Réformes. Quelles réformes ?
Nombreux sont les rois qui ont fait la France, Jean le Bon, Charles le Bien-Aimé, Louis le Hutin et bien d’autres encore. Nous avons aujourd’hui Nicolas le Réformateur. Mais de quelles réformes s’agit-il ? Étant, grâce à Dieu, plutôt pragmatique, je me suis posé la question et j’y ai répondu en vertu de quatre critères : la sécurité, la fiscalité, l’immigration et l’emploi.
La sécurité. Elle n’a jamais été aussi mauvaise. Je citerai à ce sujet l’anecdote suivante, à partir de laquelle on peut généraliser : le propriétaire d’une station-service dévalisée à huit reprises sans qu’aucune enquête de police n’ait jamais abouti, entend la nuit sonner l’alarme. Excédé, il prend son fusil de chasse et se rend à son magasin. Il y trouve comme prévu un individu en train de voler et qui le menace. Il se défend, lui met du plomb dans l’aile et appelle la police.
Que pensez-vous qu’il arriva ? Croyez-vous qu’il fut réconforté, félicité ? Non, il fut aussitôt arrêté, jeté en prison pendant des mois. Son entreprise tomba en faillite. Il faut de ceci tirer une utile leçon.
Si un agresseur vous plante un poignard dans le dos, soyez courtois. Vous vous adressez à l’agresseur et vous lui dites : « Monsieur l’agresseur, puis-je me permettre de vous demander de bien vouloir me donner votre identité car je me propose, sauf objection de votre part, d’aller porter plainte à votre encontre au commissariat le plus proche. Ceci dit, Monsieur l’agresseur, je ne veux pas vous désobliger. Sans doute appartenez-vous à une classe défavorisée, issue de l’immigration, et, au nom des droits de l’homme, je comprends votre geste dû aux inégalités d’une société injuste. »
Vous pouvez aussi vous promener en toute sécurité dans les quartiers « difficiles » de plus en plus nombreux de nos grandes villes, dont certains comptent 150 nationalités diverses, mais à deux conditions : ou en voiture blindée, ou sous la protection d’un « caïd », négociant en haschich, cocaïne, héroïne, qui se fait 10 000 euros par jour, roule en porsche et touche le RMI.
Enfin, cerise sur le gâteau, il a été volé à la Poste en 2007 cinq cent mille colis.
Mais, nous avons aussi l’insécurité intellectuelle. En voici un cas récent. Olivier Pétret-Grenouilleau, professeur d’université, a publié en 2004, « Les traites négrières » (chez Gallimard), ouvrage remarqué par son objectivité qui lui a valu le prix du livre d’histoire du sénat. Pour avoir démontré notamment que les traites « orientales », 17 millions de noirs, avaient fait beaucoup plus de victimes que les traites occidentales, il a fait l’objet d’une plainte au civil déposée par le « Collectif des DOM ». Les lois liberticides en France sont telles en effet qu’elles interdisent en certains domaines toute recherche et publication historique.
Où est la réforme ?
La fiscalité. Sur ce point, la situation est d’une grande clarté. Les prélèvements obligatoires sont tellement lourds que la France n’a strictement aucune chance de se redresser. Sans doute, cette situation calamiteuse est due à l’incompétence et surtout à la démagogie des deux prédécesseurs de Nicolas le Réformateur.
Ils ont aliéné l’indépendance de la France, réduite à tendre piteusement la main pour obtenir des prêts, sous peine de cessation de paiement. Coût annuel de l’opération : 52 milliards d’euros !
La dette elle-même, il ne faut pas en parler. C’est une maladie honteuse : 2 100 milliards d’euros, 64 % du PIB, qui s’alourdit de jour en jour, cause d’une économie en grande faiblesse avec une balance commerciale négative de 50 milliards d’euros. L’Allemagne, elle, écrasée en 1945, affiche une balance commerciale florissante de 200 milliards d’euros d’excédents ! Et que pensez-vous que fit Nicolas le Réformateur devant cette alarmante situation. Eh bien ! il a augmenté les prélèvements fiscaux comme n’importe quel socialo-communiste, créant notamment un nouveau machin appelé Revenu de Solidarité Active (RSA), après avoir créé en un an une dizaine de taxes et impôts nouveaux.
Et attendez 2009 ! Le plus cocasse, c’est que l’un des inventeurs du RSA avoue lui-même qu’il ne croit pas à l’efficacité de son invention ! « Non seulement le RSA sera inutile et très coûteux, mais comme les autres prestations sociales, il sera largement fraudé, écrit Alain Mathieu, président de Contribuables Associés. » Continuer à appauvrir la classe moyenne des épargnants et des honnêtes gens, qu’en pensez-vous, Monsieur le Président du pouvoir d’achat ? Je rappelle en passant que les 35 heures coûtent 20 milliards d’euros par an au contribuable. Pourquoi ne pas avoir supprimé ce dispositif onéreux et contre-productif ? Où est la réforme ?
L’immigration. C’est simple. Aucun changement. 23 186 reconduites à la frontière en 2007, c’est-à-dire pour chaque « reconduit » trois billets d’avion, un aller pour le reconduit et deux allers et retours pour les policiers qui l’escortent, soit 69 558 billets d’avion, payés par qui ? Comme il arrive au moins 300 000 nouveaux immigrés par an, il en reste sur la bonne terre de France 276 814. À Lampeduza en Italie et aux Canaries en Espagne, le nombre des immigrés africains a doublé en un an. La destination finale de beaucoup d’entre eux étant naturellement Paris. Quant à Mayotte, futur département de la France africaine, il sera un jour le plus peuplé de France.
Où est la réforme ?
L‘emploi. À grands sons de trompe, on a proclamé que le chômage avait baissé. L’ineffable ministre de l’Économie s’en est gargarisée jusqu’au ridicule. En réalité, le taux de chômage français reste le plus élevé des grands pays occidentaux, 7,6 % (Grande-Bretagne, 4,9 %, Danemark, 1,6 %). En raison d’une fiscalité écrasante, nos usines n’arrêtent pas de fermer et nos entreprises de se délocaliser.
Où est la réforme ?
La conclusion des évidences que je viens de citer, je l’emprunterai à Jean Peyrelevade, polytechnicien, ancien PDG du Crédit lyonnais, qui dans son dernier ouvrage : « Sarkozy, l’erreur historique » (chez Plon) écrit : « Les Français croyaient avoir élu un réformateur. Ils ont choisi un agitateur d’idées qui cache sous un vocabulaire de rupture et une multi-activité vibrionnante la continuité immobile de la démagogie et du laxisme chiraquiens. »
Comments (9)
La France va sauver la planète Terre: Mr.Borloo est arrivé comme en d’autres temps Zorro.
La réforme, eh ben ce sont les multiples taxes écologiques déjà installées plus celles encore en gestation. Les Français manquant déjà de pouvoir d’achat vont déguster…
Pendant ce temps les Chinois vont pouvoir combler à qui mieux mieux le manque à gagner en CO2.
Réponse : NON !
Bon article très judicieux.
Les juges vous diront que le garagiste ne peut agresser ainsi un voleur pour faire justice, sauf si ce dernier a voulu agresser d’abord le garagiste. Et comme le voleur niera tout volonté d’agression de sa part et qu’on le croira sur parole comme s’il était assermenté, le garagiste est mal barré. Le "riche" (le garagiste) aura toujours tort devant le "nécessiteux" (le voleur donc). C’est ainsi dans notre pays socialo. Les juges diront "on ne doit pas faire justice sois-même mais faire confiance à la justice de son pays", ce à quoi on peut répondre : "encore faut-il qu’il y ait une justice". Montesquieu avait raison, certes. Nous sommes tombés bien bas.
Sarko, c’est du vent, comme tous les autres, n’en déplaise à Mr Lance qui y croit encore, comme 45 % des Français. Mais Bayrou eut été idem en plus mou, et Ségo eut été pire ! Mais au moins, avec elle, le pays aurait peut-être explosé car plutôt que de mourir à petit feu, mieux vaut en finir d’un coup une bonne fois pour toute et repartir sur du neuf.
Donc, j’en conclue que la destruction de la France est bien volontaire et orchestrée depuis Giscard au moins. Ce n’est plus qu’un pays moribond, engoncé dans ses haillons avec des airs de bourgeois hautain qui se la joue, qui n’accepte pas sa condition miséreuse mais qui ne peut faire autrement que de tendre la main sans cesse. Nous sommes les mendiants de l’Europe.
Question : les Français ont-ils encore un peu de dignité ?
"Les-4-Vérités" 13/09/08
Que voilà un excellent papier qui mérite largement d’être "l’article de la semaine". Je vais profiter du week-end pour le diffuser. Il ne pèche, si j’ose dire, que par manque d’exhaustivité dans la mesure où il faudrait des tonnes de papier pour dénoncer les turpitudes non seulement de l’actuel quinquennat, mais aussi de tous les quinquennat (un seul) et septennats qui l’ont précédé. Et j’aimerais voir la tête de ceux qui, n’ayant cessé, depuis des lustres, de voter pour un soi-disant "homme de droite", ont eu le curage de le lire jusqu’au bout ! Ils doivent avoir bonne mine ! Car, ne leur en déplaise, eux, et tous les autres qui en acceptant de croire les boniments d’un SARKÖZY, d’un CHIRAC, ou d’un GISCCARD (je ne parle pas, bien sûr, d’un MITTERRAND qui, somme toute, n’a pas été pire !) et en votant pour eux, ont contribué à la situation décrite par Christian LAMBERT.
Je me permettrai de compléter son article par deux commentaires.
Le premier concerne la RSA. Qu’il me pardonne de conseiller aux lecteurs de se reporter (aussi) à la lettre d’Alain DESCLAUD (page 4) qui résume parfaitement le point de vue d’une "victime" du RSA et de toutes les "mesures" prétendues sociales qui appauvrissent aussi bien ceux qui ont refusé précsiément d’être assistés que la France elle-même.
Le second concerne la liberté (ou plutôt le manque de) liberté d’opinion dans un Etat qui se prétend non seulement un "Etat de Droit", mais un pays de "libertés" et qui veut donner des leçons au monde entier. Beaucoup de lecteurs connaissent au moins le nom de Me Eric DESLCROIX, talentueux avocat du Barreau de Paris auquel, après son départ à la retraite, l’Ordre des Avocats vient de refuser l’honorariat au motif, comme le relève Bruno GOLLNISCH, lui-même avocat, "d’une ancienne et inique condamnation consécutive à sa publication d’une défense de la liberté en histoire" (le comble !) et cela, alors même que, dans son rapport, "l’ancien bâtonnier Me Henri ADLER (toujours selon la protestation du numéro 2 du FRONT NATIONAL) estimait, en 1998 : "Le Conseil de l’Ordre ne doit pas prononcer de sanction dans cette affaire où le principe de la liberté est en jeu." " (fin de citation). Bruno GOLLNISCH qui avait porté sans succès cette affaire devant le Parlement européen (celui-ci, alors que l’Union européenne se mêle de donner des leçons de démocratie à la Russie, avait estimé qu’il s’agissait d’une "question pirement interne à un Etat membre de l’Union !) a estimé que par "leur mesquine décision" les avocats du Conseil de l’Ordre de Paris on "…manqué à la confraternité, violé les traditions du Barreau de Paris, trahi leur mission de défense des libertés…" (fin de citation). On ne le sait que trop, l’Ordre des Acocats, comme d’autres Ordres, comme l’Université (Bruno GOLLNISCH en avait fait lui-même les frais à Lyon où il est pourtant un professeur estimé et respecté de ses étudiants !), et bien d’autres, obéissent aux ordres de certains lobbies communautaires ou associatifs (je pense là à la Maçonnerie !) en dehors desquels il n’y a pas de salut pour celles et ceux qui veulent vivre en paix et faire carrière ! La seule liberté, les seules libertés que l’on ait dans ce pays, c’est de penser comme on vous le dit. Cela me fait penser à Henry FORD qui disait, à propos de la Ford "T" : "Vous avez le choix de la couleur, à condition que ce soit le noir !". Nous, nous avons le choix de la couleur de nos opinions, à condition que ce soit celle de … l’uniformité ! Paraphrasant Madame ROLLAND, j’oserai dire : "Ô libertés, que d’hypocrisies commet-on en ton nom !".
Merci, en tout cas, à Christian Lambert auquel je me permets de poser une question : lui aurait-on retiré le droit de faire figurer après la signature de son nom la mention "ancien ambassadeur" ?
Bon dimanche à toutes et à tous, et bien cordialement, Jean-Claude THIALET
P.S. les informations concernant Me Eric DELCROIX et Bruno GOLLNISCH sont extraites d’un article intitulé "GOLLNISCH défenseur de Delcroix …et de la liberté d’opinion", paru dans "RIVAROL" du 12/0/08, page 4. http://www.rivarol.com
Bonjour. De retour parmis vous,après un séjour de 3 mois aux Etatss-Unis,(où je serai bien resté),chez ma fille,exilée là bas,(pour cause de trop plein de chercheurs dans notre "cher" pays,bac+12,doctorat es-sciences et 2 ans au chômage dans notre douce France)à peine débarqué,je retrouve les mêmes problèmes,encore empirés. Nouvelles taxes de ceci et de cela,RSA,etc…Pauvre France,qui ne sait pas ce que le mot liberté veut dire,qui pleure parce que 10 de ses soldats se sont fait tuer en Afganistan,des soldats c’est fait pour ça,ou alors on s"engage dans l’armée du salut ! Tous sont volontaires,comme je l’ai été moi-même,alors on ferme sa gueule et on assume! Il meure chaque année dans notre pays 160 à 170 travailleurs dans le BTP,mais personne n’en fait le moindre cas ! 2 poids 2 mesures,sans compter tous les morts sur les routes,les 60 000 morts par le tabac,les 50 000 par l’alcool,on peut continuer la litanie comme cela encore un bon moment,alors que l’on nous foute la paix avec cela ! Je dirai à Christian Lambert,qu’il a oublié de préciser,que 18 000 sur 24 000 des expulsés,l’on été hors de la métropole ! Seulement 6 000 sur ces 24 000,y ont été expulsés,le reste l’ayant été dans les DOM-TOM où c’est plus facile ! Oui,Nicolas et sa clique se foutent de nous,les promesses électorales ont été passées à la trappe ! Mais comme l’a si bien dit quelqu’un dont je ne me souvient plus qui,les promesses électorales,n’engagent que ceux qui les écoutent !
Alors, et si on s’en réfère à Montesquieu, la France a fait un sacré plongeon….
"C’est par la qualité de sa justice que l’on reconnaît l’évolution d’un peuple."
Montesquieu
Ce qui n’empêche pas 45% des Français ( +11%) d’être satisfaits de sarko ( entendu au JT).
c’est a ne rien y comprendre ! serions nous masos a ce point? Il fut croire que oui!
Pauvre France, mais après tout elle n’a que ce qu’elle mérite ; et comme elle en redemande…