Spéculation contre l’euro et dévaluation

Spéculation contre l’euro et dévaluation

Le 10 février 2010, les banquiers du monde entier vendent massivement les bons du trésor émis par le gouvernement grec. Leur prix tombe en dessous de 70 % de la valeur des bons du trésor allemands. Les « spéculateurs » (du latin speculare ob­server) pensent que la Grèce est condamnée à sortir de l’euro et à dévaluer sa monnaie d’au moins 30 %. Comment en est-on arrivé à cette énorme crise de l’euro ?

Depuis plus de 10 ans, gouvernements et syndicats grecs unissent leurs efforts pour que les prix augmentent bien plus rapidement en Grèce que dans le reste de l’Europe. Ils ont parfaitement réussi et les prix grecs sont aujourd’hui d’environ 30 % supérieurs aux prix allemands. Les entreprises grecques ne sont plus compétitives, donc déposent leur bilan ou délocalisent. La balance commerciale grecque passe au rouge. De leur côté, les investisseurs fuient la Grèce. Ce qui aggrave le mal. Le pouvoir d’achat des Grecs diminue. Les rentrées fiscales de leur gouvernement sont au plus bas. Enfin, le chômage dépasse 20 % dans de nombreux secteurs, ce qui engendre des troubles sociaux de plus en plus violents et graves.

Le gouvernement grec ne peut pas augmenter les impôts, ce qui aggraverait le mal, sur le plan économique et social. Il doit donc emprunter
: il émet des obligations d’état. Ceux qui lui prêtent de l’argent exigent de lui des intérêts de plus en plus élevés. C’est la prime de risque, normale.
Arrive enfin le jour où les « spéculateurs » pensent qu’une telle situation ne peut plus durer. Ils sont persuadés que la Grèce n’a qu’un seul moyen logique pour sortir de la crise : quitter l’euro, et revenir à la drachme pour réaliser une « dévaluation compétitive ». Ils vendent donc avant la dévaluation leurs bons du trésor grecs pour acheter des bons allemands ou américains.

Le 16 septembre 1992, le mil­liardaire et spéculateur américain Georges Soros vend massivement tous les avoirs qu’il possédait en livre anglaise.
Or, depuis le 8 octobre 1990, la livre anglaise est entrée dans l’union monétaire européenne (le MCE). Une parité fixe y lie toutes les monnaies. La parité alors choisie pour la livre anglaise semble avoir été trop forte. Les prix anglais sont ainsi trop élevés par rapport aux prix eu­ropéens.

Puis, le 27 novembre 1990, Margaret Thatcher cède le pouvoir à John Major. Les syndicats britanniques prennent leur revanche. Le nouveau Premier ministre n’arrive pas à contenir les revendications des syndicats. Ils obtiennent de fortes augmentations de revenus. Les coûts de production augmentent plus rapidement en Angleterre qu’en Europe. Mal­gré cela, les Anglais signent le traité de Maastricht le 7 février 1992, sans modifier la parité liant leur monnaie au mark au franc. Chômage et troubles sociaux s’aggravent.

Georges Soros, bon observateur, pense que la situation économique et sociale de l’Angleterre est de plus en plus intenable. Seule une « dévaluation compétitive » peut la sortir de l’ornière. Or, les parités fixes sont « irrévocables » depuis le traité de Maastricht. Pour Georges Soros, l’Angleterre est donc condamnée à sortir du SME. Il vend massivement ses avoirs en livres sterling, avant la dévaluation et achète des marks… Il est suivi par de nombreux spéculateurs. C’est le fameux « Mercredi noir ».

Le Parlement anglais vote alors la sortie de la livre du SME. Ayant appris cette sage décision, John Major chante de joie sous la douche.
La Grèce de 2010 est exactement dans la même situation que l’Angleterre de 1992. Mais l’Espagne, le Portugal et la France le sont aussi. Nos économies ont besoin d’une dévaluation compétitive. Mais nos responsables économiques et politiques veulent conserver la monnaie unique.
Ils feraient bien d’écouter ce que dit le bon peuple de France. En février 2002 (l’euro n’avait alors que 3 ans), seulement 39 % des Français regrettaient leur ancienne monnaie. En février 2010, ils sont 69 % à vouloir retrouver leur bon vieux franc. Pourquoi ne pas les écouter et chanter ensuite sous la douche ? 

Partager cette publication

Comments (11)

  • Jean-Francois Morf Répondre

    Virer la Grèce de l’Europe, pour faire un exemple! C’est le seul moyen pour que les Grecs cessent de dépenser l’argent des autres! Si les Grecs ne sont pas virés de l’Europe, tous les autres membres vont vouloir faire comme la Grèce! Les riches qui ont prêté aux Grecs plus que 60% du PIB savaient qu’ils transgressaient la loi, et donc qu’ils perdraient leur mise! Il s’agit de riches imbéciles qui ont perdu leur temps à apprendre de vieux textes latin-grec stupides au lieu d’apprendre à penser scientifiquement juste! Car il ne faut apprendre que ce que les professeurs nous démontrent scientifiquement, tout le reste n’étant que balivernes! Les Latins-Grecs ont toujours pensé faux, depuis l’antiquité!

    3 octobre 2011 à 17 h 20 min
  • SAS Répondre

    UN SCANDALE ! ! ! A SAVOIR AVANT LA « TONTE » DE  2010       
    >     
    >       
    >   
    Vous  avez remarqué que nos politiques se battent comme des  fous pour rentrer dans l’administration  européenne
    > Et  pourquoi ?
    >

    >
    La retraite à 50  ans avec  9.000 euros par mois pour  les fonctionnaires de l’UE a été  approuvée !!!!
    >

    >   
    Cette année, 340  fonctionnaires partent à la retraite anticipée à 50 ans  avec une pension de 9.000 Euros par mois.     Oui, vous avez  bien lu !!!     Afin d’aider  l’intégration de nouveaux fonctionnaires des nouveaux  états membres de l’UE (Pologne, Malte, pays de  l’Est…), les fonctionnaires des anciens pays membres  (Belgique, France, Allemagne..) recevront de l’Europe un  pont d’or pour partir à la retraite.   POURQUOI ET  QUI PAIE CELA ?    Vous et moi  !   Ils votent les  lois sans contrôle et se font des cadeaux dorés avec nos  impôts.   Il faut divulguer  ce message à tous les européens de votre entourage   
    > >  
    > >
    > > Les technocrates européens jouissent  de véritables retraites de nababs…
    > >  Même  les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la  "Rolls" des régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers  de ce qu’ils touchent… C’est dire ! Giovanni  Buttarelli, qui occupe le poste de "contrôleur adjoint  de la protection des données", aura acquis après  seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010),  une retraite de 1 515 € / mois. L’équivalent de ce que  touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé  après une carrière complète (40 ans).
    > >   Son  collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de  cinq ans renouvelé. Après 10 années, lui aura droit à  près de 9 000 € de retraite / mois.
    > >  C’est simple,  plus personne ne leur demande des comptes et ils ont  bien décidé d’en profiter.
    >  C’est  comme si, pour leur retraite, on leur avait fait un  chèque en blanc.
    > > En plus, beaucoup d’autres  technocrates profitent d’un tel privilège :
    > > 1.  Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne,  va toucher 12 500 € de retraite par mois.
    > >   2. Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première  instance, 12 900 € /  mois.
    > > 3. Damaso  Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € /  mois.  

    2 mars 2010 à 12 h 35 min
  • ozone Répondre

    Démantèlement de "l’Etat providence",imaginez les sommes des systémes de retraite passer a la finance mondialisée…

    Ce qui est certain est que nous allons vers une énorme poussée d’antisemitisme,les digues vont se rompre.

    1 mars 2010 à 22 h 12 min
  • SAS Répondre

    ARTICLE INSTRUCTIF ET INTERESSANT…..merci petitjean

    28 février 2010 à 12 h 39 min
  • petitjean Répondre

    Publié avec l’autorisation de l’auteur :

    bernard-20martoia.jpg « Les fautes d’un voleur sont les qualités d’un banquier » George Bernard Shaw

    Alors que les dirigeants européens tardent à apporter une réponse à la crise financière provoquée par la Grèce, les requins flairent le sang qui va couler. En septembre 2009, la société Markit Group, à la City de Londres, a mis au point un index de credit default swaps sur la dette souveraine de quinze pays européens.

    Le marché est en ordre de bataille

    La chute de la banque d’investissement Lehman Brothers entraîna celle de l’assureur American International Group (A.I.G) Le gouvernement américain renfloua l’assureur à trois reprises à l’automne 2008, car il était au cœur du marché gré à gré (over-the-counter dans le jargon de Wall Street) des credit default swaps (CDS) qui étaient, eux-mêmes, adossés aux collaterized debt obligations (CDO).

    Lehman Brothers commit l’erreur fatale d’avoir trop avalé de CDO alors que le marché de l’immobilier battait de l’aile. Financial Products, le véhicule d’investissement d’AIG dirigé par Joseph Cassano, s’était, de son côté, gavé de CDS. Sur les 441 milliards de dollars de son portefeuille de CDS, qui avaient tous, faut-il le rappeler, le triple AAA des agences de notation, 58 milliards étaient adossés à des prêts hypothécaires «subprime » ou « alt-A », qui sont de bien moindre qualité que les « prime». Joseph Cassano était adoré de Wall Street. Avec Angelo Mozilo (1), un autre Italo-Américain, il devint un bouc émissaire quand la bulle immobilière éclata.

    Comme je l’ai exprimé sans ambages, le marché est loin d’être parfait mais il a le mérite de corriger rapidement ses erreurs, alors qu’un État-providence en est tout simplement incapable. (2) Le marché a vite retenu la leçon du naufrage de l’assureur A.I.G, qui n’avait pas de collatéraux suffisants pour ses positions spéculatives sur les produits dérivés.

    La création d’un marché d’assurance des dettes souveraines arrive à point nommé

    Il ne s’agit pas d’un marché de gré à gré mais d’un marché structuré avec une maison de compensation (clearing) pour réconcilier les ordres en fin de séance. Ce marché répond au souci grandissant des investisseurs internationaux de se protéger de la faillite à venir d’un certain nombre d’États. Il existe un index pour chaque zone à risque : Europe orientale, Moyen Orient, Afrique, etc. Mais un index surpasse les autres en volume de transactions depuis le début de l’année 2010. Il s’agit du iTraxx Sov X Western Europe Index. (3) Le volume est passé de 52,9 milliards de dollars en janvier à 109,3 milliards de dollars en février.

    Le poète Thomas Stearns Eliot disait que février est le mois le plus cruel de l’année.

    Ce mois le plus court de l’année n’est hélas pas encore achevé. Les requins flairent, à l’évidence, un grand carnage. Deux événements ont attisé leur frénésie : la grande manifestation organisée en Grèce contre le plan de rigueur du gouvernement et l’annonce que l’agence de notation Standard & Poor’s envisage de baisser la note de ce pays en raison justement de son incapacité à se réformer.

    Cette frénésie des grands squales est à rapprocher d’un autre épisode sanglant qui se déroula en Méditerranée et en Mer du Nord. En 1992, ils vendirent à découvert les monnaies faibles arrimées au deutschemark. En quelques séances, ils encaissèrent des milliards de francs, de lires ou de livres. Le système monétaire européen avait vécu ! Humiliés par cette leçon du marché qu’ils n’ont jamais retenue, les dirigeants européens, sous la houlette de François Mitterrand, eurent l’idée de créer une monnaie unique pour se protéger. Dix-huit ans plus tard, une autre tragédie va se jouer avec l’implosion de la zone euro.

    L’index d’assurance des dettes souveraines répond à un souci de transparence du marché

    Les socialistes ont beaucoup reproché aux agences de notation de ne pas faire correctement leur travail. La faillite de Dubaï en est le dernier avatar. C’est le seul point sur lequel ils ont raison. Mais ils n’en ont tiré, malheureusement, aucune leçon. La seule proposition entendue sur les ondes est celle d’Olivier Pastré, sur France Culture, qui a proposé de nationaliser les agences de notation… (4)

    Je profite de cette occasion pour réitérer ma proposition de taxer toutes les transactions financières à une hauteur infinitésimale de 0,01% pour avoir des agences de notation véritablement indépendantes. C’est le seul moyen de rompre le conflit d’intérêt entre un client et une agence. Dans le système actuel, c’est le client (emprunteur) qui rétribue l’agence !

    L’index iTraxx Sov X Western Europe va éclairer les investisseurs sur les risques qu’ils encourent en achetant de la dette étatique. Comme l’indice de volatilité VIX, qui traduit la fébrilité du marché, un fort volume sur les transactions d’assurance est un mauvais signal pour les prêteurs à la Grèce (acheteurs de contrats d’assurance) et un bon pour les spéculateurs (vendeurs de contrats d’assurance). Dans un marché, il faut bien une contrepartie. Discuter sempiternellement du rôle néfaste des spéculateurs est aussi stérile que de parler du sexe des anges.

    La vérité que l’on ne veut pas avouer aux Européens

    La marquise de Bercy a déclaré, la semaine dernière, qu’un trop petit nombre de joueurs (sans citer de nom) dominent ce nouveau marché de la dette souveraine et qu’il faudra mettre en œuvre une régulation plus contraignante. Il est bien connu que la France abhorre le marché sous toutes ses formes. C’est tellement mieux, une bureaucratie tatillonne que le monde entier nous envie ! Bizarrement, l’ENA n’arrive plus à recruter de stagiaires étrangers. Même les Africains de nos anciennes colonies rechignent à perdre une année sur les bancs de cette école qui est le fleuron de notre système éducatif.

    Cette déclaration de la marquise cache une terrible inquiétude de Bercy. Parmi les banques les plus exposées à la montagne de dettes pourries de la Grèce, qui est de l’ordre de 300 milliards de dollars, on trouve en tête les françaises avec un montant de 75,4 milliards de dollars, suivies des suisses avec 64 milliards et des allemandes avec 43,2 milliards. C’est l’estimation fournie par la Banque des Règlements Internationaux de Bale aux deux journalistes du New York Times qui mènent leur enquête. (5)

    A la lumière de cette vérité dérangeante, qui est passée sous silence en Europe, on comprend pourquoi Paris et Berlin sont inquiets de la situation financière de la Grèce et qu’ils n’ont peut- être pas d’autre choix que de lui venir en aide, non pas par altruisme comme on le raconte sur les ondes, mais pour sauver leur peau. Si une grande banque d’un pays européen faisait faillite, ce pays irait inévitablement au tapis. Cela fait référence à la faillite retentissante de la banque autrichienne Kreditanstalt Bank, le 11 mai 1931, qui provoqua la Grande Dépression sur le vieux continent. (6) Il faut savoir que l’endettement des mastodontes comme la Deutsche Bank, la Société Générale ou BNP Paris-Bas dépasse celui des pays concernés. C’est pourquoi je réclame toujours le dépeçage de ces mammouths afin d’écarter l’épée de Damoclès qui est sur nos têtes. (7)

    Un cercle vicieux

    L’index iTraxx Sov X Western Europe alimenterait la spéculation. « C’est comme si vous achetez une police d’assurance d’incendie de la maison de votre voisin. Vous créez, de la sorte, une incitation à mettre le feu à sa maison », a dit Philip Gisdakis, d’UniCredit de Munich aux deux enquêteurs du New York Times.

    Cette machine infernale pourrait se résumer ainsi : "Plus le marché des CDS se développe, plus la prime de risque augmente sur les bons du Trésor grec." Sur une ligne d’emprunt de 10 millions de dollars, la prime est ainsi passée de 282 000 $ en janvier à 400 000 $ en février. «L’index n’a pas créé cette situation mais il l’a exacerbée », a déclaré Sylvain Raynes, un expert, à R & R Consulting à New York.

    Cette spéculation est corroborée par Depository Trust and Clearing Corporation, qui trace les flux de CDS. Cette maison de compensation a isolé les transactions qui n’intéressent que la Grèce. Le volume de contrats pour ce pays est passé de 38 milliards de dollars en janvier à 85 milliards en février ! C’est une véritable curée.

    Le marché se tromperait-il en prédisant que la Grèce ne sera finalement pas secourue par l’Allemagne ?

    C’est un autre indicateur que les rumeurs colportées par les vieux kremlinologues… La tension est montée d’un cran, cette semaine, entre Berlin et Athènes. Après trois mois de mépris, la belle Hélène s’affole. Sentant que la fourmi allemande va bientôt la lâcher, elle l’accuse d’ingratitude. Elle n’aurait toujours pas remboursé l’or qu’elle lui a volé en 1941! ! Berlin a répondu que cette dette avait été réglée en 1960.

    La loi d’airain du marché révulsera encore les socialistes

    Les banques européennes, qui sont fortement impliquées en Grèce, n’ont d’autre choix que de couvrir leurs positions en achetant des CDS. Le diable Goldman Sachs a aidé la Grèce à tricher sur ses comptes publics. Il a encaissé 300 millions de dollars de commission. (8) En compagnie d’autres requins de Wall Street, il a flairé la bonne affaire. Il a acheté, en douce, des masses de CDS, non pas pour se couvrir (hedging), mais pour spéculer. Il les revend à présent aux banques européennes en empochant une plus-value substantielle alors que les prix s’envolent. Quand la Grèce aura fait faillite, les banques européennes encaisseront la prime d’assurance de ces contrats. Cela couvrira une partie de leurs pertes. C’est pour cette raison que ces contrats ont été inventés. Comme l’indique le titre de l’article du New York Times, les banques d’investissement de Wall Street, qui ont aidé la Grèce à maquiller ses comptes, misent à présent sur sa perte. Elles gagneront sur les deux tableaux. Le marché est un juge impitoyable qui sanctionne les fautes des uns et récompense les mérites des autres.

    L’aléa moral, juge suprême du marché

    Les dirigeants européens ont cru écarter définitivement l’aléa moral avec la création de l’euro. Ils se sont trompés. L’aléa moral, qui pesait à l’époque sur n’importe quel État européen, a été transféré un cran plus haut. Les cigales méditerranéennes ont vécu dix années formidables. Elles ont mangé leur pain blanc. L’éclatement prochain de l’euro signifie pour elles le retour au pain noir.

    Que faire sinon accepter sa condition ?

    « Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs », disait le génial Jean de la Fontaine. Quand la grenouille grecque dévaluera la drachme de 50 % par rapport à l’euro, elle pourra convaincre le bœuf allemand de retourner passer ses vacances chez elle. La même remarque vaut pour l’Espagne qui est dans le collimateur du Wall Street Journal. (9)

    Les malheurs s’accumulent sur les États providence

    Sous la plume de Georges Sidéris, dans l’édition du 1er février 2010, Le Monde voyait la Grèce comme un banc d’essai d’une attaque en règle de l’État-providence. (9) Une fois de plus, les socialistes confondent les causes (endettement insoutenable de certains États) et les conséquences (démantèlement de l’État providence pour rembourser la dette). S’ils avaient lu l’œuvre de Carl Menger (1840-1921), le fondateur de l’école autrichienne, au lieu de celle de Karl Marx (1818-1883), ils ne commettraient pas cette énorme erreur d’analyse.

    Bernard Martoïa pour droite-conservatrice.com le 25 février 2010

    27 février 2010 à 18 h 26 min
  • grepon Répondre

    La fragmentation de l’euro est inevitable.     Les divers pays europeens sont sur des pentes de declin divers, et s’y accrochent avec des degres d’habilite divers.   L’idee qu’il peuvent s’entre-aider et ainsi s’en sortir mieux est d’un ridicule.   

    Certains pays europeens pourraient, si ils s’occupent de leur propres problemes (c.a.d. reduire massivement le poid de l’etat et droits acquis dans leur economies), survivre au chevaliers de l’apocalypse(trop d’etat, trop de dette, trop de vieux, trop d’immigrants inassimmilable).    Je dit certain pays.   Mais pour revenir a l’image de divers pays s’accrochant au mieux a leur propres pentes lisses, ils doivent sacrificier un peut de leur propre moyens de s’accrocher en donnant leur main, ou en s’encordant si vous preferez metaphors d’alpinisme, a des voisins deja condamnes a une chute finale.    

    La Grece que vous connaissez est un des condamnes, pour les raisons donnes dans l’article, mais bien sur aussi merci a deux faits inechappables:   Les droits acquis des Grecs sont impossible a payer….deja…pour ne pas parler d’ici 5 ans ou 15 ans.   Les Grecs font que 1,3 enfants par femme depuis si longtemps, qu’ils ont une civilisation inversee:   10 grand parents pour 6 parents pour seulement 4 enfants.    Voila la promesse toujours mortifere de l’etatisme socialiste en marche. 

    La France a une demographie differente numeriquement, mais il faut faire attention a la qualite de la generation sensee paye vos enormes retraites et autres droits acquis:    Beaucoup d’entre eux sont d’inassimilable enrages, et parmi ceux la, la moite sont des misogynes endommages pour de bon par l’elevage au milieux du nullite morale qui est la civilisation francaise post-chretien, et leur propre famille qui traite leur mere et soeurs et tantes un peu comme de la betaille.

    Franchement, cherchez-vous moyens d’avoir un passeport pour l’Amerique, ou le Nouvel Zelande, le Japon…bref un coin qui ne risque pas de detraquer jusqua la guerre civile lors de votre vie ou surtout celle de vos enfants.   Do it for the children….

    27 février 2010 à 18 h 03 min
  • UN chouka Répondre

    A mon avis,il y a assez longtemps que la devaluation aurait du arriver ,ce qui aurait peut etre évité du chomage ?

    27 février 2010 à 17 h 51 min
  • Christian Répondre

    Bonsoir,

    Bien que contre l’euro, je dois lui reconnaître une chose "La stabilité monétaire"  Et sociale.

    Une dévaluation de 30% serait une catastrophe pour les petits et moyens épargnants.
    30% de dévaluation, avec des salaires qui ne progressent que de 1 à 2 % pour les plus chanceux…..
    Tous les retraités vont direct à la soupe populaire….. La guerre civile est à nos portes!

    Entres les fonctionnaires (dont la police…) qui ne pourront plus être payé et les pauvres qui n’auront plus que la rébellion pour survire. Ajoutez à cela les problèmes liées à l’immigration…
    Vous regretterez les lois sur les les armes!
    Souhaitons nous beaucoup de courage pour les mois qui viennent et les autres……

    Bonne soirée.
    Christain

    26 février 2010 à 22 h 55 min
  • ozone Répondre

    La corruption n’est pas l’apanage des latins,voyez toutes ces annonces au médias de telle ou telle attitude,cela ressemble a de la manip boursiere,et parait t’il que ça tombe sous la coupe de la loi.

    Pour l’euro?,tout cela était annoncé depuis le début,donc les seuls questions ne peuvent porter que sur les raisons qui ont fait que tout cela ils se le sont passé par "l’arc de triomphe"joyeusement.

    26 février 2010 à 22 h 50 min
  • JP Répondre

    Vous avez dû manquer les cours d’histoire et quelques invasions au passage, comme les Normands
    en Sicile, par exemple.

    26 février 2010 à 10 h 24 min
  • sas Répondre

    Juste une petite précision pour décrire et justifier en partie la situation économique de la Grèce…..

    ….ce sont des Latins , comme l italie,l espagne le portugal….le problème andémique de ces régions sont la corruption et la fraude…….la fiscale entre autre….les 3/4 echappent au fisc et pire ceux la même qui sont chargés du recouvrement menent la danse et sont encore plus pourris que les autres…..ce faisant peser sur le 1/4 restant une surpression fiscale improductive voir contreproductive.

    Préférant encaisser le tiers des sommes de la main a la main plutot de de payer la totalité a l ETAT ou ne rien payer…bref les collecteurs collectent pour eux….

    et personne n en parle…..idem madagascar d’où mla faillite chronique de l ETAT. exemple même pour faire un don a l etat et construire un dispensaire ou un hôpital gratuit…..vous etes obligé de verser un backchih !!!!!! le sumum de la débilité administrative en sorte.

    sas

    25 février 2010 à 12 h 29 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *