Promesses, réformes et réalité

Promesses, réformes et réalité

Plus de 60 réformes en chantier. Formidable ! La France va en être rénovée. Hélas, hélas, hélas ! j’ai beau écarquiller les yeux, non seulement, s’agissant de la vie quotidienne, je ne vois pratiquement aucun changement, mais je constate, au contraire, que tout s’aggrave.
Soyons précis. Ce qui fait la vie quotidienne – et c’est cela qui compte et non pas les discours officiels relayés par une presse subventionnée –, c’est la fiscalité, le pouvoir d’achat, l’immigration et la sécurité.

La fiscalité a globalement augmenté. Le taux des prélèvements obligatoires que le chef de l’État avait promis de réduire passera de 42.5 % du PIB, ce qui est déjà considérable, à 43 % en 2012, avec un fort alourdissement des impôts locaux, notamment à Paris. Sans doute dira-t-on que la fiscalité locale ne dépend pas de l’Exécutif, mais des communes. En réalité, tout se tient dans un pays champion européen de la dépense publique : 54.7 % du PIB en 2009, et une dette gigantesque dont le gouvernement ne dit mot : 78,1 % du PIB en 2012. En revanche, des commentaires à l’infini venant de la gauche sur le bouclier fiscal qui, à ma connaissance, concerne moins de 15 000 foyers, une usine à gaz qu’il aurait été judicieux de ne pas construire, alors qu’il aurait été beaucoup plus simple, efficace et sans doute moins impopulaire, de supprimer l’ISF (527 600 assujettis), à tout le moins d’en exclure l’habitation principale, un impôt politique et contre-productif compliqué par un gadget de réduction de l’impôt contre un investissement dans une PME, ce qui est purement et simplement un attrape-nigaud.

Un mot aussi des subventions à tout va. Des dizaines de milliards d’euros chaque année, sans aucun contrôle – avec, parmi tant de cas stupéfiants, une subvention de la ville de Lyon à la Casbah d’Alger !

Le pouvoir d’achat. On nous raconte que l’inflation en 2009 est de 0.3 %. C’est évidemment faux quand on tient compte de la fiscalité directe et indirecte, des charges de copropriété en constante augmentation, des loyers et des dépenses de transport. Mais ce chiffre permet à l’État de ne pas augmenter, ou très peu, les salaires ou les retraites et de baisser le taux du livret A.

Les institutions. Qu’est-ce qui a changé dans un pays qui compte 36 789 communes, 101 départements (dont l’un intégralement musulman, Mayotte, officiellement département de la République en 2011), 26 régions, 15 900 syndicats intercommunaux et 558 000 élus ? Tout ce petit monde étant régi par 550 000 textes dont 69 codes aux milliers d’articles, si bien que le contribuable – individus et sociétés – ponctionné de tous les côtés n’y comprend plus rien. On pourrait aussi parler de la France des fraudes et des gaspillages, des dizaines de milliards d’euros par an, en particulier à la Sécurité sociale, en sachant que 90 % des observations et recommandations de la Cour des comptes sont immédiatement jetées aux oubliettes par ceux à qui elles sont destinées. Si la France n’était pas gérée sous le signe de la démagogie permanente, c’est 200 milliards d’euros qui pourraient être épargnés chaque année, dont 45 milliards d’intérêts de la dette.

L’immigration (coût annuel : 36 milliards d’euros) ne fait que croître et embellir. Prenons un cas concret et significatif d’une politique qui détruit irrémédiablement la France, celui du « carnaval » de Calais. En 2002, M. Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, supprime Sangatte, centre d’hébergement pour des clandestins, Afghans, Irakiens, Pakistanais, en route pour l’Angleterre. En 2009, ces immigrés, tous musulmans, sont plus nombreux que jamais. Ils occupent tous les environs de Calais et se battent entre eux. L’insécurité s’aggrave. L’hygiène est au-dessous de tout. La population française locale est excédée. Le gouvernement finit par réagir. Et comment ? En refaisant Sangatte, hébergement, repas, soins dispensés par des associations agissant pratiquement contre la loi et néanmoins subventionnées. Les immigrés moyen-orientaux seront donc à Calais plus nombreux demain qu’aujourd’hui. C’est Gribouille qui commande !

Quant à l’insécurité, c’est un festival. On a le choix entre un nommé Youssouf Fofana qui, avec ses copains du gang des barbares, a enlevé et martyrisé de façon ignoble un jeune Français parce qu’il était juif ; les 16 agressions au couteau perpétrées dans les transports en commun par deux « jeunes » arrêtés le 27 avril ; les 2 179 vols à main armée en 2007 visant le petit commerce ; les 631 hold-up à Paris en 2008 ; et, toujours en 2008, 420 braquages dans la grande distribution, plus supérettes, bureaux de tabac, boulangeries, chaque jour cibles de bandes armées qui n’oublient pas de faire des incursions dans les lycées et collèges. Or, un tiers seulement des agressions sont déclarées…

À Nice, l’une des capitales de la délinquance, avec le 9-3 et les départements d’outre-mer, les spécialistes du vol sont des « Roumains », des Bulgares, des Croates, des Bosniaques et des Tchétchènes, comme le précise le Figaro du 17 avril (p. 9). Mais faites attention, malheureux et braves Français : si vous vous faites agresser ou si vous assistez à une agression, ne réagissez pas. Si vous blessiez l’agresseur, il pourrait porter plainte et avoir gain de cause (Guy Millière n° 688 des 4 Vérités). Dans un tel cas, ce qu’il faut dire, c’est ceci : « M. l’agresseur, puis-je me permettre de vous demander de bien vouloir retirer le poignard que vous venez de me planter dans le dos, car je me propose, sauf objection de votre part, de me rendre au commissariat de police le plus proche. » Ainsi vous respecterez les droits de l’homme et du criminel.
Soyons francs : la France à la dérive n’est plus qu’une république bananière en désordre.

Mais il faut savoir qu’avec l’opposition socialo-communiste, ce serait bien pire encore. Il est vrai, cependant, que l’on pourrait alors avoir quelques divertissements, par exemple des séances de strip-tease à vocation électorale offertes par les charmantes dirigeantes quinquagénaires du Parti socialiste, l’une d’entre elles, bien connue, étant de surcroît ridicule.

Partager cette publication

Comments (8)

  • Florin Répondre

    Bof : qui est coupable, et de quoi exactement ? Le cabotin sur scène, ou les connards qui ont acheté leurs places à prix d’or et vont voir ce spectacle misérable depuis plus de 30 ans sans discontinuer ?

    23 mai 2009 à 18 h 19 min
  • IOSA Répondre

    Dalida  chantait " Paroles, paroles, rien que des paroles ! "

    Et croire en la parole d’un politique, c’est se montrer bien c……. !

    IOSA

    22 mai 2009 à 2 h 00 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Il est assez surprenant que de Neuilly nous viennent et un agité qui se prend pour un caniche et un facteur qui déteste les chiens. On pourrait leur suggérer à tous les deux de régler leurs différents à Neuilly et de ficher la paix au reste du pays.

    21 mai 2009 à 21 h 23 min
  • sas Répondre

    mAIS MONSIEUR LAMBERT…..

    n ‘avez vous jamais vu un bateleur bonnimenteur du sinaî a tendance bavasseuse reformer…..fabriquer..créer ou amender favorablement quoi que ce soit ?????

    sérieusement…dans la vie il y a les fourmis(les batisseurs) et les cigales (les jouisseurs)….l agité de neuilly est assurément pas une fourmis…

    CA C EST SURE et les plus cons ce sont qui ce sont illusionnés….pour oublier l autre merde de supermenteur..

    sas la vérité est ailleurs…

    21 mai 2009 à 16 h 32 min
  • christian pène Répondre

    je pense que les Français n’ont pars perçu comme un TOC ( trouble obsessionnel compulsif) cette manie de TURISTA législative de nos si chers dirigeants : cela suffit à dénoter que l’intelligence , si elle les a jamais effleurés , les a abandonnés en plein gué………

    nos dirigeants c’est du TOC : il y a l’imbécile en chef dont le pseudo est "président de la république" et ses nervis appelés ministres

    Woerth Éric est l’un d’eux : il est en chasse de fraudeurs , "en lutte contre la fraude "comme on dit de nos jours ; cette fraude , il parvient à l’estimer , c’est qu’il connaît TOUS les fraudeurs et les montants fraudés ( sans chercher à savoir pourquoi la fraude…) : Éric Woerth c’est tout sauf "traque fin" , la finesse c’est chez les autres , pas chez lui….

    Woerth Éric donc est lui aussi toqué ; mais il ne nous explique pas pourquoi les potentats africains auxquels il distribue  nos milliards en faisant suer le burnous , ne viennent pas , désespérément pas placer leurs sous fruits de leurs quêtes incessantes d’argent public…..pourquoi vont ils le mettre en Suisse , au Luxembourg , dans les îles exotiques ( rassurez vous : ni la Martinique, ni la Guadeloupe , ni…. ni……..comme disait Mitterrand)

    c’est que Woerth Éric est sous le coup de faux remèdes qui épuisent son psychisme et son intelligence , ça doit être ça , ces "produits de santé" agréés AFSSAPS  qui vont à l’encontre de l’effet recherché…..(c’est sur les notices , si…..si…….)

     

     

    21 mai 2009 à 11 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Vive L’Héxagonie, si ce n’est l"Exsanguonie!

    21 mai 2009 à 10 h 41 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Lambda <<En réalité, c’est très simple, c’est reporté sur un autre compte >>

    Vous avez tout à fait raison, les dettes des années de crise (2009-20xx) de la sécu pourraient être reprises directement par l’AFT (Agence France Trésor) qui se chargerait ensuite de trouver des moyens pour les financer. Avantage optique,  cela sera en apparence indolore pour le budget de l’état.
    Mais comme au bistrot la note attend toujours à la sortie et la lucarne des toilettes est trop étroite pour sortir sans payer… Et ce n’est pas toujours celui qui a mangé et bu le plus qui réglera la facture!

    21 mai 2009 à 8 h 34 min
  • Lambda Répondre

    Hélas, telle sœur Anne au sommet de sa tour d’ivoire, on ne voit rien venir…
    Que faire ? Changer de lunettes, du reste, elles sont remboursées par la sociale !
    Ah au fait, je viens d’apprendre que la sécu n’a plus de trou…
    En réalité, c’est très simple, c’est reporté sur un autre compte !
    Et après ça, certaines mauvaises langues osent dire que nos dirigeants ne font rien… Quelle mauvaise foi…

    20 mai 2009 à 22 h 24 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *