Syndicats : arrêtez le massacre !

Syndicats : arrêtez le massacre !

Après avoir tué l’industrie française, nos syndicats en veulent toujours plus. Le dossier ouvert sur la sécurisation de l’emploi en est encore la preuve.

Tout le monde sait qu’en France, il y a overdose de social et que, pour avoir la « paix sociale », nos politiques, mais aussi, malheureusement, nos représentants patronaux, ont, durant des années, lâché sur de nombreuses revendications syndicales aux conséquences lourdes, surtout pour les PMI que nous sommes.

Il faut temporairement sortir de cette logique de donnant-donnant, au risque de ne jamais pouvoir retrouver une industrie concurrentielle !

Malgré un « nettoyage du code du travail » voulu par Nicolas Sarkozy, celui-ci est passé de 2 300 pages en 2007 à 3 400. Voici nos syndicats ouvriers, arc-boutés sur leurs soi-disant « droits acquis », qui réclament déjà des contre-parties en réponse à une demande patronale d’une simplification du marché du travail (qui, malgré tout, restera en deçà de ce qui est accepté par tous les autres pays industrialisés).

Ces contreparties, il y a longtemps qu’ils les ont obtenues, le donnant-donnant n’est plus possible, tellement ils ont abusé !

La simplification de l’embauche et du licenciement à un prix raisonnable doit être décrétée sans contrepartie, sinon nous allons tous dans le mur. N’est-il même pas déjà trop tard ? En dix ans, la part de l’industrie dans le PIB est passée de 25 % à 12 %, alors que celle de nos voisins allemands est passée de 24 % à près de 30 % – et c’est grâce aux mesures prises par un chancelier socialiste !

Messieurs les syndicalistes, ne condamnez pas vos propres enfants !

Claude Goudron

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Comments (14)

  • BRENUS Répondre

    Mais non Jaurès, les syndicats dont vous vous réclamez n’ont jamais abusé de rien et meme pas du mensonge. Ni eux, ni leurs collabos hiérarchiques, notamment dans les “bijoux” du service public – public a leur service-.
    Par contre, les naifs feraient bien de mettre de coté leurs espérances de raison : qui, de bonne foi, pourrait attendre que celui qui profite bien installé sur la branche se décide a scier celle ci,quand bien même elle épuiserait l’arbre au point de le tuer.

    8 décembre 2012 à 12 h 14 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” jamais autant d’hommes n’ont du leur perte à un si petit nombre ”

    Sir Winston Churchill

    cette citation à propos de la seconde guerre mondiale , je l’ai proposé au blog de D.L.R.( pour l’action des syndicats C.G.T. et C.F.T.C. à Florange ) qui l’a refusé …

    7 décembre 2012 à 17 h 12 min
  • RaLeBolHenri Répondre

    Assez de blablablassssssss,,,,des actes . C’EST cet état complètement corrompus,collabos…Etc…Etc…On ne peu plus rien dire,on a plus la parole,,,les syndicats…..ils protègent QUI ? à part les fonctionnaires , les assistés , la racaille,l’immigration …….STOP AU SOCIAL,,,ON EN CREVE ,,,,, LE PRIVE ON L’A TOUJOURS DANS L’OIGNON ,,,ET C’EST NOUS QUI LES NOURRISSONS CES FEIGNACES DE VENTILATEURS ….ON EST EN URSS !!!!!! , ET PIRE .,,,,J’attends avec impatience ,,,,,le premier truc a détruire c’est cette fameuse “ENA”,,,c’est la bastille des temps modernes,c’est la fabrique de nos dindons dirigeants,,,Droite/gauche confondu,,tous pareils,,,pire que nos rois,jamais responsables de rien,,,,et les CONS ….c’est NOUS,,,,et on nous traites de populace !!!!!,j’ai l’impression que je rêve….. ils se prennent POUR QUI ?,ON veut des comptes,,,,si le normal-dit-le-premier,,,,,fini son mandat !!!!!!! , je mange mes bottes , à part bien sûr la fin du monde !!!!!!! j’ai bien le droit de rire……MOI ……ils ont pas encore mis une taxe ,,,,,sur le rire .

    7 décembre 2012 à 14 h 49 min
  • Dagmar Répondre

    a qui la faute?
    A la droite inexistante. Les syndicats ne céderont pas a un appel ” ne condamnez pas vos enfants”
    Leur objectif est sucer le sang tant qu’il y en a. Le problème est qu’il ne rencontrent aucune résistance. Personne ne se défend. Ils foncent dans un corps social mou et même consentant. Plus la soit disant droite, avec MEDEF en tête, est soumise, plus ils la détestent, et plus ils se marrent.
    Dagmar

    6 décembre 2012 à 10 h 10 min
  • victor 42 Répondre

    Lors de mon entrée dans une entreprise privée ,c’etait en 1957 le premier jour de travail un délégué CGT est venu me dire “il faut que tu prenne ton timbre du syndicat pour que les camarades t’accepte sur les chantiers .” .
    Après MAI 68 l’entreprise à licenciée 2 ouvriers sur 3 pour pouvoir être rachetée par un concurent .
    Depuis j’ai constaté que partout ou ce syndicat passe , l’entreprise trépasse .

    6 décembre 2012 à 9 h 12 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      instructif !

      6 décembre 2012 à 12 h 54 min
  • Banro Répondre

    Permettez-moi de vous raconter une histoire vécue il y a déjà plusieurs dizaines d’années lorsque j’ai commencé ma carrière professionnelle dans une grande entreprise du secteur privé où il fallait être syndiqué pour être titularisé.C’est donc ce que j’ai du faire et j’ai ainsi assisté à une manif avec notre délégué en tête : “Nous voulons du pain et du vin”!
    A la fin du mois, en recevant sa feuille de pointage (c’est moi qui faisait la paie) j’ai vu qu’on avait “oublié” de déduiire sa journée de grève comme à tout un chacun, je l’ai donc déduite d’office. Malheur à moi, le délégué m’a aussitôt appelé pour me dire que, lui, était payé pour faire grève !
    Inutile de vous dire que quelques temps après j’ai démissionné pour aller dans le privé.
    Alors les syndicats …

    5 décembre 2012 à 22 h 18 min
    • Banro Répondre

      Erreur de frappe, il s’agissait d’une grande entreprise du secteur public et non privé.

      5 décembre 2012 à 22 h 20 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    s’il n’y avait que les ” syndicats ” ( qui sont EUX marxistes dans l’âme ) … mais il y a plus grave encore : nos hommes politiques de tous bords confondus ,nos haut-fonctionnaires et suffisants technocrates… sans oublier comme le souligne Sancho Pensa nos ” décideurs ” ( pour la plus part issus du même moule que les technocrates ceci expliquant cela ) , aux quels j’ajoute : notre enseignement et jusqu’au consommateur lambda amateur de pacotilles ” exotiques ” , de jeux et d’heures dites de récupération !

    P.S. et j’en oublie certainement

    5 décembre 2012 à 13 h 44 min
  • Jaures Répondre

    Admettons. Les syndicats ont abusé. Les salariés sont trop payés, trop protégés. Mais soyons concrets: de combien faut-il baisser le smic ? Doit-on supprimer les indemnités de licenciement ? Sachant qu’on peut déjà licencier pour raison économique ou pour faute grave et rompre conventionnellement un CDI, quelles souplesses faut-il désormais accorder ?
    On peut tout accorder aux patrons: baisser leurs charges, leurs impôts, transformer les CDI en CDD, supprimer le code du travail, les CHS, les comités d’entreprise, les conventions collectives,…Pas de problème ! A une condition: si dans 2 ou 3 ans la croissance n’est pas revenue, le chômage n’a pas significativement régressé et le niveau de vie crû. Si au contraire la vie est plus précaire, l’accès à la santé dégradé, les pensions laminées, les inégalités creusées, alors, les patrons accepteront-ils de revenir en arrière, de restituer les droits et de partager équitablement les bénéfices acquis ?
    Le problème n’est-il pas que la plupart des détenteurs de capitaux n’ont plus de projets industriels mais uniquement des intérêts financiers à court terme les amenant à se débarrasser de sites n’offrant que 3 ou 4% de rentabilité sur 40 ans quand ils en attendent 8 à 12% sur 3 ans ?

    5 décembre 2012 à 11 h 12 min
    • Frédéric Bastiat Répondre

      Et si on commençait par virer les planqués de la CGT qui polluent les forums pendant leurs heures de travail?

      5 décembre 2012 à 16 h 18 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        oui , peut être , mais nous n’aurions plus la longue litanie des plaintes et complaintes des esclaves du capitalisme

        6 décembre 2012 à 12 h 53 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      lisez @ Baro c’est à la fois édifiant et instructif

      6 décembre 2012 à 9 h 21 min
  • sancho pensa Répondre

    si l’on souhaite plus de mobilité des salariés, il faudrait favoriser leur mise à niveau, voire leur formation à d’autres métiers
    les obstacles que mutiplient les employeurs au dif et cif, les formations farfelues sont des faits que votre article ignore

    5 décembre 2012 à 10 h 32 min

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