Productivité : indicateur de la performance

Productivité : indicateur de la performance

Nous avons une certitude. Bien des responsables politiques, médiatiques ou syndicaux français semblent totalement ignorer une des lois économiques les plus simples.
Seule une augmentation de la productivité permet à long terme aux habitants d’un pays d’augmenter leur pouvoir d’achat. Quand on remplace une brouette par un camion, le conducteur du camion transporte 100, voire 1 000 fois plus de terre que le conducteur de brouette. Quand on remplace en Inde un riz classique par un riz OGM plus performant, le paysan indien produit beaucoup plus de riz et sort le pays de la famine. Seule l’amélioration de la productivité permet à un individu de produire plus de richesses.

Pour produire plus, il faut que l’outil de travail soit plus performant, c’est évident. Mais il faut aussi que celui qui produit soit plus performant. Le sorcier qui guérit depuis des siècles dans son village en imposant les mains n’a pas fait vivre plus longtemps ses clients. Actuellement, les médecins français qui ont fait de longues études, augmentent de trois mois tous les ans notre durée de vie.

Dans les pays développés, les progrès de productivité sont lents. Ils ne dépassent pas 5 % par an Ils dépendent d’abord de la recherche fondamentale : pour guérir par la chimiothérapie une leucémie, il faut d’abord bien connaître les mécanismes de la division des globules blancs chez un leucémique. Ils dépendent ensuite de la recherche appliquée. Il faut trouver une molécule qui stoppe uniquement la division des cellules malades, puis tester son efficacité et sa non-toxicité chez l’animal et chez l’homme pendant une dizaine d’années. Former des chercheurs qui améliorent la productivité en innovant exige bien souvent de longues études et une longue expérience. Mettre sur le marché une molécule nouvelle coûte un milliard d’euros.
Dans les pays peu développés, les progrès de productivité peuvent être bien plus rapides. Ils dépassent actuellement 10 % par an en Chine. C’est normal, les producteurs du pays peu développé peuvent importer chez lui ce qui a réussi ailleurs. Le tracteur utilisé par le paysan français est facilement exportable, même d’occasion. L’Africain qui est venu apprendre la médecine en France rentrera chez lui en connaissant les dernières molécules utilisées par la médecine française.

Quand les échanges peuvent avoir lieu entre pays développés et pays peu développés, les pays peu développés rattrapent toujours leur retard à toute vitesse.

Avec l’amélioration de la productivité, les prix faits aux clients pourront baisser, tandis que les salaires donnés aux employés et les bénéfices distribués aux actionnaires pourront augmenter. L’évolution de l’entreprise qui améliore sa productivité dépend de ses clients. Si une demande insatisfaite existe, l’entreprise produira plus et à moindre coût. Elle pourra conserver, voire augmenter le nombre de ses salariés. Par contre, si le marché est saturé, l’entreprise réduira le nombre de ses salariés. Ces salariés seront disponibles pour assurer une autre production. Vers 1970, le nombre des agriculteurs français diminuait aussi rapidement que celui des enseignants augmentait et il n’y avait pas encore de chômage.

Notre pouvoir d’achat futur dépend donc :

– des capacités d’innovation de notre pays. Or nos chercheurs fuient massivement notre pays pour aller travailler dans d’autres pays plus dynamiques. De plus, près de 60 % de notre économie sont sous le contrôle de l’État, c’est-à-dire dirigés par des gens qui ont peur de l’innovation et du changement.

– des capacités financières de nos entreprises, car il faut de l’argent pour investir et prendre le risque d’innover. Or l’État français impose de telles contraintes à ses entreprises qu’elles n’ont plus assez d’argent pour investir, une fois les impôts ou les augmentations de SMIC payées.

La France est aujourd’hui un des pays qui améliore le moins sa productivité dans le monde. Or ses frontières sont ouvertes. Elle importe de plus en plus des produits étrangers moins coûteux. Des produits venant de pays améliorant mieux leur productivité que nous.

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Comments (16)

  • leroy Répondre

    Mr Jaures,

    La france va déposer son bilan dans les dix prochaines années. Le jour où la banque mondiale et le FMI vont obliger la France à licencier ces fonctionnaires. Que ferez vous des aqcuis sociaux? Dommage que nos "politiciens" n’ont pas "d’éconmiste réaliste". La place de la France va diminuer. Les Etats Unis font payer leur dette par la chine et "nous" notre dette restera pour les générations futures. Mon cher Jaures, je ne peux que vous encourager à propoger vos idées utopiques. La France tombera encore plus vite. Dès lors, seul ceux qui feront preuve de courage et de travail pourront s’en sortir.

    Ce n’est pas une attaque contre vous seul car beaucoup de personnes ne veulent pas du changement.

    Pour progresser mon cher monsieur , il faut boulverser l’habitude et non se retrancher derriere des idées préconçus.

    Un exemple toutes les sociétés de service basées sur un BFR et un FR négatif et avec une trésorerie positive s’écrouleront.

    Jean-Brice 

     

    15 novembre 2006 à 12 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Pour tous ceux que le sujet intéresse et en particulier pour Jaurès, cet article relevé dans une des dernières lettre de l’IFRAP

    La France malade des 35 heures

    Les ministres socialistes qui ont décidé les 35h ne croyaient pas tous que cette mesure allait créer des emplois dans le secteur privé. Certains même avaient appris que seule l’augmentation des ventes permet d’augmenter les salaires distribués et que la loi ne peut pas créer d’emplois marchands. Mais c’était une raison de recruter dans le secteur public, vivier de l’électorat de gauche.

    Dans le secteur privé, les 35h ont durablement bloqué la hausse du pouvoir d’achat des ouvriers et employés dont les horaires sont liés aux horaires d’ouverture ou aux cycles de production. Jospin y a perdu une part de son électorat en 2002 et a été la première victime politique des 35h.

    La droite de retour aux affaires, faute de courage, a seulement tenté de rendre les 35h moins nocives sans les supprimer. Cela n’a pas inspiré confiance aux entreprises, l’emploi marchand a continué à stagner et les déficits publics ont continué à se creuser. Ainsi la droite a manqué à son devoir historique de rétablir les finances publiques après que la gauche ait vidé les caisses! Pour cela, elle risque d’être en 2007 la victime suivante des 35h.

    La gauche aussi est embarrassée de retrouver les 35h dans le débat électoral, car elle a compris que c’est une machine à perdre. Il était instructif de voir, lors du débat télévisé, les deux candidats socialistes les plus crédibles essayer de concilier le maintien du dogme des 35h avec les moyens de le neutraliser.

    Enfin, l’un des syndicats dits représentatifs vient de voir les 35h lui exploser à la figure. Il a obtenu du Conseil d’Etat l’annulation d’un accord de branche dans la restauration jugé contraire à la loi des 35h. Mais cela entraîne le retour à des accords antérieurs et pourrait conduire à une baisse des salaires accompagnée d’un allongement de la durée du temps de travail, c’est-à-dire que certains personnels pourraient devoir travailler plus sans gagner plus!

    La loi des 35h est une machine infernale pour l’économie qui produit des réactions politiques et judiciaires incontrôlées. Qui aura le courage de la supprimer ?

    André Pythagore

    14 novembre 2006 à 10 h 39 min
  • Saint-Tex Répondre

    Mr Trémeau a le mérite de tenter d’exposer l’essentiel des principes économiques valides et les erreurs préjudiciables des politiques socialistes. C’est un ancien médecin, passionné d’économie semble-t-il.  Il n’est peut-être pas expert mais ce qu’il dit, même simplement, est assez sensé en général, sauf exceptions.  Nul n’est parfait. 

    Celà dit, je vous rappelle l’essentiel à ne pas perdre de vue : Il est surtout remarquable que les Français tolèrent depuis des décennies les dirigeants aussi médiocres en économie tels que nous en avons, comme le dénoncent à juste titre certains ici.  Et il n’y a pas qu’en économie que ces dirigeants sont nuls…  C’est ça le vrai problème.

    Le drame est que peu de gens constatent que finalement, l’ENA forme des manivelles.  Les programmes y sont d’ailleurs assez sommaires, il faut dire.  Mais le fait que les Français aient une très haute idée (voire une vénération) de leurs technocrates est bien un paradoxe qui laisse rêveur et qui en dit long.  C’est bien là la vraie tragédie de ce pauvre petit pays qui croule sous la dette et de ce peuple qui se shoote aux belles paroles et croit au Père Noël.  Ce peuple flemmard n’est-il pas adepte fanatisé de l’acquisition du beurre et de l’argent du beurre ?

    Celà dit,  je ne relèverai même pas les inepties de certains gauchistes de mauvaise foi (attention, la mauvaise foi conduit à l’hépatite C) qui coupent leurs données de tout contexte pour pouvoir la ramener en provocant pour provoquer.

    13 novembre 2006 à 21 h 00 min
  • Jaures Répondre

    A Tucroy: Je pourrai effectivement approuver votre citation sans réserve. Sauf que nous ne mettons sans doute pas sous le terme de profiteurs les mêmes personnes. Ceux-ci ne sont pas, pour moi, les chômeurs, les RMIstes, les enseignants ou les ouvriers mais bien plutôt les grands patrons, les rentiers ou les gros agriculteurs lesquels s’amusent de voir la plèbe se quereller sur le nombre de fonctionnaire ou de sans-papiers à régulariser. Tant que nous nous y noyons, il coule, pour eux, des jours heureux.

    Sur les chiffres que j’ai cité, ils sont tous vérifiables. S’ils ne correspondent pas à votre conception de l’économie, changez-en.

    13 novembre 2006 à 14 h 04 min
  • philippe simoni Répondre

    pour réagir a l’article de bernard Trémeau ,  je pense que la productivité est une valeur a défendre , mais les exemples développés dans l’article sont dans la durée , des contre exemples . Concernant l’espérance de vie , les satistiques sont fondées sur une population qui n’a pas connus  dans ses  jeunes années les effets iatrogènes de la médecine moderne et avait un mode de vie beaucoup plus sain . Au jourd’hui avec l’explosion de certaines maladies celle-ci vont vite s’inverser et tout le monde constate que l’on vieilli moins bien et dans un étatt de grande fragilité . Concernant les OGM , allez demander aux paysans indiens ce qu’ils pensent du riz OGM avec quelques années de recul .

    Une productivité doppée artificiellement et à court terme n’est plus souhaitable aujourd’hui , car sur un plan humain et environnemental elle est catastrophique   .

    Je suis un libéral convaincu mais je ne peut accepter un discours aussi dogmatique que celui des socialistes car non inspiré d’une connaissance et d’une expérience de la réalité .

     

    12 novembre 2006 à 11 h 21 min
  • Tucroy Répondre

    Merci Jaurès d’approuver mes propos pour l’essentiel ; à savoir :
    "Toute société ignorant ces vérités élémentaires, comme celle dont vous prônez le modèle, se peuple vite de deux catégories d’individus (ceux d’entre eux qui prolifèrent alors ne méritant pas le nom de citoyen j’emploie volontairement celui d’individu). Les uns profitent du progrès résultant de leur travail, dans la mesure de ce que leur laisse la pression fiscale et les autres. Une grande partie des autres profite du progrès en abusant d’une position qui lui permet de le faire sans participer à la création du profit (oh le vilain mot !) qui le finance."
    Pour le reste, considérons que votre réponse est trop dogmatique et polémique, faisant état de chiffres qui, s’ils n’étaient pas absurdes, n’en ignoreraient pas moins les réalités de l’économie,  pour être sérieusement
    recevable.

    12 novembre 2006 à 11 h 04 min
  • dan87 Répondre

     

    Bravo Sas  pour ce bon sens! 

    Hélas ce n’est pas de l’humour!  C’est bien la réalité quotidienne subie par ceux qui ne sont pas payés  de mots comme les politiques ou de bonnes intentions comme les syndicalistes.

    C’est ainsi qu’on inverse l’importance des valeurs et des problèmes: on ne vit plus pour servir ce qui caractérise l’humain et la vie.  L’énergie, l’organisation et les forces  servent  la perversion, le mensonge et la roublardise. C’est la guerre des irresponsables qui fait suite à la déformation scolaire et à l’illusion intellectuelle des enseignants.  Un Jaurès ou un enseignant se fout de savoir qu’il détruit l’avenir des générations à venir: il faut pour cela un minimum d’empathie, c’est à dire d’humanité.  Hors ces gens là ont déjà choisi des statuts qui leur permettent de ne tenir aucun compte des autres , ni au présent,  ni pour l’avenir. Ils constituent une race définitivement supérieure, récompensée à ce titre par des droits particuliers . Ils ne se mélangent  pas, contrairement à ce que prétend l’école "laïque".  

    Pendant ce temps, les Chinois veulent vivre, eux. Ils en connaissent le prix, contrairement à ceux qui se bercent de l’illusion de penser tout en laissant le poids mort de leur non vie à la charge de leurs concitoyens.     

     

    Quant à l’article de B. Trémeau, il serait plus convaincant si les arguments étaient plus rigoureux: quand on prend en exemple négatif les sorciers des siècles passés pour mettre en valeur les "progrés" actuels, il faut éviter soi même de jouer les apprentis sorciers pour imposer ses croyances.  Et toute nouveauté dont on n’a pas mesuré les conséquences sur le temps,  dans l’espace et dans la diversité est au stade d’une croyance même si ceux qui en espèrent beaucoup de fric veulent bruler les étapes. Il n’y a jamais eu autant de raisons dans l’histoire des hommes d’inciter la science à la prudence.

    A moins que pour B. Trémeau, quelques millions d’exclus, un égoïsme jamais atteint, une jeunesse obligée à vivre au jour le jour, des millions de boites de tranquillisants pour "affronter" la  vie, une planète polluée pour longtemps,   constituent un admirable progrés…  Si vivre plus longtemps  se fait au détriment de la qualité de la pensée, à l’image de la production des légumes à coups d’engrais et de traitements chimiques, si vivre plus longtemps se fait aussi en exploitant les pays pauvres, alors je préfère la qualité de pensée à la quantité de jours sans conscience.  

    La brouette écrasait moins de personnes qu’un camion conduit par des irresponsables !…  

      

    11 novembre 2006 à 23 h 29 min
  • Jaures Répondre

    A Tucroy: Vous faites erreur. L’essentiel des 1,5 millions d’emplois créés de 1997 à 2001 l’ont été dans le secteur privé. En ce qui concerne les emplois jeunes, 500 000 étaient à pourvoir mais ceux qui étaient dans le dispositifs trouvant un emploi avant la fin des 5 années de contrat, il n’y a jamais eu plus de 320 000 emplois jeunes en activité. L’experience des 35 h est extrèmement positive en ce qu’elle a permis de relancer des négociations au point mort depuis longtemps. Les patrons n’ont pas toujours été perdants. Aujourd’hui les 35h sont vidées de leur substance: avec le large volet d’heures supplémentaires (d’ailleurs jamais pourvu), la détaxe à 10% et les allègements de charges, elles n’ont plus guère d’effet. Le gouvernement ne les abolit pas car elles demeurent pour lui un faux prétexte. Certes, les 35h ont coûté un peu de pouvoir d’achat, votre serviteur peut en témoigner, mais elles ont abouties dans mon entreprise à la création nette d’une trentaine d’emplois aujourd’hui pérennes. Ceux qui parlent des 35h sont souvent des théoriciens dogmatiques qui ne vivent pas la réalité des entreprises.Ici, pratiquement personne ne souhaite revenir à l’ancienne organisation.

    11 novembre 2006 à 19 h 00 min
  • sas Répondre

    A mr trémeau, très bon exemple de la brouette et du camion…..sauf qu’en france et si le responsable du dépôt qui à toutes les clées,n’est pas en grève,que le camion est en état de marche, que le plein de gaz oil a été fait, que les directeurs de la logistique après réunion et brainstorming,ontà bien transmis aux chef de grouppes et son chef de transport le planing en 4 exemplaires dont les syndicats ont obligatoirement copie,que le navigateur est à son poste ainsi que les rippeurs de sacs de riz……qu’ils respectent le bon nombre de salariés pour soulever le sac de riz conformément à la législation en vigueur en droit français (4 par sac de 50 kg) surenchéri des nouvelles normes européennes transpalette homologuée et spécialiste es science transpalette ayant suivit le stage idoine et détenteur du permis ou licence de manutention de transpalette….équipé des casques et gants qui vont bien……soit la bagatelle de 4 à 8 personnes supplémentaires par camion avec côuts sociaux et à la condition expresse que cela respecte les règles du commité d’entreprise et que parmis les heureux élus aucun ne soit en réunion obligatoire,….et bien là évidament les 1000 sacs de riz seront livrés et transportés ,dépôtés et distribués……..sans aucune garantie d’avoir été payé d’ailleurs…..

    Alors sas rappelle que le mieux est l’ennemi du bien……et qu’en certain cas , il faut mieux manger des nouilles…..et conserver les brouettes….

    En france notion de rendement ….pppppfeuuuuu …….inepte

    sas

    10 novembre 2006 à 23 h 06 min
  • Anonyme Répondre

    A jaurès l’irréductible, à propos de la création d’emplois par les 35 heures.
    Je pense que vous conviendrez que le progrès en tout (y compris social) nécessite des moyens.
    Or, dans une société quelle qu’en soit le régime, ces moyens sont affaire de valeur ajoutée ou en d’autres termes du travail et du profit qu’il génère. Or les créations d’emplois que vous évoquez ont toute eues lieu dans le secteur public (vivier électoral de qui vous savez), c’est-à-dire non marchand, c’est-à-dire encore sans générer le moindre supplément de richesse nationale. Bien au contraire, s’agissant de fonctionnaires ou assimilés, ils ont alourdi le poids qui pèse sur ceux qui les financent par leur travail. Le fonctionnaire est nécessaire à un état mais en nombre suffisant pour assurer son administration, sa défense, ses soins, son éducation et sa gestion, sans plus.
    Toute société ignorant ces vérités élémentaires, comme celle dont vous prônez le modèle, se peuple vite de deux catégories d’individus (ceux d’entre eux qui prolifèrent alors ne méritant pas le nom de citoyen j’emploie volontairement celui d’individu). Les uns profitent du progrès résultant de leur travail, dans la mesure de ce que leur laisse la pression fiscale et les autres. Une grande partie des autres profite du progrès en abusant d’une position qui lui permet de le faire sans participer à la création du profit (oh le vilain mot !) qui le finance.
    Pour faire bref, il est possible (et souhaitable) de faire du social (les 35 heures relèvent de cette préoccupation) avec l’économie, le contraire est impossible.

    10 novembre 2006 à 22 h 55 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    Que les lecteurs de mes deux derniers  "posts" (en réalité un seul et même) veuillent bien me pardonner le" doublonnage" de ce "post"  qui s’est échappé à l’insu de mon pleine gré : en voulant le rattraper, je l’ai tout simplement bissé ! Et qu’ils me permettent de le terminer en repartant à : " De toute facon, comme je l’écrivais sur un forum …..sous le titre "TOUS COCUS ! " qu’aussi bien tous les OUÏSTES que les NONNISTES que leur vote l’emportat ou non…".  Voici donc la suite :

    J’expliquais mon propos "TOUS COCUS !" en disant que si d’aventure le "OUI"  l’emportait, nos dirigeants continueraient de plus belle à raconter aux Français qu’ils ne pouvaient rien pour changer les choses,  que c’était la faute à Bruxelles, etc. Et si, comme je le pensais, c’était la victoire du NON,  ils auraient beau jeu de nous dire à chaque "blocage" vrai ou supposé de Bruxelles : "C’est de votre faute, vous n’aviez qu’à voter OUI". C’est ainsi que, tant avec le P.S. qu’avec l’U.M.P. et leurs satellites, les électeurs de "droite" comme de gauche sont  (seront, jusqu’à ce qu’ils renvoient dos à dos les "partis de gouvernement" !) toujours cocus. Et il y en a qui en redemandent. Elections après élections …Pour 2007, ils se demandent seulement qui ils chargeront de les cocufier : la belle et mystétieuse Marie-Ségolène ou le fougueux et remuant Nicolas  ? la peste ou le choléra  qui rendront la France plus malade encore ?

                                                                    Cordialement, Jean-Claude THIALET

    10 novembre 2006 à 15 h 17 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    JAURES : sur quelles bases pouvez-vous affimer que sous ma "dictature socialiste" (si c’es un syndicaliste qui le dit, et sans guillemets !) que la productivité a augmenté ? de même, tout le monde le sait, la "création d’emplois"  n’est pas celle d’emplois productifs, mais plutôt d’emplois que j’oserai qualifier de fictifs (sans donner au mot celui qui a permis de traduire devant les tribunaux les politiciens de tous bords)(1).  Cordialement à toutes et  à tous, Jean-Claude Thialet

    P.S. A propos des "35-heures" il faudrait peut-être que les camarades syndiqués qui s’apprêtent à voter pour la Madonne des Sondages s’interroge sur ses intentions à leur égard.  En effet, "Le Figaro" vient de révéler que Marie-Ségolène ROYAL, dans une réunion priévée, entre camarades, avait souhaité que les enseignants fassent leurs "35-heures" (la moyenne hcez ces provilégiés de la Fonction Publique est d’environ 17 heures), en s’étonnant qu’ils ne trouvent pas le temps de faire du soutien scolaire dans les Etablissements scolaires, mais le pratiquent couramment  – à titre lucratif – dans des Organismes privés dont les bénéficies sont juteux (ça, c’est moi qui l’ajoute). La favorite des sondages et le l’électorat socialiste ignorait qu’une vidé avait été tournée (à l’insu de son plein gré, semble-t-il) êndant cette réunion, et qu’elle circule désormais pour l’édification des fidèles de STRAUSS-KAHN et de FABIUS, comme, j’imagine de ses propres soutiens …  De toute façon, comme je l’écrivais sur un forum l’an dernier à propos du referendum sur le projet de Traité constitutionnel que l’on voulait imposer aux Européens (dans mon "post" j’écrivais en substance, sou le titre "TOUS COCUS !" qu’aussi bien les OUISTES que le NONNISTES seraient cocus, que leur vote l’emportat ou

    (1) ainsi qu’un certain Marc Blondel, un socialiste, dont un proche collaborateur était payé par la Mairie de Paris alors aux mains de la "droite" ! Dans ce petit monde syndicalo-politique, tous se tiennent ainsi par la barbichette … (socialiste ?)

    10 novembre 2006 à 12 h 10 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    JAURES : sur quelles bases pouvez-vous affimer que sous ma "dictature socialiste" (si c’es un syndicaliste qui le dit, et sans guillemets !) que la productivité a augmenté ? de même, tout le monde le sait, la "création d’emplois"  n’est pas celle d’emplois productifs, mais plutôt d’emplois que j’oserai qualifier de fictifs (sans donner au mot celui qui a permis de traduire devant les tribunaux les politiciens de tous bords)(1).  Cordialement à toutes et  à tous, Jean-Claude Thialet

    P.S. A propos des "35-heures" il faudrait peut-être que les camarades syndiqués qui s’apprêtent à voter pour la Madonne des Sondages s’interroge sur ses intentions à leur égard.  En effet, "Le Figaro" vient de révéler que Marie-Ségolène ROYAL, dans une réunion priévée, entre camarades, avait souhaité que les enseignants fassent leurs "35-heures" (la moyenne hcez ces provilégiés de la Fonction Publique est d’environ 17 heures), en s’étonnant qu’ils ne trouvent pas le temps de faire du soutien scolaire dans les Etablissements scolaires, mais le pratiquent couramment  – à titre lucratif – dans des Organismes privés dont les bénéficies sont juteux (ça, c’est moi qui l’ajoute). La favorite des sondages et le l’électorat socialiste ignorait qu’une vidé avait été tournée (à l’insu de son plein gré, semble-t-il) êndant cette réunion, et qu’elle circule désormais pour l’édification des fidèles de STRAUSS-KAHN et de FABIUS, comme, j’imagine de ses propres soutiens …  De toute façon, comme je l’écrivais sur un forum l’an dernier à propos du referendum sur le projet de Traité constitutionnel que l’on voulait imposer aux Européens (dans mon "post" j’écrivais en substance, sou le titre "TOUS COCUS !" qu’aussi bien les OUISTES que le NONNISTES seraient cocus, que leur vote l’emportat

    (1) ainsi qu’un certain Marc Blondel, un socialiste, dont un proche collaborateur était payé par la Mairie de Paris alors aux mains de la "droite" ! Dans ce petit monde syndicalo-politique, tous se tiennent ainsi par la barbichette … (socialiste ?)

    10 novembre 2006 à 12 h 10 min
  • Josick.Croyal Répondre

    Article con-fondant de con-formisme à travers  les exemples donnés. Pour écrire cela, l’auteur n’a jamais rien du inventer de sa vie…

    9 novembre 2006 à 20 h 01 min
  • Jaures Répondre

    Quelqu’un devrait compiler les articles économiques des 4V et les éditer sous le titre "dictionnaire des idées reçues libérales".

    De 1995 à 2000, c’est à dire en pleine dictature socialiste, la productivité du travail a augmenté de 4,2 en France, sur les talons des Etats Unis (4,6) devant le Japon (3,9) et l’Allemagne (2,6) et loin de l’Angleterre (1,8).

    En pleine application des 35h, en 2001, la France créait 232 000 emplois. Après leur remise en cause, elle en perdait 81 000 en 2003 pour péniblement n’en créer que 40 000 en 2004.

    Les faits sont tétus. Rien ne justifie la remise en cause des acquis sociaux, sinon les profits de quelques actionnaires avides.

    9 novembre 2006 à 19 h 37 min
  • Jean-Cklaude THIALET Répondre

    Une fois de plus (et ce n’est pas là un reproche), Bernard TREMEAU enfonce une porte ouverte. Hélas ! les gens qui nous gouvernent sont tous issus (à quelques rares exceptions près, mais qui font de la surenchère) de l’Education (prétendue) Nationale où domine les maçons, les trotskystes et les marxistes. Depuis des lustres, celle-ci enseigne au bon peuple, comme à ses futurs dirigeants, que les patrons s’en mettent plein les poches, et que – certes sous la menace de grèves à répétion, où d’autres actions plus pernicieuses encore – ils pourront indéfiniment continer à payer mieux leur salariés, à travailler moins, donc à PRODUIRE MOINS… sans se soucier du lendemain. Si encore ces gouvernants avaient créé, ou même seulement dirigé une entreprise, ou même un simple atelier, le mal serait moindre. Hélas ! ces gouvernants, mais aussi les députés et sénateurs, ceux qui imposent aux entrepreneurs, depuis Paris ou depuis Bruxelles, des lois de plus en plus contraignantes accompagnées de tracasseries administratives ignorent tout du monde de l’entreprise. Quand ils ne sortent pas de l’ENA, ils viennent pratiquement tous du monde du barreau, de la médecine, du journalisme, et, bien entendu, de l’Administation… Ce qui fait que, sans s’en rendre compte, au nom de je ne sais quels sentiments humanitaires et philosophiques (du genre “tout le monde il est comme nous, tous les monde il est gentil !), ils ont signé inconsidérément des traités internationaux qui ont ouvert tout grand les portes de la France, de l’Union européenne, aux produits d’une concurrence étrangère où – foin de tout sentiment – la main d’oeuvre est sous-payée sans se soucier des dégâts que cela provoquerait en France, dans l’Union, pour les entreprises et pour les salariés qui vont avec. Pire ecore ! alors que, progressivement d’abord, puis de plus en plus rapidement, des produits étrangers de plus en plus élaborés, conquéraient la France, l’Union, ces mêmes gouvernants, pour des raisons “démago-électorales” continuanent à pondre des lois pour augmenter le Smic (avec pour conséquence automatique, celle de provoquer l’augmentation des bas salaires, et donc des coûts de production), pour réduire la durée du travail jusqu’aux “35-heures” (auquel, en plus de 5 ans de gouvernement, un gouvernement prétendu de “droite” n’a pas osé toucher, se contentant de faire semblant !), en attendant pire. Pire ? le pire reste à venir.. Car si le “peuple” (comme ils disent dans la “France d’en-haut”) n’avait pas été conditionné tant par l’école maçonnico-trostsko-marxiste, il aurait compris rapidement que “leurs” gouvernants menaient la France dans le mur. Hélas ! conditionné par le consummérisme, par les grands médias, par les promesses électorales (jamais tenues !) ce bon peuple a profité de l’aubaine des prix compétitifs offerts par la concurrence étrangère. Sans même se soucier de savoir si le fait d’acheter un vêtement, un appareil étranger, un téléviseur, une voiture, etc. “made in South-Asia” ne serait pas fatal aux entreprises français ou européennes, et, en définitive, à celle qui les employait. Et la fermeture ou la délocalisation d’entreprises bien de chez nous, pas même de la leur, n’a pas ouvert les yeux à ces autruches. Elles persistent à croire aux boniments des gens de l’UMP ou du PS, et de ceux qui ont partagé le pouvoir avec eux, à croire que, demain SANS RIEN enlever à leurs avantages acquis, sans même leur demander de travailler davantage, pas même de changer leurs habitudes ou leurs méthodes de travail, sans même s’obliger à concevoir et à fabriquer des produits plus innovants, ils pourront continuer leur petite vie pépère. Les propos qui précèdent s’adresse à TOUS les Français, du haut en bas de l’échelle. Il est temps qu’ils se réveillent, qu’ils commencent par admettre que leur avenir va leur demander – pour subsister (à tous les sens du mot !) beaucoup d’efforts et de sacrifices. Et qu’ils ne devront pas (plus) compter sur les partis gouvernementaux, ni mêmes sur les candidats qui se présenteront en 2007 sous leur bannière, pour sauver le “FRANCE-TITANIC”, son équipage et ses passagers ! Ils devront accepter de se prendre (enfin) eux-mêmes en mains. En commençant par virer, aux élections de 2007, tous ceux qui qui ont gouverné, tous ceux qui ont eu un mandat de député, et mêle tous ceux qui – quelles que soient leurs belles promesses – n’auront pas eu le courage de démissionner de l’UMP, du PS, de l’UDF, des radicaux, des Verts ou du PC, partis auxquels on doit la situation déastreuse du pays. C’est ce que j’écris régulièrement (et sans succès !) aux Dupont-Aignan, Myard, etc. qui m’adressent régulièrement des messages chargés de critiques (à l’égard de la mal-gouvernance dont crève la France) et de bonnes intentions. Ou encore à un Bayrou qui fait semblant d’oublier qu’il est un des respnsables du désastre de l’Education “Nationale” à laquelle les Français ainsi que les immigrés doivent largement leur impréparation à la concurrence extérieure. Tout comme, en 1939, la France avait dû sont désastre aux gouvernants de gauche et de droite qui l’avaient désarmée au plan économique comme au plan militaire … En dehors du “terrorisme”, les guerres qui nous attendent sont surtout économiques… Cordialement, Jean-Claude THIALET P.S. “La politique, c’est l’art d’empêcher les gens de se mêmer de ce qui les regarde !” Un phrase de Paul Valéry que les politiciens de tous bords ont bien assimilée !

    8 novembre 2006 à 17 h 29 min

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