Principe d’égalité… c’est pas gagné

Principe d’égalité… c’est pas gagné

Le gouvernement annonce la réforme des retraites, la vraie, globale, égalitaire, juste, pour cette année 2010-2011. Faudra-t-il travailler plus longtemps, cotiser davantage, élargir l’assiette, tenir compte de la pénibilité du travail qui peut varier plusieurs fois durant la vie professionnelle, etc ?

Outre ces questions importantes, la réforme veut établir les bases d’une législation jusqu’en 2050. Elle devrait s’attaquer à rendre plus justes et égaux les régimes de retraites des fonctionnaires et du privé. On sait depuis longtemps que les salaires moyens des fonctionnaires, à force de rattrapage, sont supérieurs à la moyenne de ceux du privé. D’aucuns arguent qu’il ne faut rien changer, selon le principe des acquis sociaux et qu’il ne faut pas opposer les fonctionnaires aux travailleurs du secteur privé.

Ce n’est pas une question d’affrontement, mais simplement une question de justice, d’égalité, de solidarité républicaine, entre un monde protégé dont l’emploi est garanti à vie, l’avancement à l’ancienneté et l’autre soumis à la compétition, au chômage, au mérite et qui se retrouve pénalisée pour le calcul de sa retraite.

Calculer la retraite des fonctionnaires sur les 25 meilleures années au lieu des six derniers mois ( comme dans le privé ) ferait chuter les pensions de 40 %*. En 2010, la retraite des fonctionnaires était supérieure de 66 % à celle du privé !

En fait le coût des retraites des régimes spéciaux des fonctionnaires représente le double que le coût de celles du privé : aux alentours de + 100 % ! A la charge des contribuables pour 60 % des prestations.

Explication :

  • Les fonctionnaires et les régimes spéciaux entrent plus tard dans la vie active.

  • Un pourcentage important d’agents prennent leur retraite à 50, 55 ou 57 ans par le jeu des bonifications, service actif, et autres statuts dérogatoires comme les surcotes…

  • Ils cotisent faiblement.
  • Leur durée de vie à la retraite est plus longue. Certains ont plus d’années de retraite que de cotisation.

Résultat : 82,9 % des français du privé doivent se contenter de seulement 60 % des sommes versées pour les retraites, alors que 17,1 % des français des secteurs public reçoivent 40 % des sommes perçu pour leurs retraite !

*Citation de la vice- présidente de la CFTC dans Les Echos

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Comments (4)

  • Daniel Répondre

    Serge:    merci pour votre témoignage qui montre la réalité subie loin des discours de tous ceux qui ont les deux mains dans la caisse publique  et bafouent l’égalité de droits, base de la Constitution.  C’est bien une escroquerie organisée par une mafia qui tombe sous le coup de la loi sur le racisme  qu’ils ont eux mêmes pondu. 

    Iosa: " Maintenir un système d’inégalité est le plus sur moyen de s’assurer l’allégeance des fonctionnaires à la magouille étatique"  
    Bon résumé de cette réalité mafieuse élitiste  et produisant une autre réalité sur le terrain  illustrée par Serge. Et nous sommes des millions de  Serge.  Réunissons nous et renvoyons les face à leurs crimes!.

    23 janvier 2011 à 13 h 23 min
  • Daniel Répondre

    "Ce n’est pas une question d’affrontement, mais simplement une question de justice, d’égalité, de solidarité républicaine, entre un monde protégé dont l’emploi est garanti à vie, l’avancement à l’ancienneté et l’autre soumis à la compétition, au chômage, au mérite et qui se retrouve pénalisée pour le calcul de sa retraite."

    Il y a donc bien au sein de la République qui se dit exemplaire  une discrimination entre les individus suivant leur origine et leur catégorie. Cette belle république et ses associations racistes subventionnées se chargent en plus de faire la leçon   et infliger à qui déplait au système,   les jugements, sanctions et dédommagements  par le biais de lois faites par des débiles racistes et utilisées par de non moins débiles et non moins racistes. Les juges concentrant toutes les perversions quand ils se font outil du racisme, en plus de l’être eux mêmes par leur choix  personnel de l’irresponsabilité professionnelle.

    Cette république bananière transforme son mensonge de base de nature raciste en une violence physique et morale par le biais de collabos couleur jaurés qui défendent haut et fort le merveilleux privilège de tuer légalement ses concitoyens… privilège qu’ils justifient par?…  par rien d’autres que l’évidence de la supériorité d’une caste sur une autre. Une race supérieure n’a rien à démontrer à l’inférieure. Un homme Juif n’est plus qu’une étiquette "juif"…  dont tout le monde sait bien que! … pensez donc!.   Circulez , c’est démontré!.

    Il y a des guerres qui disent leur nom et récoltent ainsi contre elles, à tort ou à raison,  tous les préjugés des bien pensants et des va-t-en guerres.  Mais il y a les guerres sournoises qui font bonne figure morale comme le privilège de la retraite du gentil fonctionnaire qui forme un  écran fort utile aux privilèges exorbitants des élus… précisément élus pour que l’injustice cesse. Le privilège est une arme, une arme active, une arme qui tue.
    On est aujourd’hui  en mesure de faire le lien entre ce piteux privilège et la mort prématurée de millions de personnes. Et vu les chiffres, la comparaison au Nazisme va être trés douloureuse pour beaucoup d’hypocrites qui dorment du sommeil du juste. 

    Au responsable du journal Les 4 Vérités:
    Quand le journal les 4V va-t- il se décider à pousser  l’analyse à l’étape suivante? Il aura fallu plusieurs années pour qu’on puisse écrire le mot "nazisme" sur ce forum sans que les messages soient éliminés.  
    Compter les morts est beaucoup moins risqué puisque ce sont des faits comptables. D’autant que c’est très à la mode pour éviter l’insupportable "émotionnel", le vilain "nationalisme" et autres valeurs salies pour permettre au mensonge de faire son chemin. Faisons donc froidement le compte des morts de ce racisme là,  analysons les causes,  mettez un professionnel de l’écriture pour  rédiger et ce sera un excellent outil susceptible de faire bouger bien des tabous.   Merci.

    22 janvier 2011 à 22 h 48 min
  • Serge Répondre

    J’ai passé ma vie en indépendant à me battre pour vivre. j’ai cotisé ce que l’on me demandait. J’ai aujourd’hui 65 ans et une retraite de 300 €/mois. J’ai été floué, certaines de mes années cotisées ne comptent pas car je n’ai soit-disant pas assez cotisé (j’ai payé ce que l’on m’a réclamé), j’ai racheté au prix fort des trimestres que l’on m’a attirbué  qu’à moitié sous prétexte que le point d’autre fois ne valait pas  la même somme aujourd’hui (cela m’a été dit après que j’ai payé des sommes considérables).Bref je me suis fais arnaqué .

    J’apprends que mes caisses sont gérées par des fonctionnaires et des syndicats qui ne sont ni cotisants ni ayants droits ? J’apprends que les grêves sont financées par ces mêmes caisse (du privé ?) .

    Je ne vaux même pas un étranger qui n’ayant jamais travaillé aurait un minimum vieillesse ?

    Je suis français de souche, mon père (l’un des derniers résistants décoré de 39/45), s’est battu pour la France.

    Aujourd’hui je constate la réalité . Les partis politiques depuis 30 ans font le lit des étrangers. Nos droits se sont réduits à payer. Pour les étranger légitimes ou pas, le social explose.

    Merci pour eux.

    J’ai honte pour tous les partis de gauche quels qu’ils soient .

     

    22 janvier 2011 à 20 h 42 min
  • IOSA Répondre

    Maintenir un système d’inégalité est le plus sur moyen de s’assurer l’allégeance des fonctionnaires à la magouille étatique.

    Système par ailleurs largement repris par les syndicats….puisque 19 ouvriers et employés "protégés" réclament bien plus d’un million d’euros en guise d’indemnités pour la fermeture de leur usine.

    Tandis que les autres non protégés, se contentent d’un dixième par année de présence…

    Cherchez l’erreur !

    IOSA

    22 janvier 2011 à 14 h 34 min

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