SMIC, retraites et compétitivité

SMIC, retraites et compétitivité

Le gouvernement vient de prendre deux mesures correspondant aux promesses de François Hollande :
– Il a décidé d’augmenter le SMIC à partir du 1er juillet 2012.
– Il a programmé pour le 1er novembre 2012 le retour à la retraite à 60 ans.

Depuis la Libération, toute une série de lois ou de règlements contraignent les entreprises installées en France à payer un salaire minimum qui augmente tous les ans en fonction de l’inflation et de la croissance. C’est pour cette raison qu’il s’appelle le SMIC : Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance. De ce fait, en principe, les plus petits salaires augmentent plus rapidement que l’ensemble des autres salaires. Donc, depuis longtemps, en France, le pouvoir d’achat des petits salariés augmente plus rapidement que celui des autres salariés.
Augmenter encore plus rapidement le SMIC en 2012, montre que le pouvoir actuel veut favoriser les « pauvres ».

Par ailleurs, François Hollande est persuadé, comme de très nombreux responsables politiques français, de droite ou de gauche, qu’une augmentation des salaires fait progresser le pouvoir d’achat des salariés. Ils consomment donc plus, et cette augmentation de pouvoir d’achat relancerait l’économie et réduirait le chômage.

Malheureusement, cette relance par augmentation des salaires devient rapidement inflationniste. Elle oblige la banque centrale à s’opposer à cette inflation… Et, finalement, le chômage augmente.

L’augmentation du SMIC apparaît ainsi comme le beau symbole d’une société plus « juste » voulue par les socialistes.
La gauche oublie que nous sommes tous différents et, en une heure de travail, certains d’entre nous ne produiront pratiquement rien. Tandis que d’autres parviennent à améliorer sans arrêt la qualité de leur travail, à produire de plus en plus de richesses nouvelles, et à un moindre coût. Progrès dont tous les consommateurs profitent.

Il n’est pas « juste » de donner à tous le même salaire.

Une deuxième promesse de François Hollande était le retour de l’âge de la retraite à 60 ans. Cette mesure s’appliquera dès le 1er novembre.
De nombreux socialistes pensent, en effet, qu’obliger les « vieux » à partir plus tôt à la retraite libère des emplois qui seront pris par des « jeunes » au chômage. Une telle mesure, tout en faisant plaisir à beaucoup de vieux, permettrait ainsi de réduire le chômage des jeunes.
Malheureusement, le chômage n’a pas baissé quand on a institué la retraite à 60 ans Et il ne fait qu’augmenter en France depuis…
De plus, notre gouvernement semble ne pas avoir perçu certaines réalités.

Les systèmes de retraite sont profondément inégalitaires en France. Il vaut mieux être retraité de la SNCF ou de la RATP que retraité de Peugeot ou de Saint-Gobain. Il vaut mieux être un fonctionnaire retraité de la Réunion qu’un artisan retraité de Romorantin.

Ces différences sont « injustes ». Et, quand on dit qu’on veut introduire plus de « justice sociale », on doit en priorité uniformiser tous les systèmes de retraite.

Dernier point : actuellement, la durée de vie moyenne des Français augmente de trois mois tous les ans. Les gouvernements de tous les pays européens tiennent compte de cette réalité et augmentent régulièrement l’âge de départ à la retraite. La France est le seul pays d’Europe qui fasse l’inverse.

La France a choisi en toute liberté de créer le Marché commun. Donc de supprimer les droits de douane à ses frontières.
Les entreprises françaises ne peuvent donc plus être protégées de la concurrence étrangère.

Or, le SMIC est payé par les entreprises. Augmenter le SMIC, c’est réduire encore plus la compétitivité des entreprises installées en France. Par ailleurs, la retraite est payée en Allemagne par le consommateur et, en France, par les entreprises. Et le gouvernement actuel refuse la TVA sociale qu’avait essayé d’introduire le gouvernement précédent.

Les deux premières mesures mises en place par le gouvernement ne peuvent que réduire la compétitivité des entreprises installées en France.
Pour s’opposer au chômage, il ne fallait pas copier la Grèce ou l’Espagne. Il fallait copier l’Alle­magne ou la Suède.

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Comments (26)

  • Daniel Répondre

    Quinctius: 
    Il est sain de rappeler les personnes ou organismes qui ont participé à la soumission de la France au grand capital sachant qu’eux n’en auraient que des retombées positives..
     Pompidou (aimé pour avoir fait oublier aux Français que tout finit par devoir être payé), Medef, Chirac, Giscard, donc UMP, mais aussi leur meilleur allié (parole de grand patron en 1981 après l’élection de Mitterand) le parti socialiste qui a occupé le peuple comme un possible espoir,  l’ alternative bonnet blanc quand blanc bonnet n’avait plus la cote.
    Ce qu’ils ont fait relève des tribunaux militaires sauf que c’est le peuple qui est condamné.

    27 août 2012 à 14 h 08 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Florin

    il est " juste et bon " de rappeler que ce sont les " patrons " ( de la grande industrie principalement  : automobile , sidérurgie et  travaux publics … ) qui ont fait pression sur Pompidou **** pour qu’il autorise  une immigration massive venue pour l’essentiel d’ A.F.N. à fin de constituer un réservoir de main d’oeuvre à bas prix , plutôt que de moderniser leur outil de production , comme la R.F.A. le faisait alors … Chirac parachevant ce scénario anti-français avec le " rapprochement familial " …  faisant ainsi preuve d’une abnégation humaniste héroïque pour  la délicatesse olfactive qui était la sienne… les bruits le gênant de façon moindre du fait d’une surdité débutante !

    **** lequel Pompidou ne demandait que ça !

    c’est aussi pour cela **** qu’il ne faut JAMAIS voter U.M.P.

    **** la soumission au " grand capital "

    25 août 2012 à 9 h 56 min
  • Toni Répondre

    F a écrit :"Vous vous fatiguez pour des prunes."

    Je sais F, mais le syndicaliste il a intérêt à me prendre au sérieux parce que si le journal de tf1, la gendarmerie ou l’ambassade de France me pose des questions … je dirai qu’un certain jaures fait du flooding ici.

    Donc son nom risque de se promener dans d’autres blogs sur la toile et dans les journaux … ce qui pourrait gêner le syndicaliste. Surtout qu’il doit soigner son image le pauvre dans ses réunions publics du PS.

    24 août 2012 à 23 h 10 min
  • Florin Répondre

    F : "Olivier, il ne faut pas confondre salaire et assistance ou subvention."

    Ah bon ?!?

    Pour vous, une femme qui, modestement, travaille dans une cantine, est une assistée ??? Hé ben, vous enrichissez le dictionnaire, vous !

    Face à des gens comme vous, non, je ne doute point.

    24 août 2012 à 22 h 52 min
  • Florin Répondre

    J’admire le talent de quelques-uns ici pour nous balader.

    On parlait (M. Trémeau !) de l’immensité de cette ("insuportable") hausse du SMIC, et comment les entreprises vont s’écrouler comme des châteaux de cartes, à cause de ces malheureux 20 euros de plus PAR MOIS !!!!

    Mort de rire !  Un patron qui me dira ne pas avoir 20 balles, ne vaut RIEN, et son entreprise, non plus.

    C’est le MEDEF le principal responsable de l’immigration incontrôlée dans notre pays. De plus en plus de voix lucides l’affirment clairement (Zemmour entre autres). La cupidité absolue des patrons les a poussé à faire pression à la baisse sur les salaires, même si le prix à payer était (et sera, de plus en plus) très élevé :  la société toute entière se trouve déstabilisée, au bord de la guerre civile (j’espère que personne n’a oublié novembre 2005 et la proclamation de l’état d’urgence par chirac).

    Ce n’est pas spécifique à la France: chez nos voisins du Sud, Zapatero a laissé venir 3 millions d’immigrés en 5 ans. Aujourd’hui, frappés de plein fouet par la crise et la pauvreté, ils se barrent (tant mieux !), et avec eux, 500 000  Espagnols de souche, le plus souvent, jeunes, PAR AN !!!!!

    Et, en partant, où vont-ils ??? Je vous le donne en mille : au Brésil et en Argentine, pays dirigés par des PATRIOTES INTELLIGENTS, qui ont compris que, pour consommer, il faut d’abord produire, et pour produire, il faut stopper, ou en tout cas, TAXER FORTEMENT les importations sauvages en provenance de pays sans foi ni loi.

    Petit détail qui a peut-être son importance : ces deux pays, Brésil et Argentine, sont dirigés par des femmes … à poigne, pour ne pas dire plus.

    Soit on se réveille, soit on continue de dormir. Auquel cas, on va couler à pic, plus vite que vous ne le pensez. Et là, vous vous rendrez compte qu’au fait, on était tous dans le même bateau, salariés, patrons, fonctionnaires, retraités, …

    24 août 2012 à 22 h 47 min
  • F Répondre

      Titou 731, Toni,
      Vous vous fatiguez pour des prunes.
      Pour Jaures et Florin, c’est:
      "Dans l’erreur souvent, dans le doute, jamais"…
      C’est même à cela qu’on les reconnaît.

    24 août 2012 à 21 h 05 min
  • Jaures Répondre

    "Les syndicats veulent redistribuer, les patrons veulent garder le gâteau pour eux – c’est vieux comme le monde" écrit Florin.
    Vous parlez d’or, cher ami. Cela s’appelle la lutte des classes.

    24 août 2012 à 10 h 25 min
  • Toni Répondre

    Merci Titou731 pour vos propos plein de bon sens.

    Jaures, oui ce n’est guère mieux ailleurs. Mais continuez à flooder ici et je peux garantir que ailleurs sera bientôt beaucoup plus agréable à vivre que en France … en terme de qualité de vie et d’attitude des gens.

    A votre avis pourquoi les "riches", les entrepreneurs pas forcément riches et des jeunes talentueux s’en vont?

    Vous voyez dans ce petit monde là, je pense que beaucoup d’entre eux ne veulent pas de vous dans leur vie et qu’ils sont prêts à prendre l’avion pour cela. Dans mon cas je ne pars pas m’enrichir mais je suis prêt à payer pret de 2000 euros un billet d’avion pour mettre 10000 kms de distance entre vous et moi. Il existe encore des POM dans les mers du Pacifique Sud … vous voyez je ne me tire pas avec la caisse puisque je reste en France … Enfin dans une France où l’état Français a une influence limitée sauf pour les compétences régaliennes.

    Là bas aussi on trouve des agités du bocal dans votre genre, mais le truc est de leur servir du rhum et de l’alcool … Ils en ingurgitent tellement qu’ils en oublient de revendiquer et manifester à long terme.

    Bon en résumé là-bas, c’est les travers de l’état Français mais on peut vivre dehors à l’année. Plus la peine de s’embêter à acheter du fioul 1 euro le litre pour le chauffage.

    Comprenez bien mr le syndicaliste que l’on vit dans un monde ouvert avec libre circulation des capitaux et des marchandises, si vous aviez vraiment voulu l’empêcher croyez vous que vous seriez dèrrière un écran plat à pianotter …

    Et attendez, vous croyez que quotidiennement vous et vos collègues allez faire grève pour empêcher des avions de décoler de Roissy ou de Francfort si Roissy fait grève …

    Je vous souhaite bon courage mr Jaures …

    24 août 2012 à 10 h 03 min
  • Titou731 Répondre

    @ Florin

    Aucun gouvernement de droite ou de gauche ne promet de baisser les charges patronales ! puisque les entreprises sont les vaches à lait… et continueront jusqu’à leur mort ! Enfin, la mort du système, plutôt…

    Prenez votre salaire brut… puis le net… et comprenez combien vous coûtez réellement à votre entreprise et combien vous rapportez à l’Etat !

    Faut vraiment être maso pour monter sa propre boîte maintenant… moi je n’embauche plus, je travaille moins mais mieux et avec des employés reconnaissants que ça marche et qui font tout pour que ça marche aussi… le genre de trucs que Mélenchon ou le Jaurès d’ici (que je méprise) ne comprendront jamais !

    24 août 2012 à 1 h 43 min
  • Jaures Répondre

    C’est fatiguant de rectifier les idées reçues qui fourmillent sur ce site mais, bon, je suis là pour ça.
    Quinctius, si vous avez cotisé à la CNAV (comme tout salarié du privé), vous ne contribuez pas à la compensation des régimes de la SNCF et globalement d’aucun fonctionnaire.C’est la CNRACL qui est le principal contributeur aux transferts publics (66%). Et ces compensations vont principalement aux retraités des mines (44%) et des militaires (18%).
    Cela ne vous consolera pas mais vous contribuez par contre largement aux déficits des caisses agricoles et des commerçants. A titre indicatif, ces déficits demandent plus de 7 milliards de transferts alors que la SNCF reçoit 230 millions. Rappelons que la SNCF avait 350 000 cheminots en 1960 pour moins de 160 000 aujourd’hui. On ne peut pas d’un côté baisser les effectifs et de l’autre se plaindre qu’il y a moins de cotisants.
    (source: commission de compensation 2009)
    De même, sur le départ supposé de "nos enfants", la France est l’un des pays d’Europe dont la population s’exile le moins. Avec 1,5 millions d’expatriés, elle est de loin dépassée par l’Allemagne (3,5 millions) ou le RU (3 millions). Source:OCDE 2012.
    Cela ne veut pas dire que les Français sont satisfaits de leur sort. Loin s’en faut ! Mais, à tout prendre, on se dit qu’ailleurs ce n’est, au plus, guère mieux.

    23 août 2012 à 23 h 47 min
  • Florin Répondre

    "Il n’est pas « juste » de donner à tous le même salaire."

    Enfoncer des portes ouvertes, c’est créer de l’emploi (pour un serrurier).

    Ensuite, "faudrait copier la Suède et l’Allemagne". Fort bien !!!

    Mettons dehors le Varin chez PSA, et embauchons un PDG (et des ingénieurs) allemand(s).

    Ce n’est pas la faute de l’ouvrier, qui souvent n’est ni Français, ni Allemand, ni de la secrétaire, ni du vigile si les VW se vendent mieux que les pijo’ …

    Quant à la Suède … Ils sont plus taxés que nous et ils s’en sortent ! Comme quoi … tout ça c’est une vaste fumisterie. Les syndicats veulent redistribuer, les patrons veulent garder le gâteau pour eux – c’est vieux comme le monde.

    Seulement, il y a un hic : le gâteau rétrécit. Dommage, non ??? Pile au moment où les requins s’y voyaient déjà !!!!

    Pour votre gouverne, il n’y a pas que les riches qui partent. Les salariés aussi font leurs valises. Cuistots, infirmières, toubibs, traders, chercheurs, prix Nobel …

    Faire comme l’Allemagne ? Chiche ! ça fait 50 ans que les Français y vont travailler. Alors qu’il n’y a pas de SMIC … Bizarre, non ?  Pas de SMIC, mais des salaires corrects, et des prix largement inférieurs aux nôtres.

    Le coût du travail ? Un faux problème. Demandez aux patrons suisses combien leur coûte un ouvrier.

    Et demandez à la Sécu française combien les exos de charges creusent son trou. L’ouvrier français, mal payé, coûte (un tout petit peu) à son patron, et BEAUCOUP à la collectivité (hé oui, les charges non payés par untel, sont forcément rattrapées sur le dos des autres, et surtout, sur le dos des vieux, malades etc).

    Marre du politiquement correct. Lorsque droite et gauche tiennent strictement le même discours ("baissons les charges"), la vérité est ailleurs … 

    23 août 2012 à 22 h 54 min
  • F Répondre

      Bon, finalement c"était bien passé. Je suis monté dans les tours un peu vite.
      Le rouge de la honte m"empourpre…

    23 août 2012 à 21 h 48 min
  • Toni Répondre

    J’ai une question à demander au syndicaliste …

    Son idéologie présente en France depuis 1981 aurait du transformer la France en paradis terreste … Comment expliquer que cela ne s’est jamais produit ? Parce que la France comme l’URSS sont des paradis …ou beaucoup de gens se créent des paradis articiels via la vodka et la consommation abusive de médicaments … ou beaucoup de gens talentueux s’en vont.

    Mais vous faites du flooding mr jaures, vous annoncez des propos dont personne n’a rien à cirer (8% de salariés syndiqués) et vous croyez qu’en les répétant ça va passer … je ne m’aventurerai pas trop sur ce pari mr jaures.

    Concrètement vous allez faire quoi mr jaures si je m’éloigne de plus de 10000 kms de al France métropolitaine sans prévenir personne mon entourage … vous pouvez peut être présumer que je floode moi aussi et que je vais avaler vos propos.

    Ne rigolez pas mr le syndicaliste, j’ai déjà monté une cascade de ce genre là.

    A tous les autres, commencez à quitter la france en masse et profitez de la vie, on se passera du syndicaliste et il trouvera bien de nouveaux recrus.

     

    23 août 2012 à 20 h 57 min
  • F Répondre

      @ Hans
     Surtout que c’est tuant, le métier de syndicaliste!…Vous ne vous rendez pas compte!…

    23 août 2012 à 14 h 33 min
  • F Répondre

      Un nouveau post qui n’est pas passé… Heureusement, il n’était pas long.

       Olivier, il ne faut pas confondre salaire et assistance ou subvention. Dans le premier cas, on vous paye pour un travail, le second n’étant que la forme moderne et socialiste de l’ancienne aumône ou charité ( qu’on appelle aussi quelquefois-mais à tort- "solidarité").

       Confondre les deux est source de flou et d’ inéquité dans les esprits et dans les lois. Alors, de grâce, commençons par utiliser le bon mot.

       Mais fonctionnaires et syndiqués ont toujours eu du mal, dans ce domaine, à appeler un chat un chat. Trop concernés?

     

    23 août 2012 à 14 h 31 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Pour une fois Monsieur Trémeau tient des propos pleins de ( bon ) sens …
    … sauf que nous ne serons jamais ni la Suède , ni l’Allemagne
    Ayant cotisé pour MA retraite dans un organisme professionnel , celle ci sera " amputée " en Septembre  par décision gouvernementale à fin de renflouer des caisses publiques " en difficulté " et qui sont autant de tonneaux des Danaïdes … Cela ne serait pas accepté par les SYNDICATS de retraités allemands …  la redistribution c’est aussi et surtout la spoliation de l’épargnant et cela ne fait que commencer puisqu’il il faudra bien en fin de compte ( de conte ? ) trouver les 40 milliards manquants  pour boucler le budget 2013 . C’est pourquoi mes enfants fuient leur pays pour ne pas être dépouillés par les politicards de droite ( ??? ) comme de gauche …  heureusement il nous restera @ Jaurès et … Jamil GHARBI  notre "réfugié " de Bizerte ( alors là je suis mort … de rire ! )

    Je repose la question au modérateur : qu’est devenu @ Mohamed depuis la fin du Ramadan  ? 

    23 août 2012 à 13 h 11 min
  • Toni Répondre

     

    Une procédure que j’utilise partiellement …La France n’est plus le pays des entrepreneurs, mais celui des assistés. À quoi bon se "défoncer" à la tâche, puisque d’autres le feront à notre place, et notre cher gouvernement se chargera d’en repartir les "gains" au profiteur du système. Bosser moins pour gagner plus. Laisser les autres gagner des sous… vous en recevrez une bonne part !

    A l’attention du camarade Jaures et des autres…

    De préférence, appliquer cette procédure dans les dom tom et allez faire un tour mensuel dans les pays voisins … Il y aura le soleil la plage et les palmiers … Le tout au frais du contribuable.

    Alors Mr Jaures, j’attends vos propositions éclairées.

    23 août 2012 à 12 h 24 min
  • F Répondre

      @ Hans

      Surtout que syndicaliste, c’est tuant comme métier…

    23 août 2012 à 10 h 04 min
  • F Répondre

       Olivier, il ne faut pas confondre salaire et assistance ( ou aide). Quoi qu’on en pense, il est malsain de mixer les deux et de faire passer une assistance pour un salaire ( et réciproquement).
       C’est bien sûr de l’argent qui sort e la même poche, mais il est important de savoir à quoi il sert et de rendre à César ce qui lui appartient.

       Cette confusion est malheureusement assez commune chez les fonctionnaires et les syndicats…

    23 août 2012 à 10 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Jaures: Il était en effet injuste que certains, souvent d’ailleurs dans les métiers pénibles et usants, cotisent 2 ou 3 années de plus avant de toucher leur pension.>>
    Elle est bien bonne celle-là, voilà Jaures qui s’offusque pour 2 ou 3 ans quand cela se passe dans l’industrie privée. Quand c’est jusqu’à 7 ans de différence comme dans le secteur public cela ne le trouble pas.
    Ne parlons même pas des différences de traitement dans le versement des pensions entre public et privé.
    Belle preuve de son hypocrisie.

    23 août 2012 à 8 h 30 min
  • Florin Répondre

    Mettons en parallèle la hausse du prix du pain entre 2002 et 2012, et celle du salaire de la vendeuse en boulangerie. Vous comprendrez le phénomène du requinat.

    Car la farine est certes bien plus chère qu’à l’époque – mais elle ne compte que pour 5% (CINQ pour CENT) dans le prix du pain.

    Et la qualité, n’en parlons pas : globalement, elle se dégrade d’année en année.

    23 août 2012 à 7 h 41 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Soyons réalistes et ne soyons pas victimes de l’illusion nominaliste, la véritable inflation se situe aux alentours de 5%/ans, aussi une augmentation de 2,5% du SMIC aboutit à une perte réelle de pouvoir d’achat de notre smicard de 2,5%/ans. Pour la retraite à 60 ans chère à nos amis communistes, la aussi ne rêvons pas, les conditions d’accès seront tellement draconiens, que seule une infime partie des salariés y auront accès.

    23 août 2012 à 3 h 30 min
  • Florin Répondre

    Mort de rire (jaune !!!), comme d’hab, en lisant M. Trémeau.

    On voit bien que lui, il connaît les entreprises … telles que décrites dans les livres (y compris d’Histoire).

    La réalité est tout autre.

    Heureusement, chez nos amis anglo-saxons, il y a une ch’tite rubrique dans les comptes annuels des entreprises : "highest paid director"… Hé oui ! les gauchos au pouvoir, tout comme le sarko d’avant, auraient dû en prendre de la graine.

    Utile outil pour négocier … avec ces satanés patrons (là, j’ai indisposé un paquet de monde – tant pis). Lorsqu’on voit ce chiffre grimper de 27% dans l’année, alors que les salaires, d’à peine 1%, y’a de quoi s’énerver.
    Selon M Trémeau, le smicard ne justifie pas sa paie, donc il faut la lui geler. En revanche, rien n’est trop beau pour le patron-salarié …

    Selon M Trémeau, 20 euros de plus par mois vont mettre les entreprises sur la paille – j’ai la larmichette qui jaillit, M Trémeau !

    Les seuls requins que j’aime, sont dans les assiettes. Et je ne suis pas de gôche.

    Là, y’a vraiment marre.

    22 août 2012 à 20 h 10 min
  • HOMERE Répondre

    Oui…sauf que,au nom de la lutte contre l’inflation,on provoque du chômage et de la pauvreté…c’est une évidence économique.

    Mon cher Olivier,vous savez que les salaires sont indexés justement sur l’inflation…..et que nous subissons les contraintes de la BCE qui fait son crédo sur la limitation des inflations en Europe pour le grand bien des entreprises qui voient là un élément positif de limitation des salaires…..c’est archi connu !!!

    Par contre ne parlez pas du côut de la vie qui n’a aucune signification concrète selon des critères socio économiques….selon ceux ci,personne n’est riche,mais tout le monde n’est pas pauvre.

    22 août 2012 à 19 h 20 min
  • Jaures Répondre

    Sur le SMIC, si celui-ci n’est pas revalorisé légalement, il ne le sera jamais. En effet, c’est sur les emplois non qualifiés qu’existe le plus de demande et où les patrons peuvent donc proposer les salaires les plus bas. D’ailleurs, ces salaires sont présent pour l’essentiel dans les services (distribution, commerce, entretien,…), là où n’existe pas de concurrence internationale. Cette augmentation du coût du travail ne nuit donc pas à la compétitivité des entreprises.
    De plus, je ne sais depuis quand vous n’avez pas mis les pieds dans une entreprise mais un salarié qui ne produit "pratiquement rien" ne reste pas longtemps. Soit il est licencié pour insuffisance professionnelle, soit il est changé de poste, soit son emploi est supprimé.
    Sur les retraites, le gouvernement n’a pas rétabli la retraite à 60 ans mais a permis le départ de ceux qui ont cotisé plus de 42 ans. Il était en effet injuste que certains, souvent d’ailleurs dans les métiers pénibles et usants, cotisent 2 ou 3 années de plus avant de toucher leur pension. Et les meilleurs régimes retraites ne sont pas ceux que vous citez mais les retraites chapeau de grands patrons.
    Enfin, pour votre gouverne, le coût du travail est inférieur de 30% en Espagne et de 50% en Grèce. Et je ne crois pas qu’il soit à l’ordre du jour de les imiter.
    Par ailleurs, après votre précédent sur l’Irlande, je vous engage à ne pas vous engager sur le ou les pays à imiter.

    22 août 2012 à 18 h 57 min
  • OLIVIER Répondre

    “La gauche oublie que nous sommes tous différents et, en une heure de travail, certains d’entre nous ne produiront pratiquement rien. Tandis que d’autres parviennent à améliorer sans arrêt la qualité de leur travail, à produire de plus en plus de richesses nouvelles, et à un moindre coût. Progrès dont tous les consommateurs profitent. Il n’est pas « juste » de donner à tous le même salaire.” La soeur de mon épouse, handicapée mentale légère, travaille en salariat dans une institution pour personnes âgées (repas et vaisselle). Il est certain que son travail, bien que bien fait, ne produit pas beaucoup de “richesses nouvelles”, et que la routine est son quotidien. Mais elle a son appartement (dont le loyer augmente), et ses besoins de base (nourriture habillement, santé, loisirs, voiture etc…), dont le prix augmente également. Enfin, le peu qu’elle épargne est utilisé pour un voyage annuel organisé en France. Selon la “justice” de Mr TREMEAU, on ne voit pas comment justifier une augmentation de son salaire pour faire face à l’augmentation du coût de sa vie. Selon cette justice donc, il est logique que ses revenus stagnent. Selon cette justice encore, elle doit s’appauvrir en amputant sur les achats qui sont ses rares possibilités d’échapper au quotidien. Telle est la logique économique “juste” de Monsieur TREMEAU.

    22 août 2012 à 12 h 52 min

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