Travailler plus et investir plus pour gagner plus

Travailler plus et investir plus pour gagner plus

Tous les candidats à la présidentielle s’accordent totalement sur un point : il faut augmenter le niveau de vie des Français. Ils ont raison, car 95 % des Français rêvent de gagner plus.

– Une grande majorité des candidats pensent qu’il faut le faire en répartissant mieux les richesses. Il faut prendre aux « riches » pour donner aux « pauvres ». Ce n’est que « justice sociale ». Une telle répartition n’augmente ni l’offre, ni la demande : elle n’est donc pas inflationniste. Ce qui est bien. Mais elle a un énorme inconvénient : elle fait fuir les entrepreneurs et les capitaux. Elle prive la France des investisseurs dont elle a besoin. Elle réduit fortement les investissements et fait stagner l’offre. Le gâteau à partager ne grossit plus. Les Français sont mécontents, et ils ont raison. Tout le monde est maintenu dans la pauvreté, les petits tout particulièrement. Pour augmenter les revenus des pauvres, il ne faut pas répartir les revenus. Il faut augmenter l’offre.

Pour augmenter l’offre il n’existe, à notre connaissance, que trois moyens connus : investir plus, travailler plus et augmenter la taille du marché.

– Investir permet de donner à ceux qui travaillent un outil plus performant : Pour transporter de la terre, on remplace le panier porté sur la tête par la brouette, puis la brouette par le camion. On améliore ainsi de façon fantastique sa productivité. Et appuyer sur l’accélérateur d’un camion n’est pas très fatigant. Pour cultiver, on remplace la bêche par la charrue, puis la charrue par le tracteur. Aujourd’hui, le paysan laboure assis dans son tracteur climatisé.

Mais pour investir, il ne faut pas des lois qui chassent les entrepreneurs et les capitaux dont ils ont besoin pour financer leurs investissements. Un camion ou un tracteur, ça coûte cher.

– Travailler plus longtemps augmente l’offre. Celui qui travaille 39 heures au lieu de 35 augmente son offre de 11,6 % dans sa semaine. Celui qui prend sa retraite à 65 ans au lieu de 50 augmente dans sa vie son offre de 33 % environ. Augmenter l’offre, c’est augmenter la taille du gâteau à se partager. C’est ainsi satisfaire le désir de 95 % des Français.
Mais pour travailler plus, il ne faut pas des lois qui obligent à travailler moins.

– Ouvrir les frontières aux produits venant de l’étranger. Depuis des milliers d’années, l’homme échange, dans le marché, ce qu’il produit avec la production des autres hommes. Aussitôt que les moyens de transport deviennent plus performants, la taille du marché augmente. Avant l’invention de la roue, le marché n’était que villageois. Avec l’invention de la roue, il s’est installé dans la ville voisine. Avec la vapeur, il a atteint une dimension nationale. Enfin, aujourd’hui, avec l’électricité et l’informatique, les containers ou les avions, il a atteint une taille mondiale.

Grâce à la mondialisation, nous avons à nos frontières une infinité de produits ; et une augmentation de la demande en France par distribution de salaires, ou d’allocations, n’est plus inflationniste pour ces produits. Elle augmente véritablement le pouvoir d’achat.
Mais pour commercer avec l’étranger, Il ne faut pas des lois qui ferment nos frontières. Et si les frontières sont ouvertes, il ne faut pas des lois qui rendent nos entreprises non compétitives.

– Enfin, il semble exister pour nos candidats une quatrième solution. Ils croient au miracle. Non pas au miracle de la multiplication des pains effectuée par un dénommé Jésus en Palestine vers 30 après J.-C, miracle rapporté par plusieurs témoins oculaires. Ce miracle est le plus bel exemple connu d’une augmentation brutale de l’offre sans augmentation apparente du travail… Bien des gens disent aujourd’hui que ce récit est une fable inventée pour un peuple trop crédule.

Pratiquement tous les candidats proposent aujourd’hui un autre miracle : gagner plus sans travailler plus, sans investir plus, ou sans ouvrir les frontières. Pour nos candidats, les Français de 2007 seraient-ils plus crédules que les Palestiniens de l’an 30 ?


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Comments (11)

  • Corbillon Répondre

    je voudrais savoir si on peu avoir un contrat CAE si on touche le RMI

     

    6 mai 2007 à 12 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    Réponse à Monsieur Huertas Claude,

    Vous pouvez retrouver les archives des articles de Bernard Trémeau sur la page :
    http://www.les4verites.com/archives/auteurs-Tremeau-Bernard-2.html

    Un dossier réalisé par l’auteur est également disponible au format PDF :
    LE PLEIN EMPLOI EST RAPIDEMENT POSSIBLE
    http://www.les4verites.com/-dossier-Le-plein-emploi-est-rapidement-possible-1407.html

    17 avril 2007 à 10 h 07 min
  • Jaures Répondre

    A Marc: Peut-être les millionnaires dépensent une partie de leur argent. Sans doute en placent-ils également une bonne part. Pourquoi ne pas plutôt augmenter les bas salaires. Je peux vous assurer que les salariés dépenseraient utilement cet argent en produits de première nécessité. Par ailleurs, je n’ai jamais écrit que "tous les patrons sont des salauds". Je vous laisse la responsabilité de cette assertion. Par contre je dis que tous les patrons doivent négocier et partager les richesses produites. Quant au discours de Jaures,il date d’une époque où les petits entrepreneurs maitrisaient l’économie, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui (demandez aux sous-traitants ou aux fournisseurs des centrales d’achats)

    14 avril 2007 à 10 h 26 min
  • Marc Répondre

    A  Jaurès . Je viens de retrouver le fameux discours que Jean Jaurès fit le 28 Mai 1890,et publié dans la Dépêche de Toulouse, 14 ans avant qu’il ne fonde l’Humanité . ( Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituéespar le courage,par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui,volontairement accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux . Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les dangers. Le courage, pour l’entrepreneur, c’est l’esprit d’entreprise et le refus de recourir à l’Etat ; pour le technicien, c’est le refus de transiger sur la qualité; pour le Directeur du personnel ou le Directeur d’usine, c’est la défense de la maison; c’est dans la maison, la défense de l’autorité et, avec elle celle de la discipline et de l’ordre. Dans la moyenne entreprise, il y a beaucoup de patrons qui son t eux-même leur caissier, leur comptable, leur dessinateur, leur contremaître, et ils ont, avec la fatigue du corps, le souci de l’esprit, que les ouvriers n’ont que par intervalles. Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue, ils ne sont pas à l’abri d’une faillite qui peut détruire en un jour la fortune et le crédit d’un industriel . Entre tous les producteurs, c’est la lutte sans merci; pour se disputer la clientèle, ils abaissent jusqu’à la dernière limite, dans les années de crise, le prix de revient des marchandises, ils descendent même au dessous des prix de revient, ils sont obligés d’accorder des délais de paiement démesurés qui sont pour leurs acheteurs, une marge ouverte à la faillite, et s’il leur survient le moindre revers, le banquier aux aguets veut être payé dans les vingt quatre heures. Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils ne comprennent pas bien l’âme patronale. Sans doute, il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui en grossissant leur fortune, ne se donneront pas une jouissance de plus: en tous cas ce n’est point surtout à celà qu’ils songent. Ils sont heureux quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n’est pas perdue, qu’il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hazards , il est sorti quelque chose, et que leur puissance d’action s’est accrue . Non en vérité, le patronat, tel que la société le fait, n’est pas une condition enviable. Et ce n’est pas avec les  sentiments de colère ou de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut-être le prélude de la justice .)  Tous les gauchards d’aujourd’hui, devraient relire Jaurès ! La gauche qui s’en réclame, devrait bien relire ce discours d’un homme intelligent, qualité qui manque douleureusement à cette gauche ringarde, quand on lit ce discours écrit il y a 117 ans !

    13 avril 2007 à 20 h 03 min
  • Marc Répondre

    A  Jaurès, les dirigeants d’entreprises, qui ramassent le pactole,font probablement travailler des milliers de personnes aveccet argent ! Mais celà ne vient pas à l’esprit d’un gauchard ! Ceux qui ont du fric, le dépensent, dans les hôtels, dans l’achat d’un bâteau, dans la construction d’une villa,et dans bien d’autres choses, qui font bosser des milliers d’ouvriers, mais celà on ne l’apprend pas dans les écoles de la CGT ! On y apprend que les patrons sont tous des exploiteurs, des buveurs de sang d’ouvriers ! Quand aux 5% restants, c’est aproximativement le chiffre des réfractaires au travail, car il y en a ! Bon nombre de Rmistes, ne veulent en aucun cas travailler, avec les petits boulots au noir, celà leur suffit emplement pour vivre sans problème, j’en avais 2 éxemples là où j’habitais avant, d’ont aucun des deux n’a jamais travaillé, et ne travaille toujours pas, je le sais par mon fils, qui habite dans mon ancienne maison ! Quand on est un manuel,et que l’on veut travailler, on trouve du travail, car il ne manque pas, c’est le courage qui manque !

    13 avril 2007 à 18 h 14 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Pour faire suite à l’article de Bernard TREMEAU qui se désole de tant de démagogie, notons que la démagogie est consubstantielle à la démocratie, de surcroît, elle est puissament renforcée par l’éléction du président de la république au suffrage universel et c’est précisément pour cela que de plus en plus de Français y sont opposés même s’ils sont encore très minoritaires. C’est aussi pour cela que le discours des médias français est devenu le plus démagogique d’europe ou peu s’en faut. La raison est la suivante: le peuple français qui s’auto proclame cartésien ne l’est pas du tout, de surcroît, il n’est pas technicien, ne s’interesse pas à l’économie. 2+2 ne fera jamais 4. Comme il n’y a pas pour tempérer la démagogie, de grands élécteurs comme aux états unis ou que le pouvoir n’est pas parlementaire comme pour la VIe république, la démagogie s’exprime en échapement libre avec une puissance qui se renforce à chaque éléction. Prenons un exemple concret, il y a perequation salaire/emploi. Cete véritée pourtant évidente pour un esprit cartésien, pratiquement aucun français n’est capable de la regarder en face, c’est trop dur à admettre que toute hausse de salaire qui n’est pas financée par un gain de productivité crée du chômage. Cela fait passer les français pour ce qu’il sont reellement, des méchants égoiste et notre pays, une république de faux gentils. Heureusement grâce à la magie de nos hommes politiques, les méchants égoistes sont de vrais citoyens et la république des faux gentils devient un pays de liberté respectueux des libertés et des droits de l’homme. à bientôt

    13 avril 2007 à 16 h 47 min
  • Marc Répondre

    Jaurès, selon ses bonnes habitudes, raconte n’importe quoi . Un "patron" qui n’en est pas un,reçoit un "parachute doré", pour lui tous les patrons sont des salauds ! Je lui dirais simplement, que les vrais patrons sont ceux qui créent leurs entreprises, et ceux là ne reçoivent pas de "parachutes dorés" ! Ces gens là Monsieur le gauchard,éssayent de faire vivre leur entreprise, parfois en remettant des fonds personnels dans leur entrprise,pour qu’elle survive, je l’ai vécu,et je n’ai pas été le seul dans ce cas,pour finalement perdre encore plus d’argent, que si j’avais mis la clé sous la porte tout de suite ! Alors Monsieur le vertueux gauchard, arrètez de dire des conneries, car ce sont des dizaines de milliers de patrons,  les vrais ceux là, les créateurs ou les repreneurs de sociétés qui eux ne toucheront jamais de  "parachute doré", qui vous font vivre, qui vous donnent du boulot, à vous et vos semblables, qui leur crachez dessus ! Créez donc votre entreprise, si vous en avez seulement le courage ! Mais de celà je doute !

    13 avril 2007 à 15 h 11 min
  • Jaures Répondre

    Que le nombre de personnes qui souhaitent gagner plus se limite à 95% m’interroge. En effet, celui qui gagne peu ou moyennement cherche toujours à évoluer socialement. Mais pareillement, les grands patrons, déjà millionnaires, se réservent toujours stock options et parachutes dorés pour que, quelques soient leurs résultats obtenus, ils s’en sortent toujours avec un pactole dont le vermiceau économique que je suis s’est toujours demandé ce qu’ils pouvaient bien en faire. Qui sont donc ces étranges 5% rétifs à toute augmentation de leurs revenus ?

    12 avril 2007 à 22 h 05 min
  • Huertas Claude Répondre

    Les articles économiques de Bernard Trémeau sont excellents.

    Ont-ils fait l’objet d’une compilation.

    Si c’est le cas, peut-on se la procurer ? et comment ?

    Pourriez-vous l’adresser aussi à tous les candidats à la présidence de la république dont la culture économique est malheureusement très française, c’est à dire voisine de zéro.

    Cordialement.

    Claude Huertas

    12 avril 2007 à 19 h 50 min
  • jacques Répondre

    Bon j’ai finalement fait mon choix pour l’élection présidentielle: Bernard Trémeau.

    Enfin quelqu’un qui réfléchit

    12 avril 2007 à 19 h 01 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    12/04/07    – "Les 4-Vérités" –

    Si, dans son "papier", Bernard TREMEAU analyse relativementbien la situation socio-économique des Français, et leur désir d’augmentation de pouvoir d’achat (permanent, dans une société résolument "consumériste" !) de pouvoir d’achat, il oublie le principal : à savoir que, tant qu’un Gouvernement digne de ce nom n’aura pas eu le courage de jeter des bases saines en tenant compte du contexte international, toutes les mesures  – celles qu’il préconise, ou celles que préconisent certains candidats – n’aboutiront qu’à enfoncer davantage le "FRANCE-TITANIC" et ses passagers.

    Tant que deux mesures essentielles n’auront pas été prises, rien ne sera viable. Notamment celle qui consiste à augmenter arbitrairement le "pouvoir d’achat", à commencer par celui des "smicards. Ces deux mesures :

        – commencer par réguler les frontières jusqu’à ce que soit réglé le problème généré par le différentiel entre les salaires (et les charges qui vont avec) qui pèsent sur les produits français, et ceux, misérables, de pays tel que la CHINE.

         – revaloriser les avantages qu’il y a à travailler plutôt qu’à ne rien faire, en commençant par supprimer le RMI, et autres aides, assistances et subventions qui font que ceux qui savent calculer choisissent de plus en plus de ne plus travailler, sinon au noir ou d’arrondir leurs revenus par ceux de trafics en tous genres en touchant le RMI à vie.

    Il est à remarquer que le problème est le même en ce qui concerne l’immigration. Jamais la FRANCE NE PARVIENDRA à assimiler (pas même à intégrer) les mllions d’allogènes qu’elle abrite tant qu’elle n’aura pas, là aussi, eu le courage de fermer les frontières(2). En commençant par supprimer, là encore, tous les avantages, aides, etc. dont bénéficient les immigrés, notamment les "clandestins"(1), et qui sont autant d’appels d’air.

    C’est pourquoi je considère que, dans ce domaine, comme dans celu qui est l’objet de ces commentaires, à savoir le "pouvoir d’achat" des Français, le seul parti qui, depuis des lustres (rejoint depuis peu par le MPF), fait preuve de réalisme est le FRONT NATIONAL. Tant que les gens qui nous gouvernent n’auront pas le courage de commencer par le commencement, toutes les mesures qu’ils préconisent (sans même d’ailleurs savoir comment ils les tiendront (ni même s’ils ont sérieusement envie de les tenir !) ne seront que des cautères sur une jambe de bois.

       Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) à ce sujet, le GISTI, Groupement d’Information et de Soutien des Immigrés ("machin" financé encore une fois avec l’argent des contribuables)(3) vient d’éditer un Guide d’environ 70 pages intitulé "Sans papiers, mais pas sans droits" dans lequel on s’aperçoit que les clandestins (baptisés pudiquement "sans papiers") ont pratiquement tous les droits, sauf celui de retourner se faire voir dans leur pays d’origine. Tous comme de plus en plus "sans travail" ont tous les droits et avantages qui font que, dans une majorité de cas, ils sont mieux lotis que les "smicards" !

    (2) oui, je sais ! Aucune frontière ne sera jamais imperméable. Mais dès lors que l’on a supprimé les appels d’air …qui font, notamment, que les immigrés ont plus de droits et d’avantages à ne rien faire que les indigènes à travailler !

    (3) rappel : qui prétendait avoir résolu les problèmes liés à l’Immigration, depuis que "pour la première fois, selon lui, un ministre (en l’occurrence lui-même) est responsable de l’ENSEMBLE DES QUESTIONS DE l’IMMIGRATION" ? Réponse : Nicolas SARKÖZY, en tant que Ministre de l’Intérieur lors de la présentation de son projet de loi relatif à l’immigration et à l’intégration. Le même qui veut nous faire croire que, demain, s’il devient Président, il résoudra (encore ?) les problèmes de l’immigration avec la création de "son" Ministère de l’Identité Nationale et de l’Immigration. Le même qui a abrogé la "double peine" qui évite désormais l’expulsion aux délinquants étrangers multirécidivistes, la seule véritable peine qu’ils craignaient. Combien de millions d’éternels gogos de la "droite courbe" s’apprêtent à voter Nicolas SARKÖZY le 22 avril ? Le même dont l’épouse (dont on connaît l’influence sur lui) se vante de n’avoir pas "une seule goutte de sang français dans les veines", le même qui enviait l’an dernier, dans une déclaration, Dominique de VILLEPIN d’aimer la France, ce qui laissait entendre que, lui, ne l’aime pas ! Il est vrai que, depuis cette déclaration, il prétend avoir "changé".

    12 avril 2007 à 13 h 53 min

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