Plus on travaille, plus on produit

Plus on travaille, plus on produit

Mon ami Gilles Platret, amoureux comme moi de l’histoire locale, vient de dénicher aux archives départementales de Saône-et-Loire (ADSL, W 123820) un rapport au préfet du commissaire spécial de la Sûreté nationale de Chalon-sur-Saône, rapport datant du 15 février 1938. (Munich, où Daladier, au nom du Front populaire, a capitulé devant Hitler, date du 30 septembre 1938). « Vers le 14 février 1938 : dans plusieurs localités dépendant du commissariat spécial de Police de Chalon, les Républicains nationaux (parti politique de droite) placardent des affiches : « En France, 37 000 ouvriers d’aviation travaillent 40 heures par semaine ; en Allemagne, 72 000 ouvriers d’aviation travaillent 48 heures par semaine ; en Italie, les usines d’aviation travaillent fiévreusement nuit et jour. Les résultats, les voici : l’Allemagne sort 320 appareils par mois, l’Italie sort 160 appareils par mois, la France n’en sort que 40… En quantité et en qualité, notre aviation est distancée par celle de Hitler et de Mussolini. Français, par la faute du Front populaire, de la semaine de 40 heures, du ralentissement des usines travaillant pour la Défense nationale et des grèves accidentelles, la sécurité de la France est gravement menacée. »
L’affiche est imprimée par l’imprimerie du Centre de Propagande des Républicains nationaux, 12, avenue de l’Opéra, Paris ».

Ce rapport est intéressant à plus d’un titre. Il montre d’abord que la droite française, contrairement à ce que beaucoup prétendent aujourd’hui, n’était pas favorable au nazisme, qui était un socialisme. Tandis que ce sont les communistes qui ont saboté l’effort de guerre français pour que les nazis triomphent plus facilement. Thorez, le premier secrétaire du parti, a donné l’exemple en désertant en temps de guerre.

Il faut rétablir la semaine de 40 heures

Il montre ensuite que quand on travaille plus, on produit plus. Et il donne des chiffres, probablement exacts. 40 avions en France contre 320 en Allemagne. En 1936, le Front Populaire avait fait un choix : travailler moins, et il avait imposé les 40 heures au pays. Il a donc globalement réduit de 20 % la production française, en faisant croire aux salariés qu’ils gagneraient autant qu’avant et que ce nouvel « acquis social » avait été arraché aux « vilains patrons » par un gouvernement enfin favorable aux « travailleurs ».

Il montre enfin qu’un gouvernement qui ne regarde pas ce qui se passe au-delà de ses frontières est un gouvernement très dangereux.

En 1938, il fallait être aveugle, sourd ou socialiste pour ne pas vouloir voir la fantastique montée en puissance de l’armée allemande et la volonté de s’en servir. Depuis 1933, la guerre menaçait chaque jour un peu plus. Hitler l’annonçait dans d’interminables discours et montrait la force et la discipline de son armée dans d’extraordinaires parades. La Gauche a préféré ses 40 heures.

En 2007, il faut être aveugle, sourd ou socialiste pour ne pas vouloir voir la fantastique mutation économique qu’est la mondialisation.

Chaque jour, les frontières de la France s’ouvrent un peu plus aux produits ou services venant de l’étranger. Ce ne sont plus des bombardiers qui viennent détruire nos villes. Ce sont des chemises, des voitures ou des logiciels qui viennent détruire nos entreprises. Car les Français achètent tous ces produits venant de l’étranger : ils sont bien moins coûteux que les produits français.

Nos entreprises sont parfaitement capables de gagner ce combat économique. Elles en donnent la preuve en s’installant à l’étranger. Il faut donc que le gouvernement cesse immédiatement de leur imposer les 35 heures payées comme 39, et tout le reste… La liste est longue, très, très longue.

Elles n’auront plus besoin de délocaliser pour retrouver le chemin des bénéfices et embaucher.

sites&blogs

Recommander cet article sur les sites de syndication d’information :

Partager cette publication

Comments (14)

  • Jean-Claude THIALET Répondre

    06/03/07    – "LES-4-Vérités –

    JAURES. Vous parlez d’or (comme d’une manière générale les politiciens – que sont aussi les syndicalistes – avec leur "IL FAUT") lorsque vous écrivez qu’IL FAUT "développer la formation et l’éducation professionnelle". Mais qui est responsable du fait que l’Ecole soit devenue une FABRIQUE DE  CANCRES (sic) et l’Université une USINE A CHÔMEURS(re-sic) comme l’attestent destas de livres émanant d’enseignants et d’universitaires ? Qui, sinon les syndicalistes de votre espèce qui, depuis des lustres, s’opposent aux réformes nécessaires dans une EDUCATION (prétendue) NATIONALE qu’ils ont noyautée.

    Alors, cessez de prendre vos lecteurs pour des imbéciles, à moins que vous ne vouliez vous-même jouer ce rôle. Avant que l’ EDUCATION NATIONALE soit capable de donner la formation et l’éducation professionnelles qui permettraient aux futurs salariés français de résister à la pression d’une main d’oeuvre plus ou moins exotique, sous payée, mais pas forcément sous-qualifiée, la majorité des Français seront pratiquement tous au chômage si un gouvernement digne de ce nom n’a pas le courage de fermer nos frontières à tous les produits fabtriqués au rabais qui ont jeté à bas des pans entiers de nos industries. Le temps, au moins qu’un plan de formation et d’éducation professionnelles ait eu le temps de porter ses fruits…

    Un enfant ayant atteint l’âge de raison comprendrait cela. Mais pas un syndicaliste doublé d’un altermondialiste ! Pas davantage une Marie-Ségolène ROYAL, un Nicolas SARKÖZY ou un François BAYROU. Sans parler, bien sûr des indécrottables Marie-George BUFFET, Dominique VOYNET, José BOVé et autres Alain BESANCENOT …

                     Cordialement, Jean-Claude THIALET

    6 mars 2007 à 12 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    Annika : "Alors peut-être que sans vertus en lesquelles croire, on est réduit à ne plus croire en rien, si ce n’est l’hédonisme, la paresse et la vie libertine."
    C’est exactement ca, Annika. Ajoutez a cela, en cons
    équences secondaires, la destruction du tissus social, et des autres valeurs associées (générosité, altruisme, etc,,) l’affaiblissement grave de la Société par "immuno-déficience" (qui veut se battre pour sauver un tel b…del? Quel mari va risquer sa vie pour défendre sa femme qui le trompe?) et donc sa vulnérabilité face aux agressions extérieures. Nous avons plus ou moins conscience de nos erreurs et acceptons plus ou moins consciemment notre propre destruction, qui est la punition méritée et meme souhaitée par certains.  " … alors le pays écarte les jambes et ouvre sa porte aux Barbares" .  On en est bien la, non?
    All the best, Annika,
    Mancney

    5 mars 2007 à 12 h 36 min
  • ozone Répondre

     

     "Nos entreprises sont parfaitement capables de gagner ce combat économique. Elles en donnent la preuve en s’installant à l’étranger"

    Le plus souvent en utilisant la main d’oeuvre locale,solution trouvè donc,payons les français comme eux.

    Si les 35 H sont payès partout 39 H pourquoi affirmer qu’elles font perdre du "pouvoir d’achat" ?

    Sans oublier qu’elles ne s’apliquent pas en realitè dans la majeur partie des entreprises du secteur privè

    Mais bien sur,c’est notre santè qu’ils veulent prèserver,tout le monde sait que les ouvriers desoeuvrès se livrent sans reserve au vice èthilique….

     la "valeur travail", il n’y a qu’a voir la joie sur les visages des forçats chinois sur les chaines de production pour imaginer ce que cela vaut pour leurs employeurs.

    Que peut tirer comme conclusion a propos de cette valeur un mome qui voit ses parents partir de bonne heure pendant des annèes puis jetès comme du poisson pourri un matin arrivant sur son poste de travail,et le cadre qui s’est donnè a fond pour sa boite  virè parce que trop vieux a cinquante ans,de quoi faire une religion,pas vrai?

    Plein le c.. des moralisateurs,est si je dit tout cela s’est sans jamais avoir vu la couleur des fameuses 35h et de voir dans mon entourage des gens qui bossent,j’en ai marre de l’image que donnent de nous a l’etranger des politicards de m…. (je vous renvoi aux commentaires des sempiternels journaleux detachès en France qui envoient vers leurs redactions les lieus communs meprisants que deverssent aux quatre vents nos "responsables" mais jamais coupables),sont’ils capables de se rendre compte des effets devastateurs de leurs commentaires,;bien souvent debitès devant des parterres d’auditeurs a l’etranger (suivez mon regard)

    4 mars 2007 à 22 h 40 min
  • Florin Répondre

    à JC Lahitte/Thialet : marche-arrière sur les 35 h ? ok ! mais, petite question, jusqu’ou ? jusqu’au 39 ? jusqu’au 40 ? pourquoi pas jusqu’au 48 ? après tout, à une époque c’était comme cela …

    deuxième question : travailler plus signifie produire plus : les carnets de commande sont-ils pleins partout ? si oui, c’est le bonheur total ; sinon, c’est inutile.

    vous ne mentionnez aucune contrepartie à la suppression des 35h. En voiture, même si vous roulez en marche arrière, vous payez quand-même l’essence …

    Les salaires ont été bloqués dans bon nombre d’entreprises pendant des années, pour absorber l’effet 35h. Si vous voulez revenir en arrière, voilà ce que je propose : on se replace dans le contexte "1998", les salaires de l’époque on les considère = 100, et l’on applique les augments que les gens n’ont pas eu depuis (au bas mot, 25 %). Et là, on peut revenir en toute tranquilité à 39h, voire 40 si vous voulez.

    Ce ne serait que justice, après tout – cependant, posez la question aux camarades du MEDEF …

    Autre moyen : garder les taux horaires actuels et supprimer la durée légale du travail : le patron qui a du travail à donner va faire travailler davantage son personnel, dans une démarche "gagnant-gagnant", celui qui ne peut pas le faire, eh bien, il va garder ses troupes à 35h, avec la paie qu’ils avaient jusque là.

    Voyez vous, comme tout le monde je suis magnanime avec le pognon qui ne m’appartient pas : je m’abstiendrai de parler des aides que les entreprises ont reçues au titre des 35h (par centaines des milliards d’euros), dont la plupart n’en avaient nullement besoin (suivez mon regard, la grande distribution notamment).  Perdu pour perdu, foutu pour foutu !

    Ah, j’oubliais : puisqu’on en parle de la grande distribution, voyons un peu la TRES grande distribution : aux US, Wal Mart fait face à la plus gigantesque menace de son histoire : une class-action pour discrimination sexiste … avec à la clè jusqu’au 2 millions de plaintes possibles … Ce n’est sans doute pas pour rien que cette petite frappe qui hante le béton gris et triste de Bercy a tout fait pour bloquer la loi qui instaurait la class-action à la française … 

    4 mars 2007 à 19 h 58 min
  • Annika Répondre

    Travail… Famille… Patrie

    Ces trois vertus sont imprimées sur un des vieux ‘francs’ de ma grand-mère.  Date de mise en service – 1944 – donc durant l’occupation allemande bien sur ; mais ces vertus étaient partagées par les allemands et les français de l’époque.  Depuis ce temps passé, la fibre morale a bien changé en mal, comme Mr. Thialet nous le rappelle.  La valeur du Travail a été remplacée par ‘des incitations à la paresse’,  la Famille est devenue trop souvent – une demoiselle assistée par l’état qui eut deux enfants avec des hommes différents, et vit avec le copain du jour.  La Patrie, ce grand mot qui évoquait passion et droiture et pour qui on partait en guerre avec la fleur à la boutonnière… est devenue (de par sa propre confection d’ailleurs) un fabriquant de mythes, usurpateur et fourbe.

    Alors peut-être que sans vertus en lesquelles croire, on est réduit à ne plus croire en rien, si ce n’est l’hédonisme, la paresse et la vie libertine.

    Il y a beaucoup de travail à faire pour remonter la pente morale, et retrouver – pour le bien des français et de la France – les trois vertus qui manquent ;  Malheureusement parmi les dirigeants de l’hexagone, personne n’en parle.  

    4 mars 2007 à 19 h 15 min
  • sas Répondre

    A mr tremeau……sas s’insurge contre une telle enormité, la preuve en est faite en france d’ailleurs….

    "PLUS ON TRAVAIL … PLUS ONT PRODUIT" dans un environnement cohérents ou les intérets sont communs….

    iL EN EST PAS AINSI chez nous mr tremeau et nombre de besogneux :détruisent ou jouissent endant que d’autres bâtissent et construisent……

    LA FOURMIS ET LA CIGALLE……..le petit privé et la fonction publique……les initiés et les profanes…

    N EST-il PAS??????

    sas

    4 mars 2007 à 16 h 19 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    03/03/07    – "Les-4-Vérités"-

    Etait-il utile de revenir à l’avant-guerre, et surtout à HITLER et à MUSSOLINI dont l’EDUCATION (prétendue) NATIONALE a fait à jamais des épouvantails pour les générations d’après-guerre, afin de convaincre les Français de revenir aux valeurs du travail ? Des "valeurs" que tant les gouvernants (ceux de la droite courbe comme de la gauche antinationale-socialiste), que l’Ecole (maçonnico-marxisto-trotsko-syndicaliste) et les médias n’ont cessé de démolir !

    La meilleure façon d’obliger les travailleurs/travailleuses (cela va depuis le bas jusqu’au haut de l’échelle) à retrouver les vertus du travail est de supprimer toutes les incitations à la paresse. En commençant, certes, par les 35-heures et les "RTT" qui vont avec, en suivant par le RMI, et en terminant par toutes les primes ou avantages acquis (1). Une fois livrés à leurs seules ressources, il faudra bien que les Français se rendent compte que l’on ne gagne son pain que par son travail (avec ou sans la "sueur" qui est sensée aller avec !), ses capacités à innover, à entreprendre à évoluer…

    Il faudrait pour cela qu’ils aient le courage, lors des prochaines échéances électorales,  de mettre à la porte tous les mauvais bergers qui les ont conduits sur le chemin de la facilité et du laxisme, et qui leur ont fait croire à "l’égalitude", notamment celle qui leur donnerait le droit d’en faire de moins en moins, tout en exigeant de gagner de plus en plus. Ce qui serait, j’en conviens, une véritable révolution. Pourquoi pas celle du XXIème siècle, celle des esprits?

            Cordailement, Jean-Claude THIALET

    (1) voilà des années que je réclame une "NUIT DES AVANTAGES ACQUIS", celle où les Français de toutes conditions se réuniraient fraternellement pour demander l’abolition de leurs propres avantages acquis, de tous leurs privilèges. On peut toujours rêver !

    3 mars 2007 à 16 h 42 min
  • Vermondois Répondre

    Pour répondre à Gilles Platret et son rapport du 15 février 1938, il faut quand même remettre les pendules à l’heure et relire le livre d’ Alfred SAUVY : LA VIE EN PLUS paru en 1981.                     Qu’écrivait-il sur l’instauration des 40 heures en 1936 ?                                                                                        """" Léon Blum ayant, un peu par chance, un peu par désespoir, poussé en septembre 1936, le bouton qu’il fallait, le bouton monétaire, l’économie s’envole. Reprise immédiate et trés rapide. Dans un geste sublime et mortel, il brise sa propre reprise ……  en réduisant de 46 heures à 40  la semaine de travail, il ferme le robinet de richesses qu’il a ouvert.  Il est si mal renseigné, ce grand politique, qu’il annonce " la reprise"  au mois de mai 1937, alors que la rechute est déja fort avancée !                                                  Chute du ministére en juin, jamais il ne comprendra ce qui est arrivé. """""                                                     Maintenant on peut changer les noms et les dates :  """"" Martine Aubry n’avait pas prévu la poussée inflationniste liée au pétrole, pas plus qu’elle n’avait imaginé, la croissance aidant, avec quelle rapidité les 35 heures brideraient la production, et donc la croissance.

    2 mars 2007 à 14 h 40 min
  • Jaures Répondre

    A Gerard Pierre: Certes, l’entreprise dépend des commandes, mais elle organise ensuite le travail à sa convenance. Ainsi, les entreprises de distribution usent et abusent des contrats précaires et du temps partiel alors qu’elles ne subissent pas de concurence internationale. Quant à la fable des 35h, celles-ci n’ont pas, de 1998 à 2001 empèché une croissance à 3% alors que leur quasi suppression (aujourd’hui les heures sups entre 35 et 39h n’ont plus de surcoût pour l’employeur) n’a pas permis, malgré les aménagements du contrat de travail (CNE), de relancer l’économie aujourd’hui atone. Les raisons sont ailleurs et notamment le prima de la rentabilité financière à court terme privilégiée par les patrons et les actionnaires

    2 mars 2007 à 10 h 31 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Bonjour monsieur Jaurès.

    " c’est l’employeur qui décide des heures sups et non le salarié. Si il n’y a pas de commandes, il n’y aura pas d’heures sups."

       Ce n’est donc pas l’employeur, mais le CLIENT qui décide. La nuance est importante. Pourquoi ?… parce que cela change précisément toute la problématique.

       Trois éléments économiques sont interactifs dans la vie d’une entreprise. Le capital, sans lequel l’entreprise ne saurait se doter de l’outil necessaire pour produire, le travail c’est-à-dire le savoir faire, la technicité qui permet de transformer et de produire, et le client qui décide ou non d’acheter.

       Lorsque l’entreprise est constituée, le client assure sa régulation, sa croissance ou sa régression, dans un contexte législatif qui permet ou non d’agir et de s’adapter. Le prix de revient d’une entreprise dépend de facteurs variables: productivité, masse salariale, gestion des stocks amont et aval, frais généraux de fonctionnement, etc… sur lesquels elle dispose de leviers d’amélioration. Il dépend également de frais fixes incompressibles: fiscalité, charges salariales, temps de travail, etc… qui, comparés à ceux des pays étrangers, fragilisent trop souvent la compétitivité de nos entreprises en but à la concurrence internationale.

       Pour avoir pratiqué l’achat industriel au niveau international pour le compte d’un trés grand groupe, j’ai pu mesurer le cataclysme qu’ont provoqué les 35 heures sur nos entreprises aprés que dame Aubry ait passé sa loi à la hussarde à l’assemblée nationale. Je n’étais pas dans l’idéologie mais dans l’arithmétique basique. Je peux vous assurer que nous fîmes le bonheur de tous les concurrents étrangers des entreprises françaises qui n’auraient jamais osé rêver que notre gouvernement de l’époque leur fisse un tel cadeau. Vous aurez sans doute constaté qu’aucun gouvernement étranger ne renvoya l’ascenseur pour rééquilibrer le désavantage que nous avions collé à nos nationaux.

       …… mais les dogmatiques sont ainsi faits que, lorsque la réalité ne correspond pas à leur idéologie, ils décident que c’est la réalité qui a tort !

       " … elles ont des yeux et ne voient pas, elles ont des oreilles et n’entendent pas, … "   PSAUME 115, versets 5 & 6.

             

     

      

    1 mars 2007 à 19 h 29 min
  • Jaures Répondre

    A MINUX75: Vous avez parfaitement raison: le droit du travail doit s’appliquer à tous. Comme vous le dîtes, Blondel a payé et a dû rentrer dans les clous. Cela doit s’appliquer à tous les employeurs, d’où la nécessité de plus d’inspecteurs du travail et d’un syndicalisme puissant afin que les droits soient partout respectés, y compris quand les employeurs sont moins médiatiques.

    1 mars 2007 à 10 h 56 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour l’histoire de la guerre se repete, l’armée qui gagne est l’armée qui dispose de la superiorité aérienne, cette veritée n’a été que rarement démentie par l’histoire, que ce soit l’allemagne nazie de HITLER ou l’espagne franquiste de FRANCO, ou la guerre des 6 jours en ISRAEL dont les généraux considèrent à juste titre la supériorité aérienne comme un dogme. Je constate que les dirigeants socialistes sont sourds aux propos de Jaurès genre Segolène et autres qui travaillent 60 heures par semaines. Autre exemple, Marc Blondel, ce donneur de leçons à la JAURES, qui, outre ses repas à 150 euro par personne et ses cigares cubains qui le font de plus en plus ressembler aux gros et gras imbus du MEDEF, s’est payé le luxe de perdre un procès aux Prud’hommes face à … son ancien chauffeur, pour nos respects des règles du Code du Travail (un comble derechef pour un syndicaliste, non ?). Le malheureux chauffeur exploité était payé 7000 francs bruts pour plus de 75 heures la semaine, des horaires de dingues (7 heures du matin / 2 heures du matin non stop, pour le cas le plus flagrant), et pas un franc d’heure supplémentaire, pas le moindre dédomagement, pas la moindre heure de récupération … Blondel a payé … et a engagé un nouveau chauffeur, au même tarif et aux mêmes horaires. à bientôt

    28 février 2007 à 22 h 11 min
  • Jaures Répondre

    Glissons sur "le nazisme qui est un socialisme", facilité ridicule (est-ce L.Blum qui a dit "Plutôt Hitler que le front populaire") et voyons un peu ce qu’il en est de la durée du travail. Si en Chine le travail peut durer jusqu’à 60h (sans doute plus dans les campagnes), celui des cadres est sensiblement le même qu’en Occident (entre 40 et 45h). La question n’est donc pas de repasser à 40h, on sera de toute façon battus par la main d’oeuvre non qualifiée, mais de développer l’éducation et la formation professionnelle. L’Allemagne, avec une durée du travail comparable à la France arrive à dégager 150 milliards d’excédent commercial, bien plus que la Chine!
    Enfin, je rappelle ici que les 35h ne sont plus qu’un souvenir puisque les entreprises peuvent faire faire des heures supplémentaires jusqu’à 39h (les salariés sont obligés de les effectuer) pour seulement 10% de plus. Rappelons aussi le mythe du "travailler plus pour gagner plus": c’est l’employeur qui décide des heures sups et non le salarié. Si il n’y a pas de commandes, il n’y aura pas d’heures sups.

    28 février 2007 à 18 h 39 min
  • guyraynal Répondre

    Ben quoi !

    Et le droit à la paresse ? qu’est ce que vous en faites ?

    Vivent les 35 heures et les RTT. D’ailleurs Arlette nous a promis le smic à 1500 euros et les minimas sociaux aussi. Ca changera de ma retraite de commerçant à 440 euros.

    Je vote LAGUILLIER !

     

     

    28 février 2007 à 12 h 06 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *