,2 % en 1947, de 58,7 % en 1948. Ce qui a déclenché la course prix salaires. Comme au Zimbabwe aujourd’hui.
Signalons cependant une autre cause d’inflation : les communistes ayant décidé de « libérer » l’Indochine, le Viet-Minh massacre le 19 décembre 1946 les civils français habitant à Hanoï, lançant la France dans une guerre coloniale forcément coûteuse et inflationniste.
À l’époque, la grande majorité des Français n’était pas salariée. Au nom de la solidarité, l’inflation a donc contraint la majorité du pays à payer la retraite d’une minorité.

Nous ne sommes plus en 1946. Nous sommes 63 ans plus tard, en 2009. Or, depuis, une fantastique, une incroyable évolution du monde a eu lieu.
Les progrès de la médecine sont éblouissants. Aujourd’hui, l’âge moyen de la mort n’est plus de 65 ans, mais il atteint 81 ans… Chaque année, nous gagnons 3 mois de plus. Malgré tous les pesticides que nous font avaler les paysans productivistes ou tous les antalgiques que nous prescrivent les médecins assassins. Et il suffit de voir les visages sans rides et le dynamisme des belles présentatrices de télévision pour comprendre qu’on n’est pas encore « vieux » à 60 ans.

Les progrès des échanges commerciaux sont énormes. Le coût du transport dans le prix d’un ordinateur fabriqué en Corée et vendu en France est en effet pratiquement nul. Un marché commun, une monnaie commune même, unissent maintenant la France aux pays européens.
Les progrès des échanges intellectuels sont encore plus fantastiques. Chaque individu a aujourd’hui accès à une dimension mondiale avec son téléphone portable ou Internet. Il peut pratiquement tout acheter dans tous les pays du monde.

Pour maintenir en place notre système de retraite vieux de 63 ans, il faudrait obliger les médecins à ne plus être efficaces et aussi fermer nos frontières aux produits venant de l’étranger.
Or, le désir d’être en bonne santé est tellement ancré en nous que celui qui est malade n’hésite plus à aller se faire soigner à des centaines, voire des milliers de kilomètres de son domicile.

Et le nationalisme économique nous priverait de plus de la moitié de ce que nous consommons.
Il faut donc changer notre système de retraite, totalement inadapté au monde moderne. Chaque individu ayant ses propres désirs, aidons chaque individu à gérer sa propre retraite. Le système est tout à fait possible. De nombreux pays l’ont adopté avec succès.

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Comments (28)

  • Magny Répondre

    << … vous serez un homme libre , et nous , dans pas longtemps , on le sera aussi un peu plus … >>

    Quelle classe ! Comme c’est implicitement et sournoisement exprimé ! Je vous dérange donc au point d’exprimer un souhait aussi élégant …

    Mais il est vrai que de tout temps les hommes libres insupportent ceux qui se sentent nus quand ils ne portent pas leurs chaînes "agréées par la communauté" . 

    9 juillet 2009 à 16 h 13 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    Tiens! aujourd’hui c’est de biologie marine qu’il s’agit, Hans est vraiment universel , il est bien parti pour remplacer P.Lance …encore un Danube de la pensée qui nous est donné.
    VALETE

    7 juillet 2009 à 18 h 42 min
  • IOSA Répondre

    Le meilleur moyen d’aider la planète à se refaire de l’oxygene c’est de se supprimer un poumon, à défaut de préserver les arbres.

    Et lorsque le phytoplancton sera cuit par la montée de la température des eaux de la mer, il ne restera plus qu’à oter le dernier poumon des terriens et on verra si ils peuvent continuer à respirer.

    IOSA 

    7 juillet 2009 à 18 h 24 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    R.Ed <<On déboise le poumon du monde (oui, ce sont les arbres les plus gros consommateurs de CO2, dont ils retirent le carbone et nous restituent l’oxygène, phénomène qui si il n’existait pas ou plus, nous serions tous morts à très brève échéance.>>
    La végétation terrestre  ne produit qu’une partie de l’oxygène, le phytoplancton marin en produit beaucoup plus. Le CO2 excédentaire est en partie dissout dans l’eau des océans, l’eau froide en dissout plus que l’eau chaude.

    7 juillet 2009 à 0 h 04 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<Vous serez un homme libre et nous, dans pas longtemps, on le sera aussi un peu plus…>>
    Oui mais uniquement si le fisc déserre la ceinture fiscale qui étouffe l’activité de ce pays!

    6 juillet 2009 à 22 h 12 min
  • R. Ed. Répondre

    Si encore il n’y avait que les accents.

    L’emploi de la majuscule, pourtant très simple, puisqu’il n’y que deux possibiltés : avec ou sans, est aussi apparement un très gros problème, ou bien il s’agit sans doute de la mauvaise qualité du signe avec la petite flèche vers le haut sur la plupart des claviers.

    Normal, claviers made in China  =  camelote chinoise.

    C’est la faute au clavier !

    6 juillet 2009 à 21 h 36 min
  • jaures Répondre

    A Magny: vous avez raison: n’attachez pas votre ceinture, ne vous vaccinez pas, ne respectez pas les limitations de vitesse,…Vous serez un homme libre et nous, dans pas longtemps, on le sera aussi un peu plus…

    6 juillet 2009 à 16 h 24 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Vitruves,
    vous avez été publié maintenant. Cela m’arrive très souvent de ne pas l’être et je n’en fais pas un "foin". Ma dernière réponse à Florin n’a pas passé la censure et elle n’était pourtant pas virulente.
    Merci de me rappeler mes fautes d’orthographe, j’essaie de m’améliorer.
    Je vous ferai juste remarquer poliment que le mot "éxilé" s’écrit en réalité "exilé". Les accents en trop ou à travers sont apparemment un problème pour tout le monde. Merci de votre attention.
    NB: encore une fois je ne suis pas un Suisse exilé au Sundgau.

    5 juillet 2009 à 20 h 16 min
  • R. Ed. Répondre

    Quand on passe, sur à peu près un siècle d’un milliard d’individus (les humains) à sept milliards, qu’on nous raconte que nous ne faisons """ pas   """ assez d’enfants, je n’arrive plus à comprendre où on veut à venir.

    Sans compter que pour simplement nourrir cette population, où plutôt """ essayer """ de la nourrir, il faut également nourrir les animaux de boucherie en conséquence, et multiplier eux aussi leur nombre.

    Quand on sait qu’une vache est pratiquement l’animal le plus polluant – selon les normes CO2 – en cours, beaucoup plus par jour que la moindre petite auto.

    On déboise le poumon du monde (oui, ce sont les arbres les plus gros consommateurs de CO2, dont ils retirent le carbone et nous restituent l’oxygène, phénomène qui si il n’existait pas ou plus, nous serions tous morts à très brève échéance.

    A chaque voiture que l’on construit, on devrait planter un arbre, mais on fait exactement le contraire, et ensuite on se plaint, mais, on crée de suite des taxes pour rétablir l’équilibre.

    Payer plus de taxes = travailler + = plus de pollution.

    Fantastique comme raisonnement, qui en plus vient du premier de la classe, châpeau !!!(1°)

    Longue vie à nos technocrates !

    Comme le disait Coluche, tu leur donne le sahara et cinq ans après il faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs.

     

    (1°) Oui, je sais, il ne faut pas d’accent circonflexe sur le mot, mais je ne résiste pas à mettre un "petit chapeau" sur le " a " de chapeau.

    5 juillet 2009 à 18 h 40 min
  • IOSA Répondre

    Droite, Gauche…même combat et celui qui paie l’addition c’est toujours le même au diner de cons, dont nous sommes l’ "invité".

    IOSA

    5 juillet 2009 à 16 h 02 min
  • vitruve Répondre

    @modérateur bonjour

    Pourquoi ne me laissez-vous pas répondre poliment comme d’habitude à l’omniscient Hans qui commence à prendre des privautés( farcies de fautes qui plus est ) avec moi?
    A croire que la riposte ne peut se faire que dans un sens, semble-t-il?

    Dans le cas où vous auriez la bonté de me publier, je lui rappelais simplement que je ne parlerai jamais aussi bien allemand qu’un Suisse éxilé au Sundgau de toute évidence , n’ayant pratiqué l’allemand en seconde langue  que 4 ans , au collège , de 57 à 61 il y a longtemps et il me semble qu’il y a encore de beaux restes…comme pour les verbes pronominaux et les accords de compléments d’objet placés avant ( c’est du martien pour certains mais ça existe…)
    c’est tout …
    merci modérateur.

    5 juillet 2009 à 11 h 22 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Iosa <<Freinons d’abord l’hémorragie financière étatisée et les Français suivront l’exemple.>>
    Vous avez tout à fait raison, le fait que le père soit prodigue ne peut que donner le mauvais exemple aux enfants. Un état centralisé à outrance et contrôlant pratiquement tout de A-Z est difficilement réformable par sa seule volonté interne. Les citoyennes et citoyens formattés à la longueur d’onde de la nomenklatura peuvent difficilement discerner les abus. La preuve, la gauche et la droite appliquent des politiques identiques car ce formattage dépasse les clivages politiques.
    Les résultats des élections amènent des femmes et hommes soi-disant nouveaux, leur méthodes se ressemblent malheureusement toutes.
    Le dernier venu est du même type que le précédant, qui était lui-même du même type que son prédécesseur.

    4 juillet 2009 à 20 h 45 min
  • Magny Répondre

    << La vie est ponctuée d’actes coercitifs . Encore faut-il dinstinguer ceux qui sont positifs : doit-on par exemple supprimer l’école obligatoire jusqu’à 16 ans , les vaccinations , les limitations de vitesse … sous prétexte de liberté ? >>

    Oui , on pourrait l’envisager très sérieusement si être responsable a encore un sens . Mais en France on n’a plus besoin de Dieu puisque l’Etat a pris sa place avec la bénédiction des athées laïques qui se disent "libres" . 

    Parce quand l’Etat m’oblige à me vacciner et que je développe un cancer quelques années après j’ai bien envie de lui mettre sous le nez mon droit opposable à la santé ( d’être considéré comme assez adulte pour choisir pour ma santé ) , mais bien sûr pour prouver un lien de cause à effet on peut toujours courrir après les experts ( toutes nos condoléances mais on ne voulait que votre bien …)

    Et la ceinture de sécurité obligatoire ? C’est merveilleux … sauf pour ceux qui sont restés coincés dans leurs véhicules en flammes ( comme c’est triste , désolé ) , alors que certaines victimes d’accident ont été sauvées parce qu’elle n’étaient pas attachées ( elles ont été éjectées et donc ont réchappé au pire ) . Mais bien sûr il s’agit de minorités , et les statistiques , et les administrations qui s’appuient sur elles , n’aiment pas les cas particuliers . Elles n’aiment que le citoyen de base , le poisson qu’on engraisse de farines idéologiques préfabriquées . 

    On s’est sorti à grand peine du dogmatisme chrétien de l’Ancien Régime , mais franchement , si c’est pour s’engluer dans un catéchisme d’Etat qui sent le conformisme mou est-ce que ça en valait la peine ?

     

    4 juillet 2009 à 17 h 05 min
  • Florin Répondre

    @Hans : si l’impôt et la redistribution sont des actes coercitifs (ce que personne ici ne nie !), force est de constater qu’ils ont la vie dure. En fait, ce système existe depuis l’Antiquité : dès que l’homme a pu dégager un excédent (a produit plus que son besoin de stricte survie), il a créé des structures sociales organisées, soutenues par l’impôt. Ceci existe dans tous les pays du monde, et la société est composée d’une sphère productive et une deuxième vivant de la redistribution.

    Ceci étant dit, la taille respective des deux secteurs est différente d’un pays à l’autre, ce qui ne rend pas les comparaisons faciles. Aux US, un toubib est dans le secteur productif, il contribue au PIB (grassement !). En France, le prix d’une consult’ étant bien inférieur, la contribution au PIB est moindre, et elle tombe à zéro dans un système de type soviétique, où le toubib est fonctionnaire, avec un revenu fixe. Mais en fin de compte, le toubib bosse partout, et se fait payer pour son boulot.

    Jusqu’ici, tout le monde est d’accord. Là où les soucis commencent, c’est lors du paiement de l’addition : doit-on passer par une solidarité ? et laquelle ? (de groupe ? nationale ?) où doit-on laisser chacun payer sa part, comme les poivrôts au bistro ?

    Libre à vous Herr Hans de réfuser le modèle français. Dites-moi où devront aller, selon vous, les refuzniks (désolé pour l’usage détourné de ce mot, qui, à la base, a un sens très précis), et l’on pourra comparer.
    Aux US ? le gars lambda paie à n’en plus finir pour sa santé (pour des résultats bien moindres qu’ailleurs, mais là aussi les comparaisons sont difficiles, car la morbidité générale est liée à un mode de vie).
    En Allemagne ? vous l’avez admis vous-même, les impôts là-bas sont plus elevés qu’en France (et une fiche de paie allemande donnerait le vertige de ce coté-ci du Rhin).
    En Suisse ? y’a bon les trois piliers, mais faut pas se leurrer, au moins deux pompent directement dans les poches du citoyen lambda. Mais bon, lorsque l’on gagne bien et très bien sa vie, ce n’est pas un problème. Et avec moins de chômage, leur système est en meilleure santé que le nôtre.

    Le vrai problème de la "capitalisation", comme opposé de la "redistribution", est que PERSONNE n’a encore trouvé un support pour fructifier son pognon sur le très long terme (50 ans ou plus).

    Combien de gens aux US se sont retrouvés vieux et à poil, avec la retraite partie en fumée ? Je ne parle pas seulement d’ENRON, il y a bien d’autres. Les boîtes se mettent en redressement judiciaire (le fameux Chapter 11), pour se dégager de leurs obligations contractuelles, et notamment celle de verser une retraite à leurs ex-employés. GM, ça vous parle ? et les compagnies aériennes en 2001 ?
    ça, c’était pour les retraitres d’entreprise. Pour les fonds gérés par les boîtes d’assurances, la crise est passée par là, en plus des vautours genre Madoff.

    Si c’est ça le modèle que vous souhaitez pour vous, grand bien vous fasse.
    Mais le Français de base n’en veut pas. Et en démocratie, son choix sera respecté.

    4 juillet 2009 à 15 h 25 min
  • Jean Répondre

    quand je lis les posts de Jaures j’en tire les conclusions suivantes: il faut + d’impôts et + d’Etat.
    Au jour d’aujourd’hui nous sommes le pays de l’OCDE aux prélèvements obligatoires les plus élevés.

    Si je fais un rapide tour d’horizon je vois en vrac:

    un Etat obèse ponctionnant + de 50% de la richesse produite, subventionnant des pans entiers de l’économie y compris privée, arrosant à coups de milliards la santé, l’éducation, les retraites, le social, les associations, la culture, la presse, le cinéma, pratiquant une politique industrielle volontariste dans la droite lignée du colbertisme de l’Ancien Régime. Monopole étatique sur l’électricité, le rail, la poste, les jeux d’argent. L’Etat intervient dans tous les domaines de l’économie se portant à la rescousse des entreprises en difficultés tel un vaillant Robin des Bois.

    Racket fiscal, un impôt fortement progressif sur le revenu absolument prohibitif pénalisant fortement la création de richesse et dont le seul but est de reditribuer, un impôt qui pourtant n’arrive jamais à satisfaire cet ogre qu’est l’Etat, mieux un impôt sur la fortune. Une charge fiscale absolument confiscatoire sur les profits empêchant les investissements. Cotisations salariales et patronales assomantes. Une bureaucratie collosale remplissant des milliers et des milliers de pages dans un nombre non moins impressionnant de codes, lois, directives…, une sphère publique immense et improductive, des syndicats archaiques omnipotents complices d’un Etat corporatiste dont Mussolini ne pouvait que rêver, un comissariat au plan, des conventions collectives, un marché du travail rigide, un salaire minimum, un nombre incroyable de remises et déductions fiscales possible grâce à un des systèmes fiscal le plus compliqué au monde avec plus de 450 niches fiscales, une réglementation industrielle, écologique, sociales, réglementations de métiers aussi divers que chauffeur de taxi, pharmaciens…  une dette publique à 470% du PIB en y comptabilisant les retraites non provisionnées, un budget déficitaire permanent depuis 30ans dans l’illusion de pouvoir relancer la croissance, un soutien inconsidéré à la demande, encore et encore. Tout ca dans une pure optique keynésienne voire marxiste, une multitude d’allocations perceptibles dont une allocation chômage de 24 mois. Des dépense publiques à 54% du PIB………

    Que ce que nous vivons aujourd’hui en France est le pur produit du carcan socialiste dans lequel nous somme enfermé depuis 30 ans n’a même pas traversé l’esprit de Jaures. Surréaliste. Vous l’aurez compris, si ca marche pas c’est parce qu’on n’en fait pas assez

    4 juillet 2009 à 15 h 10 min
  • IOSA Répondre

    Hans@…

    Permettez moi d’intervenir sur l’exigence qui va crescendo et que vous attribuez aux gens ( au peuple).

    En effet, si cette exigence devient de plus en plus forte, elle n’est le fait que de l’image projetée des meneurs d’ hommes en politique de gestion de la France ( voitures luxueuses de fonctions, avantages indéniables en salaires cumulés et autres plus values gratuites…..vacances et retraites dans des iles paradisiaques aux frais des contribuables ne bénéficiant pas des avantages en question).

    La grande majorité de la richesse publique étant dilapidée sans vergogne au su et au vu de tous, sans qu’il soit possible de responsabiliser les auteurs du pillage.

    C’est ce tout qui fait que les gens veulent davantage pour eux……à défaut d’avoir un vrai meneur d’ hommes représentatif de leurs opinions, les gens veulent un morceau du gâteu et tans pis si le gâteau est trop petit pour tout le monde.

    Il n’existe pas de recette miracle pour assurer le financement de la retraite, mais le systeme tel qu’il est actuellement est le seul qui soit viable et durable dans le temps sous la seule condition, que le " travail"  reste en France.

    Ce qui veut dire, que le système d’ imposition des entreprises demeure un frein à cause des dépenses non contrôlées de l’Etat et celà dans tout les domaines.

    Freinons d’abord l’hémorragie financière étatisée et les Français suivront l’exemple.    

    IOSA

     

    4 juillet 2009 à 9 h 50 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Vitruve,
    encore quelques petites remarques à propos de ma coquille.
    Mon français est meilleur que votre allemand et je peux le prouver.
    On ne dit pas: "Corsa und Agila legen in die Garage" oder so etwas ähnliches, mais "Corsa und Agila sind in meiner Garage untergebracht!"

    <<ensuite tous les petits Français savent cela depuis l’école primaire<<
    Oui c’est universellement connu de ce côté de la voie lactée, on leur rabache cela dès leur plus tendre âge pour en faire de vrais clônes.  Merci de me le rappelez. Pour l’instruction civique on a déjà connu des temps meilleurs. Dans le temps les gens étaient moins instruits civiquement mais moins mesquins et avaient moins d’exigence. C’est grâce à cette mentalité réduite au niveau des pâquerettes que la reconstruction de l’Europe dévastée a pu se réaliser.

    3 juillet 2009 à 19 h 49 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures

    <<La vie est ponctuée d’actes coercitifs. >>
    À quand la proposition de loi socialiste pour égaliser la durée de vie?

    << Le régime de retraite par répartition est le contraire du schéma Ponzi: les fonds prélevés sont immédiatement répartis, il ny a ni capital, ni profit.>>
    C’est ce que faisait Madoff, les fonds rackettés aux derniers arrivants servaient à payer ses premiers clients. Où est la différence?

    <<l’état se ruine tout seul>>
    Faux, l’état se ruine à cause de gens comme vous qui exigent toujours plus du système. Êtes-vous sûr de réinjecter au moins dans ce système ce que vous en retirez?

    <<Chaque génération a laissé des dettes>>
    Solidarité inversée! Pour vous il faudrait donc que chaque génération lègue ses misères à la suivante puisque les précédantes l’ont aussi fait.  Allez donc raconter cela à vos deux filles.

    <<La solution est l’élargissement de l’assiette >>
    Voler plus aux autres c’est la recette miracle! Peut-être ne vous est-il jamais venu à l’idée que des retraités puissent tout au long de leur vie avoir rassemblé un petit capital qui a déjà été ponctionné plusieurs fois dans le passé. N’avez-vous pas dit dans un mail précédant que c’est une idée de la CGT et non de votre propre syndicat?

    La réponse sur les inégalités entre régime de pension public et privé est totalement à côté de la plaque, inutile d’y répondre. Ce n’est pas avec une argumentation  "langue de bois" que vous allez convertir les sceptiques.

    NB: j’ai cru bon devoir ajouter un "s" à actes et un "é" à schéma pour éviter les remontrances

    3 juillet 2009 à 19 h 14 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Vitruve,
    pour la "côtisation" je suis désolé c’est une coquille  qui peut vous arriver à vous aussi. Encore une fois je ne suis pas suisse et je ne vois pas pourquoi vous insistez, quoique je ne considère pas cet attribut comme une insulte. Par contre le système de pension suisse basé sur 3 colonnes est beaucoup plus pérenne et juste que celui que vous considérez être le meilleur du monde. Les problèmes inhérents au système français sont déjà connus et vont s’amplifier au point de devenir insolubles. Vous allez vous en rendre au fur et à mesure que la crise s’amplifiera et ni mon opinion ni la vôtre n’y changeront rien!

    3 juillet 2009 à 18 h 48 min
  • VITRUVE Répondre

     Hans nous affirme sérieusement:
    "b) la plupart des Français ont l’impression de côtiser pour leur pension, alors qu’en réalité ils côtisent pour ceux qui la touchent. Qui va leur dire la vérité?"

    D’abord, la petite côte c’est pour le Fendant, ensuite tous les petits Français savent cela depuis l’école primaire puisqu’on leur apprend cette vérité basique en instruction civique, visiblement vous les Suisses, ne connaissez pas bien la France et ses institutions et continuez à considérer ses citoyens comme des demeurés irresponsables et égoïstes ignorant ce qui les lie aux générations à venir!…
    Nous en sommes particulièrement fiers d’ailleurs de ce système qui s’apparente à un placement de père de famille( vous connaissez cela en Suisse, non?)…

    3 juillet 2009 à 16 h 01 min
  • Jaures Répondre

    Hans:

    "une redistribution est toujours un acte coercitif. Le principe de liberté y est bafoué.":

    La vie est ponctuée d’acte coercitifs. Encore faut-il distinguer ceux qui sont positifs: doit-on, par exemple, supprimer l’école obligatoire jusqu’à 16 ans, les vaccinations, les limitations de vitesse,…sous prétexte de liberté ? La solidarité qui demande cotisation au profit des personnes agées ou malades est une contrainte positive pour la sécurité de tous et le lien social.

    – "l’usufruit est empoisonné, les moins de 25 ans qui côtisent maintenant ne toucheront ä leur retraite qu’un flot d’encre rouge, en plus des intérêts des dettes qu’ils auront à rembourser. Joyeux avenir".

    Chaque génération a laissé des dettes: les ruines des 2 guerres mondiales, les guerres de décolonisation, les déchets du tout nucléaire ne furent pas des cadeaux. Quant à la dette financière, elle est en grande partie entretenue par l’état même: en offrant des dizaines de milliards de niches fiscales, de cadeaux catégoriels (comme la baisse de la tVA pour les restaurateurs) ou d’allègements de charges sans contreparties, l’état se ruine tout seul.

    "1.4 côtisant pour un retraité et tendance à la baisse, où cela va-t’il finir?":

     La solution est l’élargissement de l’assiette à l’ensemble des revenus: les revenus du capital doivent payer autant que les salaires. Les 8 milliards de déficit du régime vieillesse seront absorbés pour au moins 20 ans.

    "l’état français est plus performant que Madoff. Celui-ci avait creusé un trou  d’~ 10 milliards d’€ en 40 ans, l’état français le surpasse avec une dette publique de 86.5 milliards d’€ depuis le début de l’annnée. Dette qui augmente de 1 milliard d’€ par jour. Chapeau bas devant tant de brio!".

     Le régime de retraite par répartition est le contraire du schema Ponzi: les fonds prélevés sont immédiatement répartis, il ny a ni capital, ni profit. Par ailleurs, avec Madoff, ce sont 50 à 65 milliards qui ont disparu ! Pas mal pour un seul homme. Son souscripteur de 80 ans obligé de reprendre un job pour manger est la caricature vivante de la retraite par capitalisation. Ceux qui ont cru pouvoir empocher des rendements superieurs de 6 à 10 points à la croissance savent maintenant d’où venait leur fric pourri.

    "le système de pension français est inique, régime de faveur pour la fonction publique, régime au rabais pour ceux du privé"

    La première inégalité est la durée de vie. Un ouvrier profitera en moyenne de sa retraite pendant 8 ans, le double pour un cadre.La suppression des régimes spéciaux n’a pas amené un euro de plus aux autres retraités. La correction des différences entre régimes se fait toujours vers le bas et la suppressions d’avantages d’une catégorie de salariés n’a jamais abouti à de nouveaux droits pour les autres. Au contraire, quand tout le monde est à égalité, on rogne sur une catégorie, de préférence la plus faible, et on brandit ensuite l’étandard de l’équité pour baisser les acquis des autres. Et ça marche assez bien.

    3 juillet 2009 à 13 h 16 min
  • ozone Répondre

    Une des mesures qui contribua le plus a la sortie des USA de la crise de 29 fut le welfare state,de nos jours,si les ricains ne retrouvent pas tres rapidement la valeur de leurs fonds de pension,la crise actuelle ne sera qu’un avant gout du desastre.
    Ah oui,bien sur,les assurances privées,a condition bien sur que quand elles se plantent l’état déverse la mane sous forme de milliards des contribuables,,mmhh,ou j’ai vu ça dérnierement,je me souviens pas…

    La durée de vie s’allonge,goood,bien sur,si on tient pas compte de la diférence entre cadres et ouvriers on peut tirer des plans sur la comete,Churchil disait qu’il ne croyait que les statistiques qu’il avait falsifié lui méme.
    Les gens qui en sont comptabilisés sont comme par hasard ceux qui auront vécu et exercer leur carriere pendant les trentes glorieuses,ou leur situation materiel et social s’est améliorée régulierement,
    Que sera t’il des générations de la crise avec tous les reculs qui s’annoncent?
    Tout cela ne sont qu’arguments fallacieux

    3 juillet 2009 à 0 h 29 min
  • tuxi Répondre

    voir pierre lance : plan de refonte de la sécurité sociale

    2 juillet 2009 à 0 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Florin <<Ceux qui comparent la redistribution au schéma Madoff ont tout faux : la redistribution est un usufruit (on redistribue les produits de l’activité courante du pays)>>

    Je suis un de ceux-là et ne crois pas avoir tout faux, loin de là! Je vais par quelques exemples parmi tant d’autres vous écrire pourquoi:
    a) une redistribution est toujours un acte coercitif. Le principe de liberté y est bafoué.
    b) la plupart des Français ont l’impression de côtiser pour leur pension, alors qu’en réalité ils côtisent pour ceux qui la touchent. Qui va leur dire la vérité?
    c) l’activité courante de la France sont les dettes.
    d) l’usufruit est empoisonné, les moins de 25 ans qui côtisent maintenant ne toucheront ä leur retraite qu’un flot d’encre rouge, en plus des intérêts des dettes qu’ils auront à rembourser. Joyeux avenir!
    e) 1.4 côtisant pour un retraité et tendance à la baisse, où cela va-t’il finir?
    f) le système de pension français est inique, régime de faveur pour la fonction publique, régime au rabais pour ceux du privé.
    g) remplacez le nom de Madoff par celui de l’état français, car c’est du kif-kif. Madoff n’est pas un schéma, ce principe est celui de Ponzi que Madoff et l’état français ont adopté.
    h) l’état français est plus performant que Madoff. Celui-ci avait creusé un trou  d’~ 10 milliards d’€ en 40 ans, l’état français le surpasse avec une dette publique de 86.5 milliards d’€ depuis le début de l’annnée. Dette qui augmente de 1 milliard d’€ par jour. Chapeau bas devant tant de brio!

    1 juillet 2009 à 21 h 25 min
  • Florin Répondre

    Ceux qui comparent la redistribution au schéma Madoff ont tout faux : la redistribution est un usufruit (on redistribue les produits de l’activité courante du pays) alors que Madoff s’attaquait aux capitaux qui lui étaient confiés. Les clients de ce Monsieur seraient ravis de récupérer au moins leur mise initiale …

    Là où les choses se gâtent, c’est que la redistribution n’est plus suffisante, et que l’on attaque le capital des générations futures, à travers la dette (celle de l’Etat, des collectivités locales, de la Sécu etc).

    Le progrès technique, avec les gains de productivité induits, fera que les boîtes seront composées du patron, de sa secrétaire et d’un vigile.  Les tours à la Défense seront vides, les métros itou, il n’y aura plus besoin de "bras", peut-être seulement de quelques "cerveaux", et encore. Pensez-vous que les gens accepteront de crever de faim, en touchant royalement le RMI ou RSA ????

    Or, qu’est-ce que l’on constate depuis 20 ans ? Facile : les gains de productivité ont été empochés par les entreprises. Voir la part des salaires dans le PIB, qui décroît constamment. Même Bérégovoy (mort en 1993) l’avait remarqué : on sort de chez soi, on prend son véhicule, on fait le plein d’essence, on paie le péage, et pendant tout ce laps de temps on n’a rencontré aucun salarié, tout est automatisé.

    Question : lorsqu’on a supprimé le pompiste, a-t-on baissé le prix de l’essence ? Biensûr que non, on s’est juste approprié le gain de productivité. (bon, nous savons tous que dans le prix au litre, la paie du pauvre gars n’y était que pour des fractions de centimes, mais le même processus peut être observé dans d’autres branches d’activité).

    L’erreur commune de certains analystes c’est de croire que le progrès technique (par définition permanent) peut s’accompagner, sur le très long terme, d’une stagnation, d’un gel du modèle économique, et surtout de ses paramètres de distribution/redistribution.

    Ce gel est payé de deux manières : cash, à travers le coût en croissance exponentielle de la répression nécessaire au fonctionement du système (ou du coût de l’insécurité grandissante, lorsque la police reçoit l’ordre de laisser faire); et ensuite, il y aura un paiement à terme : en absence de reforme, le système explosera tôt ou tard (2005 a été la répét générale, mais cela reste bien loin de ce qui nous attend).

    Biensûr, à court terme on peut raisonner comme certains ici, "m’en fous, chacun pour sa gueule, supprimons le SMIC, la Sécu, les retraites, les impôts, j’ai une AK-47 et je compte bien m’en servir".

    Faites-vous plaisir, regardez à nouveau la série des "Terminator" … en vous posant les bonnes questions. Notre avenir est tout tracé !

    1 juillet 2009 à 18 h 19 min
  • Dagmar Répondre

    monsieur Tremeau

    votre article est le mélange de pluisieurs choses, qui sont certe liées, mais méritent d’être traitées séparément.

    Affirmation que la France et après le US ont perdus la guerre conte le communisme et que l’Indochine n’a pas été "libérée" mais est tombée dans les mains de systàme meurtier, est courageux. Parlons en. Gen Bigeard a dit "le monde libre s’est rétrécit"

    inflation, prix salaires etc, ce sujet  n’est pas directement lié a la discussion sur les retraites. Tout le monde sait que la vie s’est ralongée, que nous sommes en plein forme,  et que la retraite par repartition est morte.

    Mais vous avez oublié de dire ESSENTIEL, a savoir que selon les lois françaises, adoptées et   signées sous miterrand, chaque travailleur, libéral ou salarié a droit de choisir sa compagnie d’assurance retraite/maladie.  Il peut capitaliser ses cotisations, choisir autre chose. Dans cette optique et selon les lois en vigeur en France LES CHARGES SUR LE SALAIRE APPERTIENT AU SALARIE et a lui de choisir le type d’assurance retraite. C’est valable pour le prof libérales, qui ne sont pas obligées, selons les mêmes lois, de cotiser à perte ni a leurs caisse de retraites, dit obligatoire, ni à URSSAF ou MSA ou RSI;

    Vous avez oublier de dire que en France la liberté de choisire sa compagnie assurane est cachée aux citoyens, qui ne sont pas informés.

    Une personne touchant aujourd’hui 1000E aura le salaire de (min) 1600E sans que cela coute un cen,time aux patronat. Faites le calule: 600E/mois x 12=7200E/an. De cette somme il faut payer assurance maladie: 2000E/an ( ce que je paye moi) Economie est de 5200E/an disponible pour ce q’on veut…retraire, investissement. 5200x 40= 208 000E a la retraite sans compter que cet argant travaille. SANS AUCUNE AUGMENTATION DE LA PART DE PATRONAT. Quel smicard arrive a la retraite avec une economie de 208000E et plus?????????????????

    NOUS SOMMES UNE POIGNEE A DEFENDRE CES LOIS, NOUS SOMMES MASACRES PAR LES TRIBUNAUX, SAISIS PAR LES HUSSIERS ET POURTANT NOUS AVOS RAISON;.

    nOTRE LEADER EST cLAUDE REICHMAN, QUE VOUS CONNAISEZ; ALOR AU LIEU DE PHILOSOPHER?,REJOINEZ NOUS, ASSUREZ VOUR LIBREMENT POUR LES RISQUES SOCIAUX/ MALADIE ET LA RETRAITE?,COMME LA LOI VOUs LE PERMET

    MON COMPTE VIENt ETRE BLOQUE PAR LE HUSSIER, J’AI PRIS UNE BALLE DANS L’EPAULE, MAIS PAS ENCORE DANS LA TÊTE

     LA FRANCE EST LE PAYS AVEc LES PLUS HAUTES SALAIRES IL FAUT LES DONNER AU SALARIES ET  LIBERER LES PATRONS DES CHARGES SUR ENTREPRISES

    salut a tous les courageux

    dagmar

    http://www.claudereichman.com/mlps.htm

     

    1 juillet 2009 à 15 h 24 min
  • Patex et Rolex Répondre
    Le système Madoff n’a rien a envier à celui sur lequel repose le modèle social français que le monde entier nous envie. En effet, les deux reposent sur le principe de Ponzi, sauf que le "client" français est captif de la loi au profit du monopole en complète contradiction avec les directives européennes sur la concurrence. Mais plus pour très longtemps. Bref, quelle différence y a-t’il vraiment entre le crash Madoff et le déficit abyssal de la sécu et des retraites du régime général ? Ya bon con-tribuables ! Finalement, le systême Madoff a péché par manque de solidarité sous la contrainte ! En France, théoriquement, monsieur Madoff n’aurait jamais été condamné.
    1 juillet 2009 à 10 h 00 min
  • Florin Répondre

    "Comme au Zimbabwe aujourd’hui"…

    Et c’est M Trémeau qui se plaint d’être injurié  !!!

    Monsieur, ce que vous appelez des ‘injures’, sont en fait des arguments.

    Face à la faiblesse ou l’absence des vôtres, ils sont perçus (par VOUS SEUL !) comme des agressions et injures. Mais, me permettrais-je un dernier mot, lorsque le combat (ou le débat) vous devient insupportable, faites donc valoir votre droit à la retraite.

    Ah, suis-je bête : c’est vrai, selon votre idéologie, un gars droit trimer même à 80 balais, jusqu’à la mort.

    C’est votre choix – que je respecte. Respectez, vous aussi, ceux qui ont fait un choix différent.

    1 juillet 2009 à 9 h 26 min

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