Quelques solutions pour éviter la hausse de la CSG et de la TVA

Quelques solutions pour éviter la hausse de la CSG et de la TVA

Par principe, on s’interdit  d’augmenter TVA ou CSG : il faudra bien pourtant y venir ! Les autres solutions possibles, pourtant, ne manquent pas. En voici la liste non exhaustive :

  • En premier lieu, supprimer les inégalités entre le public et le privé. Régimes spéciaux de retraite, régimes inégalitaires des fonctionnaires, cotisations, conditions, prestations : établissons l’égalité républicaine totale pour tous.

  • Réduire de 30/40 % le nombres des élus : députés, sénateurs, élus régionaux, départementaux, etc.

  • Supprimer l’absurde et ruineuse contrainte des 35 heures.

  • Augmenter le temps de travail des enseignants ; mettre en concurrence le privé et le public ; instaurer une stricte discipline, virer les élèves qui ne sont là que pour les « allocs » et les orienter vers un apprentissage utile au pays ; renoncer aux 60 000 surnuméraires prévus pour l’Education Nationale, en tenant compte du fait que le budget du « mammouth » est déjà le plus élevé de l’OCDE.

  • Modifier le système d’arrêt-maladie dans la fonction publique et l’aligner sur le privé.

  • Donner à la Sécu tous les moyens informatiques de contrôle et relier en intranet tous les prestataires sociaux ;  fiscaliser toutes les allocations.

  • Mettre en concurrence l’Hôpital et les cliniques privé.

  • Débarrasser le code du travail des pesanteurs accumulées pour l’adapter aux réalités de l’économie moderne.

  • Supprimer les subventions publiques à une ribambelle d’associations d’utilité douteuse, sinon néfastes : comités théodules, observatoires, conseils, aux statuts dérogatoires, etc. Idem pour les syndicats, qui seront d’autant plus crédibles que l’argent
    viendra des adhérents et non de l’Etat.

  • Faire le ménage dans les subventions attribuées aux DOM-TOM et tenter de réduire les féodalités insulaires.

  • Réformer Pôle-Emploi : que les agents sachent comment fonctionne une entreprise !

  • Renoncer au projet « emploi jeunes » : les patrons ne réclament pas d’exemption fiscale, ils embauchent quand la nécessité s’en fait sentir et veulent rester libres de réduire la voilure si la conjoncture se dégrade.

  • En finir avec notre folie fiscale : instaurer la stabilité, l’efficacité, la simplicité par un impôt unique : la flat taxe. Mettre fin à la chasse aux riches, aux investisseurs, aux entrepreneurs, créateur d’emplois !

  • Et décider une bonne fois de stopper, sans faiblesse et sans larmoiements le flux incessant d’une immigration purement parasitaire, inutile à l’économie et ruineuse en coûts sociaux de toutes sortes, qui déstabilise par ailleurs notre modèle culturel. Le pays n’a plus les moyens de jouer au bon Samaritain.

Recommander ces mesures, c’est évidemment prêcher dans le désert, vu qu’il est dans la culture de gauche de distribuer l’argent public à qui le demande (et même à qui ne demande rien) et qu’il est de constante politique, à gauche comme à droite, de créer artificiellement du pouvoir d’achat à en creusant toujours davantage le déficit. Le gouvernement actuel, comme le précédent, continuera donc cette politique du crédit « révolving », du moins tant que le toléreront les acteurs du marché, quels qu’ils soient. Le moment venu, la sanction risque d’être violente.

En résumé, l’État devrait exercer avec rigueur ses fonctions régaliennes, ce qu’il ne fait pas ; et redonner aux citoyens la liberté d’entreprendre, ce qui est difficile, avec nos contraintes législatives, fiscales, avec des charges sociales très lourdes, situation  aggravée par un secteur publique excessif.

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Comments (19)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ F

    Dans quel pays savez vous , où un accord vient d’être conclu , entre le syndicat des enseignants et le gouvernement qui lie l’augmentation des salaires à la qualité de la réussite scolaire et où un enseignant médiocre serait  révoqué ?

    P.S. : ne perdez pas votre temps en cherchant en France !

    28 septembre 2012 à 20 h 25 min
  • F Répondre

       Jaures, aucun prof du privé que je connais n’est payé par l’état. Si vous voulez dire que les subventions sont utilisées à payer EN PARTIE les profs, je veux bien. Mais la subvention est loin de suffire, et il y a alors d’autres dépenses à prendre en compte. Laisser entendre que les profs du privé sont tous payés entièrement par l’état est un mensonge. Et je ne parle même pas des écoles hors contrat.
      Le coût d’un élève dans le privé est de 2000€ moins élevé par an que dans le public.
      La seule manière d’être au clair avec ces subventions est le chèque scolaire. Il n’y aurait alors plus de problème pour savoir qui paye quoi ni qui subventionne qui.
       Mais on comprend que l’EN soit vent debout contre cette mesure. Elle les obligerait à choisir entre se réformer pour être performante ou disparaître…

    4 septembre 2012 à 13 h 38 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

      les membres des associations subventionnées sont les poissons du vivier électoral  … la " démocratie  CLIENTELISTE " est aussi vieille qu’ Athènes … et aboutit ipso facto à la déviance démagogique de la Politique … chaque parti politique ayant son type de "  clientèle " seul un homme au-dessus de ces " cuisines " politiciennes peut donner et maintenir le cap d’un redressement moral ( et laïque ! )…c’est à vous de le rechercher et de le trouver mes chers concitoyens
     

    4 septembre 2012 à 7 h 54 min
  • Jaures Répondre

    Lavandin, vous comptez dans votre chiffre les associations subventionnées par les collectivités locales. Si vous estimez que votre maire donne trop au club de foot ou à l’atelier d’Arts plastiques présentez donc une liste concurrente en 2014.

    3 septembre 2012 à 10 h 41 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <> Je n’avais pas envisagé cette solution, mais il est vrai que c’est un pas que les socialistes et leurs chiens courants avaient appliqué sans scrupules dans un certain pays asiatique. Un de leurs dirigeants n’avait-il pas été “instructionné” à la Sorbonne? Cela veut tout dire sur l’instruction publique dispensée en France. Qu’un socialiste ose ensuite me reprocher de vouloir envoyer les enseignants aux champs révèle sa fourberie au grand jour. Dégoûtant mais si naturel!

    3 septembre 2012 à 8 h 50 min
  • Jaures Répondre

     "Aurelien, les écoles publiques sont subventionnées à 100%, ce qui n’est pas le cas du privé." dit F. On en est cependant pas loin sachant que les profs sont payés par l’Etat et les communes doivent au moins dépenser autant pour un élève du public que du privé.
    Rappelons que la guerre scolaire de 1984 avait vu défiler les tenants de l’Ecole  Privée contre une loi exigeant que les communes ne participent pas pour plus de 10% du financement des écoles privées. Les écoles privées sont donc des établissements publics par leurs financements.

    2 septembre 2012 à 22 h 54 min
  • lavandin Répondre

    @ Jaurès : vous etes modeste :"1,2 milliards sont attribués à des milliers d’associations". Il faut multiplier ce chiffre par 22 pour arriver à la réalité approximative  !!!!

    2 septembre 2012 à 19 h 51 min
  • F Répondre

     Aurelien, les écoles publiques sont subventionnées à 100%, ce qui n’est pas le cas du privé. Alors, qui profite le plus des "inégalités"?…

     Au sujet de la "Flat tax" ( impôt proportionnel en français, mais ça fait moins chic et moins savant), un peu d’histoire.
     Les Jacobins avaient déguisé l’impôt progressif qu’ils mettaient en oeuvre sur les riches ( déjà!) sous le nom paradoxal "d’emprunt forcé". C’était un moyen de tourner la Constitution qui avait posé en principe la proportionnalité de l’impôt et interdisait donc sa progressivité.
     Ce fut le premier consul, Napoléon, qui a supprimé l’impôt progressif et ses tranches confiscatoires pour revenir à l’impot proportionnel de la Constitution…
     Il me semble que tout ceci se passait bien après 1789…

      Alors, paratique du tiers monde ou des dictatures, l’impôt proportionnel?…Et ne pas respecter sa Constitution cela s’appelle comment?…

    2 septembre 2012 à 16 h 15 min
  • Jaures Répondre

    Bien sûr, Hans. Pourquoi ne pas envoyer les enseignants travailler dans les champs ?
    C’est une expérience historique qui a fait ses preuves, non ?

    2 septembre 2012 à 12 h 07 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Addendum: Dans mon dernier mail je répondai à l’intervenant Jaures au sujet de sa remarque à propos des agrégés.

    1 septembre 2012 à 16 h 25 min
  • Florin Répondre

    Le meilleur était juste à la fin … la "flat taxe", l’impôt à taux unique … Et encore, on a du bol, il s’agit de TAUX unique, et non pas de MONTANT unique … (comme cela a déjà été proposé sur ce site – sans doute par quelqu’un égaré depuis blagounette.com).

    Il est vrai que ce type de taux a été pratiqué dans des pays du tiers-monde, ainsi que dans les dictatures communistes (contexte : peu d’écart dans les revenus + absence d’informatique = taux unique d’imposition, accompagné de prélèvements à la source).

    En revanche, dans une société civilisée, imposer mamie Zinzin au même taux que la femme de ménage, faut oser … Tant d’"intelligence" nous ramènerait illico en juillet 1789.

    Remarquez, ce ne serait peut-être pas si mal … et un bon moyen de se débarrasser de  l’UMPS.

    1 septembre 2012 à 12 h 58 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <> Cela ne le tuera nullement car aucun travail ne doit être considéré comme dégradant. En bonus il profitera de l’expérience et pourra effectuer les mêmes travaux à son domicile. Ce qu’il faut condamner dans les réponses de l’intervenant c’est sa manie d’aller chercher des arguments hors sujet. Bel exemple de dialectique matérialiste enseignée durant les pires heures sombres de l’histoire soviétique. Il est vrai que les fruits ne tombent jamais trop loin de l’arbre…

    1 septembre 2012 à 11 h 10 min
  • Anonyme Répondre

    Et en plus, une mesure bien socialiste : augmenter la TVA sur les éthylotests obligatoires mais uniquement pour les bagnoles de plus de 50 000 €.HT n’appartenant pas à des élus, des sportifs ou des "artistes"…..

    Le fin du fin !

     

     

    1 septembre 2012 à 10 h 20 min
  • Jaures Répondre

    L’ennui avec ce genre de florilège coutumier sur ce site, c’est qu’il n’avance aucun chiffre, donnant à croire que chacune rapporterait forcément de l’argent en quantité et serait mécaniquement et visiblement bénéfique à l’Economie. Or qu’en est-il ?
    Sur les associations, par exemple, 1,2 milliards sont attribuées à des milliers d’associations en France. Vous pouvez consulter le registre avec les montants. Rien que celui consacré aux associations "santé, jeunesse et sport" compte 387 pages pour plus de 10 000 associations. Je laisse M Gelé faire le tri après être allé sur le terrain pour voir ce qui est utile ou non, il faut savoir d quoi on parle. Ensuite, il nous fera part des économies réelles réalisées.
    Qu’apporterait par ailleurs l’augmentation du temps de travail des enseignants ? Faudra-t-il les payer ? Auquel cas, quid des économies ? S’agira-t-il de "bénévolat" ? Mais dans quel but ? Sous quelle forme ? Rappelons que de nombreux concours ont eu cette année plus de postes offerts que de candidats. Qu’en sera-t-il si on demande à un agrégé de maths de faire le ménage après les cours ou de réparer la toiture ?
    Les régimes spéciaux ? Sarkozy les a réformés: ils coûtent plus cher aujourd’hui qu’en 2007. Pourquoi ? Tout simplement parce que les cotisations baissent chaque année. ceux qui y souscrivent (et qui ont un taux majoré) sont moins nombreux alors que s’accroit l’effectif de pensionnés. Seule manière de réaliser des économies ? baisser les pensions. Pension moyenne d’un agent SNCF ? 1600€ brut.
    Tout le reste est à l’avenant. Tout cela n’est qu’une suite de slogans démagogiques destinés à ceux qui penseront toujours que le privilégié n’est pas celui qui accumule des millions, mais son voisin de palier qui fait ses courses à Carrefour.

    31 août 2012 à 23 h 54 min
  • Aurélien Répondre

    Supprimer les inégalités public / privé : parfaitement. Commençons par supprimer toutes les subventions aux écoles privés et supprimons leur l’accès aux établissements publics pour passer les examens. Plus sérieusement, avec un niveau de 1ere ES, il vaut mieux s’abstenir de publier sur le Web :-) !

    31 août 2012 à 23 h 29 min
  • Florin Répondre

    Quelques bonnes idées dans le lot, quelques autres, bien trop vagues ("éliminer les PESANTEURS du Code du travail" … bof … c’est aussi vague que de dire, au Pôle Sud il fait souvent très froid).

    Et il y a un point que PERSONNE n’a encore abordé : les dépenses des collectivités locales !!!!

    Que Flamby ou ou sarko serrent la vis à l’Etat (j’ai le droit de rêver …) c’est bien. Que Délanausée claque le budget de la ville de Paris ( 33 milliards d’euros, plus que le budget d’Etat dans beaucoup de pays, y compris en Europe) sans se voir reprocher ses gabegies, c’est révoltant.

    La décentralisation (que absolument personne n’ose remettre en cause) est facteur de corruption, gabegie, irresponsabilité des élus locaux : pensez aux dizaines de morts, pour cause de constructions "autorisées" en zone inondable … par des maires sans diplômes, sans compétences techniques aucunes, soumis aux pressions de la populace.
    Les effectifs de la fonction publique territoriale ont triplé depuis Mimit. On embauche allégrement sa belle fille, sa belle mère, son copain et le copain du copain. Les impôts locaux explosent. L’Etat, se voulant "bon gestionnaire", se déleste de ses obligations (sans réduire les impôts correspondants … on paie deux, voire trois fois pour la même chose).

    Le pouvoir central laisse faire, même lorsqu’il pourrait s’y opposer sans difficulté, comme à Paris par exemple, où le préfet garde la responsabilité en matière de circulation. Voies sur berges piétonnes, réformattage du Chatelet … la droite aurait pu bloquer ces folies. Au lieu de quoi, COMPLICE, elle a pratiqué la politique de la chaise vide, ou alors, une opposition soft, technique, "on n’a pas tous les documents au dossier, on ne se prononce pas dans l’état du dossier" …

    Rien que l’affaire du Chatelet coûtera au final bien au-delà du MILLIARD d’euros. Pensez au nombre d’écoles que l’on aurait pu rénover, ou au nombre de logements que l’on aurait pu construire avec cette somme …

    Pensez au MILLION de malheureux qui empruntent chaque jour le RER à Paris, bondé, sale, craignos. (Lorsque t’arrives enfin au boulot, t’es déjà transpiré, fatigué, énervé, les poches éventuellement faites par nozamisRoms, privés si longtemps de ce droit mystérieux, "droit de travailler").

    Pensez à la pollution INUTILE, générée par les bouchons ARTIFICIELS créés par la politique fanatique anti-voiture.

    Pensez à la DENSIFICATION DEMENTIELLE, voulue par les élus afin d’engranger des rentrées fiscales supplémentaires, au prix d’une dégradation CONSTANTE des conditions de vie de leurs administrés.

    31 août 2012 à 22 h 08 min
  • Guillermo Répondre

    C’est le bon sens même. Juste deux points sur lesquels je ne suis pas d’accord. Demander qu’on mettre l’hôpital public au niveau des cliniques privées ça prouve qu’on connait pas le sujet. Je me lance pas là dedans j’ai autre chose à foutre. Et surtout, quant-à prêcher dans le désert, l’auteur aurait pu s’en prendre aux subventions pharamineuses versées aux mafias associatives ou encore aux soit-disants grands travaux : 235 millions d’euros, juste pour un toit partiel qui est la toute dernière lubie du maire de Paris à en tête !

    31 août 2012 à 20 h 29 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ( suite )     
                                                                                                                                                   " supprimer l’absurde contrainte des 35 heures "

    rassurez vous , elles ont été démantelées et il n’en reste ( pratiquement ) RIEN !

    ( à suivre quand j’en aurais le temps )

    31 août 2012 à 20 h 28 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    début de correction :

    diviser par QUATRE le nombre des élus … me semble être un MINIMUM raisonnable pour " s’aligner " sur la R.F.A.  ( philosophie politique à la mode actuellement )

    ( à suivre )

    31 août 2012 à 20 h 14 min

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