Réformer le ministère de l’Agriculture

Réformer le ministère de l’Agriculture

Certains ministères anciens et dotés d’une administration propre sont amenés à conserver des principes et politiques spécifiques sous le prétexte de technicité. Ce qui est d’autant plus facile que les hauts fonctionnaires qui les dirigent se recrutent généralement par une sorte de cooptation, le jugement de leur capacité ou compétence dépendant largement de leur adhésion à ces principes quelles que soient leurs opinions politiques.

En pratique, les ministres, en supposant qu’ils le désirent, ont beaucoup de mal à faire passer leurs idées qui risquent même d’être pratiquement oubliées quelque temps après.

Les cas les plus typiques sont l’éducation nationale et l’agriculture. Dans ce dernier cas, le ministère est ainsi devenu une véritable principauté, presqu’indépendante de l’État et particulièrement autoritaire et même despotique, les agriculteurs perdant presque toute leur indépendance, notamment grâce au système des subventions.

Il y a des raisons de craindre qu’un libéralisme total n’ait des conséquences assez fâcheuses, notamment pour la démographie rurale, encore que celle-ci ait déjà été mise à mal par la politique actuelle entraînant un exode rural. Mais entre certains risques possibles et un dirigisme extrême, il y a un monde.

De plus, la principauté tend a s’étendre au-delà de ses frontières naturelles. C’est ainsi qu’elle gère la protection animale, les forêts et détient un enseignement supérieur spécifique : les écoles vétérinaires et même un institut de recherche, l’INRA.
Pour des raisons historiques amusantes l’équitation (dépendant du premier ministre) lui échappe ainsi que la Meunerie ! (Éducation Nationale).

Le cas des écoles vétérinaires est assez dramatique : il y en a quatre, toutes recrutant leurs élèves par concours, recrutement très insuffisant alors que l’on manque de vétérinaires et que de nombreux volontaires doivent aller (grâce à l’Union Européenne) en Belgique.
Et surtout, la discipline concernée est évidemment en voisinage étroit avec médecine, biologie et zoologie. Il y a là une absurdité dommageable à tous !

Mais ce n’est là qu’un aspect d’une suite de véritables exactions allant jusqu’aux plus infimes détails. Ainsi une société pharmaceutique désireuse d’acquérir des terrains pour la culture de certaines plantes, notamment le gingko biloba, se heurta à de telles difficultés qu’elle décida d’installer ses plantations aux USA où elle fut accueillie à bras ouverts !

La chose est d’ailleurs ancienne ; ainsi, nous apprend F. Spindler, il y a déjà longtemps qu’un directeur nommé Quettet, décida, seul, de faire disparaître une race de vaches, les éleveurs contrevenants étant privés de subventions !

D’une manière générale, les races régionales furent longtemps persécutées, certains éleveurs ayant même dû pratiquer une sorte de clandestinité. Apparemment la notion de biodiversité est en horreur à la principauté !

Enfin, certains ayant voulu élever des autruches, des bisons ou des cerfs, ce qui était des expériences très intéressantes, celle-ci voulut le leur interdire ! Il fut aussi un temps où le Ministère voulait interdire la publicité et l’étiquetage sur les œufs de poules élevées en plein air.
Heureusement, la commission européenne lui rappela quelques idées sur la liberté. D’une manière générale d’ailleurs, il faut se louer de d’intervention de l’Europe dans ce domaine, limitant un autocratisme absurde.

Par ailleurs, le Ministère a toujours été hostile à l’agriculture biologique même si elle est très rentable.

Il faudrait également parler ici des excès du remembrement, limitation forte du droit de propriété, peut être parfois justifiable, mais quand même !

Et aussi de décisions malfaisantes et absurdes, telles la destruction des haies qui a entraîné des tas d’inondations, et que l’on s’efforce actuellement de reconstituer.

D’une manière générale, la plupart des décisions du Génie Rural sont mauvaises, coûteuses et ineptes et sa fusion avec les Eaux et Forêts, généralement plus raisonnable (encore que parfois !…) une chose regrettable.

Il est temps de réformer profondément le ministère français de l’Agriculture, de lui apprendre à écouter les autres et pas seulement quelques intérêts privés, a modifié sa « philosophie ».

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Comments (12)

  • Anonyme Répondre

    Je suis tombé par hasard sur ce sujet un peu ancien, mais toujours d’actualité et je me pose une question.

    quel est l’évolution du nombre de fonctionnaires au ministère de l’agriculture et du nombre de paysans depuis 50 ans ?

    6 janvier 2010 à 13 h 13 min
  • Gérard Pierre Répondre

       Tout comme notre ministère de l’éducation nationale …… ( publicité mensongère ! …… n’est-ce pas un délit ? … ) le ministère français de la paysannerie kolkhozisée aurait pu faire le bonheur des observations du professeur Northcote Parkinson, lui qui ,dans la langue de Shakespeare, énonçait au cours des années cinquante : « Work expands to fill the time available for its completion. »

       Lorsqu’un petit chef dispose de vingt personnes pour réaliser en un mois ce dont dix personnes normalement constituées ( dans le secteur privé, bien sûr ) s’acquiteraient en une semaine, pensez vous qu’il va se contenter de constater que la tâche est accomplie en deux jours et demi ? …… que nenni ! …… il va au contraire complexifier les problèmes et multiplier les réunions. Il mènera ainsi:

    > des réunions de concertation, qui permettront de constater que tout le monde a un avis sur tout, …. mais surtout pas le même,

    > des réunions d’information, qui permettront de porter à la connaissance de tout un chacun ce que tout le monde sait déja, …… mais pas officiellement,

    > des réunions de travail, ce qui tendrait à prouver par la sémantique que dans les autres ……. ! ! !

       Il demandera l’aide de consultants extérieurs, ce qui allongera encore les délais, demandera le renfort d’intérimaires, voire le détachement temporaire d’autres fonctionnaires.

       Parkinson constata que le ministère des colonies de la Grande Bretagne n’avait jamais recelé autant de fonctionnaires qu’aprés l’indépendance concédée aux différents pays occupés. Le ministère de la marine n’avait jamais été aussi achalandé en plumitifs qu’aprés 1945, lorsque la Home Fleet comptait si peu de bateaux rescapés du conflit mondial.

       Qui connaît la proportion " d’administratifs " par rapport aux enseignants opérationnels dans l’éducation nationale ? …… pour aboutir à ce que des professeurs commencent à toucher leurs salaires six à huit mois aprés leur nouvelle prise de poste ! ! ! …… qui connaît le nombre de poste inscrits à l’organigramme pour lesquels, même le ministre est dans l’incapacité de dire à quoi ils correspondent ? ( y aurait-il des emplois fictifs ? …… dévolus à des syndicalistes, ….. par exemple ? )

       En ce qui concerne le ministère des subventions, …… pardon ! … de l’agriculture, qui connaît le nombre de fonctionnaires par rapport au nombre d’exploitants ? …… En comparaison du ministère de la défense nationale que certains n’hésiteraient pas à supprimer tout en engrangeant les dividendes d’une paix à laquelle ils ne contribuent pas, cela représente quoi ? …… l’exemplarité se situe rarement du côté des " grandes gueules ".

       Lire et relire  LE MAL FRANCAIS   d’Alain Peyrefitte.

    27 février 2007 à 16 h 25 min
  • Jean-claude THIALET Répondre

    27/02/07    – "Les-4-Vérités –

    Un livre vient de sortir qui aurait dû    – selon la fâcheuse expression qui prévaut – interpeller tant le Ministère de l’Agriculture que celui de l’Ecologie : "PESTICIDES, REVELATIONS SUR UN SCANDALE".(Fayard). Ses auteurs Fabrice NICOLINO et François VEILLERETTE sont connus et reconnus. Le premier est un journaliste travaillant notamment pour des titres aussi variés que POLITIS, TELERAMA, GEO, TERRE SAUVAGE  ou … le CANARD ENCHAÎNE, et qui a écrit de nombreux livres dont "LE TOUR DE FRANCE D’UN ECOLOGISTE"(Le Seuil). Le second, ancien de GREENPEACE a présidé le MDRGF (Mouvement pour les Droits et de respect des générations futures), l’association de référence en matière de pesticides.

    Dans leur ouvrage en commun, on découvre que les LES PESTICIDES SONT PARTOUT, et que leurs molécules s’attaquent directement à la vie des hommes et, d’une manière générale, de TOUS LES ETRES VIVANTS. Il faut savoir qu’il y a des pesticides jusque dans la rosée du matin sur les fleurs. Il y en a aussi dans les sources, DANS LES NAPPES LES PLUS PROFONDES, dans les sols, dans les fruits que nous mangeons, dans le pain… On en trouve jusque dans le sang des nouveaux-nés, dans le lait de leurs mamans, dans la graisse du corps humain… dans l’air que nous respirons à l’intérieur de nos logements.

    Et les responsables tant du MINISTERE de l’AGRICULTURE que de celui de l’ECOLOGIE ne devraient plus l’ignorer depuis la sortie – en janvier – de ce livre inconoclate. Lesquels Ministères semblent continuer à dormir sur leurs dossiers, ceux, particulièrement de BRUXELLES dont ils sont chargés, le premier surtout, d’appliquer aveuglément les directives. Durant le même temps, les journaux, les politiciens de la droite molle et courbe, ceux de la gauche et de l’extrême-gauche, et, bien entendu, des verts, ont fait un tam-tam autour des propos d’un Nicolas HULOT qui dictait ses conditions de "non-candidat" à la Présidence.

     Alors, continuons à laisser les agriculteurs qui, de paysans soucieux de soigner la terre (leur terre, celle que leur avaient légué leurs ancêtres pour qu’ils la transmettent à leur tour à leur enfants) et de la protéger, se sont transformés en ouvriers stakhanovistes de la production que l’on voit, protégés par une panoplie de coamonaute, épandre sur leurs terre les poisons de l’industrie chimique… Continuons à payer plus ou moins grassement des fonctionnaires distributeurs de primes et "applicateurs" de règlements en tous genres,  continuons à nous préoccuper des "effets de serre" ou du "réchauffement de la planète" dont on nous bassine les oreilles pour mieux nous faire oublier que l’on a laissé non seulemet certains types d’industries polluantes, mais aussi les agriculteurs qui devraient être les premiers défenseurs de la Terre (celle qui "ne ment pas" !) la souiller pour des générations (1)

        Coirdialement, Jean-Claude THIALET

    (1) à ce propos, je me souviens qu’il y a une vingtaine d’années, je me rendais plusieurs fois par mois en BRETAGNE, où un de mes Associés, originaire de PLOUGASTEL-DAOULAS (les fraises !) me disait régulièrement : "En Bretagne, la terre est polluée pour 50 ans !". Je crois qu’il aurait pu dire "pour un siécle". Comme le sont les cerveaux français "formatés" par des années d’EDUCATION NATIONALE et par les "bobardements médiatiques" en tous genres qui ont achevé leur conditionnement…

    27 février 2007 à 15 h 06 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    Puisqu’il est question dans ce "forum" du MINISTERE DE L’AGRICULTURE, et, comme je l’ai évoqué précédemment, de sa "tolérance" à l’égard des OGM, je voudrais attirer l’attention des lecteurs sur une vidéo, tournée en Argentine le 8 décembre dernier.

    Lors de ce reportage réalisé dans un pays qui consacre désormais 50% de ses terres cultivables au soja transgénique, des agriculteurs, qui commencent à penser aux générations futures, n’ont pas caché leurs inquiétudes. En constatant que, contrairement aux promesses de "MONSANTO" qui a l’exclusivité des semences transgégiques (lesquelles, selon cette multinationale, ne seraient pas affectées par les herbicides qui vont avec !), l’utilisation obligatoire de l’herbicide (fourni également par MONSANTO !)  ne cesse d’augmenter. Les mauvaises herbes étant devenues "tolérantes" (sic) à cet herbicide dont l’utilisation a  ainsi augmenté de 75 % en cinq ans, et ne cessera d’augmenter inexorablement année après année… Un désastre écologique selon les agronomes experts du Ministère de …. l’Africulture dépêchés sur place depuis Buenos Aires !

    Quand on saura que les Pouvoirs Publics argentins avaient, pour résoudre les problèmes d’un pays virtuellement en faillite, incité les agriculteurs a abandonner leurs cultures traditionnelles (notamment le maïs), et particulièrement l’alternance, pour permettre au pays de profiter des problèmes de la vache folle qui avaient obligé l’Europe à interdire les aliments composés !

    Pedant ce temps, les pontes qui officient à notre propre Ministère de l’Agriculture (et qui ne devraient rien ignorer des problèmes posés par l’exploitation des semances OGM, tant en ARGENTINE qu’au CANADA ou aux ETATS-UNIS), loin de s’en inquiéter les minimisent, ou les cachent derrière la nécessité de la "recherche scientifique" (en matière de médicaments, notamment), quand ils ne se montrent pas "complices" au moins passifs, de MONSANTO. On attend encore que Nicolas HULOT qui préTend "sauver la planète" se penche sérieusement sur le sort de la terre qui va avec. Une terre qui, si elle meurt (et ce sera bien AVANT la planète !) ne pourra plus nourrir les hommes. Il est vrai que les "écologistes de salon" qui s’envoient en l’air en hélicoptère, ou en ballon dirigeable, ou encore qui explorent les fonds des mers de préférence exotiques, sont loin du plancher des vaches.

         Cordialement,  Jean-Claude THIALET 

    26 février 2007 à 15 h 40 min
  • laurent Répondre

    Je rejoins les commentaires de M. Thialet. L’etat francais est irreformable. Et on ne voit pas par quel miracle le ministere de l’agriculture (par exemple) se mettrait tout a coup a "ecouter les autres". On ne compte plus le nombre de reformes de l’etat engagees depuis 30 ans. Et a chaque "reforme", le mamouth continue d’engraisser…

    Lire l’excellent ouvrage de Nicolas Lacaussin "Cet Etat qui tue la France". Tout y est explique avec une precision remarquable.

    25 février 2007 à 21 h 49 min
  • sas Répondre

    Pour bien comprendre l’agricultrure française et ses spécificité ,grand céréaliers et bananiers….lire le très bon livre: LES DEMONS DU CREDIT AGRICOLE 5 7 00 OOO SOCI2TAIRES FLOUES…….

    C4EST TOUJOURS LA MËME HISTOIR…….une affaire de frère et francs maçons……un quasi monopole d’etat…….la mutualisation…..puis après les détournements et les enrichissements personnels non poursuivient……la faillite et l’ardoise pour les goyims de la france du bas…

    lyonnais,mutuelle des fonctionnaires,l’arc etc,etc,etc

    sas qui dit qu’il faut être sacrément con , pour ne pas comprendre ca…

    25 février 2007 à 12 h 09 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    25/02/07    – 4-Vérités –

    Pour les naïfs qui penseraient que, organisme d’Etat s’il en est, le Ministère de l’Agriculture est indépendant des puissances financières internationales, voici une information révélatrice :

    "le MINISTERE de l’AGRICULTURE se prépare à interdire la publications des listes d’exploitants de maïs transgénique. Prétexte : protéger ces cukltivateurs contre les menaces de faucheurs. MOTIF REEL : c”est ce qu’exige le plus grand empoisonneur de la planète, la mutinationale MONSANTO qui ne veut à aucun prix de cette transparence" (fin de citation) in "LE LIBRE JOURNAL, 22/02/07< wwww. francecourtoise.info >

    Cette "OPACITE" accordée à une entreprise étrangère est à comparer à la "TRANSPARENCE" voulue par les "PARTIS GOUVERNEMENTAUX"   –   l’UMP et le PS  –  pour ce qui concerne la publication des noms de maires qui auront accordé leur signature à des candidats ne faisant pas parti de l’ESTBLISHMENT.

    Une fois de plus, nous sommes en pleine République bananière ! Ou, comme le titre "LE LIBRE JOURNAL", dans un "ETAT-VOYOU" !

    Bon dimanche à toutes et à tous, Jean-Claude THIALET

    25 février 2007 à 10 h 29 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    24/02/07    – "Les 4-Vérités" –

    Il faut réfomer, dîtes-vous, Pierre BARRUCAND ? Dieu vous entende ! Mais pensez-vous sérieusement qu’un Ministère où le nombre des  fonctionnaires a augmenté à proportion de la disparition de celui des agriculteeurs soit prêt à accepter la moindre réforme (1) ? Croyez-vous qu’un Ministère dont le but avéré (dénoncé naguère par un petit ouvrage oublié, qui mettait en cause particulièrement, dans ce plan machiavélique,  Edgar PISANI, alors Ministre de l’Agriculture, mais aussi certain Syndicat qui continue à régner en maître, et certaine banque) est, tout simplement : de transformer les exploitations agricoles en "usines" et les paysans en "ouvriers".

    Vous êtes, me semble-t-il, d’un âge suffisamment avancé poiur savoir que nul ne peut réformer les autres. Il appartient donc aux fonctionnaires du Ministère de l’Agriculture de se réformer. Et comme je ne crois pas qu’ils le feront, la seule réforme qui s’impose avec eux, c’est d’avoir le courage de les virer et de les réembaucher sur de nouvelles bases, sur un nouveau programme qui viserait à restaurer l’agriculture (aus sens large du mot) qui est l’un des constituants de notre civilisation. Pas seulement parce que les paysans ont contribué par leur labeur patient, en osmose avec la Nature, à modeler les paysages de la France, des paysages que le Ministère de l’Agriculture a contribué à saccager, notamment avec sa politique aberrante de "remembrement".

    Licencier des fonctionnaires ? Pourquoi pas ? Après tout, Ronald REAGAN n’avai-il pas eu le courage de mettre à la porte, du jour au lendemain, TOUS les contrôleurs aériens. Pour les réambaucher un à un… Il me paraît plus difficile dans un pays où l’avion est roi, de se passer de contrôleurs aériens, qu’à des  paysans de se passer de fonctionnaires qui ont progressivement aliéné leur liberté et les ont transformés en esclaves quémandeurs de subventions. Des subventions qui dépendent d’ailleurs davantage de BRUXELLES que de PARIS. Il est vrai que les paysans, devenus "agriculteurs" sont devenus tellement dépendants des "directives" et de la paperasserie qui va avec qu’ils seraient désorientés pendant un certain temps. Mais leur naturel reprendrait vite le dessus !

         Cordialement vôtre, Jean-Claude THIALET

    P.S. A propos de "pommes de terre" : il y a une quarantaine d’années, le journal "LA FRANCE AGRICOLE" avait publié un jeu de Loi où l’on montrait comment un certain Jacques BONHOMME pourvait s’enrichir en tombant case après case, sur des subventions accordées pour, par exemple, détruire ses vignes, et en replanter presqu’aussitôt au même endroit, supprimer la production de pommes de terre (2) et s’y remettre, etc. Là où le fonctionnaire règne en maître, là est le royaume d’UBU !

    (1) ce qui est vrai pour la plupart des ministères, à commencer par celui de l’EDUCTION (prétendue).  NATIONALE, où, au moindre bruit de réforme (dont la plupart se montrent partisans en privé), les fonctionnaires descendent dans la rue, manipulés qu’ils sont par leurs syndicats et la crainte d’être retardés dans leur promotion s’ils osent faire preuve d’une opinion personnelle !

    (2) à propos de "pommes de terre", sait-on que l’UNION EUROPENNE (à commencer par la BELGIQUE) commence à en manquer sérieusement ? Les "agriculuteurs" ont trouvé plus juteux (grâce aux subventions ou autres avantages fiscaux) de produire ce que l’on appelle improprement  du "CARBURANT-BIO". Un "carburant" qui n’a de "bio" que le nom que veulent bien lui accorder les politiciens "verts" , et qui, parce qu’il est généralement gros consommateur d’eau et de pesticides en tous genres, appauvrit encore davantage les sols, détruit les paysages, etc..Sans que cela gêne particulièrement les Nicolas HULOS, Yann ARTUS-BERTRAND et autres "secoueurs" d’opinion publique et donneur de leçons de "il faut sauver la planète" en tous genres..

    24 février 2007 à 15 h 36 min
  • claude bénac Répondre

    Quand on mesure l ‘amplitude de la décrépitude des  habitudes  on  voudrait pouvoir "s’en rigoler doulcement" (Montaigne 1588).

    Et on voulait les jeux olympiques. !  Ha !  Ha !!

    Quels "chefs"  nous ont conduits là !     servitude, vous dis-je, et surtout ne me faites pas réfléchir !

    Et ils en redemandent, et nul ne veut entendre. Gardez vos droits  zakis et mourez ensuite, peut-être sous les coups de ceux qui ne seront  même pas vos enfants !

    Tout pour les uns, rien pour les autres,   devise  qui court encore chez les jeunes trains à la retraite.

    Et nous avons les moyens de vous faire "?? taire??" !  déjà entendu ! 

    bye !! 

    22 février 2007 à 13 h 26 min
  • SAS Répondre

    de quoi parles tu exactement …..

    moi y a na pas comprendre….

    sas

    22 février 2007 à 12 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    SAS, je ne sais pas si c’est la faute ou non des initiés, mais ces procédés rappellent curieusement un fonctionnement de fiefs ou de baronnies médiévales, independants du pouvoir central, et qui existaient a une époque ou TES initiés n’étaient guere répandus!  Ton Altesse, tu sais qu’il y en a qui voit des nains partout, toi, c’est plutot des "frangins" que tu vois tout partout!  Je serais mort de rire si j’apprenais un jour, que c’est un ou des Francs-Macs qui DENONCENT, justement, ces abus d’un autre age. Tu n’aurais pas l’air malin.
    Merci a Pierre Barrucand de nous informer de cette grave sclérose. Une de plus ….
    Best,
    Mancney

    21 février 2007 à 23 h 21 min
  • sas Répondre

    A mr barrucan…….et le ministère de la justice en matière d’indépendance et d’autonomie ??????c’est du gnan,gnan ???

    Misistère qui ne roule qu’avec et pour les initiés de france et de navarre…….

    L exemple même de ce qui nou délite et nous tue sans sur-cillier……

    sas

    21 février 2007 à 13 h 04 min

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