Transformer la France en paradis fiscal

Transformer la France en paradis fiscal

La France veut punir les pays où les « riches » sont moins imposés, ce qu’on appelle les « paradis fiscaux ». C’est une erreur. Elle doit, au contraire, devenir elle-même un paradis fiscal, un paradis supérieur à tous les autres.

Le premier moyen à utiliser pour y parvenir est de supprimer la progressivité de l’impôt sur le revenu. Riches ou pauvres devront payer l’impôt sur le revenu au même taux.

En France, l’État confisque plus de la moitié de nos revenus pour nous offrir une médecine presque gratuite, une indemnité chômage durant parfois plusieurs années, ou une retraite à 60 ans. Tout cela est bien agréable, mais il faut le payer. Et c’est, bien entendu, en imposant les « riches » qu’on y arrive. On les impose donc de plusieurs façons, en particulier avec un impôt progressif sur les revenus.

Mais la situation française dans ce domaine est actuellement farfelue. Il existe, en effet, un impôt progressif sur les revenus. Mais les gouvernements successifs proposent en même temps à celui qui a de gros revenus des « niches fiscales ».

On lui dit par exemple : « Si tu donnes tes sous pour entretenir un bâtiment classé “monument historique”, tu pourras déduire cet argent de tes revenus. » Ainsi, le propriétaire d’une maison située dans une zone classée par les Monuments Historiques peut déduire de ses revenus tout l’argent qu’il consacre à l’entretien normal de sa maison.

On peut même, avec l’aide d’un spécialiste, programmer les sommes qu’on doit consacrer tous les ans à l’entretien de sa maison. On peut ainsi ne pas avoir à payer d’impôt sur le revenu…

Les gouvernements mettent aussi à notre disposition d’autres façons de ne plus avoir à payer d’impôt sur le revenu.

La forte imposition française pousse tous ceux qui le peuvent à se procurer des revenus non imposables, des « avantages en nature » : comme la voiture ou la maison de fonction, le billet gratuit sur la SNCF ou sur Air France, avec ou sans sa femme… Un bon repas offert uniquement à des clients ne doit pas être considéré comme un avantage en nature. Mais le contrôleur fiscal ne sait pas qui est invité à ce repas.

Par ailleurs, la forte imposition française pousse tous ceux qui ont de gros revenus à avoir un domicile fiscal à l’étranger, dans un pays moins imposé, dans un « paradis fiscal ». La loi française les contraint à demeurer au moins six mois en France. Tous ceux dont le métier le permet : les joueurs de football, les chanteurs de renom ou les salariés d’entreprises multinationales, profitent bien évidemment de cette possibilité. Ils payent bien moins d’impôts à l’étranger.

Ainsi, les « riches » vont dépenser la plus grande partie de leur argent à l’étranger. Ils y achètent et entretiennent de belles maisons. Ils achètent des draps ou des fleurs. Ils y achètent des voitures, du pain, des gâteaux ou du caviar…

Ce sont des milliards d’euros qui sont ainsi dépensés en dehors de la France. Ce sont des centaines de milliers d’emplois, peut-être même des millions, qui fuient ainsi notre pays.

Et, finalement, ces riches payent moins d’impôts que la moyenne des Français. Il fallait le faire ! Bravo la France !

Il existe une solution très simple. Il suffit de transformer la France en un paradis fiscal plus attrayant pour les riches que la Suisse, Guernesey, ou le Luxembourg.

Dans l’état actuel de notre fiscalité, il est, en pratique, impossible de calculer l’incidence de la suppression de la progressivité de l’impôt sur les revenus de l’État.

Il y aura immédiatement une petite réduction des impôts, c’est évident. Mais, très rapidement, avec le retour en France des « riches », les rentrées fiscales augmenteront.

Et, surtout, le nombre des chômeurs diminuera fortement. C’est l’essentiel

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Comments (18)

  • R. Ed Répondre

    J’oubliais,…

     

                   Les écrans plats, en plus, ils sont TOUS fabriqués en Chine !!!

     

    25 avril 2012 à 10 h 26 min
  • R. Ed Répondre

    500 euro qui deviennent  + de 700000 après 40 ans ?    En euro constants ?

    5% d’intérêts, il y a belle lurette que ce n’est plus le cas, 2, peut-être 3 et encore. Ensuite, il y a l’inflation.

    Un tout petit exemple, les 100 g.de Grana Padano, l’année passée à 0;98 €, ce mois ci à 1,25, dans un magasin lowcost, c’est plus de 25% d’augmentation.

    L’essence à 1,7 €, là, on n’arrive même plus à calculer, la seule chose que je vois, c’est qu’elle est CHAQUE jour en augmentation. On la  prévoit à 2 € pour la fin de l’année, c’est faux, à certaines pompes on y est déjà.

    Vous rétorquerez que l’écran plat de 32 " est 20 % moins cher dans le même temps, oui mais lui, il ne se mange pas, on peut s’en passer,  pas de son bifteck !

    24 avril 2012 à 11 h 10 min
  • Jaures Répondre

    Cher Gouffio, je vous remercie de votre réponse exhaustive qui mérite qu’on la reprenne point par point.

    Tout d’abord, je vous confirme que la concentration du patrimoine est une constante, de même que celle des plus hauts revenus. Ainsi, selon l’Insee que vous citez également, 90% des revenus en France sont inférieurs à 3000€ net mensuel. Le salaire moyen étant d’environ 1600€, les classes moyennes se situent donc entre ces 2 chiffres. Le problème est que l’on va retrouver dans la même catégorie des "privilégiés", les 10% restant,  le cadre moyen, l’ingénieur ou le médecin de campagne avec le footballeur du PSG, le patron d’une entreprise du CAC40 et le chirurgien esthétique. On constate que cette dernière catégorie, alors que la première tient dans une échelle des revenus de 1 à 3, compte des membres dont les disparités vont de 1 à plus de 100 !
    On voit bien que l’essentiel des inégalités concerne non pas une catégorie sociale mais un cénacle de privilégiés qui appartiennent aux mêmes familles, fréquentent les mêmes écoles, possèdent l’essentiel du patrimoine qu’ils se transmettent grâce à des lois sur les successions particulièrement avantageuses en France.
    La question est: cet état est-il favorable à l’Economie d’un pays ? Souvenons nous qu’il en était ainsi sous l’Ancien Régime et que Turgot qui demandait que les classes privilégiées participent à l’effort national fût gentiment écarté.

    L’argument souvent avancé par les libéraux que si les charges étaient redistribuées aux entreprises et aux salariés, ces derniers en feraient meilleur usage que les organismes sociaux est très contestable.
    Tout d’abord, rien ne dit que les entreprises reverseraient aux salariés la totalité du montant des cotisations. On a vu avec la baisse de la TVA sur la restauration qu’il a fallu de longues négociations pour qu’une part du gâteau soit redistribuée en salaires et en emplois.
    Ensuite, on a vu dans les pays qui ne pratiquent pas la retraite par répartition ce qu’une crise peut générer comme désastre. En Irlande, le pouvoir d’achat des retraités a baissé de 30%, certains ont tout perdu. Aux Etats-Unis, des sexagénaires concurrencent leurs petits enfants sur le marché de l’emploi.
    De même, on voit que le système privé de santé amène une dépense globale plus importante : 11,8% du PIB en France contre 17,4% aux Etats-Unis avec les aberrations que l’on connait (free clinics, espérance de vie en baisse,…).

    On cite souvent les effectifs de l’Etat et les systèmes sociaux comme causes de la dette mais les pays qui ont une part moins importante de dépenses obligatoires dans leur PIB ne vont pas mieux (R.U, Etats-Unis, Japon). De même, les pays qui étaient à l’équilibre budgétaire en 2007 (et souvent pour cela pris en exemple par les libéraux, comme l’Espagne ou l’Irlande) sont aujourd’hui exsangues.
    En fait, l’impôt ou la cotisation sociale ne sont en soi ni bon ni mauvais. Ce qui compte, c’est ce qu’on en fait. Ces 20 dernières années, et la gauche comme la droite ont leur part de responsabilité, on a voulu maintenir un système social de qualité, tout en exonérant d’impôt, pour satisfaire l’idéologie dominante, toute une part de revenus que l’on a compensé par de la dette. Les systèmes sociaux sont amenés à accaparer un peu plus chaque année de la richesse nationale. Sauf à renoncer à soigner ou à stopper l’espérance de vie, il faut accepter qu’une part croissante de son revenu  serve à améliorer notre système de santé et de retraite. La gauche veillera à ce que cette part varie selon le niveau de revenu.
    Enfin, la France a 7 points de plus de dépenses publiques/PIB que le Royaume Uni, ce dernier se porte -t-il mieux pour autant ? Par contre, leur système de santé se délite et la retraite publique (400€) devient souvent la seule ressource de retraités qui ont vu leurs fonds de pension faire faillite. La faiblesse du niveau des retraites et l’âge de départ (67 ans) n’a pas là bas empêché des déficits abyssaux.

    Qu’un ministre soit diplômé en économie ou non, quelle importance puisque pourvus du même diplôme, deux économistes peuvent défendre des mesures exactement contraires ? Certes, je prendrai l’avion avec un pilote bien formé mais tous apprennent les mêmes manoeuvres à accomplir selon les types d’avion. Que diriez vous si l’on vous proposait le choix entre des pilotes préconisant des manoeuvres différentes à l’atterrissage ou en cas de panne de moteur ? L’Economie, comme la météo n’est pas une science exacte. On peut obtenir un prix Nobel en développant des théories contraires à un prix Nobel précédent. Ecouter les économistes est utile mais il importe au politique de prendre ses responsabilité après les avoir consultés.

    Enfin, le terme "égalitarisme" est utilisé par les néoconservateurs pour fustiger l’égalité comme ils parlent de "laïcisme" pour dévoyer la laïcité. Les socialistes veulent l’égalité des droits et des chances pour que soient récompensés le vrai mérite, pas celui de la naissance, et le travail plutôt que la rente. Le travail n’est pas d’ailleurs à considérer comme un but en soi mais comme un moyen pour atteindre un objectif. Si ce dernier est la jouissance, pourquoi pas ? Mais la jouissance au sens large: celle de vivre paisiblement auprès des siens, de profiter de sa retraite en bonne santé, de voir ses enfants réussir, de profiter de la vie culturelle et d’une nature préservée.

    24 avril 2012 à 10 h 46 min
  • goufio Répondre
    Merci quinctius cincinnatus et François
    Ecrire demande du temps et du recul que je n’ai pas toujours.
    Pour Jaurès qui est en désaccord avec moi sur l’analyse économique, je lui fourni la dernière livraison de l’INSEE, qu’il peut consulter sur le site en question, ce qui évite souvent les affirmations vagues, gratuites et reproductibles par confort et contestables :
    1) Dossier – Les revenus et le patrimoine des ménages, édition 2010 – Julie Solard, Insee.
    En 2007, le seuil d’appartenance aux très hauts revenus s’élève à près de 84 500 euros (figure 1). Cette limite correspond, par exemple, à un couple de cadres supérieurs gagnant chacun 5 300 euros nets par mois. Ce seuil est également dépassé par un couple dont les revenus locatifs ou financiers s’élèvent à 2 600 euros mensuels et dont chacun des membres a un salaire net supérieur à 4 000 euros. En revanche, lorsque l’on considère des ménages avec deux enfants, le niveau de ressources mensuelles du ménage permettant d’être dans les très hauts revenus s’élève à près de 15 000 euros nets par mois.
    Dans cette étude, l’expression « personnes à très hauts revenus » désigne le dernier 1%de la distribution des revenus déclarés par unité de consommation (encadré 1). Les personnes à très hauts revenus sont réparties en trois classes : le terme « les plus aisés » correspond au dernier dix-millime des personnes, soit les 0,01 % personnes aux plus hauts revenus déclarés par unité de consommation ; l’expression « très aisés » désigne les 0,09 % suivants ; enfin les « aisés » seront définis comme le reste du dernier centile de revenus, soit les 0,9 %suivants.
    Les 99 autres pourcents de la population sont ainsi subdivisés : « la très grande majorité » ou les « neuf premiers déciles » désigne les premiers 90 % de la distribution des revenus déclarés par unité de consommation (par commodité, cette classe sera aussi nommée « les autres personnes », en particulier dans les figures). Cette très grande majorité rassemble donc les personnes modestes, les classes moyennes et une partie des classes supérieures. L’expression « hauts revenus » désigne les derniers 10 % de la distribution, sauf le dernier pourcent.
    Les hauts revenus sont donc un intermédiaire entre les neuf premiers déciles et les très hauts revenus.
    La médiane des revenus des personnes à très hauts revenus se situe environ à 112 000 euros (figure 2), ce qui correspond à plus de 6 fois le revenu déclaré par unité de consommation médian. Cela cache toutefois de fortes disparités : le revenu déclaré annuel par unité de consommation des personnes à très hauts revenus va de quelque 84 500 euros à plus de 13 millions d’euros (soit un peu plus d’un million d’euros mensuels). Même au sein des plus aisés, l’hétérogénéité est forte. Cette catégorie comprend seulement un peu plus de 5 800 personnes ; mais leur revenu par unité de consommation va de 688 000 euros (39 fois le revenu médian), à plus de 13 millions d’euros (plus de 700 fois le revenu médian).
    Le revenu déclaré par unité de consommation moyen des plus aisés est de plus de 1,2 million d’euros par an. Cela correspond à 60 fois le revenu par unité de consommation moyen. Même au sein des très hauts revenus, les revenus sont fortement concentrés sur quelques personnes La concentration des revenus au sein des personnes à très hauts revenus est presque aussi forte que la concentration des revenus au sein de l’ensemble de la population. L’indice de Gini des revenus déclarés par unité de consommation vaut 0,36 pour l’ensemble de la population du champ ; il vaut 0,29 sur l’ensemble des très hauts revenus, et 0,28 sur les seuls plus aisés (figure 2). Ainsi, même au sein des très hauts revenus, les revenus sont fortement concentrés sur quelques personnes. L’indice de Theil nous permet de formuler les mêmes conclusions.
    Lecture : 50 % des personnes à très hauts revenus ont un revenu déclaré par unité de consommation compris entre 84 469 euros et 112 001 euros, 50 % des très hauts revenus ont un revenu déclaré par unité de consommation supérieur à 112 001 euros.
    Source : DGFiP, exhaustif fiscal 2007, calculs Insee.
    2) Toujours l’INSEE, et pour cause monopole des statistiques : Les inégalités de patrimoine s’accroissent entre 2004 et 2010 – Hélène Chaput, Kim-Hoa Luu Kim, Laurianne Salembier, Julie Solard, division Revenus et patrimoine des ménages, Insee
     
    Début 2010, selon la nouvelle enquête Patrimoine des ménages, la moitié des ménages vivant en France déclarent posséder plus de 150 200 euros de patrimoine brut et concentrent 93% des avoirs. Les 10% les mieux dotés ont au moins 552 300 euros de patrimoine brut et détiennent près de la moitié de la masse totale de celui-ci.
    Enfin, les 1 %des ménages les plus riches en termes de patrimoine détiennent chacun plus de 1,9 million d’euros d’avoirs. À l’opposé, les 10 % de ménages les moins dotés détiennent chacun moins de 2 700 euros de patrimoine et collectivement moins de 0,1 % de la masse totale.
    Entre 2004 et 2010, les inégalités de patrimoine se sont accrues, le rapport entre le patrimoine moyen des 10 % de ménages les mieux dotés et celui des 50 % les moins dotés ayant augmenté de près de 10 %.
     
    J’apporterai la contribution suivante à cette enquête, que pour un revenu net mensuel de 1500 EUR d’un salarié, il est prélevé en charges sociales salariées et patronales (vous apprécierez la figure de style, comme si les deux catégories de charges étaient indépendantes du contrat de travail !!), donc environ 500 EUR par mois. Et 500 EUR placés chaque mois pendant 40 ans à 5 % par exemple, constituent un capital de 766 700 EUR et rapportent 38 330 EUR par an. Je vous laisse méditer par rapport à la retraite par répartition de ce même salarié !
    3) Pour les écarts entre les revenus, l’économiste Thomas Picketty est d’une source bien commode, puisque de gauche donc non critiquable par la “bien pensance“. Dans sa 6e livraison de « l’économie des inégalités » en page 6, il écrit : « 58,8 % du total des revenus des ménages sont sous forme de salaires. Si l’on y ajoute les 5,8 % constitués par les revenus des indépendants, on obtient près des deux tiers du revenu total pour les revenus d’activité. Ensuite les revenus sociaux représentent plus de 30 % du total, dont plus des deux tiers pour les retraites. Enfin, les revenus du patrimoine des ménages ne représentent qu’environ 5% de leur revenu total ; »
    4) Il ne me semble pas avoir écrit, ce que vous dites : « Si selon vous les inégalités de revenus sont profitables à l’Economie, nous aurions dû, depuis 2002 connaître des années fastes ! ». Cependant vous tronquez au profit de votre discours les autres agrégats économiques qui ne sont pas favorables, la dette qui finance que des dépenses de consommation et du social, les dépenses sociales sont de 620 Mrds, l’Etat s’accapare 56,6 % du PIB de 2000 Mrds, le déficit 2011 était de 92 Mrds, les effectifs de l’Etat
    Les effectifs cumulés des trois fonctions publiques, y compris les agents des établissements publics administratifs, sont passés de 3,86 millions en 1980 à 5,27 millions en 2007 (+36,3 %).
    Sources : INSEE, DREES, DHOS, DGAFP – Emplois principaux, tous statuts, hors emplois aidés
    (a) hors les effectifs de La Poste et de France Télécom (450.000 agents en 1990, à la veille de leur transformation respectivement en entreprise publique et en entreprise privée et hors enseignants de l’enseignement privé sous contrat rémunérés sur crédits (99.650 en 1980 ; 154.000 en 2006). (b) hors non titulaires sur crédits de remplacement.
    Auxquels il convient d’ajouter environ 1,5 millions d’emplois sous contrat de droit privé par les différentes administrations.
     
    Je vous confie aussi les vrais chiffres sur la dette de la France qui n’est pas celle au sens Maastrichtien du terme ni celui énoncé plus haut :
    RFF 28 Mrds  + SAAD 9 Mrds + SFEF 55 + CADES 93 + ACOSS 91 + HOPITAUX 20 + RETRAITES FONCTIONNAIRES NON PROVISIONNEES 1200 + DETTE MAASTRICHIENNE 1 715 = 3 211 MRDS et ce n’est pas fini avec les LTRO, les Eurobonds et j’en passe…
    Si l’Etat prélève chaque année 56,6% de la richesse créée, il la prélève sur les entreprises, celle-ci manque économiquement aux secteurs productifs, par effet d’éviction du capital. Dépenses au lieu d’investissement.
    Loi de Bitur Camember : « Pour toute richesse volée et redistribuée par les hommes de l’Etat, une richesse équivalente devra être détournée de la production réelle pour être pseudo-investie dans la lutte pour ce butin, c’est-à-dire dans les démarches, l’intrigue, la propagande, la corruption et la violence nécessaires pour affronter la rivalité des autres prétendants : de sorte qu’en tendance, tous les avantages de l’action politique doivent être dissipés en coûts subis pour les obtenir. »
     
     
    Sur les ministres non diplômés en économie et finance, ce n’est pas indispensable peut-être mais cela va tellement mieux avec. Enfin en ce qui me concerne je prendrai toujours l’avion avec un vrai pilote et me ferai opérer par un vrai chirurgien, et vous ?
    Pour ce qui concerne la capacité « d’un politique de prendre les décisions selon son expérience et ses convictions » nous avons vu les dégâts est-il nécessaire de poursuivre ? Murray Rothbard écrivait « L’Etat moderne est inefficace et nuisible. Puisqu’il est inefficace on pourrait se passer de lui ; puisqu’il est nuisible on devrait le faire. »
     
    « lorsque les hommes de l’Etat s’emparent de la prise de décision, ils privent les autres des occasions d’y penser, et cela empêche de se rendre compte à quel point cette organisation pourrait être meilleure s’ils ne s’en mêlaient pas du tout : alors qu’ils ne sont pas obligés de s’informer à la hauteur de ses enjeux, et que par conséquent ils ne le font pas, ils paraissent souvent être les seuls qui réfléchissent à l’organisation de la société puisqu’ils sont désormais les seuls à pouvoir agir. Leur sentiment d’être les seuls à savoir ne leur vient que de ce qu’ils ont usurpé le pouvoir de décider »- L’illusion fiscale François Guillaumat

    Vous écrivez : « Le socialisme n’est absolument pas la recherche de l’égalité des revenus », je ne sais pas comment vous pouvez définir le mot égalitarisme qui est plutôt le mot couramment utilisé par les socialistes. Et puis vous savez bien que ces gens là n’aiment pas le travail mais la jouissance.
    Nous sommes nés égaux en droit, mais nous sommes différents dans la réussite professionnelle et je ne laisserais personne me dicter ce qui est bon pour moi comme HansImSchnoggeLoch (où a-t-il trouvé ce nom là ???), la LIBERTE a été tellement difficile à conquérir que je me méfie des  
     
    A la base de toutes les doctrines totalitaires se trouve la croyance que les gouvernants sont plus sages et d’un esprit plus élevé que leurs sujets, qu’ils savent donc mieux qu’eux ce qui leur est profitable. – Ludwig von Mises
     
    « Il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle » « La Loi » (1850) Bastiat
    24 avril 2012 à 6 h 25 min
  • François Répondre

    @ Hans c’est sans doute pour récompenser le mérite que les syndicats comme les socialistes sont contre tout avancement au mérite, tout intéressement aux résultats ou toute sélection.

     Peut être qu’un jour, pour satisfaire leur besoin "d’égalité", arriveront ils à imposer que tous ceux qui jouent au loto gagnent la même chose?…
     C’est vrai que c’est insupportable ces gains qui ne sont pas "mérités"…

     Et puis pourquoi ceux qui courent moins vite n’auraient ils pas droit de participer aux jeux olympiques? Et même de les gagner? Insupportable! Comme on ne sait pas les faire courir plus vite, on pourra toujours mettre des boulets à ceux qui sont trop bons, comme cela tout le monde serait "à égalité de chances"…

     

    22 avril 2012 à 22 h 32 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Enfin, le socialisme n’est absolument pas la recherche de l’égalité des revenus. Chacun selon son mérite est l’antienne affichée depuis toujours. Mais pour que le réel mérite soit récompensé, il faut l’égalité des chances. Les socialistes pensent également que des revenus qui ne correspondent plus à un mérite mais à l’arbitraire nuisent au lien social, c’est pourquoi il est nécessaire qu’une limite fiscale soit politiquement édifiée.>>
    Et c’est l’intervenant qui sera tout naturellement le commissaire politique décidant qui aura mérité son  salaire et qui ne l’aura pas. Les récalcitrants atterriront par wagons spéciaux sur le quai des brumes en face du célèbre panneau "Arbeit macht frei". Avec les socialos et leurs national-compagnons l’histoire n’est en fait qu’un éternel recommencement. Amen!

    22 avril 2012 à 9 h 09 min
  • pi31416 Répondre

    Je vis dans un pays où le pouvoir de nuisance des syndicats a été détruit par le secrétaire de l’équivalent local de notre CGT (cherchez Bob Hawke)

    Les syndicats passaient leur temps à faire chier le monde, grève par ci, grève par là, si bien que j’avais toujours en réserve deux jerrycans d’essence.

    Depuis que Bob Hawke leur a cassé les crocs il n’y a plus jamais eu besoin de recourir à des réserves.

    Vous, en France, ne pouvez que rêver d’avoir des hommes politiques comme celui-là.

    C’est curieux, il en va de même pour David Lange, un Néo-Zélandais.

    Vivre aux antipodes rendrait-il intelligent?

    22 avril 2012 à 4 h 46 min
  • Jaures Répondre

    Cher Goufion, merci pour votre exposé et, bien entendu, n’attendez pas la moindre remarque de Tremeau qui ne répond jamais et est capable d’écrire les mêmes inepties durant des mois. J’ai connu cela durant les années où il nous exhortait à copier l’Irlande d’urgence jusqu’à sa récession. Silence sur mes commentaires l’incitant au moins à la prudence et depuis,Tremeau ne sait même plus que l’Irlande existe.
    Si je partage vos arguments techniques sur la fiscalité, je suis en désaccord sur votre analyse des difficultés d’aujourd’hui.
    Tout d’abord, la France ne souffre pas du moindre égalitarisme: jamais les écarts entre les revenus les plus hauts et les plus bas n’ont été si grands. Il en est de même du patrimoine, les inégalités ayant encore été creusées avec les lois sur les successions de 2007. Les revenus des 5% des Français les plus riches se sont envolés ces 10 dernières années. Si selon vous les inégalités de revenus sont profitables à l’Economie, nous aurions dû, depuis 2002 connaître des années fastes !
    Par ailleurs, je ne demande pas à un ministre d’être bardé de diplômes: les économistes sortant des mêmes écoles, affichant les mêmes diplômes peuvent avancer des thèses totalement opposées. 42 économistes enseignant dans les plus grandes universités de France, d’Europe ou des Etats-Unis viennent de signer un appel pour F.Hollande. Je suis sûr qu’on en trouvera autant signant pour Sarkozy.
    Dés lors, n’est-ce pas à un politique de prendre les décisions selon son expérience et ses conviction ?
    Je vous rappelle que la seule candidate affichant un diplôme d’Economie (une agrégation) est…Natahlie Arthaud. En déduisez-vous qu’il s’agit là de la seule personne qualifiée dans la course à l’Elysée ?
    Enfin, le socialisme n’est absolument pas la recherche de l’égalité des revenus. Chacun selon son mérite est l’antienne affichée depuis toujours. Mais pour que le réel mérite soit récompensé, il faut l’égalité des chances. Les socialistes pensent également que des revenus qui ne correspondent plus à un mérite mais à l’arbitraire nuisent au lien social, c’est pourquoi il est nécessaire qu’une limite fiscale soit politiquement édifiée.

    21 avril 2012 à 19 h 13 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ goufio

    vous devriez intervenir plus souvent pour redresser les erreurs conceptuelles et d’analyse du Dr Trémaux qui comme je l’ai souvent dit sur le site n’a rien d’un économiste , pas plus que Monsieur Millière n’est un " géopoliticien " d’envergure … mais que voulez vous , ils plaisent au lectorat des " 4 V2 " ce qui nous permet , comme sur un thermomètre , de lire la fièvre des Français

    21 avril 2012 à 14 h 07 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Ainsi, nous serons plus riches, moins nombreux sur un territoire moins étendu.  Mais nous ne serons plus en France.>>
    L’intéressé a raison, appliquons illico presto les principes qu’il énonce si clairement. Cela ne peut être que juste puisque venant d’un socialo. Amen!

    21 avril 2012 à 11 h 15 min
  • goufio Répondre
    M. Trémeau écrit « supprimer la progressivité de l’impôt sur le revenu », une analyse sommaire de la part de l’IR dans les recettes de l’Etat donne 18 %, et en troisième colonne « il est pratiquement impossible de calculer l’incidence de la suppression de la progressivité de l’impôt sur les revenus de l’Etat ». Bien sûr que si, car la TMI est de 41 % et l’impôt à cette TMI représente 8,8 milliards EUR des revenus déclarés en 2009 (DGFiP) soit 19 % de l’IR et 3,25 % des recettes de l’Etat. Cela demande exactement 7 mn (http://www.impôts.gouv).Toujours dans la catégorie fiscalité, je cite M Trémeau « la loi française les contraint à demeurer au moins six mois en France » il faut lire les articles 4A et 4B du CGI (http://www.legifrance) et en finir de reverser les billevesées entendues dans les “dîners en ville“. Pour les catégories professionnelles, il suffit de se reporter à l’article 81 B du Code général des impôts, sur les « impatriés » par exemple. Pour les autres faites l’effort et arrêtez vos élucubrations sur l’économie et particulièrement la monnaie et pour le cas d’espèce l’impôt. Votre amateurisme est pitoyable et discrédite totalement votre essai.
    Les « niches fiscales » sont la présentation politiquement négative proposée par Mme Lagarde (grande fiscaliste et économiste reconnue par les bourricots) qui portent cependant dans le motif des lois les programmant, l’expression de « dispositif d’incitation pour l’investissement dans… » Quand même votées par une majorité des 577 députés et 343 sénateurs, à méditer… In fine, lorsqu’il y a avantage fiscal il y a préalablement investissement proportionnellement plus important que la réduction d’impôts obtenue, la proportion est de l’ordre de 1 euro d’impôt économisé pour 4 euros d’investis et plutôt à exprimer dans l’ordre inverse, investissement d’abord dans l’exercice fiscal N et gain fiscal à l’année N+1 par réduction de l’impôt initialement dû (et non pas des revenus…).
    Pour les « bâtiments classés » dits ‘loi Malraux“ pour préserver le patrimoine historique, les réductions accordées sont :
    En 2012, permettent de défiscaliser 22% des travaux de l’année plafonné à 100 000 euros de travaux, lorsque vous investissez en ZPPAUP (zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager).
    • En secteur sauvegardé, l’économie d’impôt annuelle est fixée 30% des travaux de l’année toujours plafonnée à 100 000 € de travaux.
    Pas de quoi faire vibrer les gros revenus, vous êtes un peu court comme les politiques-médias, je vous passe aussi l’expression « tu pourras déduire cet argent de tes revenus » au lieu de réduire l’impôt initialement découlant du barème de 22% à 30 % plafonnés à 100 000 euros, somme peu significative pour un très haut revenu (0,01 % des plus hauts revenus sont supérieurs à 663 000 eur) Quelle affaire M Trémeau !!!
    La forte taxation française réside ailleurs, c’est-à-dire dans l’accumulation de tous les impôts (IR, ISF, Taxes foncières, Taxes habitation, Prélèvements sociaux 13,50 % actuels, DMTO et DMTG, impôts sur les plus values,…) dont l’assiette diffère selon le taxeur mais touche invariablement le revenu (cf. Firmin Oulès “Une fiscalité intelligente pour demain“ 1958 ed Emile Bruylant.
    Pour votre information les riches ne “défiscalisent“ pas comme vous le dites, ils ont une utilisation plus fine et plus performante qui les expose optimalement à l’impôt.
     
    « Un paradis fiscal » se définit comme « un pays d’accueil à fiscalité privilégiée » mais les nationaux y paient l’impôt et les résidants fiscaux aussi. La richesse d’un pays ne provient pas des capitaux importés par des riches, mais par la production de biens et services, aussi financée par les capitaux importés. Il faudrait une fois pour toutes remettre les choses dans leur bon endroit. Car à la force de raisonner de travers, les remèdes peuvent continuer à être aussi mauvais. Donc, c’est l’investissement productif et non la consommation des riches qui fait la richesse d’un pays (raisonnement purement keynésien privilégié par tous les politiciens de droite comme de gauche, vous avez dit bizarre ?). Il faudrait donc attirer les riches à investir leurs capitaux dans le pays pour permettre à celui-ci de s’enrichir en final par l’augmentation de la production de ses richesses nationales (précisément privées à l’intérieur d’une même nation, pays, plutôt périmètre géographique délimitant une zone d’influence) et enfin l’emploi.
    Le mal français provient d’un égalitarisme forcené d’apprentis sorciers de droite comme de gauche qui ont besoin des foules pour être élus ou réélus. Il y a une confusion primaire entre « naître égaux en droits » et être « égalitaires en revenus sa vie durant », le socialisme c’est cette dernière version. Les riches resteront toujours une minorité et seront toujours mis à l’index des impérities des gouvernants, plutôt « apprentis gouvernants » car aux constats de ce qu’ils sont capables de faire, c’est édifiant (depuis 1981 la dette c’est-à-dire leurs dépenses sans retour sur investissement est passée de 61 Mrds à 1715 Mrds soit une expansion de 11,76 % l’an sur 30 ans, comparez la croissance sur la même période et vous serez édifiés. Ces deux seuls chiffres suffisent entre tous les autres, pour notre malheur qui va continuer. Certains de ceux qui liront ma prose sont certainement entrepreneurs et sont régulièrement en situation d’embauche et que s’y passe t’il en cette circonstance ? Lire un CV et interviewer le candidat, dont les éléments déterminants seront bien les réussites passées et l’analyse des échecs pour comprendre l’aptitude du candidat à remplir le poste offert avec le maximum de chance d’y réussir. Or prenez le CV d’un politicien, que vous ne pourrez pas interviewer, par exemple le ministre actuel de l’éco et des finances, F Baroin, diplômé avocat n’ayant jamais exercé, aucune connaissance économique ni financière, son prédécesseur Mme Lagarde avocat social, idem ; actuellement au poste prestigieux de DG du FMI, précédemment occupé par DSK qui lui était docteur en économie mais n’a exercé ses talents que comme politicien et professeur mais jamais dans le privé. N Sarkozy avocat, inculture totale en économie et en finances, (rappelez-vous les âneries sur les origines de la crise en oct-nov 2008, un sketch !!!). F Hollande 57 ans, vous aurez pu lire dans la presse ses brillantes réussites entrepreneuriales et création d’emploi dans un CV totalement vierge. M Mélenchon qui veut mettre à genoux la finance mondiale et dicter à la BCE ce qu’elle doit faire, fait d’arme : professeur de français dans un lycée technique…Sans oublier l’inénarrable J Chirac, 40 ans de vie politique à son actif et l’état dans lequel il nous a laissé le pays et son prédécesseur F Mitterrand, avocat au passé sous l’occupation et près de l’Observatoire très édifiant, et ses mesures de 1981 qui nous ont conduits à la dépression de 1983 sans oublier les 35 heures, la retraite à 60 ans qu’il a hésité, selon J Attali, à mettre en place et aussi les 1,4 millions de fonctionnaires qui nous manquaient et qui coûtent 72 Mrds par an (pendant 40 ans de vie actives et pendant 26 ans de retraites, faites la multiplication pour essayer de comprendre !!!) sans oublier les 77 députés qu’il nous fallait aussi pour améliorer notre démocratie et j’en oublie.
    Vous dites que « c’est la progressivité de l’IR qui fait fuir les Français », qui resterait à démontrer, mais en vain et vous concluez qu’en final « Ces riches payent moins d’impôts que la moyenne…Bravo la France ». Revoyez tout votre article et lisez “A quoi servent les riches » de Jean-Luc Delsol, très documenté et sourcé et “Le temps des riches » de Thierry Pech qui ressemble à votre article, confus, non justifié, arbitraire, bref mauvais.
     
    A M Trémeau qui malheureusement ne lit pas les commentaires à ses articles.
    21 avril 2012 à 10 h 24 min
  • goufio Répondre
    A Jaures – « Fin économiste », non et cela se voit comme un nez au milieu de la figure, pour reprendre l’expression consacrée. M Trémeau est un médecin qui s’essaie à écrire des articles, le souvent sur des thèmes intéressants et avec des idées rafraîchissantes mais malheureusement il ne possède pas les fondamentaux qui caractérisent l’économiste et toute sa « littérature » le discrédite. Observez ses divers essais sur les parités à redéfinir de l’euro, alors que l’euro est une monnaie UNIQUE qui a été mise en place en 1999 et que si l’on en change les parités en 2012, il ne se passerait RIEN. Démonstration, 6,55957 FF donnaient un euro en 1999, aujourd’hui vous diriez qu’il faille dévaluer de 30 %, vous auriez 8,53 FF de 1999 !!! Or nous avons opté en 1999 pour une parité fixe et une monnaie définitive dite « forcée » : l’euro, en instituant cette monnaie UNIQUE (parités fixes initiales et définitives, je répète). Il y avait eu un débat nourri dès le début des années 1990, mené par Sir Jimmy Goldsmith, entre autres, qui avait parfaitement compris l’intérêt d’une monnaie COMMUNE à taux de change flottants qui permettaient aux économies d’avoir le prix réel de leur production nationale et non pas fixée par rapport à une monnaie extérieure. Ainsi, les dégâts provoqués par un tel système venaient juste de faire ses ravages en 1997 en Asie, dont les pays touchés étaient en parités fixes avec le $US, même cause pour le Brésil, le Mexique et en 2001 l’Argentine. Décidemment, personne ne veut rien apprendre de l’histoire. Même J Delors qui présidait la Commission européenne au début des années 1990 qui a été le grand coordinateur du traité de Maastricht instaurant BCE et Euro, a reconnu récemment dans la presse britannique que l’euro était mal fondé et qu’il ne survivrait pas. C’est dire ! Ce qui est rassurant pour le personnage, c’est qu’il continue à être payé par la République (contribuables) pour ses mauvais services (double contrôles des changes en 1992, rappelez-vous, etc.)
    Pour terminer sur la monnaie, tout économiste-monétariste vous déclinera que la monnaie doit être un moyen d’échange et seulement un moyen d’échange qui doit être stable en quantité et dans le temps par rapport à la production des richesses de son pays et qu’à cette unique condition et seulement cette unique condition il peut y avoir gain de pouvoir d’achat. L’augmentation ou diminution de la masse monétaire en circulation ne peut véhiculer que son corollaire : augmentation des prix des biens et services (et non inflation, l’inflation emportant parallèlement l’augmentation généralisée des salaires).
    21 avril 2012 à 10 h 22 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    A ma connaissance , il semble exister AU MOINS un paradis fiscal  , territoire " Français " : Saint Martin , comme il existe un pavillon de complaisance " Français " : les iles Kerguélen

    20 avril 2012 à 19 h 17 min
  • IOSA Répondre

    ETONNANT !!!

    Mais O combien réel !

    Blague à part…..les gouvernoeuds ne savent pas prédirent l’avenir, tout du moins pas complètement alors ils engrangent du fric pour eux et pour les copains qui seront redevables envers eux et tout celà sur notre dos.

    Pourquoi économiser, puisque les cons vont payer à leur place ?

    Alors pour que la France devienne un paradis fiscal, il faut en premier lieu supprimer les fuites de notre baignoire, parce que si on les conservent ( ceux qui dépensent)…..paradis ou non, la dette sera toujours la même.

    IOSA

    19 avril 2012 à 22 h 19 min
  • ozone Répondre

    Trop d’extension géographique et trop peuplée pour cela,les paradis fiscaux son tous des "cités nations",si tous les pays en étaient les avantages s’annuleraient.

    19 avril 2012 à 20 h 35 min
  • Jaures Répondre

    C’est la nouvelle lubie de Tremeau: faire de la France un paradis fiscal.
    Pourtant notre fin économiste devrait comprendre que ce n’est pas parce qu’un pays est un paradis fiscal qu’il devient riche mais parce qu’il est peuplé de riches qu’il devient un paradis fiscal. C’est pourquoi les paradis fiscaux sont des petits Etats: de 30 000 à 500 000 habitants  à fort niveau de vie. Ces Etats n’ont pas besoin d’infrastructures, de systèmes sociaux, ont renoncé à leur défense nationale, à jouer un rôle international, …Seule la Suisse, pour des raisons historiques, est à cet égard singulière  Comme je l’écrivais ailleurs, faîtes un Etat avec Auteuil-Neuilly-Passy et vous pourrez créer un paradis fiscal (comme la City au R.U).
    L’ atout des paradis fiscaux n’est pas tant la non progressivité de l’impôt que le secret bancaire. C’est cela que viennent chercher les millionnaires.
    D’ailleurs, la progressivité de l’impôt n’a guère à voir avec l’état de l’Economie. Ainsi, la Belgique possède un impôt progressif plus rude que le Français: taux jusqu’à 50%, progressivité plus rapide (le taux maximum belge est atteint dés 34 000€ pour 72 000€ en France). Pourtant la Belgique a un taux de croissance supérieur et 1 point de moins de chômage.
    Si Tremeau veut faire de la France un paradis fiscal, il faut qu’il renonce aux départements ruraux, ne garder que les terres agricoles très rentables, rendre leur indépendance à la Corse et aux territoires d’Outre-Mer, retirer leur nationalité aux chômeurs, exiger un patrimoine minimal pour demeurer ou devenir Français, diviser par trois nos dépenses militaires et renoncer à l’arme nucléaire, accepter une immigration plus importante (car, comme en Suisse, les Français riches et ventrus ne travailleront plus dans la restauration ou le bâtiment),…
    Ainsi, nous serons plus riches, moins nombreux sur un territoire moins étendu.
    Mais nous ne serons plus en France.

    19 avril 2012 à 17 h 14 min
  • Toni Répondre

    Autre chose, si il y a des redresseurs de tort lors d’une réunion de famille … je n’hésite pas à boycotter cet évènement. ça va dire que je m’en vais le plus tôt possible où que je change de table, étant majeur plus personne ne m’en tient rigueur.

    19 avril 2012 à 11 h 53 min
  • Toni Répondre

    Oui mais il y a le syndicaliste local qui ne voudra jamais que la France devienne un pardis fiscal. Laissons faire ce triste personnage … Je propose une autre solution face à monsieur Jaures. Pratiquer la politique de la terre brûlée, c’est à dire d’en faire le moins possible et de ne pas être riche. C’est facile, cela consiste à ne pas accepter certaines promotions et de limiter ses heures de travail. Bon bien sur la conséquence est une perte de pouvoir d’achat et de qualité de vie. Je ne parle pas des relations avec son entourage.

    Avec le syndicaliste local, il ne faut pas être dans la classe moyenne, mais sois très pauvre et alors c’est le jackpot pour les aides sociales … Soit très riche comme Mr Denis Gauthier Sauvagnac pour payer des pots de vin à son syndicat.

    En s’y mettant en groupe on devrait y arriver. Quand il n’y aura que des pauvres l’état en trouvera plus rien à grapiller. Sauf si il veut s’emparer de tout le patrimoine des gens, auquel cas mr jaures assumera la responsabilité d’une guerre civile ou de troubles sociaux majeurs.

    La france ne deviendra jamais un paradi fiscal vu que françois Hollande est donné gagnant. Pour venir à bout de la gauche, il faut lui empoisonner l’existence via l’immigration de masse (invasion du kebab par exemple), les pots de vin de Mr sauvagnac. En parallèle il faut complètement boycotter les gens comme jaures, ne leur parler que pour le strict minimum vital dans la vie courante.

    L’URSS a coulé en 1991, on arrivera bien à liquider le communisme quand même.

    19 avril 2012 à 11 h 40 min

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