Récession, faillite, rigueur ou explosion ?

Récession, faillite, rigueur ou explosion ?

En 1999, la France a décidé d’abandonner le franc pour l’euro. Le marché français est donc ouvert aux produits de tous les pays unis par leur monnaie commune.

Mais depuis cette date, la France a continué d’augmenter tous les ans les charges pesant sur ses entreprises, alors que tous les autres pays européens diminuent au contraire les leurs.

Par exemple, en 1999, les salaires allemands étaient de 10 % supérieurs aux salaires français et c’est l’inverse aujourd’hui. Les salariés allemands acceptent en effet de travailler 39 heures payées comme 35 pour sauver leurs emplois. En France, quand 91 % des salariés de la Sogerma veulent faire la même chose, la justice s’y oppose, car c’est illégal…

Il est donc normal que les entreprises françaises deviennent de moins en moins compétitives. Comme ce qu’elles vendent est chaque jour un peu plus cher que ce que vendent les entreprises étrangères, les Français et les Européens achètent de plus en plus de produits étrangers. La balance commerciale de la France se creuse un peu plus chaque mois.

Ayant moins de clients, les entreprises établies en France n’embauchent plus, voire licencient ou délocalisent. Leurs bénéfices régressent. Sans client et sans argent pour investir, elles cessent d’investir. L’activité économique ralentit et le chômage s’installe.

Ce ralentissement du développement économique prive l’État de ressources, alors qu’il ne peut pas laisser sans aide tous ceux qui sont exclus du travail. Ses ressources diminuent et ses dépenses augmentent. Il est obligé d’emprunter de plus en plus d’argent…

Pour couronner le tout, quand le chômage dépasse 20 %, les troubles sociaux apparaissent. Le chômage de nos jeunes atteint 24 %. Il faut donc embaucher des CRS.

Notre Premier ministre a eu raison de parler de faillite de la France. Il faut rééquilibrer les comptes du pays. Pour les rééquilibrer, il est nécessaire d’augmenter les recettes et de diminuer les dépenses. Depuis 50 ans, un tel comportement s’appelle « politique de rigueur » et notre ministre de l’Économie, soutenue par son administration, a eu raison de parler de politique de rigueur.
Mais notre président refuse et la faillite et la rigueur. Et il a finalement raison.
Un État n’est pas une entreprise privée et un État peut rester pendant des années dans une situation de faillite. Le Zimbabwe ou la Birmanie en sont d’excellents exemples.

Notre président refuse la rigueur. Pour lui, on ne rééquilibrera pas les comptes de la France en mettant dans le budget de 2008 plus d’impôts et moins de dépenses. Si on le fait, on risque au contraire d’accentuer le ralentissement de l’économie, donc d’aggraver le mal.
Les entreprises françaises ont aujourd’hui besoin d’un traitement de choc. Il faut réduire brutalement leurs charges.

Il ne faut pas conserver la loi sur les 35 heures, en mettant en marche une véritable usine à gaz permettant aux entreprises de réduire le coût qu’engendrent les heures supplémentaires. En agissant ainsi, notre président a eu tort. Une telle démarche oblige d’abord le responsable d’une PME à faire un gros effort de compréhension, puis à embaucher des conseillers fiscaux. Elle oblige aussi l’administration à embaucher plus de fonctionnaires, alors qu’il faut en diminuer le nombre. Il faut supprimer la loi sur les 35 heures. Dans mille domaines, un tel comportement est nécessaire.

Il faut de toute évidence réduire les impôts qui pèsent sur les entreprises
. Soit en étant « rigoriste » comme l’Allemagne en 2004 : petite réduction des charges compensée par une augmentation équivalente d’autres impôts (la TVA). Soit sans aucune rigueur, comme l’a fait l’Irlande en 1985 : forte baisse des impôts sur les entreprises sans augmentation équivalente des autres impôts : La reprise a été bien plus rapide et bien plus forte en Irlande qu’en Allemagne. Les recettes de l’État ont augmenté. Notre président a donc finalement raison d’être opposé à la politique de rigueur.

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Comments (21)

  • SAS Répondre

    QUAND LA FRANCE SERA EN FAILLITE???? mais elle est déjà en faillite……les enculés qui nous dirigent se barreront simplement ailleurs vu qu’ils ont tous des doubles nationnalités….faut pas se leurrer….

    regardez les vrais  faux départ: aznavour,polnaref…..johny hallIday

    SAS

    15 octobre 2007 à 14 h 30 min
  • pays de M Répondre

    je suis co-gerant depuis assez longtemps pour avoir connu le regne de jospin.

    il faut vraiment etre de mauvaise foi pour ne pas mettre la (faible) reprise de la france sous jospin sur la croissance mondiale qui etait a son zenith a ce moment ci. et faire croire que les 35h en etait la raison.

    que l’on veuille ou non. mecaniquement nous suivons la courbe de croissance mondiale. qui elle meme suit celle des etats unis. en france nous faisons toujours moins bien que les autres pays europpeen.

    est-ce parcequ’il y a beaucoup plus de fonctionnaire chez nous qu’ailleurs ??  donc obligation de faire payer toujours plus d’impots aux entreprises et aux citoyens ??moi je le pense.

    la periode etait propice pour faire de vrais reformes qui aurait pereniser cette reprise. en soulageant les entreprises des impots toujours plus lourds chez nous qu’ailleurs. pas en faisant des cadeaux empoisonnés aux salariés francais qui aujourd’hui en patissent (a part les fonctionnaire bien entendu).

    pour ma part je suis au chomage la semaine prochaine. faites moi confiance pour tirer sur la corde a mon tour. et j’espere qu’elle va casser dans pas trop longtemps. vous pourrez remercier nos anciens dirigeants incapable (jospin, mitterand, chirac, villepin etc….) quand la france sera en cessation de paiement. pas un seul n’a fait une politique de droite. pas comme les autres gouvernement pourtant de gauche (prodi, schroder, blair…) le resultat est là !

    9 octobre 2007 à 18 h 28 min
  • sas Répondre

     a jean claude ca a un nom ,un seul……LA CHIENLIT; il est vennu pour cela…naguy bocsa 

    9 octobre 2007 à 15 h 20 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    06/10/07   – Les 4-Vérités" –

    Quatre mois jour pour jour après l’élection du huitième président de la Vème République, le Ministère SARKÖZY-FILLON faute d’avoir convaincu par ses réformes, mérite assurément divers qualificatifs :

        – le "Ministère des incohérences"  où non seulement le Président de la République et ses conseillers ne cessent de marcher sur les plates-bandes des différents ministres, en commençant par le Premier d’entre eux, quand ce ne sont pas les ministres qui se marchent réciproquement sur les pieds ou se contredisent mutuellement…

        – le "Ministère des couacs" où le Président de la République est obligé soit de démentir ou de corriger les propos de ses ministres, soit de leur opposer un silence éloquent, voire réprobateur ou méprisant !. Ainsi après que François FILLON et Christine LAGARDE eussent parlé le premier de "France en failite", la seconde de "nécessaire rigueur" …

        – le "Minstère du Tango", celui qui avance (verbalement) d’un pas pour reculer de deux dès que grondent les syndicats et/ou les Assoce, grondements largement amplifiés par la Presse. Deux exemples avec la prétendue réforme avortée des Universités, et le pseudo-test ADN qui a été vidé, si j’ose dire, de toute efficacité !

        – le "Minstère des Occasions perdues", etc… Un exemple tout chaud : au VERBOIS (banlieue de Saint-Dizier) une bande de voyous allogènes vient de s’attaquer tour à tour à des pompiers venus éteindre des incendies qu’ils avaient allumés, puis à des policiers venus en renfort (1). Le bâtiment superbe et ultra-moderne de la MJC est incendié, ainsi que des magasins. Dans leur large majorité, les habitants du quartier (les témoignages sur RTL et autres radios sont éloquents), tant les autochtones que les allochtones (les seconds étant encore plus véhéments que les premiers !) ont manifesté leur indignation contre la racaille qui impose sa loi ! Mieux, tous ont reconnu que le maire UMP de Saint-Dizier avait tout fait pour rendre VERBOIS agréable à vivre, au frais des contribuables : outre la construction de la MJC, des immeubles avaient été démolis pour faire place à de petits bâtiments où il fait bon vivre, d’autres avaient été aménagés, modernisés et équipés (NB. les équipements, notamment les digicodes, avaient été aussitôt vandalisés). Une route nationale qui constituait une "barrière" avec le centre de Saint-Dizier avait été désaffectée : aussitôt les voyous en avaient fait leur territoire, notamment en circulant avec des autos notoirement volées, en y imposant leur loi aux honnêtes passants, les policiers (sur instructions ?) n’osant pas intervenir …

    Que fait la terrible "MAM" successeur du terrible Nicolas SARKÖZY, celui qui avait promis de nettoyer les banlieues au Kärcher (2) ? Eh bien, comme le font tous nos gouvernants  – à commencer par le Président lui-même qui se déplace à chaque incident(3) – Madame LE Ministre s’est rendue sur les lieux, avec un grand renfort de CRS (combien ça coûte tout ça, en plus des dégâts ?) pour constater ce que n’importe quel rapport d’un de ses subordonnés aurait pu lui montrer, photos et vidéos à l’appui. Pour annoncer platement quelque chose dans le genre du "plus jamais ça", "c’est intolérable", etc. et laisser derrière elle 80 CRS qui ne feront rien sinon laisser la place à la canaille au bout de quelques jours. Cet "évènement"  gravissime (il n’est pas le premier et ne sera pas le dernier, hélas !) aurait pu être l’occasion pour un Ministre de l’Intérieur digne de ce nom de prendre les seules mesures qui s’imposent :

          – faire cerner aussitôt les deux  immeubles  (désignés d’après leurs numéros par un témoignage formel sur RTL) qui servent de repaire aux émeutiers et déférer les trublions (ils sont tous connus, archi-connus des services de Police, selon un terme tout aussi connu !) au Parquet

          – faire établir le couvre-feu dans le quartier; confisquer toutes les voitures qui servent aux rodéos, etc.

         – demander sans plus tarder que soit rétablie la "double peine" (supprimée par Nicolas SARKÖZY !) qui permet d’expulser tous les délinquants étrangers, et même de l’étendre à tous les allogènes qui, bien qu’ayant acquis la nationalité française ont conservé – majoritairement – leur nationalité d’origine ou celle de leurs parents. LA SEULE SANCTION QU’ILS CRAIGNENT VERITABLEMENT !

          – prier les étrangers ou les double-nationaux qui justifient ces émeutes par le fait que les Pouvoirs Publics ne font rien, ou pas assez pour eux, de rentrer au plus vite "chez eux". Ainsi d’un certain Noredine qui, ce matin sur RTL, justifiait les émeutiers en se plaignant que, depuis une dizaine d’années (pas moinsss !) un câble électrique dénudé traînait dangereusement au VERBOIS sans que rien n’ait été fait. Alors que  -je l’ai mentionné plus haut  –  tout témoigne au contraire de l’intérêt porté par la Municipalité à ce quartier… Ce renvoi dans leur "douar d’origine" permettrait à tous ces "déracinés" de retrouver des racines dont ils accusent leur pays d’accueil de les avoir privés …

    Oui, mais voilà, le Gouvernement qui vient de reculer devant le Sénat (pourtant majoritairement UMP) et surtout devant les lobbies et les Assoces à propos de sa soi-disant nouvelle loi sur l’immigration tremble à l’idée que de telles mesures (justifiées pourtant par la situation gravissime qui règne partout en France) risqueraient d’ entraîner de nouvelles émeutes qui s’étendraient au pays tout entier. Le silence de Nicolas SARKÖZY – prompt, pourtant, à se mêler de tout et partout – est éloquent. VERBOIS ? Apparemment plein de son voyage à SOFIA et de son déplacement à CARDIFF, il n’en a pas entendu parler !

      J’arrête là, alors qu’il y aurait tant de choses à dire. Sur VERBOIS, et sur tant d’autres choses …

       Bon dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET

    En ralité, outre que le nouveau président, parce que cela lui a incontestablement réussi pour se faire élire, confond le verbe et l’action, comme ses devanciers, les CHIRAC, les MORRERRAND, les GISCARD, etc.NE GOUVERNE PAS, CE SONT LES "COURANTS DE PENSEE" QUI GOUVERNENT A SA PLACE !

    Combien de temps cela fera-t-il illusion au peuple de France ? particulièrement au Peuple de droite, celui qui, n’en déplaise aux journalistes à 90% de gauche, eux, est largement majoritaire en France. Combien de temps faudra-t-il aux autruches pour sortir leur tête du sable et ouvrir les yeux sur les dangers de la situation dans laquelle – suivant en cela ses devanciers – Nicolas SARKÖZY continue à précipier le "FRANCE-TITANIC" ? Et que faudra-t-l encore de bévues pour que tous les électeurs qui l’ont élu (particulièrement ceux de la Droite nationale) se rebndent compte qu’ils sont les cocus du général Boulanger du XXIème siècle. Le temps presse, hélas ! 

    (1) l’Armée, elle, est trop occupée à rétablir l’ordre en CÔTE D’IVOIRE, en BOSNIE, en AFGHANISTAN et au LIBAN (j’en oublie !) pour venir les aider ! De toute façon, en France, l’Armée, faute d’ordre, serait tout aussi inefficace que la Police. Faudra-t-il un jour faire intervenir la Division blindée qui, en permanence, veille à Rambouillet au cas où ?

    (2) vu l’ampleur de la tâche, il est probable qu’on craignait de manquer de kärcher ! A moins que, fâché par la publicité qui lui était faite, le fabriquant ait déclaré l’embargo !

    (3) Le Président et les Ministres se déplacent si souvent au moindre incident, qu’on devrait créer une "Agence de Voyages" que je qualifierai d’ "incidentielle" !

    6 octobre 2007 à 18 h 37 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    06/10/07   – Les 4-Vérités" –

    Quatre mois jour pour jour après l’élection du huitième président de la Vème République, le Ministère SARKÖZY-FILLON faute d’avoir convaincu par ses réformes métite assurément divers qualificatifs :

       

    6 octobre 2007 à 17 h 26 min
  • VIGNELLO Répondre
    Bonjour,

    Aucune réforme ne sera possible sans la suppresison des Ecoles nationales du gaspillage (Administration, Santé, Magistrature et IUFM)

    L’oligarchie qui a engendré par chaises musicales et pantouflages la ploutocratie française ne peut régler les problèmes qu’elle a crée.

    IL EST URGENT DE COUPER LA TÊTE  DE CETTE SOI-DISANT 2LITE DECONNECT2E DES REALITES. L’Egalité n’est possible avec la Loi pour tous
    A chacun son métier et les vaches seront bien gardées.

    6 octobre 2007 à 15 h 33 min
  • Jaures Répondre

    A Jaques: Mais bien sûr mon cher Jacques! Les subventions de l’Europe nuisent à l’économie de l’Irlande. D’ailleurs, si le gouvernement irlandais exige de les conserver, et a fortiori de ne pas rembourser les subsides reçues,c ‘est uniquement pour ne pas connaître une trop forte croissance qui saperait le moral de leurs amis européens! Quelle farce!  L’Irlande est parti de très loin (en 1980, les irlandais se chauffaient à la tourbe), il lui a donc fallu avant tout se doter du minimum de structures nécessaires à son développement. Aujourd’hui, les subsides de l’Europe ne servent qu’à pratiquer du dumping fiscal. Encore une fois, que l’Irande rembourse, qu’elle participe au développement des nouveaux entrants, nous pourrons alors, mais seulement alors, parler des choix économiques de l’Irlande.
    En ce qui concerne la France, sous Jospin, la croissance était supérieure à la moyenne européenne, ce qui n’est plus le cas depuis longtemps. On peut donc considérer que la France a tiré l’économie et non le contraire.
    A Pays de M: Désolé de ne pas correspondre à vos idées reçues: je ne suis pas fonctionnaire et ne veux à aucun prix d’un système communiste. En ce qui concerne vos difficultés , faites la part entre les 35h et la situation économique actuelle. Si, comme sous Jospin la croissance dépassait les 3%, les 35h, qui n’existent plus concrètement depuis 5 ans, ne seraient plus un problème. Par ailleurs, nous ne considérons pas les patrons qui licencient pour de réelles raisons économique comme des salauds. Le parcours professionnel des salariés doit être sécurisé afin que si il est licencié, un travailleurs se voit proposé rapidement un nouvel emploi ou une formation. Par ailleurs, les entreprises qui pratiquent des licenciements de confort (notamment les + de 50 ans) alors qu’elles réalisent des profits doivent être largement taxées. Et je ne parle pas des délits d’initiés.

    6 octobre 2007 à 11 h 23 min
  • richard Répondre

    Oui mais peut être qu’en allemagne, les syndicats font un boulot de syndicat et non de la politique et ne fouttent pas leur nez dans ce qui ne les regarde pas  ( par exemple les problèmes d’immigation, de logement d’école etc..etc… ) c’est peut être pour ça qu’ils representent plus de 7-8% des travailleurs!!
    Et surtout ils ne lancent pas des grèves pour un oui ou pour un non!!

    Cherchez l’erreur!

    5 octobre 2007 à 23 h 59 min
  • sas Répondre

    a florin et les autres……prendre l allemagne en modele de concurrence et débile….vu que tout y es ultra simplifié et biblique….nous sommes empétré par la legislation réglementaire débile et couteuse dite humaniste… EXEMPLE/ un transformateur pour lexpot alsthom, barre de securité qui coupe la cellule des que la porte est ouverte, systeme de controle et separation interne pour chaque cellule, local fermé, acier spéciaux et patati et patata etc,etc,etc modele allemand : la cellule est derrire une grille avec un panneau de tete de mort sur la grille:……prix divisé par 4 , simplicité absolue…..et il n’y a aucun cons qui aillent se cacher dedans…..!!!

    la réglementation mamoutesque ,générant des postes protégé ou des fonctionnaires….NOUS PLOMBENT METHODIQUEMENT;

    SAS 

    5 octobre 2007 à 18 h 31 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Monsieur Florin.

       Vous possédez quelques notions exactes sur le fonctionnement de l’économie allemande.

       Aussi, pour être tout à fait complet, vous devriez développer également tout ce qui constitue la différence fondamentale entre les syndicalistes allemands et les nôtres, entre les salariés français et les salariés allemands, …… et qui rend possible outre Rhin ce qui ne l’a jamais été jusqu’à présent chez nous. En Allemagne par exemple, les négociations sont rudes, aprés avoir été préparées par des parties soucieuses de savoir jusqu’où on peut aller trop loin sur le plan économique et non par des gens qui conceptualisent sur de pseudo droits. Ensuite, lorsque l’accord est signé, il est appliqué stricto sensu jusqu’à la prochaine échéance, sans le remettre en permanence en cause. Pour avoir navigué entre les deux systèmes pendant plusieurs décennies, j’ai pu acquérir quelques certitudes, ……….. que vous semblez préférer analyser comme de la mauvaise foi. C’est tellement plus pratique de déconsidérer gratuitement un contradicteur sans se donner la peine de démontrer quoi que ce soit.

       En France, le seuil bloquant de 49 est une réalité ……… et ce ne sont pas des ratiocinages idéologiques ou philosophiques qui convaincront les chefs d’entreprise français d’en faire fi ! Or, avoir des entreprises de plus grande taille est une nécessité vitale.

       Les mosellans racontent souvent une blague emblématique de nos différences :  Dans une petite commune frontalière entre la Moselle et l’Allemagne, la frontière passe à un certain endroit au milieu de la rue principale, et ce sur un peu plus d’une centaine de mètres. Des sièges d’entreprises sont disposés de part et d’autre de cette rue. Une entreprise française ayant cru opportun de mentionner à l’entrée de ses bureaux : " Ici, on parle français et allemand ", une entreprise allemande située juste en face répliqua par un écriteau apposé sous sa raison sociale sur lequel on pouvait lire : " HIER, MAN ARBEITET ! ". (Je ne vous ferai pas l’injure de traduire, vous pratiquez sans aucun doute la langue de Goethe…. Vielleicht ist es sogar ihre Muttersprache ?)

       Médite qui voudra, ……… comprenne qui pourra !

      

    5 octobre 2007 à 15 h 42 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaurès qui parle de ce qu’il ne connait pas:

    L’Irlande

    Je vous comprend bien que vous n’aimiez pas cela. C’est un bel exemple de pays adoptant des mesures libérales et démontrant des résultats spectaculaires. C’est sûr que vous voulez pas qu’on en parle. C’est sûr que cela vous dérange. C’est sûr que c’est inconfortable pour votre idéologie. Et bien, malheur pour vous, je vais continuer d’en parler. Fermez vous les yeux. Rappelons encore une fois les faits: chomage: 1997 égale à la France; 2005: la moitié de la France, le plus bas de l’union européenne! dette nationale: 1997 65% du produit national brutte; 2005 27% du produit nantional brut! croissance économique 2005: double de l’Europe! Comparez avec la France . Comparez. Comparez!

    "subsides de l’Europe"

    Bon, vous avez raison, il est important de voir si ce miracle économique pourrait être dû à des facteurs coincidentielle étrangers au libéralisme (comme par exemple ce fut le cas avec Jospin et le chomage qui diminuait partout au monde durant la même période) Certains économistes vont même jusqu’à avancer qu’ils ont été un frein à son développement (penser par exemple à l’effet des subsides aux agriculteurs en France!).

    De toutes manières, cela représente 391 par habitant alors que le revenu national ajusté par habitant est 34,720. Pas de quoi fouetter un chat!

    Mais PLUS IMPORANT: entre 1980 et 1996 cette aide représentait typiquement 4 à 5% du PNB depuis la libéralisation de l’économie cette aide ne représente plus que moins de 2% !

    Donc expliquer moi mon cher camarade comment se fait-il que pendant 15 ans une aide que vous disez si déterminante n’a eu AUCUN effet économique majeur (le chomage en 1997 était identique à celui de la France, c’est tout dire…) et que soudainement depuis la libéralisation de l’économie, soudainement cette aide aurait une vertu miraculeuse! Expliquez camarade. Expliquez. http://www.finfacts.ie/comment/irelandeunetreceiptsbenefits.htm

    Pour vous évitez de perdre votre temps, il existe déjà des études de régression linéaire pour déterminer les facteurs principaux. Un apperçu se trouve sur ce site belge:

    http://www.workforall.org/html/faq_fr.html

     

    5 octobre 2007 à 15 h 35 min
  • pays de M Répondre

    jaures doit etre un gentil fonctionnaire bien au chaud dans son statut ultra privilegié.

    pour ma part je suis co-gerant d’une petite societe. quand nous sommes passé au 35h nos employés etaient heureux. je peut le comprendre nous les avons augmeté de 11% environ leurs salaire horaire.

    quelques années plus tard que reste t’il ?

    apres avoir virer (et oui mechant patron) 2 personnes pour essayer de survivre (ce dont jaures n’aura jamais a connaitre).
    apres  etre dans l’incapacité d’investir car pas d’argent pas d’investissement (pas comme dans les services publique).
    apres pourtant travailler normalement. sans vraiment avoir trop de moment de creux. il y a meme des moments ou nous etions debordés (et oui a force de reduire le personnel).

    nous nous trouvons aujourd’hui dans l’incapacité de payer les charges au 15 octobre (jaures n’aura jamais ce genre de soucis). et une entreprise qui ne paye pas ses charges est une entreprise qui ferme.

    jaures. si vraiment tu pense que le pays va si bien. investi toi autrement que pour glorifié un systeme communiste qui nous a mener là ou nous sommes. monte ton entreprise et tu changera de discours.

    pour l’irlande ce n’est pas que grace a l’europe qu’ils s’en sont sorti. ils ont reduit les impots sur les societe ce qui a fait un gros appel d’air pour les entreprises (ainsi que pour les particulier) qui se sont precipité dans ce beau pays.

    mais c’est les memes methodes qui sont utilisé dans d’autre pays europeens avec les memes succes. sauf qu’en france on preferera toujours faire payer plus d’impots aux entreprises pour payer les chomeurs qui sortent de ces memes entreprises qui n’arrivent plus a payer. c’est un cercle sans fin.

    j’avais beaucoup d’espoir avec sarko……….

    5 octobre 2007 à 10 h 52 min
  • Florin Répondre

    A Gérard Pierre :     On parlait de quoi déjà ? De compétitivité des entreprises – entre autres. De tissu de PME. Et, pour le densifier et arriver au niveau allemand, vous proposez rien de moins que la suppression des CE !!!

    Mauvaise foi, quand tu nous tiens ….

    Pour ceux qui veulent SAVOIR, avant d’avaler des racontars d’une propagande digne de la Pravda : en Allemagne, le Betriebsrat (leur CE à eux) a des pouvoirs infiniment plus grands que son équivalent français. L’Allemagne pratique la COGESTION : le patron est non seulement obligé de CONSULTER le CE, mais de tenir compte des décisions de ce dernier. Par exemple, le Betriebsrat peut s’opposer à l’embauche d’un salarié (il le fait lorsqu’un candidat accepte un salaire inférieur au marché local); ou encore, il décide de la répartition des primes exceptionnelles, dont le patron annonce seulement l’enveloppe globale. (Imaginez la gueule que feraient certains en France, habitués à distribuer des miettes à la tête du client, quand ils ne pratiquent pas la promotion-canapé …).

    ah, j’oubliais : l’effet de seuil… Certains en France éviteraient de dépasser la barre fatidique de 49 personnes.  Oui, c’est vrai. Regardons l’Allemagne :  le seuil requis pour la création d’un Betriebsrat est de … tenez-vous bien … CINQ salariés !!!

    Et ça marche ! L’Allemagne tourne, avec des résultats surprenants – les entreprises paient des salaires corrects, l’immobilier est beaucoup moins cher qu’en France, tout comme la bouffe. Seuls les impôts sont bien plus elevés (on ne peut pas tout avoir) et de plus en plus d’ Allemands s’installent en Alsace ou en Moselle pour échapper à leur fisc. Ah j’oubliais, les autoroutes sont gratuites et en grande partie sans limitation de vitesse. Et avec ça, ils ont moins de morts sur la route (par million d’habitants).

    L’Allemagne à elle seule est un gigantesque coup de matraque donné aux idées reçues et au politiquement correct qui dégoulinent dans nos médias.

    5 octobre 2007 à 1 h 31 min
  • ozone Répondre

    "Merci d’avance pour celles et ceux qui ont massivement exprimé dans quelle direction elles (ou ils) entendaient engager la France."

    Massivement,ce qu’on dit massivement……Pour un produit de comm………

    Plus massif fut le resultat du referendum contre la CE et pourtant voyez la suite.

    Alors le reste……..

    5 octobre 2007 à 0 h 47 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Les mécanismes de notre détérioration économique mis en évidence par monsieur Bernard Trémeau sont tout à fait bien observés. Il préconise deux voies de rédemption, parmi d’autres sans doute, auxquelles je souscris, avec toutefois un léger bémol pour la seconde.
     
    1 ) – « Il ne faut pas conserver la loi sur les 35 heures » dit-il, rappelant par là avec délicatesse qu’en la matière dame Aubry légiféra à la hussarde, méthode dont, avec la capacité d’oubli qui les caractérisent, les socialistes entendirent interdire ensuite la pratique à leurs successeurs au pouvoir. Je rappelle que, contrairement à une idée qui semble reçue chez certains sur ce site, la loi sur les 35 heures ne fut pas un cadeau pour le Medef, et ce n’est pas Jean Gandois dont dame Aubry abusa de la confiance qui prétendra le contraire. Moi-même, dans la foulée de sa promulgation, j’ai du faire face à la revendication légitime d’une multitude d’entreprises me demandant de revoir leurs contrats pour cas de force majeure : 35 heures payées 39, ça signifie arithmétiquement une perte de productivité de 11,43% pour l’entreprise. Lorsque, comme dans certaines industries lourdes, la part approvisionnement représente 60% du chiffre d’affaire et la part main d’œuvre tout au plus 15%, l’incidence sur le coût de sortie n’est que de 1,7% (c’est-à-dire 15% de ces 11,43%). En revanche, dans les secteurs de pointe, style high-tech, où les proportions sont inversées (M.O. = 60%), l’incidence sur le coût final est alors de 6,9%. En période de « relative » stabilité des prix et de lutte contre l’inflation, ces gnons flanqués à la compétitivité ne sont ni anecdotiques, ni gratuits.
     
       Supprimer la loi sur les 35 heures, dont monsieur Jaurès a tout à fait raison au passage de souligner le caractère de plus en plus vide (*), revient à détricoter patiemment ce qui fut tricoté dans la fièvre négociatrice. On appelle ça " revenir sur une erreur pour repartir d’un bon pied ". ERRARE HUMANUM EST, SED PERSEVERARE DIABOLICUM !
     
    2 ) – « Il faut de toute évidence réduire les impôts qui pèsent sur les entreprises ». Enoncé ainsi, on ne peut qu’adhérer au principe. Aussi, la question me paraît elle de savoir quels impôts il importe de réduire. Celui qui frappe les bénéfices ne devrait pas être réduit mais REAMENAGE de manière à inciter les chefs d’entreprises à affecter une part plus importante de ceux-ci vers l’investissement et la recherche tout en permettant aux actionnaires d’être gagnants au niveau de leurs dividendes. Des formules de progression devraient pouvoir leur être proposées.
     
       En revanche, le mécanisme de transfert de charges imaginé par la mise en place de la TVA sociale ne me paraît pas une bonne idée pour les raisons que j’ai déja eues l’occasion de développer à l’occasion d’un précédent article du même auteur intitulé LA TVA SOCIALE ENTERREE.
     
       Outre ces deux voies, il en est une que Jean Rouxel suggère fort opportunément dans son article ci-dessus : FAVORISER LA MISE EN PLACE D’ UN TISSU DE MOYENNES ENTREPRISES EXPORTATRICES. L’Allemagne, que beaucoup se plaisent à citer en exemple, en est abondamment mieux pourvue que la France. Qu’est-ce qui empêche la France d’en faire autant ? …… une loi antiéconomique sur les comités d’entreprises, … tout simplement ! ! ! …………… Et oui !
     
       Il faut savoir qu’en France, jusqu’à 49 salariés, une entreprise n’est pas tenue de nourrir un comité d’entreprise comme le pommier nourrit le gui. Qu’est-ce qu’un comité d’entreprise ? ……… je vais faire bondir monsieur Jaurès : c’est une institution (au sens pachydermique du terme) censée représentative du personnel au sein de l’entreprise. Le comité d’entreprise le plus célèbre et le plus emblématique pour ses abus et sa … gestion (oui, …la CGT appelle ça comme ça !) étant, comme chacun le sait, celui d’EDF. Ce handicap entrepreneurial a été instauré par une ordonnance de février 1945, modifiée par une loi de mai 1946 et rebricolée par les lois dites Auroux d’octobre 1982. Ces dispositions stipulent que, de 50 à 74 salariés, l’entreprise doit s’encombrer de 3 représentants syndicaux titulaires + 3 suppléants. De 75 à 99, le nombre passe à 4 + 4, et ainsi de suite pour les tranches de 100 à 399, 400 à 749, la tranche ultime se situant, si ma mémoire est encore bonne, au-dessus de 10 000 salariés.
     
       Quel est le rôle de ces comités dont le chef d’entreprise est président de droit, mais avec un pouvoir de contrôle très limité, sans voix prépondérante dans les votes ?……… ils détiennent le monopole de la gestion des activités sociales et culturelles au sein de l’entreprise. Chacun connaît la valeur et le contenu du mot « culture » lorsqu’il est monopolisé par la CGT, … par exemple. Le comité d’entreprise doit être informé AVANT LES SALARIES des modifications de la durée et de l’organisation du travail, des nouvelles technologies envisagées, des licenciements collectifs envisagés, etc, faute de quoi la direction se voit aussitôt condamnée pour DELIT D’ENTRAVE. Singulièrement, les syndicalistes ne se privent jamais d’informer directement les salariés, ce qui concourre à affaiblir au passage le rôle managérial du chef d’entreprise.
     
       Or, il existe dans la nature une loi biologique qui veut que, chaque pouvoir ressenti comme excessif génère ici ou là un (ou des) contrepouvoir(s) pouvant prendre les aspects les plus variés et les plus inattendus. Le pouvoir de nuisance du syndicalisme à la française a conduit énormément de chefs d’entreprise à ne pas dépasser le chiffre fatidique de 49 salariés, quitte à créer une seconde, puis une troisième et une quatrième entreprise. Cela veut dire 4 directions, 4 comptabilités, etc… bonjour les coûts de structure, mais la paix est à ce prix ! Mettons nous simplement un instant à la place d’un chef d’entreprise qui risque tout sur ses biens propres. Aurions nous envie de nous laisser bouffer par des doctrinaires bornés, obsédés par les 35 heures, l’arbre de noël des enfants du personnel, les tickets vacances, des places à prix réduit pour « Les Burgraves », des billets pour les huitièmes de finale de la prochaine coupe de France de football, et j’en passe  ? ? ?  …… (Pendant ce temps là,  les autres bossent alors que ces " humanistes " tondent leur productivité) 
       Non ? …… vous n’aimeriez pas ? ? ? …… ben eux non plus ! ……… alors, si nous voulons assister à la mise en place d’un tissu de moyennes entreprises exportatrices, il va falloir que ceux qui nous gouvernent rompent avec l’incantation pour passer à l’action et que ceux qui n’ont pas été élus par une majorité de Françaises et de Français dans un contexte de taux de participation exceptionnelle envisagent un profil un peu bas. Merci d’avance pour celles et ceux qui ont massivement exprimé dans quelle direction elles (ou ils) entendaient engager la France.
     
       Il est enfin temps que les temps changent.
     
                                     *****************************
     
    (*) sur le plan législatif uniquement car sur le plan financier, par contre, il y aurait encore beaucoup à dire.
    4 octobre 2007 à 16 h 21 min
  • sas Répondre

    C’est quoi encotre ces nouveaux emplois……à l’instar des emplois jeunes…..stérile, ponctuels et des jobs d’occupation ????  gardien de gommes dans les ecoles ???? metteur en sac à la sortie de caisse des super marché ???? Arrêtez les conneris svp , ca fatigue……et pourquoi pas aussi remonter 100 000 association loi 1901 à la con et budgetivores ????? ainsi les gueules de cons inutiles à la sociétées pourraient grossir encore et encore les rangs de ces pseudos fonctionnaires sans retraites spéciale ni avenir du tout…….lais permettant d’allèger les statistiques de la délinquance, vu que pendant qu’ils peignent la girafe……ils dealent pas…

    Les emplois ne s’inventent pas , ils se créent……..on ne les tiend pas debout avec tuteurs et subventions c’est le marché qui les fait vivres….quand à l’ecologie , le nouveau machin truc alibi pour lutter contre le rechauffement climatique, que voilà un nouvel argument opportun pour débloquer dans l urgence de nouvelles lignes de crédits , au droit communs initiés qui nous saignent depuis 40 ans et qui ont faillis à de multiples reprises ……

    2 CHOSES EN FRANCE/ arrêter d’être con immédiatement , et appeler un chat un chat.

    sas

    4 octobre 2007 à 10 h 34 min
  • Anonyme Répondre

    Il faut arrêter les  inutilités à un moment. Les 35 heures ont été mises en place par Kospin simplement dans le but de prendre un maximum de voix pour remporter 2002… On peut dire que cela a été un cuisant échec, et tant mieux! Qui peut croire que Jospin n’avait pas déjà les chiffres en 1997… Il savait nécessairement que les 35 heures étaient un gouffre financier!

    Pour la rigueur, il faudra voir. C’est vrai que l’enthousiasme est retombé et qu’il y a des questions… Toutefois, on verra bien : fin des préretraites, fin des régimes spéciaux, augmentation de la durée de cotisation, fusion ANPE-Unedic, emplois à la clef du Grenelle de l’environnement… La France a les moyens d’atteindre le plein emploi au plus tard en 2012… Il y a 500 000 emplois non occupés en France et personne ne me fera croire que le Grenelle de l’environnement ne pourrait pas permettre la création de 100 000 emplois en moins… Il y a une capacité de croissance formidable dans ce domaine. De même, la commission Attali va rendre ses conclusions avec de vrais viviers de croissance dans l’immobiler, la grande distribution…

    Bref, Sarkozy arrive au pouvoir à un moment des plus opportuns. Alors si avec tout cela, il n’est pas fichu de trouver des centaines de milliers d’emplois, c’est que vraiment la France est un pays qui ne crée que des incompétents patents!

    PS : L’espoir est de rigueur mais la perplexité est installée et si cela continue, le scepticisme arrivera et il sera trop tard. Si le budget 2009 ne contient pas toutes ces réformes avec une vraie rupture cette fois, ce sera le scepticisme total et il sera trop tard, pour Sarkoz mais surtout pour la France! Ce pays sera alors risiblement pathétique!

    3 octobre 2007 à 18 h 01 min
  • ozone Répondre

    l’Irlande,encore l’Irlande,est-ce le nouveau dada de nos economistes libs??

    Et le pognon qu’on a versè a titre de l’europe?

    Parait que les irlandais disent "l’europe? rien a fou….,ça paye,c’est tout"

    Reste a Mr trémeau et a d’autres d’expliquer la desindustrialisation de l’Angleterre malgrè de faibles charges et une legislation du travail hyperflexible.

    Et les delocs aux USA,?

    Les 35 heures son une idèe de Strauss Khan pour offrir un susucre aux prolos en echange de flexibilitè et augmentation des cadences.

    La suite on la connait,disparition de fait des 35h et agravation de tout le reste.

    Les vielles lunes ont la vie dure,et souvent vaut mieux marcher dos au mur.

    3 octobre 2007 à 17 h 50 min
  • Jaures Répondre

    Parler de la faillite d’un état comme la France est évidemment une turpitude destinée à faire avaler aux salariés la rigueur à venir dont on refuse de prononcer le nom. La France est tellement en faillite qu’il n’a fallu que quelques semaines pour trouver 15 milliards d’€ pour les plus riches. Comment faire avaler aux Français qu’ils doivent travailler plus et se serrer la ceinture quand ils apprennent que les principaux actionnaires d’EADS, avec la complicité du gouvenement dont Sarkozy était ministre d’état, se sont induement partagé près de 100 millions d’euros tout en organisant des centaines de licenciements et des fermetures de site!

    Par ailleurs, l’augmentation des charges des entreprises est une fable. Aujourd’hui, une entreprise ne paye plus de charges jusqu’à 1,2 fois le smic. Ces allégements coûtent à l’état près de 40 milliards d’€ par an (de combien est le déficit budgétaire ? 43 milliards.) Avec la nouvelle loi sur les heures sup, ce sont 5 milliards de plus dont profiteront les entreprises qui, par ailleurs, pourront faire l’impasse sur toute augmentation de salaire "vous voulez gagner plus ? Travaillez plus! Et cachez cette revendication, c’est si archaique!".

    Les 35h n’existent plus depuis longtemps. Le gouvernement n’en a gardé l’appellation que pour justifier ses échecs.Chaque fois qu’une statistique est mauvaises on crie "c’est à cause des 35h!!". Pas moins de 5 lois ont vidé les 35h de leur substance. Gageons que, comme celles sur l’immigration, elles continueront de s’empiler au grés des problèmes rencontrés.

    Enfin, B.Trémeau oublie (serait-ce de la mauvaise foi ?) chaque fois qu’il parle de l’Irlande de préciser que ce pays a reçu depuis plus de 25 ans des subventions de l’U.E, dont la France. Si nous avions reçu l’équivalent par habitant, ce sont près de 30 milliards d’€ par an que nous aurions pu investir chaque année dans l’innovation, la recherche, l’enseignement supérieur…Si l’Irlande est si prospère, que ne rend-elle ses subventions aux nouveaux entrants ? Pourquoi cherche t-elle tant à garder ces subsides publiques ?

    3 octobre 2007 à 13 h 41 min
  • sas Répondre

    FAUX…….florin , les 35 heure ont été mise en place par la technocrasse lâche, et nos politicards emmasculés…….POUR FAIRE BOSSER UN PEU PLUS NOS FEIGNASSE DE FONCTIONNAIRE  , et non pour faire bosser moins les cons "bêlant et moutonants" du privé….

    Comme toute mauvaise bonne idée , elle se retourne donc contre les bénéficiaires directes…..à savoir:

    1) cette loi idiote et compliquée ne sera jamais retoquée ni par la gauche débile ni par la droite mafieuse….

    2)in finé…..les gros patrons" bandits" pourront faire faire des heures supplémentaire exonérées de charges….le tout adjoint dee règles et de nouvelles tracasserie technocratiques….

    moralité: tout le monde ,il est niqué sur cette affaire….et la réformette nouvelle sera aussi nulle et catastrophique que  la loi elle même…..surtout que nos fonctionos ne bosse toujours pas plus…

    france de cons…

    sas

    3 octobre 2007 à 12 h 04 min
  • Florin Répondre

    Supprimer la loi des 35 heures : why not !

    Question : avec quelles compensations ? car il ne faudrait surtout pas passer l’éponge sur le gel des salaires pratiqué depuis son adoption !

    LA LOI DES 35 HEURES A ETE LE PLUS GRAND CADEAU FAIT AU MEDEF; elle a permis, à quantité de travail et masse salariale CONSTANTE de baisser les charges patronales, donc de réduire les couts sur le dos du contribuable. Et ceci, de manière immédiate (baisse des cotisations URSSAF) et échelonnée (modération voire blocage des augmentations de salaire).

    Les socialos qui déshabillent l’ouvrier pour habiller son patron – fallait le faire quand-même !!!
    ILS l’ont fait.
    On n’est pas près de les revoir au pouvoir. Tant mieux.

    Maintenant, imaginer que 4h de plus par semaine vont rendre rentables ceux qui coutent 20 fois plus que le Chinois ou l’Hindou de base … là, je n’achète plus.

    3 octobre 2007 à 1 h 16 min

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