Revenir sur le dogme de la concurrence

Revenir sur le dogme de la concurrence

France Télécom est aujourd’hui confrontée à une série de suicides parmi ses salariés. Des suicides en nombre anormalement élevé sur une courte période et qui ont été perpétrés sur le lieu même du travail.

La responsabilité de l’entreprise est ainsi clairement engagée et, accessoirement, son image passablement écornée dans l’opinion. Or, jusqu’à ce jour, on ne voit pas qu’un diagnostic sérieux ait été posé et encore moins qu’un vrai remède ait été préconisé.

La direction de l’entreprise s’inquiète. Elle déclare craindre un phénomène de contagion, une « spirale infernale », mais ne trouve rien d’autre à faire que de se défausser sur le reste de la hiérarchie en l’incitant à plus de dialogue, et sur les médecins du travail en leur demandant de veiller avec plus d’acuité sur les cas à risque. Comme si les uns et les autres ne lisaient pas la presse, n’avaient pas aussitôt compris le caractère dramatique de la situation et adopté les dispositions nécessaires dans le cadre de leurs fonctions.

Le Président de la République, quant à lui, face à cette inertie des dirigeants, s’en prend à eux, Ses propos, paraît-il, ont été « assez durs ».
Il applique là la méthode qu’il a depuis longtemps mise au point et que nous avons décortiquée il y a peu dans ces colonnes. Il fait la grosse voix, comme il l’avait fait contre les militaires lors de l’accident de Carcassonne en 2008, afin d’être, comme autrefois Le Pen, celui qui dit tout haut, sans fioritures, ce que les Français pensent tout bas.
Mais cela ne règle rien. On attendait de l’État, actionnaire principal, autre chose que des mots.

Les syndicats et la presse vont un peu plus loin. Ils accusent les conditions de travail, la pression quotidienne, les restructurations. Ils ont raison. Mais c’est s’en prendre aux causes intermédiaires. Il faut creuser plus profond, sans tabou.

S’il y restructuration, si les contrats d’objectifs sont draconiens, c’est parce que France Télécom est en concurrence. On oublie trop souvent cette vérité économique énoncée par Frédéric Bastiat qu’« entre le vendeur et l’acheteur, il existe un antagonisme radical ».
Lorsqu’un client opte pour Bouygues ou SFR et abandonne ce qui fut le service public, il oblige France Télécom à s’adapter pour ne pas en perdre d’autres, voire pour retrouver celui qui l’a abandonné. L’entreprise baisse ses prix ou améliore le service, ce qui est un effet heureux pour le consommateur, mais induit aussi une pression à la baisse sur les salaires et, en même temps, une exigence accrue vis-à-vis du rendement des salariés.

Les dirigeants de France Télécom, d’une certaine façon, sont obligés d’agir comme ils le font par la situation dans laquelle ils se trouvent placés, sauf à laisser péricliter l’entreprise. Les vrais responsables des suicides, ce sont donc ceux qui ont imposé la mise en concurrence, à savoir nos gouvernants, ou plus exactement l’Union européenne.

Et, si la situation semble plus dramatique ici qu’ailleurs, c’est que, d’une part, la concurrence dans le domaine des télécommunications est effrénée et, d’autre part, que le passage d’une structure et d’une culture de service public à une structure et une culture de profits est un exercice périlleux qui ne s’opère pas sans douleur.

Autrement dit, le Gouvernement ferait bien d’entendre le signal d’alarme que lui envoient ces salariés en détresse et de profiter de cette série de drames pour reprendre l’offensive à Bruxelles contre la disparition programmée de tous les services publics en Europe.
Peu importe, de ce point de vue, la forme du capital des entreprises. Si une entreprise nationalisée est mise en concurrence, elle est inévitablement amenée à se comporter comme une entreprise privée ; et, avec le système de la concession, courant dans la distribution de l’eau par exemple, des sociétés privées peuvent assumer efficacement une tâche d’intérêt général en situation de monopole.

Ce qu’il faut, c’est revenir sur la mise en compétition face au consommateur final dans des secteurs où le monopole est naturel et où il faut dépenser des trésors d’imagination pour réussir à y appliquer, sans grand bénéfice d’ailleurs pour personne, le dogme de la concurrence. Le service postal, les chemins de fer, la distribution de l’électricité sont du nombre. Et leur sauvegarde plus que jamais d’actualité.

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Comments (42)

  • sas Répondre

    Super , il y aurait donc une france vertueuse et corvéable et une autre rentière et que l on ne doit pas forcer au travail……

    ……calcul purement sinique et arithmétique: un fonctionaire(ou pseudo) de france telecom suicidé est beaucoup plus économique qu un retraité….

    …..1789 a hérité des pires privilèges et des plus grandes inégalités…..jamais atteintes sous louis XVI

    SAS

    14 octobre 2009 à 12 h 55 min
  • Anonyme Répondre

    Notre Pink-thinker,

    Il connaît mieux l’ économie américaine que ses propres habitants, c’est comme le vision qu’ il a de la France à travers ses idées préconçues de socialistes bon teint. Lisez les écrits de monsieur Mohamed de la rue de Casablanca où il met noir sur blanc , qu’ il est musulman avant d’ être marocain ou autre , il en est de même pour les "chances pour la France" qui sont islamiques avant d’ être français .Elle est belle l’ intégration à la socialiste, un beau raté.

    6 octobre 2009 à 17 h 11 min
  • Anonyme Répondre
    Jaures
     
    Non vous n’ auriez pu écrire mon texte car, je parle sur un plan humain , ce qui vous est impossible à chaque fois, vous ne pouvez vous empêcher de sublimer les socialistes et de descendre les quelques libéraux de ce pays. Afin de vous rafraîchir  votre mémoire défaillante, lisez donc ceci : (La Gauche a beau pousser des cris de vierge effarouchée, c’est sous ses gouvernements que le démantèlement des services publics a commencé. Jospin  n’a pas moufté en apposant sa signature sous celle de Chirac pour les traités de Nice et de Lisbonne) .Ce cher Jospin, l’ idole de vos jours et de vos nuits n’est qu’ un hypocrite comme tout bon socialiste.
    6 octobre 2009 à 17 h 01 min
  • Jaures Répondre

    Pour Daniel, "L’Art et l’Amour sont des propres de l’homme" (banalité s’il en est) signifie: "l’Islam est incontournable". Il est probable que si j’avais écrit le contraire vous l’auriez traduit de la même façon.

    Vous, par contre, vous ne connaissez pas de passages à vide.

    6 octobre 2009 à 16 h 38 min
  • le troll Répondre

    Jaujau parle d’art d’amour et de syndicat ( trois musts à Brooklin!) et un alien arrive à relier cela à l’islam, décidément , pire que les gris, les sayanim sont partout !!

    6 octobre 2009 à 16 h 10 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès:   " Le syndicat, comme l’Art et l’Amour, est un des propres de l’Homme. Il faudra vous y faire."

    Exactement ce qu’affirme l’islamiste du coin, l’Islam est incontournable, il s’impose à tous et il faudra vous y faire! . Question suivante: comment concilier  syndicalisme et Islamisme les 2 mamelles de la future civilisation de paix et d’amour … totalitaire ?  

    Etrange sous votre plume Jaurés, on espère un passage à vide. Mais n’est ce pas révélateur d’une religiosité forcenée qui expliquerait votre incapacité à analyser d’autres logiques pour en débattre sainement? 

    6 octobre 2009 à 10 h 06 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Le syndicat, comme l’Art et l’Amour, est un des propres de l’Homme. Il faudra vous y faire.>>
    Après la religion d’amour, nous voilà maintenant dans les syndicats artistiques d’amour. Décidément les mots n’ont plus aucun sens chez certains. Hiroshima mon amour, où es-tu?
    Vive la novlangue gôchôlôgique de l’Homme.

    6 octobre 2009 à 8 h 15 min
  • ozone Répondre

    Frotté

    "Grâce à la concurrence  les français paient beaucoup moins pour davantage des prestations,"

    Que Dieu vous garde cette certitude pour longtemps.

    En la matiére je suis un mécreant.

    5 octobre 2009 à 18 h 52 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, je voudrai que vous me citiez  le propos d’un seul écolo demandant que l’on applique à la société humaine les lois de la Nature (qui n’est, en fin de compte qu’un immense refectoire). Cette loi de la Nature est bien souvent invoquée par les plus favorisés comme  ils le faisaient autrefois avec la volonté de Dieu pour justifier leurs privilèges. Le syndicat, comme l’Art et l’Amour, est un des propres de l’Homme. Il faudra vous y faire.

    5 octobre 2009 à 14 h 33 min
  • Candide Répondre
    « Daniel », vous me redites que vous appréciez mon intervention, n’était, je vous cite , " cette leçon de "bons" ( ? ) sentiment obligatoires" que, selon vous, je suis censé avoir voulu vous donner. Et vous persistez à vouloir trouver dans mes propos un positionnement catégoriel qui ne s’y trouve pas.
    Je vous remercie de votre appréciation, même restrictive. Il ne s’agit nullement d’une leçon que j’aurais prétendu donner : les sentiments que j’ai exprimés sont les miens, point. Ils sont une expression d’Humanité, avec un grand « H », de simple Humanité dans son universalisme, celle qui ne trie pas les bons et les mauvais morts. Sans doute véhiculent-ils l’indignation que je ressens à lire les commentaires, hélas majoritaires, dont les vôtres, qui font si peu de cas de ces vies tragiquement interrompues, du fait – c’est partout explicitement dit – qu’il s’agit de salariés d’une entreprise publique en mutation. Des morts étiquetés sur lesquels se posent la froideur de regards dépourvus du minimum d’objectivité requise. La voilà la sélectivité émotionnelle. Chez les auteurs desdits commentaires, chez vous. Pas chez moi. Je n’ai pas de frontières de cet ordre.
    5 octobre 2009 à 11 h 07 min
  • Anonyme Répondre

    Réponse globale :
    1) Merci pour tous ces compliments qui me vont droit au cœur, cœur non tatoué, pas plus que le reste d’ailleurs. Je vais d’ailleurs les relire pour bien m’en imprégner, les apprécier pleinement, et m’assurer vraiment qu’ils ne contiennent aucune trace d’ironie – même plaisante, ce qui gâterait la sauce. Mais connaissant la courtoisie et le sens humain supérieur des intervenants ici, je ne crois pas devoir craindre quoi que ce soit.
    2) Oui, je suis bien chez wanadoo, et ma foi je m’en contente, pour la raison première que si je veux internet, il me faut un FAI. Et à défaut de choisir le meilleur, on essaie de trouver le moins pire. Je ne vois pas où j’ai exprimé du mépris pour les gens de France Télécom, à chaque fois que j’ai eu besoin de leurs services, ils se sont toujours montrés aimables, et fort polis, prêts à satisfaire ma demande, la dernière fois, ils se sont même mis à trois pour solutionner ma question. Ces personnes ne m’ont pas parues particulièrement stressées et avaient l’air de vivre normalement, mais naturellement, je ne lis pas dans la tête des autres, j’ai déjà du mal à lire dans la mienne.
    3) Oui, la Nature a ses lois impitoyables, et je les subis comme tout le monde. La Naure connaît parfaitement le droit de propriété, l’héritage. Ses limites sont d’ailleurs éternellement remises en cause et parfaitement marquées, soit par jet d’urine pour certaines races, soit par des poteaux et des grillages pour certaines autres, tout dépend de la race. Et les vigiles sont fort nombreux surtout devant les propriétés privées (allez attaquer une fourmillière, vous constaterez la chose directement). Il est vrai que la Nature ayant inventé l’argent métal mais pas l’argent monnaie, elle ne s’embarasse pas de comptes privés… Cela dit, beaucoup de gens aiment vraiment la nature, ce qui tendrait à prouver qu’ils ne sont pas rancuniers…

    Bon, inutile de lancer une polémique, là-dessus, il y a des choses plus importantes dans l’immédiat.
    Le diamnche 4 octobre 2009 marquera l’Histoire, au même titre que le 14 juillet 1789 (mais avec moins de tapage). En effet, ce 4 octobre, les irlandais ont signifié et certifié le décès annoncé de la démocratie en Europe. Certes, notre démocratie était déjà depuis quelques années en coma dépassé, mais le samedi 3, les irlandais ont débranché le dernier tuyau qui donnait encore une illusion de vie. Voilà, la démocratie est morte, vive l’oligarchie, vive l’UES (Union Européenne Socialiste), et tout le bonheur qui sied dans ce genre de régime. Chers amis lecteurs des 4V, prenez bien conscience qu’à partir de maintenant, vous n’avez absolument plus AUCUN pouvoir, vous êtes totalement asservis. Si un jour on vous redemande de voter, soyez assurés que vous n’aurez plus qu’un seul bulletin, même si certains portent des noms différents, ce ne sera en fait que le même produit, pour le même simulacre. La seule initiative que vous pourrez prendre sera de rayer le nom inscrit, ce qui ne changera rien au résultat, mais vous permettra de vous regarder dans votre glace avec moins de honte. Vous pourrez organiser de grands défilés inutiles avec banderoles colorées en tête et chants guerriers en forme de soldat de plomb (dégénérés en plastique), tout cela ne fera qu’amuser le pouvoir (et vous discréditera un peu plus). L’oligarchie impose au peuple de travailler, consommer, obéir, voilà les limites à ne pas franchir. Voilà des années que la chose est préparée, aujourd’hui, nous avons la date du décret. Tout à bien été structuré, mis en place pour en arriver là : d’abord, des moyens considérables ont été alloués au système scolaire pour qu’il puisse s’auto-détruire consciencieusement – ce qu’il a fait bien sagement, ensuite, une invasion programmée, sans précédent, de culture pré-moyennâgeuse. Tout cela ne pouvait pas arriver par hasard, et ce fut bien préparé. Et comme disait hannibal : "J’aime bien quand un plan se passe comme prévu"… (je suppose que pour les plus jeunes, cette phrase ne leur dit rien)
    La démocratie pourra-t-elle réssuciter en Europe ? Non. En effet, il faudra déjà plusieurs années pour que les européens s’aperçoivent qu’ils ont été bernés, humiliés, roulés dans la farine, ensuite, il faudrait vingt ou trente ans pour qu’un contre-pouvoir puisse se mettre en place. D’ici là, les hordes barbares seront devenues majoritaires, apportant la soumission requise, car cela est justement dans leur nature, ce qui rendra difficile toute remise en cause.
    Bien, je ne suis pas devin, pour l’heure, je constate, c’est tout. Il est probable que nos talentueux chroniqueurs sont déjà aux claviers, et je suppose que dès mercredi, nous aurons moult articles sur le sujet, je ne vais donc pas m’étendre aujourd’hui.
    (Le modérateur semblant débordé, je ne lirai pas vos pertinentes réponses, peut-être même que ce billet ne paraîtra pas – tant pis)

    Lambda, l’individu

    5 octobre 2009 à 9 h 08 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Alors, d’accord ! La loi de la nature ! Celle du plus fort ! Mais que direz-vous, cher anonyme de ce forum, quand-il n’y aura plus ni lois ni flics entre vous et les fourches ?>>
    Juste et cruelle observation de cet intervenant. Il me semble toutefois qu’un élément majeur manque dans la liste des encombrants énumérés.
    En effet dans la nature, si souvent citée en exemple par les dictateurs verts,  ni les gazelles ni les gnous, nourriture favorite des prédateurs,  n’ont créé de syndicats à ce jour. La conclusion s’impose impitoyablement, dans ce nouveau monde atroce mais tellement naturel, ces illustres corporations et leurs membres seraient donc appelés à disparaître.

    5 octobre 2009 à 8 h 15 min
  • Daniel Répondre

    Candide :  "Rien dans mon propos ne laisse à penser que je suis de tel  groupe humain ou de telle catégorie sociale, ni que mon empathie puisse être sélective. Pourquoi cette extrapolation ? Pourquoi tant de commentaires tombent-ils dans ce travers qui consiste à trouver dans un texte autre chose que ce qui y est ?"

    Votre propos "ne laisse pas à penser",  il affirme une empathie sélective à partir de la leçon que vous croyez donner à celui qui rappelle précisément qu’il est curieux et particulièrement choquant de reconnaitre  la gravité des suicides pour une catègorie (privilègiée de bien des manières pendant longtemps) et vouloir continuer à ignorer la souffrance des autres, méprisés, donc, depuis longtemps. Sans cette leçon de "bons" ( ? ) sentiment obligatoires à quelqu’un qui les démontrent  par son sens de la justice  – sans lequel il n’y a rien de "bon" chez un humain et surtout pas les sentiments-  votre intervention est appréciée.

    4 octobre 2009 à 22 h 12 min
  • Jaures Répondre

    Cher siniq, j’aurai pu signer votre dernier post.

    A ceux qui considèrent les suicidés et les accidentés du travail (bientôt imposables) comme des victimes de la loi immuable de la Nature, je rappelle que la Nature ne connait ni le droit de propriété, ni l’ héritage, ni les vigiles devant les résidences privées, ni le secret des comptes bancaires.

    Alors, d’accord ! La loi de la nature ! Celle du plus fort ! Mais que direz-vous, cher anonyme de ce forum, quand-il n’y aura plus ni lois ni flics entre vous et les fourches ?

    4 octobre 2009 à 16 h 15 min
  • Candide Répondre
    Merci, "86-215.abo.wanadoo.fr" alias "LAMBDA" (pas difficile à trouver, il suffit de remonter les pages), merci pour ces deux moments de grande gourmandise que vous nous avez offerts à propos de cet article (mais peut-être allez-vous encore nous gratifier d’un ou plusieurs autres et peut-être allez-vous vous y surpasser).
    Ca, vous, on ne peut pas dire que vous êtes une midinette, vous ne faites pas dans la dentelle ! C’est du lourd, du très lourd même. Ca n’est même plus avec des gros sabots que vous avancez dans la vie, c’est avec des gueuses, et de gros calibre. Je compatis : la loi de la pesanteur est dure, mais c’est aussi une des lois de la Nature que vous vous plaisez à évoquer.
    Je vous salue, le dur. Tatoué peut-être ? En tout cas, un vrai, comme on dit….Si, si, ne faites pas le modeste : vous en êtes un vrai. Incontestablement.
    (p.s. : tiens, vous êtes chez wanadoo, c’est-à-dire France Telecom. Pourquoi donc faites-vous travailler des gens pour qui vous avez tant de mépris ?)
     
    4 octobre 2009 à 14 h 47 min
  • Anonyme Répondre

    Désolé, la validation du propos suivant :
    samedi 03 octobre 2009 20:11 de —.w86-215
    n’a pas enregistré le pseudo, et donc, est apparu comme propos non-signé, ce qui n’est pas mon habitude.
    Je dois reconnaître que j’ai quelques soucis avec l’enregistrement sur les 4V. Le fait que celui-ci ne soit pas automatique est aussi agaçant. Bon, ce n’est pas très grave.

    4 octobre 2009 à 10 h 05 min
  • grutjack Répondre

       Alors que des malappris comme Choisel se permettent de mettre en doute la sagesse des décisions de Bruxelles, je tiens à saluer d’emblée la grande victoire remportée par les partisans du Traité de Lisbonne en Irlande. Les Irlandais sont des gens très intelligents : ils comprennent lorsqu’on leur explique. Ils savaient qu’un deuxième referendum négatif serait suivi d’un troisième et éventuellement d’un quatrième…, ce qui aurait fini par être fatigant. Pour éviter tous ces retards intempestifs, ne pourrait-on pas instituer un nouveau type de referendum, où il n’y aurait que des bulletins positifs ? On pourrait alors , à l’occasion d’un inévitable prochain traité, étendre le système à toute l’Europe, ce qui aurait plus d’allure que des ratifications à la sauvette par des Parlements aux ordres. Ce serait la vraie démocratie sans ses dangers. Et Staline, dans sa tombe, en pâlirait de jalousie.

    3 octobre 2009 à 22 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    Les midinettes me font toujours grand plaisir, et j’aime à savoir qu’elles goûtent un vrai bonheur et une émotion certaine en lisant des romans à l’eau de rose… La réalité de la vraie vie est hélas moins poétique. J’en vois de ces midinettes, même ici, qui semblent se contenter l’émotif d’abord, la raison, on n’en a rien à faire, elle viendra après ou … jamais.
    Je regrette beaucoup d’avoir lu certains commentaires ici. Il me semble que personne ne se réjouisse vraiment d’un suicide, et je puis témoigner que quand vous quittez un collègue le vendredi et que le lundi matin, on vous apprend que vous ne le verrez plus, et qu’il s’est pendu, incontestablement, ça donne un choc, même au plus endurci. Imaginez que le fait se reproduise quelques mois plus tard, vous aussi, et en toute logique, vous allez vous posez des questions "qu’est-ce qui ne va pas dans cette boîte" ? En fait, rien ne va pire ni mieux, il y a une loi que tout le monde prétend ignorer, parce qu’elle échappe au rationel, encore que tout le monde ait pu la constater : on l’appelle la loi des séries. Aujourd’hui, on parle des suicidés de FT, pendant un moment, c’était chez Renault. On peut d’ailleurs remarquer les points communs : deux grosses boîtes où les "agents" étaient plus motivés par les défilés avec pancartes – ou encore une attirance particulière pour les jours chômés, qu’avec le travail proprement dit, même si il y a quelques exceptions, comme le signale notre ami qui a connu son copain victime du travail au centre de tri. Et comme par hasard, ces deux entreprises sont passés d’un statut public à un statut privé : un pur hasard, sans doute. Alors, faire face aux difficultés de la vie, ce n’est pas si facile, certains ne font pas le poids, comme on dit. J’ajoute, concernant les deux personnes auxquelles je fais allusion ci-dessus, si elles étaient fort sympathiques, on ne peut pas dire qu’elles avaient un caractère "bien trempé". Alors, on peut peut-être comprendre que si une grosse difficulté arrive, ce sera difficile de faire face.
    Je regrette d’autant plus ces comportements de midinettes qu’ils me paraissent désuets. N’en déplaise à un commentaire sur cette discussion, je ne crois pas que personne pense sincèrement "j’en ai bavé, tant mieux si les autres en bavent à leur tour". Propos un peu cynique, qui ne correspond guère qu’à une ancestrale tradition de bizutage, sans aller guère au delà. Simplement, il faut bien prendre en considération que le fait d’avoir vécu des moments difficiles n’a pas que des inconvénients : cela permet aux plus forts de faire face, malheureusement pour les plus failbes, c’est assez douloureux, parfois rédhibitoire… Cela dit, la loi de la vie est cruelle, et la Nature est inexorablement sélective, elle fait dans la très très grande discrimination, ne s’embarasse point de quotas stupides, elle ne fait point de pitié pour le faible, le mou, le dégénéré, le fatigué. C’est d’ailleurs curieux : nombre de personnes se disent près de la nature et entendent l’admirer et la protéger, mais pourtant, ils réfutent totalement cette première loi incoutournable.
    Pour revenir aux midinettes sus-mentionnées, il est certain que les choses vont devenir difficiles pour elles. Et pour nous aussi d’ailleurs, surtout à cause d’elles, de leur inconscience, de leur nonchalence, de leur pitié, de leur "tolérance". Le confort douillet de l’emploi à vie et totalement sécurié ne saurait se poursuivre encore bien longtemps, l’échéance est absolument certaine et à très court terme. Dans un premier temps, la faillite d’un état providence est obligatoire, même si elle est déguisée encore quelques temps, et le moment venu, il faudra bien faire face. Les grands avantages acquis, si chers à notre camarade syndiqué, et très coûteux à nos comptes bancaires, vont devoir être revus à la baisse, et toutes les allocations et subventions de secours auront été dépensées en pure perte. Car à vouloir repousser le mal au lieu de s’y attaquer dès qu’il se déclare, c’est donner au mal les moyens d’empirer. Tous les milliards dépensés pour "résoudre la crise" le seront en pure perte, reculant d’autant le moment de réparer. Une fois cette étape franchie, notre pays (et d’autres) sera dans l’incapacité totale de réagir, et je me demande comment les midinettes feront pour résister, broyer leur fin mouchoir pour s’éponger leurs beaux yeux noyés de larmes n’y fera pas grand chose. Notons au passage que le degré de placidité et de mollesse ne permettra pas un réel sursant, et là, ô jubilation suprême, la secte du chamelier brigand pourra s’installer fort confortablement et prendre les manettes en mains… Du reste, notre représentant local n’arrête pas de nous le dire ici : c’est comme si c’était fait… Eh oui, c’est comme si c’était fait, et toutes les midinettes pourront gémir, elles devront subir la charia et autres bonheurs que le monde entier envie aux pays si avancés et où il fait si bon vivre : Iran, Lybie, Arabie Saoudite, Yemen, etc…

    3 octobre 2009 à 20 h 11 min
  • Frotté Répondre

     

     

    Voila une  campagne orientée pour l’immobilisme et l’improductivité dans les anciens services publics, et les 4 vérités soutient l’idée fausse que les français devraient rester au service du… service public.

    Grâce à la concurrence  les français paient beaucoup moins pour davantage des prestations, et tant mieux si ce n’est plus la gestion de l’Etat qui règne à France Télécom. .L’Etat gaspilleur qui, lui, ponctionne chaque année un peu plus les économies des ménages 

    Cela fait trop longtemps que le secteur privé et soumis à la concurrence est ponctionné pour protéger le secteur public et para public, la prise de responsabilités  par les anciens fonctionnaires est normale et indispensable.

    Il est dramatique de voir un employé se suicider, mais cet employé a refusé de s’assumer et a démissionné pour toujours.Il est certainement loin de la précarité qui guette de plus en plus de français accablés par la pauvreté grandissante générée par l’immigration massive et 50 ans de socialisme démobilisant les énergies.

    Cette série malheureuse ne doit pas être instrumentalisée sans pudeur pour le maintien d’un modèle d’entreprise néfaste pour tous les français.

    F.Choisel  devrait réfléchir avant  de défendre des positions larmoyantes et infondées sur le plan social et économique. Il y a déjà assez d’évêques socialistes qui se ridiculisent avec leur sentimentalisme irréel.   

    3 octobre 2009 à 19 h 01 min
  • Anonyme Répondre

    La mort d’ un être humain n’ est jamais un moment de joie intense sauf peut être pour certains aigris qui y voient une sorte de vengeance post morterm qui efface un peu leurs propres échecs.

    PTT, Petit Travail Tranquille vieille blague qui me faisait rite sauf quand j’ ai aperçu l’ état du dos d’ un de mes amis qui après de 25 ans de centre de tri a le dos complétemnt en miettes ( disques inter-vertébraux L4 et L5 complètement usés) soulevés des sacs de plus de 25 kgs  durant de huit heures et cela tous les jours n’ est pas ce que l’ on appelle une sinécure. La direction de la Poste qui est de nos jours une EPIC refuse de le reconnaître en maladie professionnelle , ce pauvre homme est en sur-poids qui est la cause principal de l’ état de son dos et non son travail à l’ acheminement.

    Quand mon ami a postulé pour un emploi tous les autres se sont moqués de lui et l’ obligeamment traités de "planqué" maintenant , ils aimeraient profiter des quelques avantages comme les timbres gratuits (MDR). Messieurs les temps sont dures pour tout le monde alors n’ enviez pas les maigres avantages de certains fonctionnaires de bas échelons qui sont eux aussi simples employés qui subissent eux aussi l’ ire de la bureaucratie. 

    Quand le courrier sera payable à la distance et que vous devrez aller prendre ce dernier au coin de la route départementale de votre village, vous rirez beaucoup moins, posez vous cette question pourquoi les médecins libéraux sont de moins en moins volontaires pour s’ installer dans des lieues dits. 

    3 octobre 2009 à 14 h 51 min
  • Candide Répondre

    "Alors Candide, malgré votre intervention que j’apprécie, l’empathie existe-t-elle quand elle se limite à sa propre catégorie ou à sa propre race?".

    Daniel, je réponds à votre interpellation, qui est curieuse tout en étant assez caractéristique d’un certain nombre des réactions qui fleurissent sur ce forum. Rien dans mon propos ne laisse à penser que je suis de tel  groupe humain ou de telle catégorie sociale, ni que mon empathie puisse être sélective. Pourquoi cette extrapolation ? Pourquoi tant de commentaires tombent-ils dans ce travers qui consiste à trouver dans un texte autre chose que ce qui y est ?  

    La situation dont il est question m’émeut mais je ne réserve pas mon émotion ni ma compassion aux personnes en fonction de leur catégorie professionnelle ou sociale ou ethnique. Je vois que des gens souffrent, certains au point de commettre l’irréparable. Que chacun en conscience imagine la somme de détresse qu’il faut avoir accumulée pour en arriver à considérer la mort comme une délivrance. Alors, ouvrier ou PDG, noir ou blanc, la belle affaire….!  

    2 octobre 2009 à 23 h 38 min
  • Frotté Répondre
    Voila une  campagne orientée pour l’immobilisme et l’improductivité dans les anciens services publics, et les 4 vérités soutient l’idée fausse que les français devraient rester au service du… service public.
    Grâce à la concurrence  les français paient beaucoup moins pour davantage des prestations, et tant mieux si ce n’est plus la gestion de l’Etat qui règne à France Télécom. .L’Etat gaspilleur qui, lui, ponctionne chaque année un peu plus les économies des ménages 
    Cela fait trop longtemps que le secteur privé et soumis à la concurrence est ponctionné pour protéger le secteur public et para public, la prise de responsabilités  par les anciens fonctionnaires est normale et indispensable.
    Il est dramatique de voir un employé se suicider, mais cet employé a refusé de s’assumer et a démissionné pour toujours.Il est certainement loin de la précarité qui guette de plus en plus de français accablés par la pauvreté grandissante générée par l’immigration massive et 50 ans de socialisme démobilisant les énergies.
    Cette série malheureuse ne doit pas être instrumentalisée sans pudeur pour le maintien d’un modèle d’entreprise néfaste pour tous les français.
    F.Choisel  devrait réfléchir avant  de défendre des positions larmoyantes et infondées sur le plan social et économique. Il y a déjà assez d’évêques socialistes qui se ridiculisent avec leur sentimentalisme irréel.   
     
    2 octobre 2009 à 19 h 27 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Voir l’article suivant qui éclaire un peu celui de F.Choisel
    http://claudereichman.com/articles/suicidefrancais.htm

     

    2 octobre 2009 à 18 h 07 min
  • jonathan66 Répondre

    "je lui souhaite simplement que cela lui arrive dans son entourage direct…"

    C’est déjà fait, merci.

    2 octobre 2009 à 15 h 05 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Il est assez surprenant que rien de similaire *) ne se passe chez les concurrents de FT qui sont pourtant aussi des entreprises privées. La grande différence réside dans le fait que les collaboratrices et collaborateurs des concurrents sont pratiquement tous passés par un service du personnel pour être recrutés. Ce service joue un peu le rôle de filtre à l’aide de critères de sélection et de ce fait arrive à bloquer les candidatures de personnes dépressives. Chez FT qui a passé du statut monopoliste au statut privé sans préparation préalable ce filtrage n’a pas pu avoir lieu.
    *) en tous cas on n’entend rien d’alarmant du côté des médiats.

    2 octobre 2009 à 14 h 23 min
  • Jaures Répondre

    Souhaiter le suicide des uns ou marquer son mépris à l’égard du suicide des autres montre l’état d’esprit de certains intervenants de ce forum. Se moquer de la détresse d’un salarié sous prétexte qu’il est ou fut fonctionnaire est moralement lamentable.

    Jean Pierre: Les agents de France télécom ne sont pas des agents du fisc et ces derniers ne font qu’appliquer la loi. Si des artisans se suicident, c’est en raison de leurs difficultés à faire vivre leur entreprise. Si celle-ci fonctionnait, ils pourraient payer leurs impôts.Il arrive aussi aux salariés ou aux chômeurs de ne pouvoir payer leurs factures de gaz, de téléphone ou d’électricité. Doivent-ils incriminer les agents d’EDF ou de GDF (qui en bavent bien assez depuis leur privatisation) ? Doit-on se réjouir du suicide d’un artisan sous prétexte qu’on s’est fait un jour escroqué par son garagiste ou exulter de la mort d’un commerçant parcequ’un autre vous a refiler la veille une marchandise avariée ?

    Tout ceci est bien puéril et il serait plus intelligent de s’interroger sur ce qui entraine le suicide de salariés, d’agriculteurs, d’artisans ou de prisonniers plutôt que déplorer celui des uns et se réjouir de celui des autres.

    2 octobre 2009 à 14 h 03 min
  • le troll Répondre

    candide, vous êtes bien gentille avec le Jonathan 666 , moi, qui ai connu le suicide d’un proche , je lui souhaite simplement que cela lui arrive dans son entourage direct… En attendant ce moment de pur délice , il peut toujours postuler dans les gardiens de prison, en ce moment ça recrute en France…

    2 octobre 2009 à 7 h 39 min
  • Daniel Répondre

    Voici des gens qui pratiquaient la concurrence déloyale contre leurs concitoyens et contre leurs enfants et qui trouvent aujourdhui le principe d’égalité de droits fort désagréable, et même insupportable!… au point de se supprimer…  

    Voici des gens qui bénéficiaient de privilèges au mépris des 3 termes résumant  la république "liberté, égalité, fraternité"  et qui découvrent  la difficulté du rôle qu’ils réservaient "aux autres"!.  Et ils n’ont pas encore pris conscience du fait qu’ils ont été les armes et les boucliers de "l’élite" avec laquelle ils ont partagé ces odieux et criminels privilèges. Car comprendre la perversion du privilège est un vrai motif de suicide quand la honte accompagne la prise de conscience.  Il faut rappeler encore que tout privilège, quel que soit sa taille est automatiquement une violence,  et  une violence automatiquement de nature raciste (pour l’utilisation qui est faite aujourdhui de la discrimination). Il faut rappeler que le privilège est le choix du crime indirect, aveugle, non sanglant, mais crime bien concrêt. Le privilège pose d’un côté un supérieur définitif,  et d’un autre côté, parallèlement, son inférieur, son obligé avec un mur étanche d’inhumanité entre les deux.  

    Voici des gens qui ont provoqué des dizaines de milliers de suicides chez leurs obligés (par le biais des impots et de la force publique)  et qui découvrent étonnés l’autre face d’une monnaie qui les récompensait quand ils étaient dans le camp des agresseurs et des profiteurs.

    Et pourquoi les suicides de certaines catégories sont pris en compte aujourdhui quand mille fois plus de suicides dans d’autres catégories  n’ont auparavant pas pu atteindre le coeur de ceux qui s’offusquent aujourdhui?  réponse simple et évidente: racisme,  racisme snob!. Mais plus grave:  racisme couvert, organisé par la loi. Racisme de catégories collabos, du côté du manche et du protecteur,  et qui se croyaient  inmélangeables avec les catégories méprisées et livrées à tous les risques de la vie. Et pourtant, ces castes protégées par des statuts pour idiots, ayant surtout défini ce que serait leur irresponsabilité, doublant ainsi la responsabilité des autres,   sont ceux qui ont le plus accusé au titre d’un racisme qu’ils ont vu partout sauf chez eux…

    Alors Candide, malgré votre intervention que j’apprécie, l’empathie existe-t-elle quand elle se limite à sa propre catégorie ou à sa propre race?

     Merci à Jonathan66 qui n’est pas tombé dans la facilité d’une mode médiatique superficielle.

    Et merci tout de même à ceux qui se sacrifient aujourdhui pour que le système qui les a protégés dans leur aveuglement  se pose les bonnes questions.

     

    1 octobre 2009 à 23 h 04 min
  • ozone Répondre

    Si l’on suit les idées de certains sur le forum on serait encore a Germinal,d’ailleurs,soyez heureux,on y reviens de plus en plus vite.

    Un peu d’histoire,mais avant,pour que ce soit plus claire il faut traduire quelque terme.

    Là ou l’on dit "concurrence" il faut mettre plutot "guerre economique",les consequences ne sont pas les mémes,surtout pour les clients et les contribuables,le plus souvent la méme entité.

    En 1975,la France était au quatorziéme rang par le nombre de lignes installées,une demande de raccordement avait un délai au minimun de deux ans et demie,un bon quart cinq ans,beaucoups sont mort bien avant,ce retard peu s’éxpliquer par la terreur du pouvoir lorsque les citoyens ont la possibilité de parler entre eux sans étre censurés,de nos jours,les discours a propos d’internet par certains membres du gouvernement montre bien que la normalisation n’est pas pour demain.
    Giscard,face au désastre lança un plan massif d’équipement,puis,sans aucune concurrence,on decida de baisser le prix de 2500 francs a 300 francs,sacrée differance.
    Le reste a suivi,investissement,demandes,augmentation du nombre de lignes,et ainsi de suite,jusqua 1995 ou le délai fut de 3 jours pour un prix forfaitaire d’environ 300 francs.
    Puis arriva ce qui arrive trop souvent,une fois que les efforts portent leur fruit et tel ou tel service peut devenir une cocagne pour l’état,,,,on privatise;;salut les copains,comme pour les autoroutes,demandez vous plus tard pourquoi le déficit s’accroit sans cesse.
    Dans le cas France Telecom,ce fut méme la "goche",de par sa bétise congénitale ainsi qu’avec sa moutonerie europeiste,qui se mit a l’oeuvre,il faut dire que se fut une operation rondement menée,avec distribution d’actions parmi le personnel,la découverte du "capitalisme", surtout par l’encadrement fut un puissant sédatif pour empécher la resistence qui était previsible,et quand,apres la funéste prise de controle d’Orange,entreprise anglaise vendu par les pirates de Vodaphone forcés par la commission de Bruxelles de le faire pour pouvoir s’associer a Manésmann,les actions FT ont atteint le Nirvana,l’affaire était torchée.
    Ensuite vint le réveil,deux ans aprés,Orange, pris pour la bagatelle de 340 milliards de francs n’en valait pas plus de 34;;;;aprés une suite de vicisitudes,seule la presence de l’état dans le capital empécha que ne se déclenche une OPA inamicale.
    Puis vinrent les concurrents,lesquels,par oeuvre et grace de l’autorité de tutelle,sous l’adjonction de Bruxelles (position dominante) abaissa le prix de location des lignes ainsi que l’acces des nouveaux opérateurs aux centraux FT,du masochisme pur et simple,la perte de clients commença et la premiére victime,comme il se doit dans ces cas fut le réseau,l’énorme détte y aida aussi ainsi qu’a la vente d’une partie du patrimoine immobilier.
    Cette situation est toujours d’actualité,auparavant,le réseau était agrandi reguliérement,de nos jours,il est de plus en plus saturé,la perte de clients se poursuit par l’équilibrage naturel entre les opérateurs du sécteur,
    Le grand perdant?,en plus du personnel c’est surtout l’utilisateur,il doit payer des dépannages,compris avant la privatisation dans l’abonnement,lequel ne cesse de monter lui aussi,ne croyez pas que c’est uniquement les clients FT,ce sont aussi tout les autres,puisqu’il n’y a qu’un réseau national,certains autres sont apparus ça et là pour les autres operateurs,mais dans des lieus choisis par leur rentabilité,pas question de les multiplier a l’infini,trop cher,c’est plus facile de louer,ensuite,une campagne de pub fait le reste,annonce de débits ADSL faramineux qui n’apportent rien de plus aux actuels,ou bien des marques de la grande distribution qui veulent casser les prix utilisant ces services comme produit d’appel.
    Mais toujours sur le méme réseau,FT doit assister a la saignée sans broncher,et pour autant,quelque soit l’opérateur le service au client laisse a désirer.;

    Concurrence=baisse des prix,,?….Ou plutot ;guerre économique=hausse des tarifs.

    Le pretexte pour en arriver là est toujours le méme "nécéssité de capitalisation",mais pour quoi faire??,tout simplement sortir des frontiéres faire ses courses sur le marché des entreprises et pouvoir ainsi grossir et devenir lourd pour toute OPA hostile,en fait,in fine,celui qui paye c’est le "conssomateur" (quel vilain térme),faut des munitions dans une guerre,regardez les services des banques,en hausse constante.
    Déja il s’annonce des hausses de prix de l’électricité,plus il y a d’operateurs et plus cela flambe,logique.

    Tres bon article,rien a redire,merci Mr Choisel.

    Pour malheur,le dogme de la concurrence,alibi de prédilection des ultralibéraux va continuer a se déversser sur les médias en faisent croire aux foules que le Pére Noel va bientot arriver.

    Mais eux savent pouquoi cela leur convient,ils ne sont pas idiots,eux,regardez comment flambent les actions des entreprises "OPEables",souvenez vous du cas ARCELOR,les spéculateurs de dérniere heure firent la différence contre la volonté de resister de la direction et de la plupart des actionnaires,si un jour Mittal liquide la sidérurgie en Europe,ça sera encore une pierre de plus dans le mur des désastres a venir avec l’UE;

    S’il vous plait les irlandais,ne vous laissez pas rouler dans la farine.

    1 octobre 2009 à 22 h 54 min
  • Jean-Pierre Répondre

    Et combien de suicides chez les artisans ?  harcelés par la bureaucratie le fisc et l’urssaf etc…  Pour les producteurs de lait dont on parle en ce moment il est bien plus élevé proportionellement que chez ces fonctionnaires à qui la mise en concurrence, la sélection et la rentabilité , ou tout simplement les dures réalités de la vérité ont mis le blues. Je n’ai aucune compassion particulière pour ces (ex)fonctionnaies.

    1 octobre 2009 à 21 h 10 min
  • Gérard Pierre Répondre
    France-Télécom me fait penser à une armée en déroute.
     
    Conçue dans une optique de service public, optique au demeurant fort louable, cette entité semble avoir basculé du jour au lendemain, sans adaptation préalable, dans une logique de société privée en situation concurrentielle. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme si l’infanterie de forteresse de 1939 était affectée du jour au lendemain dans les forces spéciales modèle 2009 et mise immédiatement en situation réelle, sans phase d’entraînement préalable ! …… ce qui, aux yeux de certains cyniques, contribue même à une forme de sélection naturelle assez soft.
     
    Les chefs sont déroutés, leurs ordres sont incohérents, inopérants et contre productifs. L’esprit de corps est inexistant ! La débâcle se profile inévitablement à l’horizon.
     
    Le meilleur moyen d’y survivre ? …… passer à l’ennemi, c’est-à-dire chez Bouygues ou SFR, …… dans la mesure où ils recrutent encore des « supplétifs » ! …… ou alors demander un armistice afin de se réorganiser, de se ressaisir, d’acquérir la « culture de guerre » ad hoc pour mieux repartir au combat commercial, mais en équipes soudées cette fois, avec des objectifs réalistes et une logistique d’accompagnement à la dimension de l’enjeu !
    1 octobre 2009 à 16 h 41 min
  • Magny Répondre

    24 suicides en 18 mois et dans la hiérarchie ils commencent un peu à se dire que cela fait un peu trop , et que oh mon dieu c’est pas joli on a jamais voulu ça . Vaut mieux tard que jamais …. et encore bravo la réaction de l’Etat actionnaire principal ( comme quoi pour donner des leçons il est fort mais pour moraliser ses propres entreprises … ) . Vivement la mobilité vers la porte de sortie des architectes de la nouvelle organisation du travail qui a donné de si beaux résultats ( on peut être efficace et humain … si , si : on appelle ça être compétent et il parait que c’est utile dans une économie de marché … )

    Sinon j’approuve le commentaire de gster : toujours un traitement de privilégié pour les fonctionnaires . Quand le secteur privé trime , se restructure et souffre on a droit à trois lignes dans un canard local ; mais quand ça touche le public c’est prime time et défilés à gogo !

    Bravo aussi Candide et Lambda : le suicide n’a  pas à être réduit à des chiffres car il relève de la dignité humaine . C’est l’expression absolue de la liberté individuelle qui s’exprime à un tel niveau spirituel qu’il faut avoir une sacrée couche de mauvaise foi pour l’enterrer sous les statistiques .  

    1 octobre 2009 à 16 h 18 min
  • Jaures Répondre

    Pour votre info, Gster, France télécom est une entreprise privée: l’état n’en possède que 25%. Par ailleurs j’adore ce discours aux accents militaires du genre "J’en ai bavé et plus que vous alors vous plaignez pas !!". Je vous plains sincèrement pour votre vie bien triste, mais le suicide des autres ne rendra pas votre existence plus belle. Même si ça soulage un peu.

    C’est ainsi.

    1 octobre 2009 à 14 h 20 min
  • SDO Répondre

    Je suis d’accord avec le commentaire  précédent, c’est quoi cet article ???
    Cette histoire est une histoire montée en épingle par nos journaleux et bonimentaurs francais qui ont trouvé là l’occasion de vendre du papier pour nos toilettes !!!

    Et pourquoi pas plutôt parler des non-suicides chez FREE, BOUYGUES et autres ???

    30 septembre 2009 à 21 h 52 min
  • Candide Répondre

    "Jonathan66", ou toute la sécheresse des chiffres quand on ne veut regarder qu’eux et qu’on tire roidement le rideau derrière en ignorant purement et simplement la détresse humaine, pourtant criante, qu’ils révèlent. Ce commentaire tient-il du cynisme pur, de l’inconscience, d’une bravade pitoyable ? On ne sait. Ce qui est sûr c’est qu’il fait fi du minimum d’objectivité et procède, comme bien souvent avec les chiffres, d’une manipulation grossière pour étayer la thèse qu’il prétend défendre.

     

    Le minimum d’objectivité aurait en effet voulu que soient comparées des choses comparables : or, un taux de suicides dans une entreprise donnée ne peut pas se comparer avec le taux national de suicides. Il y a au minimum deux critères qui obligent à pondérer cette comparaison : 1) le temps que l’on passe au travail :  il est 4,5 fois inférieur à celui que l’on passe en dehors ; c’est donc autant de temps en moins au cours duquel un individu dépressif a la latitude de passer à l’acte (24 heures X 365 jours = 8.760 heures dans une année – temps de travail annuel d’un salarié à temps plein = 35 heures hebdomadaires X 45 semaines, en gros = 1.575 heures – soit temps passé en dehors du travail = 8.760- 1.575 = 7.185 heures – le rapport "temps au travail / temps en dehors du travail"  est donc  7.185 / 1.575 = 4,56) -   2) le contexte du suicide : ceux dont il est question ont tous été perpétrés sur le lieu du travail nous dit l’auteur de l’article. Ce qui désigne sans ambiguïté ce contexte-là comme l’élément déclencheur pour toutes les malheureuses victimes, nonobstant le fait qu’elles aient pu avoir des difficultés d’un autre ordre dans leur vie privée.  Il eut par conséquent été honnête de comparer le taux des suicides en une année chez France Telecom avec le taux annuel des suicides perpétrés sur le lieu du travail au niveau national et non pas avec le taux global tous suicides confondus. 
     
    Quand on a la chance d’être bien au travail, ou à minima de ne pas y être trop mal, ce volet-là de la vie est généralement  celui qui vient équilibrer les aspects fragiles de l’existence, la pierre angulaire qui tient tout le reste. Et qui, à un moment ou un autre de sa vie, n’est pas confronté à des situations éprouvantes ? Non seulement, France Telecom ne semble pas procurer en ce moment cet équilibre vital, mais il semble bien qu’elle soit au contraire une source de détresse. Par ailleurs, est-il utile de parler ici de celles et ceux qui sont involontairement privés de travail ou qui n’ont que du travail à temps partiel non choisi ?  Est-il utile d’évoquer les tensions et les désordres tragiques que cela induit dans la vie de ces personnes ?  Parmi tous les suicides recensés au niveau national, combien ont un lien direct avec le travail, y compris son absence ou son insuffisance, sans pour autant être répertoriés comme tels ?
     
    Au-delà de vos distorsions coupables des données chiffrées, je dois vous dire, « Jonathan66 », que je suis passablement outré de la « légèreté » de vos propos, qui balaient ces fins de vie dramatiques d’un revers de main désinvolte. Je vous souhaite sincèrement, si vous faites partie des actifs, d’être bien dans votre travail tout au long de votre vie professionnelle.

    30 septembre 2009 à 19 h 50 min
  • gster Répondre

    Quand cela se produit dans une entreprise privée, les médias "aux ordres et à gauche toute" se gardent bien d’en parler.

    J’ai vécu cela durant mes 45 années de labeur au sein de grands groupes industriels. J’ai vécu, surtout en fin de carrière, les sièges éjectables où du jour au lendemin et sans explication, un salarié se retrouvait à la rue. j’ai vécu les délocalisations sauvages où, tu suis où bien tu pointe aux chômedus.

    J’ai vécu la hantise du chômage et surtout celle des grèves à répétitions organisées par les staliniens de la CGT. J’ai vécu mai 68 et ses dérives imbéciles et , la gueule cassée par mes couillons de collègues qui voulaient que je fasse grève. On le paie très cher, encore auhoud’hui, cette imbécilité qui n’a pû se réaliser que devant la lâcheté d’un vieillard.

    J’ai vécu au contact de l’amiante et des vapeurs nocives de toutes sortes, du bruit qui m’a cassé les oreilles et j’ai cotisé deux fois plus qu’un fonctionnaire ou qu’un régime spécial pour avoir une retraite au rabais et surtout pas les avantages faramineux de ces derniers.

    Alors oui, chez France Télécom ils peuvent bien s’envoyer en l’air, je n’en ai rien à foutre.

     

    30 septembre 2009 à 14 h 34 min
  • sas Répondre

    C’est vrai que de faire bosser maintenant, des gens qui ont remplis des carrières complètes les mains sur les couilles….c’est abusif….

    La vraie bonne fausse idée :

    -arrêter les mutations(chaque fonctionnaire va voulois le même traitement ca va être marrant…)

    -installer des salle de siestes équipées dans chaque officine de france télécomm (boule pour pétanque,pastis, journeaux etc,etc…)

    -un psychologue par employé pour le suivie….ainsi ils pourront s appuyer les uns contre les autres en cas ,exceptionnel, d inactivité…..

    -proposition spontané d un contribuable: interdir la corde et fournir que de l elastique a cette noble institution, et revendre tout l immobilier et R+, pour le remplacer par du RDC-1…..ainsi les opération de défenestrations seront maitrisées.

    pauvre france…

    sas

    30 septembre 2009 à 12 h 41 min
  • christophe Répondre

    Désolé,Jonathan66,mais 24 suicides en 18 mois,c’est énorme.

    Il y a véritablement un gros problème de santé publique.

    30 septembre 2009 à 10 h 22 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Il serait intéressant de connaitre le taux de suicides hors service public pour pouvoir parler objectivement.

    30 septembre 2009 à 9 h 22 min
  • Anonyme Répondre

    Oui, beaucoup de battage pour une situation normale. Les suicides, tout regrettable qu’ils soient, sont une conséquence des difficultés de la vie : certains assument ces difficultés, d’autres non. Le suicide est normal, à mon sens, il fait partie de notre liberté. Quiconque estime qu’il n’a plus rien à faire parmi les autres, rien à apporter, rien à en attendre, peut donc arriver logiquement à cette extrémité. N’oublions pas non plus que, tout comme la tempête déracine les plants trop faibles, le suicide élimine ceux qui ne peuvent plus s’intégrer au monde, c’est peut-être cynique, mais malheureusement incontournable. Il y a des gens qui se trainent lamentablement dans la vie, qui n’ont pas de chance, qu’il faut inlassablement prendre en remorque toute leur vie durant, est-ce normal ? Je n’en sais rien, ce que je sais, c’est que ces gens me fatiguent de leur mal-être, le mien me suffit déjà largement à gérer. Le battage à propos de FT est odieux, obscène. J’ai travaillé dans une entreprise de 49 personnes pendant 4 ans, il y a eu 4 suicides, personne en a parlé. Le cas de FT est justement un cas particulier en ce sens que les fonctionnaires sont devenus un peu moins fonctionnaires du fait de la privatisation, alors, forcément, ça les a légèrement bousculé. Autrefois, Petit Travailleur Tranquille, il a fallu devenir "performant" face à la concurence, et ça, c’était une autre affaire. Je connais une personne travaillant à EDF, et qui, à un moment, voulait changer de lieu, et donc, qui a postulé pour une société privée. Lors de l’entretien d’embauche, la personne en question s’est vue rappeler à maintes reprises que là, la "culture d’entreprise" était fort différente… Eh oui, on n’est pas logé à la même enseigne suivant qu’on exerce sont talent dans le public – qui a tout son temps, et le privé, qui doit faire l’objet de "résultats". Si les gens de FT ne sont pas capables d’accepter le changement de leur conditions statutaire, et conséquemment, de leurs conditions de travail, c’est bien triste, mais il leur reste toujours la possiblité de démission. Car la vie n’est faite que de rapports de force : se soumettre, ou se démettre. Je remarque quand même, quand je vais dans une agence FT, que ces personnes ne semblent pas vraiment traumatisées, et on reste avec cette très nette impression que le client n’est pas vraiment prioritaire… Alors, traumatisme à certains postes, peut-être, mais, sûrement pas partout. Quant au "service public", si bien défendu par l’auteur, oui, il devrait être défendu et maintenu. Mais pas à n’importe quel prix, et si un service dit "public" n’assure pas, plus, ou mal son service, il doit être remplacé par un autre service plus performant. Il y a eu à FT comme dans toutes les autres entreprises publiques un nombre incalculables de glandeurs et de tire-au-flanc, maitenant qu’il y a un retour de bâton, les voilà qui braillent comme des bêtes qu’on abat… C’est vrai qu’abondonner un luxueux cinq pièces pour aller vivre dans un studio, ça peut donner un sérieux coup de cafard….
     

    30 septembre 2009 à 9 h 01 min
  • Jaures Répondre

    Selon les calculs de Jonathan, France Télécom a statistiquement encore droit à une trentaine de suicides.

    Didier Lombard aurait tort de s’en priver.

    30 septembre 2009 à 8 h 59 min
  • Anonyme Répondre

    Faux problème de suicide.

    Chez France Telecom on compte 24 suicides en 18 mois, soit une moyenne de  :

    24/18X12= 16 par an.

    16 suicides par an pour un effectif de 187 300 salariés cela fait pour 10 000 salariés :

    16/187300X10 000 = 0.85

    Avec un taux de suicide 0.85 pour 10 000 salariés on est bien en dessous de la moyenne nationale qui est de 2.13 pour 10 000 habitants.

    Donc arrêtez vos délires. il n’y a pas plus de suicides chez France Telecom que dans la moyenne nationale.

    30 septembre 2009 à 4 h 21 min

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