Pour contrer l’inflation : la solution monétariste

Pour contrer l’inflation : la solution monétariste

L’inflation est un mal insidieux qui réduit le pouvoir d’achat de tous ceux qui la subissent. Elle a le même effet que la TVA, mais on ne sait pas qu’elle existe. Certains candidats proposent un « nouveau Grenelle » c’est-à-dire une augmentation de tous les salaires. S’ils ne proposent pas en même temps une augmentation de l’offre équivalente, ils ne proposent que de l’inflation…

Un gouvernement peut s’opposer de plusieurs façons à l’inflation.

– Il peut supprimer les contraintes économiques inflationnistes qui pèsent sur les entreprises et les remplacer par un prélèvement non inflationniste comme l’impôt sur le revenu ou la TVA car ces impôts diminuent la demande, donc s’opposent à l’inflation.

– Il peut supprimer les redistributions inflationnistes comme le RMI et les remplacer par des redistributions désinflationnistes, comme l’allocation aux boulangers, la subvention à la RATP ou aux logements, en offrant alors pain, métro ou loyer à un prix bien inférieur au prix de revient.

– Il peut réintroduire la concurrence, là où un monopole d’État l’avait supprimée, car une entreprise soumise à la concurrence fait immédiatement l’effort d’améliorer sa productivité pour baisser ses coûts de production, donc ses prix. Si elle n’utilise pas l’argent qu’elle gagne à le faire, elle sera irrémédiablement éliminée. L’absence de concurrence explique en grande partie le navrant échec des économies inspirées par les idées de Marx.
Au lieu d’offrir l’école « gratuite » à tous les enfants, ce qui supprime la concurrence, on donne aux parents un « chèque scolaire ». Les parents peuvent alors choisir librement l’école. La concurrence est ainsi rétablie. De nombreux pays utilisent aujourd’hui le chèque scolaire.

– Il doit enfin et surtout réaliser que ce sont les entreprises qui augmentent l’offre, en investissant. Un pays développé et riche est un pays qui a déjà beaucoup investi. Un pays sous-développé et pauvre est un pays qui a peu investi. Or pour investir, les entreprises ont besoin d’argent. Un gouvernement ne doit donc pas leur prendre les capitaux dont elles ont besoin pour investir. De plus, il ne doit pas chasser du pays les capitaux qu’elles ont besoin d’emprunter en imposant le capital. Sans capitaux, pas d’investissements. Sans investissements, l’offre stagne.

Exemple allemand

Actuellement, une Banque centrale européenne (la BCE) indépendante s’oppose à l’inflation, c’est son travail. Elle le fait avec efficacité en réduisant la quantité de monnaie qu’elle met en circulation quand l’inflation menace. Or tous les candidats, sans aucune exception, critiquent l’action de la BCE. Selon eux, elle seule serait responsable du chômage français, en ne mettant pas assez de monnaie sur le Marché. Elle réduirait ainsi « volontairement » le pouvoir d’achat des Français, pour avoir un « euro fort ».

La critique de la Banque centrale est fallacieuse. Car si la BCE mettait plus d’euros sur le marché, ce ne serait pas le pouvoir d’achat des Français qui augmenterait, mais l’inflation. Par contre l’Allemagne, qui a pris depuis quatre ans des mesures anti-inflationnistes en remplaçant les mesures inflationnistes (imposition des entreprises et du capital) par des mesures non-inflationnistes diminuant la demande (augmentation de la TVA) réduit actuellement son chômage et exporte plus que tout autre pays. Or elle subit exactement comme la France les décisions de la BCE.

Douze candidats sollicitent les suffrages des Français. Tous promettent moins de chômage et plus de pouvoir d’achat. Quatre proposent une politique économique d’inspiration keynésienne, c’est-à-dire des solutions concrètes qui ont échoué dans tous les pays du monde. Elles ont partout apporté la stagnation, la pauvreté et le chômage. Six proposent une politique d’inspiration marxiste, c’est-à-dire proposent des solutions concrètes exigeant un pouvoir dictatorial pour être appliquées. Hitler, Staline ou Mao, avec leurs dizaines de millions de morts, en sont les symboles. Pas un seul candidat ne propose de solution monétariste. La France de 2007 a quarante ans de retard.

Recommander cet article sur les sites de syndication d’information :

Partager cette publication

Comments (13)

  • jacques Répondre

    Pour Jaures:
    ". Mais ces performances économiques, comme je le disais et contrairement aux pays libéraux, s’est accompagnée de progrès sociaux "

    Completement faux. Les avantages sociaux aux Canada sont supérieurs à ceux de la France pour les plus démunis. En preuve supplémentaire, les "démunis" (qui sont peu nombreux au Canada, car le taux de chomage est la moitié de la France) n’ont pas à brûler 40,000 voitures par an pour tenter de se faire écouter. Il y a ZERO voiture brûlés au Canada.

    Et puisque vous "imaginer" que les emplois créer par le libéralisme sont des emplois de misère vs les emplois "dignes" de Jospin, voici la statistique exacte qui fait voler en éclat la boule de verre dans lequel vous vous enfermez:

    Revenus relatifs de 2002 vs 1997 pour les personnes les plus défavorisées (éducation secondaire non terminée)

    En France: les salaires de ces personnes était en 2002  84% de celui de 1997

    En Irelande: le salaire de ces personnes était en 2002 87% de celui de 2002. Mieux!

    source http://www.oecd.org/dataoecd/34/30/34542436.xls

    4 avril 2007 à 0 h 35 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    De mieux en mieux maintenat c’est 1.500.000 emplois en 5 ans une moyenne de 300.000 par an et pourtant toujours autant de chomeurs.Deux solutions,

    1ere:les amplois sont moins payés que le RMI et personne ne veut bosser pour 3 francs 6 sous

    2émé ces emplois ne furent que des mirages d et cela pour 5 ans

    Les médecins ne sont pas tous riches malgré de nombreuses années d’ études et c’est peut être à cause de ce fait que les carriéres médicales attirent de moins en moins de monde.

    Selon vous,l’ inflation aurait été de 3% par an soit 15% en 5 ans mon salaire n’ a pas suivi ,marci aux socialistes d’ avoir supprimer l’ indexation des salaires sur l’ inflation  sauf pour les députés qui se sont votés toutes tendances confondues une substantielle  augmentation de salaire.

    Quel démagigie que de comparer un cyclone comme Katerina à une simple tempête de plus les Etats Unis sont un état féderal où chaque état est son gérant avec la France où tout est centralisé ,puis sous oublier que l’ EDF a du faire apple à ses retraités pour réparer au plus vite les dégats occasionnés par cette tempête mais je suis sûr qu’ en cherchant bien,on finira par trouver des disfonctionnnements quelque part.

    Grandpas

    3 avril 2007 à 15 h 28 min
  • Jaures Répondre

    A grandpas: Durant les 5 années de l’ère Jospin 1 500 000 emplois marchands ont été créés (dont 250 000 en 2000 !). Avec une croissance de plus de 3% par an (- de 2% sur les 5 derniéres années. 1% en 2006).J’ajoute, pour Tremeau qu’en 2000 le commerce exterieur était bénéficiaire de 31 milliards d’euros ! Soit, cher Jacques, plus que la moyenne européenne. Mais ces performances économiques, comme je le disais et contrairement aux pays libéraux, s’est accompagnée de progrès sociaux (la CMU n’a pas été conçue pour les médecins qui n’ont guère à se plaindre, mais pour les plus démunis). Pour un socialiste, la croissance économique n’a de justification que si elle permet le progrés social. Si elle ne profite qu’aux plus riches quel intérèt ? (pour moi, j’entends. Pour vous, qui ètes riche, c’est différent). Quant à la tempête dont parle Fred Bastiat, elle a mis en exsèrgue l’importance des services publics comme la catastrophe à la Nouvelle Orléans a montré combien souffrent les popualations de leur absence.

    2 avril 2007 à 14 h 02 min
  • sas Répondre

    Contrer l’inflation????? nicolas de naguy bocsa ,n’a -t-il pas déclaré sur les médias et à plusieures reprises……qu’il :lui ,naguy ,et lui même paul trouvait anormale que l’etat français puisse etre endetté de la sorte …..et pas les français a titre personnel …..

    et qu’il allait s’occuper de faire en sorte que cette endettement se précipite….

    c’est en marche…

    sas

    2 avril 2007 à 13 h 08 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Jaurès Sous l’ère Jospin, il y a eu la grande tempête qui a décimé la forêt française, je suis surpris de cet oubli de votre part, pourtant n’êtes vous pas l’écologiste intransigeant que même Al Gore nous envie ?

    2 avril 2007 à 11 h 50 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    02/03/07    "Les 4-Vérités" –

    Soyons objectifs : j’avais oublié cette citation de Jean-Claude TRICHET, patron de droit divin (comme le sont tous les énarques de ma connaisance) de la BCE : "On (Note : qui c’est, "ON" ?) a créé plus de 12 millions d’emplois dans la zone euro pendant huit ans d’existence contre moins de 3 millions les huit années dernières."

    Sachant que nous sommes payés pour savoir que nos diirgeants font dire aux chiffres tout et le contraire de tout, je poserai les questions suivantes :

        – quels genres d’emplois ? certainement pas des emplois productifs, des emplois industriels, les seuls qui soient pruductifs, générateurs de richesses exportables.Et en tout cas, si l’on voit les chiffres en FRANCE, notre pays n’a pas profité de cette "manne" !

        – durant le même temps, combien l’UNION EUROPEENNE, grâce à ses importations massivement renforcées par son "EURO FORT" de produits fabriqués par une main d’oeuvre sous-payée  –  celle de CHINE ou d’ailleurs  –  a-t-elle contribué à crééer dans ces pays ?

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. A JACQUES : merci d’apporter un peu d’air à la baudruche BAYROU qui est en train de se dégongler. Dans les sondages, s’entend … Apparemment, si François BAYROU  soutient la BCE pour son action anti-inflationniste, il ne craint pas certaine inflation : par exemple en proposant de gouverner avec pas moins de 103 MINISTRES. Là où son concurrent SARKÖZY se limiterait à 15. Il est vrai que celui-ci s’est engagé à la "parité". Et que, en politique, selon certaines politiciennes, une femme vaut bien dix hommes …

    2 avril 2007 à 9 h 06 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaures:
    En 2000, c’était encore beaucoup mieux dans les autres pays!
    La prospérité (limitée) de la France (avec une croissance inférieur et chomage considérablement supérieur aux pays libéraux) n’avait rien à voir avec Jospin et tout à voir avec la situation internationale, en particulier l’explosion de l’informatique et sa locomotive californienne.

    Pour Thialet
    "personne ne sera surpris de savoir que le seul qui soutient la BCE n’est autre que François BAYROU. N’a-t-il pas déclaré, avec la surperbe qui le caractérise :  "UNE BANQUE CENTRALE INDEPENDANTE  EST UNE PROTECTION CONTRE LES PRESSIONS POLITIQUES ET LES POLITIQUES A COURT TERME" "

    Une autre excellente raison pour voter Bayrou
    Il fut une époque où il y avait un Mark reconnu mondialement pour sa solidité, et un franc… euh bon… soyons poli. Les allemands ont accepté de laisser tomber ce joyau en contrepartie de l’indépendance de la BCE guarantie de la solidité de l’Euro , craignant (à juste titre comme après seulement quelques années l’expérience le montre déjà) les pleutres politiciens français comme Royal, Sarkozy et alia. Seul Bayrou montre encore une fois qu’il a une épine dorsale, une rareté en politique française. Bravo Bayrou!

    2 avril 2007 à 4 h 12 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures

    Si vous n’ existiez pas,il faudrait vous inventer.

    Donc pendant l ‘ ére jospinienne ,il aurait été créé 250.000 x 5 = 1.250.000 emploi à ces grandioses années de plein emploi permettez moi d’ y ajouter 2 voir à 3 années de plus car de si bonnes mesures n’ ont pas été otées de suite alors 1.250.000 +(250.000×3) = 2.000.000 emplois nouveaux  donc selon vos chiffres que je ne conteste pas il devrait avoir en France un peu moins 1 millions de chomeurs !

    Il faudrait que vous preveniez l’ INSE car cela leur ôterait une "HENORME " épine du pied.

    Vos statiques d’ indice des prix sont effectués dans des magasins d’ état car poue exemple le café au comptoir est passé  5,5 Frs* à un 1€10 ou sont vos 2% d’ inflation,pour les fruits et les légumes,je n’ ose pas annoncer le chiffre .Demander à votre maraîcher habituel,il se confondra en excuses pour cette question ennuyeuse.

    Pour la croissance,il me semble que le gourvernement actuel fait aussi bien pourtant les conditions internationales ne sont pas si favorables que sous Lionel 1er .

    Pour la CMU,les médecins n’ ont eu non plus la même vision que vous sur cet extraordinaire progrés social qui explose les comptes de la Sécu.Savez cher "rose bonbon" qu’ils ne sont payés  6 mois plus tard mais vous vous en moquer puisque vos amis" sous perfusion " sont soignés au frais des autres .

    Grandpas

    * vous souvenez du franc ,cette monnaie qui faisait parti de notre patrimoine culturel et que vos amis socailistes ont rayé de ce monde sans sourciller grâce à cet exécution notre budget s’ est trouve entammé comme par magie d’ un  tiers .Merci qui !Merci YOYO.

    1 avril 2007 à 19 h 43 min
  • Jaures Répondre

    A B.Tremeau: En 2000, en pleine ère Jospin, l’inflation était inférieure à 2% alors que la croissance dépassait les 3%. On créait 250 000 emplois privés par an, le chômage baissait régulièrement (sans qu’eurostat rectifie les chiffres officiels). Tout cela en baissant d’un point la TVA, en supprimant la vignette auto, en instaurant les 35h et la CMU. N’est-ce pas là l’exemple à suivre ?

    31 mars 2007 à 14 h 04 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    31/03/07    – "Les-4-Vérités"

    Après m’être relu (une fois n’est pas coutume) je complèterai mes propos en rappelant que la seule mission explicitement fixée par le TRAITE DE MAASTRICHTà la BANQUE CENTRALE EUROPEENNE (dirigée par Jean-Claude TRICHE(1)T, lequel a été imposé par le calamiteux CHIRAC) est précisément de "MAINTENIR LA STABILITE DES PRIX" chère à JAURES. 

    Et voilà qu’un Nicolas SARKÖZY qui a voté OUI tant au Traité de MAASTRICHT qu’au réfrendum de mai 2005, prétend "demander à nos partenaires de la zone euro de gérer l’euro comme les Américains gèrent le dollar, les Japonais le yen, les Chinois le yuan et les Britanniques la livre sterling…" (fin de citatron). Voilà que l’homme qui a menacé de"kärchériser" les banlieues (sans pour mieux inciter "les criquets à traverser le périophérique", selon la formule imagée d’AZZOUZ BEGGAG" voudrait faire "sauter", s’il est élu, le verrou de la BANQUE CENTRALE EUROPENNE. Mettant en cause la politique de ‘"l’euro fort", il se répand en critiques du genre "On se prive d’un instrument pour  pour créer de la croissance, donner de l’emploi, uniquement pour des raisons idéologiques" (sic), ou encore "L’Euro n’appartient pas à M. TRICHET. Et je ne suis pas le seul à penser ça" (on demande des noms !)(2).

    Tandis que la OUI-OUISTE de charme, Marie-Ségolène accuse "Ce n’est plus (NDRL. Pourquoi ne pas dire , ce n’est PAS ?) à M. TRICHET de décider de l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants démocratiquement élus". Remarque : la belle "Poitevine" oublie que "les dirigeants démocrariquement élus" ont abandonné depuis toujours les destinées de l’UNION EUROPENNE à des "Commissaires" et à tous les fonctionnaires pondeurs de réglements tous aussi contraignants.

    Que Nicolas SARKÖZY et Marie-Ségolène ROYAL, et tous les ministres européïstes tant du "P.S." comme de l’UMP, n’ont-ils pensé en ratifiant MAASTRICHT et tous les traités qui l’on précédé ou suivi qu’ils abandonnaient en même temps  les destinées de la FRANCE à l’Administratrion européenne ? S’imaginent-ils sérieusement qu’une fois élu, ils pourront arrêter la machine infernale mise en route par les partis qui dirigent la FRANCE depuis la "LIBERATION" ? Alors que Jacques CHIRAC n’a pas été capable d’obtenir des gnomes "européens" la réalisation d’une de ses promesse électirales : la baisse de la TVA sur la restauration ! Auront-ils le courage, s’ils n’arrivent pas à changer le cours des choses, de claquer la porte de l’EUROME. Gageons qu’ils continueront à , comme leurs prédécesseurs, "ça n’est pas notre faute, c’est la faute à … Bruxelles !" comme disent en choeur nos politiciens de la droite molle comme de la gauche archéo-molle.

    Mais, j’ai gardé le "meilleur" pour la fin, personne ne sera surpris de savoir que le seul qui soutient la BCE n’est autre que François BAYROU. N’a-t-il pas déclaré, avec la surperbe qui le caractérise :  "UNE BANQUE CENTRALE INDEPENDANTE  EST UNE PROTECTION CONTRE LES PRESSIONS POLITIQUES ET LES POLITIQUES A COURT TERME" (sic). Voilà qui promet. A moins que notre "’âne rouge" n’ait fait cette déclartion que pour continuer à faire la nique à "concurrents". Ce qui m’étonnerait quand on connaît son "entêtement" européen.

     Bon dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) "Monsieur Euro, c’est moi", le directeur de la BCE est un homme couché sur ses certitudes de maintenir envers et contre tout un "EURO FORT" au mépris de toutes les réalités sociales et économiques. Il est vrai qu’un énarque ne voit rien, n’entend rien, n’accepte rien qui ne lui ait été enseigné à l’ENA, l’Ecole (entre toutes) de la République !

    (2) quand on sait que Jean-Claude TRICHET (dont, en bon chauvins qu’ils sont, nos "gouvernementaux" de gauche comme de droite avaient salué la nomination au détriment d’un "étranger") déclare de son côté : "Il n’y a PRATIQUEMENT qu’en FRANCE que la question se pose en permanence de savoir comment fonctionne la BCE". Qui dit la vérité, SARKÖ ou TRICHET ? Il est vrai que le "pratiquement" de ce dernier est quelque peu restrictif. Mais "L’UNION" s’en tamponnne. Ses dirigeants ne veulent-ils pas nous faire croire que, puisqu’une majorité de PARLEMENTS ont ratifié le Traité de CONSTITUTION européenne, le Traité doit être remis sur le tapis. Cela malgré les sondages qui partout dans l’UNION   –   – notamment en ALLEMAGNE et en ANGLETERRE  –   montraient que, majoritairement, les populations y étaient opposées, et surtout, malgré le NON voté majoritairement en FRANCE et en HOLLANDE. Alors, ce n’est pas un "pratiquement" qui gêner "Bruxelles". D’autant que, dans nos "démocraties", les élus le sont avec à peine le tiers des voix du corps électoral….Alors, pirquoi se gêner ?

    31 mars 2007 à 12 h 32 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    29/03/07    – "Les-4-Vérités" –

    En guise de post-scriptum (à paraître ou non). Que cela plaise à lire ou, non parce qu’ l’UNION EUROPENNE (contrairement à se qui se passe aux ETATS-UNIS avec leur Banque Centrale) a laissé la BANQUE CENTRALE EUROPENNE n’avoir pour seul objectif que la "maîtrise de l’inflation", empêche les pays membres, et particulièrement la France d’avoir la maîtrise de leur croissance et de leurs emplois. Qui osera toucher à cette forteresse dirigée par un homme au profil de haut-fonctionnaire, français, de surcroît ?. Au besoin en menaçant de claquer la porte d’une "UNION" aussi obstinément mûrée dans sa volonté d’une monnaie prétendue "forte" qu’elle est ouverte à tous les vents des importations, de l’immigration et du "politiquement correct" ? 

           Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    29 mars 2007 à 18 h 11 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    29/03/07    – "Les-4-Vérités" –

    Une nouvelle fois, le camaradissime JAURES nous montre qu’il est à la pointe aussi bien de l’information que du "social" :

      – de l’information : s’il s’était donné simplement la peine de jeter un oeil sur l’écho de la colonne en vis-à-vis de l’article de Bernard TREMEAU (ou si simplement s’il faisait ses courses avec un minimum d’attention et de réflexion), il se serait aperçu que l’inflation était, depuis l’avènement de l’euro, largement supérieure au modeste 1% qui lui paraît déjà trop. Même si, évidemment, l’inflation des prix les plus courants n’a pas atteint les 50, 100 ou même 150% annoncés sur certains prix dans l’ouvrage "Du Franc à l’Euro, la vérité sur les Prix" . Ce qui n’empêche pas le prix de la POMME DE TERRE D’AVOIR AUGMENTE DE 1300 % depuis 2000 !

    La "solution monétariste" prônée tant par Bernard TREMEAU avec "sa" BANQUE CENTRALE EUROPENNE,  que par JAURES (avec un "plan-B" ?) est une solution que je qualifierai de "bornée". A tous les sens du terme d’ailleurs puisque, les ménagères, dans l’ensemble des pays de l’Union affectés par l’euro, s’en plaignent, les prix ont largement grimpé, ce qui dénote à l’évidence que le rôle de la BCE a été limitée. Même si les Europrïstes convaincus pourraient nous assurer que si cette Banque n’avait pas existé, cela aurait été pire … Comme le disent habituellement ceux dont la politique a foiré…

       – du social : j’imagine fort bien que, derrière son "IL FAUT INSTAURER UNE POLITIQUE MONETARISTE ", JAURES a sa solution (son plan "B") : une augmentation générale des "bas" salaires (ce qui entraînerait ipso facto celle des "hauts" salaires !) avec toutes les iincidences tant inflationnistes que socio-économiques que cela implique. Pour faire bonne mesure, il pourraitanticiper largement sur les inflations à venir, en dépassant largement les simples "rattrapages".. En tut cas, je pense que, si par malheur (nota : j’en pense autant pour Nicolas SARKÖZY et pour François BAYROU, mais pour d’autres raison), Marie-Ségolène arrivait à la Magistrature suprême, elle trouvera en JAURES sinon le parfait Ministre de l’Economie, du moins un conseiller avisé qui méritera le "METITE SOCIAL", décoration inventée spécialement pour lui !

    Comment en effet, alors que, grâce aussi bien au P.S.. qu’à l’UMP (je n’oublie pas non plus l’UDF), la FRANCE s’est laissée prendre au piège de l’euro (qu’a su éviter le socialiste BLAIR !), "instaurer une polique monétaire" INDEPENDANTE" (la seule qui pourrait être efficace le portefeuille des Français) pour, et donc de l’UNION EUROPEENNE, qui permettrait, en jouant sur les différents paramètres de l’économie et des finances, non de supprimer l’inflation (il faudrait sans doute pour cela passer par la déflation) , mais d’en gommer les effets néfastes pour les salariés.. Quand on se souvient que l’on n’a même pas été capable d’obtenir de BRUXELLES une baisse de la TVA sur la restauration ? 

    Moralité : tant qu’elle ne sera pas libérée des chaînes que lui ont passé imprudemment ou ingénûment les gouvernements tant de la "gauche molle" que de la "droite molle" qui, d’alternance en alternance se la repassent comme une "patate chaude", la FRANCE ne pourra pas résoudre les problèmes liés à la monnaie. Comme d’ailleurs d’autres qui sont liés au carcan administratif  et concurrentiel imposé par les fonctionnaires irrespknsables (mais vrais "crânes d’oeuf") de Bruxelles. Tout le reste, à commencer par les beaux discours électoraux d’une Marie-Ségolène ROYAL, d’un Nicolas SARKÖZY ou d’un François BAYROU, n’est que du baratin de batteurs d’estrades et de préaux électoraux.

    Tant que nos gouvernants, mais aussi les Français qui sont responsables de leurs achats comme de leurs votes, ne comprendront pas que tout se tient : la politique économique, les finances, les prix, etc.(pour ne rester que dans le domaine "économique"), nous ne nous en sortirons pas. Pas plus de l’inflation, que du chômage, que des délocalisations ou des fermetures d’usines. Nos gouvernants me font penser à ces médecins qui appliquent  un traitement médicamenteux à un patient pour la partie qui lui semble la plus malade, sans se soucier de savoir si, derrière l’organe malade, il n’y a pas plusieurs affections qui sont la cause de sa maladie. Or l’inflation n’est pas la cause, elle n’est que l’effet visible d’une politique calamiteuse qui dure peut-être depuis MAASTRICHT (question : combien parmi les lecteurs de ce forum ont dit OUI à MAASTRICHT ?). Un bon "médecin", de bons "médecins" s’ils veulent guérir la malade "FRANCE" devraient avoir l’honnêteté de proposer non pas  le "médicament-miracle" élaboré dans les officines électorales par de prétentieux conseillers pour traiter telle ou telle madalie, mais de s’engager à passer la FRANCE au scanner pour voir, comment, par ses mauvaises pratiques, par sa mauvaise conduite, etc. elle en est arrivée, ET LUI PRESCRIRE ENSUITE LE TRAITEMENT DE FOND INDISPENSABLE;  Il faut se méfier des médecins qui dégaînent leur ordonnance pratiquement sans vous avoir examiné, sans même prendre la peine de vous écouter, ou plutôt de vous entendre (1). Raison pour laquelle je ne fréquente plus leurs cabinets depuis des lustres.Raison pour laquelle sans doute des millions d’électrices/électeurs se désintéressent de la politique en ne votant plus. Ce en quoi ils ont tort car, s’ils peuvent prendre soin de leur propre corps, de leur propre vie, malheureusement, ils ne peuvent prendre en main tout seuls l’avenir et la santé de la FRANCE.

       Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) cela me fait penser à Marie-Ségolène ROYAL qui, finaude, prétend être allée à l’écoute des Français (ses fameux "débats participatifs) en oubliant de leur dire qu’elle avait en poche le PROGRAMME du P.S. (son "compagnon" HOLLANDE ne s’était pas privé de le lui rappeler le jour même de sa désignation comme cadnidate du P.S.) concocté par toutes les têtes pensantes (STRASS-KAHN, FABIUS, LANG, DELORS, et leurs inséparables conseillers en ceci ou en cela) dont elle aura du mal à s’écarter une fois élue, grâce au soutien des éléphants, et avec l’argent des Caisses du P.S. sans lequyel elle n’aurait pu mener sa campagne….Sans oublier de rappeler que, si elle parvient au second tour, elle aura à incorporer les "diktats" d’une Marie-George BUFET et d’une Dominique VOYNET, et même peut-être, pour faire le plein des "voix de gauche" d’un Olivier BESANCENOT et d’un José BOVé.

    29 mars 2007 à 15 h 07 min
  • jaures Répondre

    L’inflation court actuellement en France autour de 1% par an. Il est grand temps d’instaurer une politique monétariste pour enrayer ce fléau. 

    28 mars 2007 à 16 h 18 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *