Pourquoi la BCE a relevé ses taux d’intérêt

Pourquoi la BCE a relevé ses taux d’intérêt

Ils sont au moins deux responsables politiques français à ne pas avoir lu les travaux de l’école monétariste de Chicago : le président Jacques Chirac et la candidate à la présidence de la République, Ségolène Royal. Il semble qu’à l’ENA on n’enseigne que Marx et Keynes.
Jacques Chirac a appris l’économie à l’ENA. Il croit à la vertu des parités fixes entre les monnaies.

Dans un premier temps, il a donc été satisfait par l’union monétaire européenne réunissant, dans un système à parités fixes, les monnaies des différents pays membres de l’union européenne. Mais tandis que les Allemands, encore échaudés par la grande inflation qui a donné le pouvoir aux nazis, ont eu une politique économique peu inflationniste, les Français ou les Italiens ont géré avec beaucoup moins de rigueur leur propre monnaie. L’inflation a rongé la valeur du franc ou de la lire. Tandis que les prix augmentaient très peu en Allemagne, ils augmentaient rapidement en France. Les Français achetaient de plus en plus de produits allemands, tandis que les Allemands achetaient de moins en moins de produits français.
Une spéculation sur la valeur du franc se mettait en place. Le déséquilibre de la balance commerciale croissait au fil des mois, tandis que le chômage augmentait en France. Une dévaluation, finalement, faisait céder la spéculation et rétablissait la compétitivité française. Un coup de frein était donné à la progression du chômage et un nouveau cycle recommençait, introduisant à nouveau le chômage dans le pays inflationniste. Quand un gouvernement tarde trop à dévaluer, de graves troubles sociaux peuvent perturber le pays.

Puis la création d’une monnaie commune a uni les pays européens de la zone euro. Jacques Chirac a été un des promoteurs de l’euro. On paye partout en euro, c’est merveilleux. Mais chaque pays européen continue à avoir sa propre politique économique. L’inflation étant toujours plus forte en France qu’en Allemagne, nos entreprises deviennent de moins en moins compétitives. Le chômage ronge notre économie. Malheureusement, une dévaluation du franc n’est plus possible. Le chômage s’installe durablement en France. Les Français sont déçus par l’Europe et votent contre la constitution. Les troubles sociaux deviennent possibles.

Enfin, devant le renforcement de la valeur de l’euro, Jacques Chirac vient de demander qu’un système à parité fixe soit institué entre l’Europe et les Etats-Unis. Les 24 membres de l’union européenne ont tous lu Friedman. Ils ont tous été très surpris par ce retour à 30 ans en arrière.
Ségolène Royal a aussi appris l’économie à l’ENA. Elle critique très durement le relèvement des taux courts que vient de décider le directeur de la Banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet, même si un article du traité de Maastricht interdit à tout responsable politique de critiquer l’action de la BCE.
Jean-claude Trichet a relevé les taux, car différents indicateurs montrent qu’une forte pression inflationniste existe en Europe. En particulier la progression beaucoup trop rapide de la masse monétaire M3, monnaie qui alimente la demande, alors que les investissements de productivité des entreprises stagnent, réduisant la progression de l’offre.

Ségolène Royal croit qu’en mettant plus de monnaie sur le Marché, on crée une augmentation du pouvoir d’achat. Elle se trompe, car dans la situation actuelle de l’euro, cette création monétaire ne peut qu’être inflationniste. Une création monétaire supplémentaire n’augmentera pas d’un centime le pouvoir d’achat des Français. Elle ne fera que de l’inflation, donc augmentera notre chômage…

Nos belles nageuses n’auraient certainement pas remporté des médailles olympiques, si la France les avait obligées à porter de lourds sacs de plomb. Des milliers d’entrepreneurs français sont prêts à gagner la compétition économique : ceux qui ont délocalisé le prouvent. Cessons donc de les rendre non compétitifs par les absurdes contraintes que l’on fait peser sur leurs entreprises. Plus nos entreprises subissent de contraintes, plus l’inflation augmente en France. Plus la politique de la BCE doit être rigoureuse.

Partager cette publication

Comments (26)

  • nicolas Répondre

    Tous d’abord je tiens à vous remercier pour votre excellent article mais le problème est que l’article date de 2006. Actuellement je suis étudiant et je fais un mémoire sur la baisse de la marge d’intermédiation des banques. Mon plan est simple, je dis pourquoi cette baisse et comment la compenser ?
    Pourriez-vous faire un article sur ce sujet qui puisse me donner des pistes ? je vous en serait reconnaissant car je rencontre beaucoup de difficultés. Merci

    8 janvier 2011 à 20 h 39 min
  • Jean B Répondre

    jacques

    A l’heure actuelle, l’inflation mondiale ne dépasse pas les 3-4%.

    En revanche, la masse monétaire augmente de 10% ou 15% par an environ.

    Votre baguette de pain augmente-elle de 15% par an? Non.

    Il n’y a donc pas de lien

    L’économie actuelle est infiniment plus complexe que ce vous croyez. Il est temps pour vous de prendre des cours et de vous éloigner de la theorie quantitative.

    19 décembre 2006 à 16 h 27 min
  • toto Répondre

    Pas d’inflation à 2 chiffres! c’est du n’importe quoi!

    Voici un comparatif qui donne l’evolution de certains prix de la consommation courante entre 2000 et 2006. Cela fait froid dans le dos. Bien sur, cette connerie de l’INSEE n’a pas tenu compte de ces prix

    dans leur soit disant calcul de l’inflation. C’est un vrai scandale et dire que cet organisme est

    financé avec nos impots pour pondre leurs conneries.

     


     

     

    19 décembre 2006 à 9 h 47 min
  • jacques Répondre

    Pour Jean B

    " Vos anciennes analyses portent sur des économies fermées. Elles n’ont plus aucune pertinences dans des économies ouvertes comme la nôtre"

    Votre argument ne fait pas de sens. Vous n’avez qu’à considérer l’ensemble des économies mondiales comme une seule grande économie et considérer la masse monétaire mondiale consolidée pour le réfuter.

    19 décembre 2006 à 3 h 40 min
  • Jean B Répondre

    Frederic,

    Je constate que vous êtes resté sur les idées d’anciens économistes dépassés. Tant que vous y êtes, vous pouvez également dire que le soleil tourne autour de la terre, ça serait du même niveau.

    Je vous informe, au cas ou vous ne le sauriez pas, que le monde a changé. L’économie s’est mondialisée, la concurrence internationale s’est instaurée.

    Vos anciennes analyses portent sur des économies fermées. Elles n’ont plus aucune pertinences dans des économies ouvertes comme la nôtre. La preuve? M3 (masse monétaire) augmente de 10%, 15% par an selon les années. Or, cela fait depuis la fin des années 1970 que nous n’avons pas vu d’inflation à deux chiffres dans nos économies (et depuis 1984, pas de taux d’inflation supérieur à 4%)

    Vos présuposés économiques sont tombés en désuétude. Peut-être, qu’en Corée du Nord (économie fermée), ils pourraient encore marcher.

    18 décembre 2006 à 18 h 43 min
  • Konebien Répondre

    c’est tout à fait cela l’inflation se retrouve dans l’immobilier et l’inflation générale est freinée par les imports du sud est asiatique nos politiques se retrouvent dansune configuration inédite ;Pour la première fois ,gérer le pays ne constitue plus à vendre lles petites cuillères et/ou ou faire de la fausse monnaie et ç a c’ est trés trés embettant car pour eux la seule politique est de continuer à distribuer à tout va Pour la première fois ;il faudrait tailler dans la dépense donc réorganiser l’Etat et sa gestion administrative ce qui conduit forcément à revoir les prébendes de nos élus .Imaginez la suppression des département avec le transfert aux régions et des communes remplacées par les communauté de communes ;là se retrouve le vrai réservoir des économies ,mais nos députés,sénateurs, maires ne se feront pas harakiri parallélement à cette réorganisation une politqiue de larges détaxes fiscales permetrrait d’attirer des sociétés étrangères ce qui résorberait le chomage et donc remplirait les caisses .. mais Laffer est inconnu chez nos énarques Par contres Keynes est toujours là et Hollande a tout compris ;i lparle de créer unenouvelle CSG qui ne dirait pas son nom pour éviter de faire la réforme des retraites qui s’impose et d’abord celle des fameux régimes spéciaux que tout le perrsonnel politique évite soigneusement ,même le scandale d es retraité fonctionnaires dans les TOM est renvoyé à plus tard bref on est mal barré

    18 décembre 2006 à 18 h 16 min
  • laurent Répondre

    Frederic,

    Tres bonne analyse "autrichienne" – dont Bastiat etait un precurseur, il est vrai!

    17 décembre 2006 à 19 h 46 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    à Jean B. Le différentiel de taux d’intérêt entre la Zone Euro et les USA est de 2 points Zone Euro(3,5), USA (5,5). Or le dollar ne cesse de dégringoler. Là est à rechercher, la manifestation de “l’hyperinflation amércicaine” contemporaine (D’ailleurs à ce propos l’inflation est loin d’être nulle). Aucun investisseur sérieux n’a confiance dans le dollar à cause de l’excès de liquidités. Le lien entre inflation et masse monétaire a été observé dès le XVIe siècle par Richard Cantilllon (la valeur de la monnaie évolue en sens inverse de sa quantité). Principe simpliste certes mais confirmé par les faits: l’hyperinflation des années 1970 avait pour origine une trop grande création monétaire. A l’heure actuelle, il ya bien un lien entre masse monétaire et inflation (immobilier, pétrole etc) toutefois des contre-tendance limitent sa portée. La diffusion de biens à très bas prix en provenance d’Asie constitue un frein à l’inflation. Ceci ne prouve en rien qu’il n’y ait pas de lien entre masse monétaire et inflation bien au contraire. Le crédit abondant (trop de création monétaire) finit toujours par déstabiliser l’économie réelle (voir l’inversion de la courbe des prix de l’immobilier aux USA). Il est d’ailleurs fort probable que le crédit soit à l’origine du caractère erratique de l’économie. Personnellement, je vous déconseille la lecture des économistes contemporains. C’est le royaume du consensus. “le truc auquel personne ne croit mais contre personne ne dit rien” Tatcher.

    17 décembre 2006 à 15 h 14 min
  • SAS Répondre

    A une époque de la libre concurrence….et de l’internationnalisation de l’économie…….les yankees ont été de faire une "pipe" aux chinois…….pour que westinghousse prennent 8 milliards de dollards de commande de "centrale nucléaire américaines……."

    Vendre des centrales nicleaires…….. aux chinois ne pose PLUS…… aucun problèmes au gendarmes du monde….qui interdisent l’accès au nucléaire civil au iraniens…….quel vaillance des dogmes anti-rouges

    Les ricains dont l’economie tiend au creux des mains chinoises, sont prêts à "diner avec le diable" , même si pour cela ils doivent manger avec les doigts…..

    Les petits frenchis d’areva , eux, se sont fait encore niqués……contrats pipés obligent.

    gageons que les yankees auront négociés,de plus , le transfert de technologie en plus du reste……pour un sursit économique de la babylonne…….au seuil de l’explosion…

    sas le libéral…

    17 décembre 2006 à 15 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Je pense que l’essentiel qui ressort de cet article est que l’ENA (Ecole Nationale des Abrutis) forme des incapables vu les résultats depuis des décennies à la tête du pays.  Le programme ENA ferait mieux d’être mis à jour et les profs changés pour des jeunes compétents certifiés et à jour des données actuelles. 

    Le problème est que nous sommes gouvernés par des Enarques qui ont été formés il y a des décennies, qui se sont bien installés, voire incrustés dans la nomenklatura Française. Ils tirent actuellement les ficelles.  Ces nuls, qui ne se sont jamais mis à jour dans leurs connaissances et qui ne comprennent plus rien à ce qui se passe actuellement, prennent la place de plus jeunes, sûrement plus informés et probablement plus doués, plus compétents avec des idées fraîches. Mais les vieux pontes restent cramponnés à leurs sièges et gouvernent le pays vers les abîmes. 

    Notez que le même parallèle existe dans divers domaines, notamment en médecine, et dans la recherche.

    Mais le problème majeur est que les Français continuent de se contenter de ces gouvernants et acceptent encore et encore et encore de les réélire.

    Rappel : Sarkosy n’est pas énarque.  il est avocat et fait partie de la société civile ; ça change du reste.

    17 décembre 2006 à 12 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    Ok. 10 – 4.
    Thanks, Jean B.
    Best,
    Mancney

    16 décembre 2006 à 13 h 44 min
  • Jean B Répondre

    Mancney,

    Jusqu’à nouvel ordre, il n’y a pas d’hyperinflation aux US. Pourtant, cela fait bien trois ans qu’on ne prend plus en compte l’accroissment de la masse monétaire.

    Faites vos propres analyses si ça vous chante. Ou alors lisez les travaux des économistes contemporains. Ils concordent tous :

    PAS DE LIEN  ENTRE MASSE MONETAIRE ET INFLATION dans les économies contemporaines.

    Il faut vous y faire : Friedman est dépassé. Sans remettre en cause le brillant économiste qu’il fut à l’époque.

    15 décembre 2006 à 18 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Jean B : " La Réserve fédérale américaine (quand même une référence en la matière) a jeté aux orties l’analyse de  M3 depuis plusieurs années : aucun lien scientifique ne peut plus être établi en économie moderne entre masse monétaire et inflation."
    Ca l’arrange peut etre de dire cela, non?
    Best,
    Mancney

    15 décembre 2006 à 15 h 32 min
  • sas Répondre

    a mr bader…….la pêche à la ligne est en effet une excellente alternative……qui te permettra de constater que tu n’avanceras pas moins vite que la grande masse inerte gauloise…..et au moins tu ne stresseras pas….

    "La reserve fédérale" est une merde infaâme……association des 10 familles"innomables" et prêteur usuraire des usa……..avec toutes les conséquences engendrées de ruines et d’endettement 750 milliards de dollards je crois…….dont une dette auprès des chinois qui eux en font une arme de guerre à retardement…….et dont les risques se font jour…..

    D’où les négociations actuelles….

    Quant à la france , 70 % des valeurs du cac 40 appartiennent aux fonds de pensions américains….donc si d’aventure l’économie américaine va au tapis……la france sera encore pas loin dans cette embrouillaminie…

    sas qui conseille la pêche….et encore sans emmerdeurs autour de soi.

    15 décembre 2006 à 12 h 06 min
  • Anonyme Répondre

    La France n’a jamais été aussi mal que depuis qu’elle est dirigée par des énarques. Il est bien connu que leur tête est bien pleine mais assez mal faite. On a beaucoup parlé de la suppression de l’ENA et je crois que certains programmes des candidats à la Présidentielle contiennent ce projet. Ce serait bien pour la France et

    15 décembre 2006 à 9 h 55 min
  • Anonyme Répondre

    Je veux bien croire à l’incompétence de nos énarques plutôt qu’à leur mauvaise foi. La disparition de l’ENA serait une très bonne chose pour ,la France et je crois qu’elle est au programme des candidats, ou au moins sa transformation. En fit,

    15 décembre 2006 à 9 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Bla Bla

    14 décembre 2006 à 15 h 04 min
  • Jean B Répondre

    A Bernard Trémeau :

    Il serait temps que vous mettiez à jour vos connaissances en matière économique au lieu d’user d’arguments d’un monétarisme dépassé :

    Vous parlez de l’accroissement de M3 comme d’un problème. Mettez-vous à jour : La Réserve fédérale américaine (quand même une référence en la matière) a jeté aux orties l’analyse de  M3 depuis plusieurs années : aucun lien scientifique ne peut plus être établi en économie moderne entre masse monétaire et inflation.

    L’analyse économique a évolué depuis Friedman et l’Ecole de Chicago. Prennez en bonne note.

    14 décembre 2006 à 13 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    J.P. Bader : " Pour moi la pêche à la ligne est devenue une alternative sérieuse et j’envisage sérieusement d’arrêter cette expérience."
    Bravo, J.P.Bader, pour votre dynamisme et votre esprit d’enttreprise. un bel exemple. Vous serez-t-il possible de d
    éplacer le siege social de votre Société? ou plus exactement d’en re-créer un autre aux USA ou ailleurs?
    Best,
    Mancney

    14 décembre 2006 à 12 h 53 min
  • sas Répondre

    C’est exactement cela le prolongement economique de "yalta"……seul compte en france la rémunération de la horde de fonctionnaires……quoi qu’ils fassent….responsables et pas coupables…….la référence imposé au privé sont les avantages acquits….. et après eux le déluge…….que la france soit un champs de ruine ou pas…..

    Tant que la france payait ou empruntait en mettant au clou ses bijoux de familles….cela durait…..maintenant , il n’y a plus rien à hypothéquer……vu que nos fils et petits fils sont caution solidaire de cette follie post monarchique.

    Doublé de plus d’escroquerie colossale……..exemple de la tva intracommunautaire 5 milliards d’euros….rien que cela madame la marquise !!!! en fait les lois et la réglementation n’existe , que juste pour éviter que la pietaille ne fasse comme les cadors initiés du pays..

    quel désolation…c’est jean marie lepen ou le chao…

    sas

    14 décembre 2006 à 12 h 33 min
  • JP.Bader Répondre

    Nous sommes 3 associés ayant créé une petite sarl dans les services informatiques pour l’industrie chimique. Cette création date de fin octobre 2006, l’entreprise est donc très jeune.

    Il n’a fallu que 3 semaines à l’URSAF pour nous envoyer les premières injonctions à payer, prévue pour fin février 2007.

    Un calcul rapide de notre expert-comptable montre que nos cotisations mangeront à peu près 40% des maigres traitements que nous nous octroyons. De plus les dividendes ou ce qui en restera seront taxés à 30%.

    Je suis pensionné et à 61 ans et je trouve gros qu’on puisse m’obliger à repayer des allocations familiales et des cotisations de pension.

    Mr.Chirac qui préconise l’emploi des séniors ferait bien d’y réfléchir avant de dire n’importe quoi.

    Pour moi la pêche à la ligne est devenue une alternative sérieuse et j’envisage sérieusement d’arrêter cette expérience.

    Votre article renforce la conviction que j’ai d’habiter dans un pays de fous.

    13 décembre 2006 à 23 h 57 min
  • laurent Répondre

    Excellent article, Monsieur Tremeau.

    Il est cependant permis de se demander : nos elites politiques croient-elles encore vraiment aux inepties marxo-keynesiennes enseignees a l’ENA, ou font-ils semblant d’y croire? En effet, une politique de "relance" (note : relance du chomage et de la ruine du pays, essentiellement!) par l’inflation monetaire et les depenses publiques profite avant tout a la mafia etatique et a leurs acolytes.

    Avant de leur donner l’excuse de l’ignorance, regardons d’abord a qui profite le crime!

    "Apres moi le deluge", semble etre leur maxime. Ce qui se comprend aisement : avec leur comptes bien planques dans les "paradis" fiscaux, ils se sentent bien a l’abri du deluge qu’ils savent inevitable…

    13 décembre 2006 à 23 h 38 min
  • sas Répondre

    aux internautes curieux de finances…..aller sur stcom.net…..il y a un excellent article sur la dévaluation du dollards…….ils evoquent 30 à 40 %…….lié au deficit colossale en faveur de la chine……

    si voous avez du dollard sous vos oreillers……il y a intérêt à solder….

    sas 

    13 décembre 2006 à 21 h 16 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Soyons clair, il existe de bonnes et de mauvaises causes d’inflation, ce qu’il faut c’est que les mauvaises causes d’inflations soient de manière quantitatives moins importantes que les bonnes. Parmis les bonnes causes d’inflation, la diminution du taux du crédit qui crée de la demande et des emplois. Parmi les mauvaises causes d’inflation, la hausse des salaires et de la fiscalitée indolore, fiscalitée des entreprises qui crée du chômage. Comme on peut le voir en france, la mauvaise inflation a toujours été superieure à la bonne, en clair, augmentation de la fiscalité indolore et augmentation de salaire a toujours été superieure à l’augmentation de la masse monétaire d’ou du chômage élevé. Cela correspond à une volonté politique. Du temps de de gaulle c’était exactement l’inverse. C’est cela les trente glorieuses. à bientôt

    13 décembre 2006 à 13 h 17 min
  • Roberto Répondre

    Mais que voulez-vous que ces ignares de l’économie que sont les énarques soient capables de comprendre les paramétres de l’économie modernes quand ils ne sont même pas capables de comprendre la politique la plus simple: à savoir prendre conseil auprés de spécialiste des matières que l’on maitrise mal avant d’ouvrir le bec.

    De Gaulle avait fondé l’ENA aprés la guerre pour essayer "de caser" ceux qui lui avaient rendu service pendant la guerre. Il connaissait parfaitement les limites des énarques en économie comme dans d’autres secteurs et s’en méfiait…

    Durant sa Présidence, De Gaulle avait mis Mr Giscard d’Estaing, brillant élève de l’École Polytechnique, comme Ministre de l’Economie et des Finances, il savait parfaitement les raisons pour lesquelles il n’aurait jamais confié ce Ministère délicat à un énarque et pour cause….

    Il faut se rendre à l’évidence que depuis que la politique de la France est entre les mains des énarques tout ne fait qu’aller de mal en pire.

    13 décembre 2006 à 10 h 14 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *