Un mousquetaire au service de la liberté

Un mousquetaire au service de la liberté

René de LaportalièreCeux qui connaissent René de Laportalière savent qu’il a joué un rôle majeur dans la préparation du programme de gouvernement de Jacques Chirac en 1986.

C’est lui qui est à l’origine des réformes libérales accomplies à cette période par la majorité de l’époque. Sans lui il n’est pas sûr que l’ordonnance de 1945 sur le contrôle des prix aurait été abolie. Et il est à peu près certain que, sans lui, les privatisations n’auraient pas été étendues, comme elles l’ont été, aux sacro-saintes entreprises publi­ques dont l’origine remontait au général de Gaulle…

Certes, ce gouvernement de droite ne réalisa sans doute que 20 % de ses promesses. Si bien qu’il laissa le pays, après sa défaite de 1988, sous la coupe du pouvoir administratif, dominant la société civile, comme auparavant. C’est dans ce con­texte de révolution inachevée, que le chef du RPR put considérer qu’il avait été battu par François Mitterrand à cause de la suppression de l’ISF. Qui, du coup, devint cette vache sacrée, toujours pas abattue…

René de Laportalière savait qu’un programme de réformes non réalisé dans les 90 jours qui suivent l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle majorité n’a aucune chance d’être réalisé par la suite. Tout se joue très vite. Il faut donc que la mise en place des réformes soit soigneusement préparée. Et c’est ce qu’il fit, à partir de la fin de 1983, avec « Printemps 86 », qui fut le laboratoire des idées libérales de ce gouvernement.

Le principal allié de René était Alain Madelin. Rare politicien libéral.
En décembre 1985, l’opposition RPR-UDF annonce qu’elle supprimera le ministère de l’Industrie si elle revient au pouvoir. Le 20 mars 1986, Chirac constitue son gouvernement… et nomme Alain Made­lin ministre de l’In­dustrie!

Ceux qui, comme moi, ont vécu cette période auprès de l’auteur, auront plaisir à retrouver, écrite par le principal intéressé, cette page de notre histoire récente.

Et ceux qui ne l’ont pas vécue, parce qu’ils étaient trop jeunes, y apprendront comment les choses se sont vraiment passées. Avec des anecdotes vécues et rapportées telles quelles, qui font le sel de cet ouvrage.

René est aujourd’hui, à 71 ans, retiré dans son château de l’Ariège. Sa vie a été bien remplie : Sciences-po, puis Sa­mur, officier au Sahara de 1960 à 1962, cadre dirigeant au Crédit Lyonnais, co-fondateur du RPR-Bourse, président de Printemps 86, directeur général du groupe Express…

Il est l’un des rares en France à savoir ce qu’un gouvernement de droite devrait faire pour redresser ce pays. Et comment il faudrait le faire. En s’appuyant sur la société civile. Pas sur les élites auto-proclamées…

Et en appliquant quelques principes, qu’il nous enseigne au fil de ces pages « à contre-courant »…

288 pages – 20 €
À commander auprès de notre service abonnements (+ 5,50 € de port) :
4 Vérités-DIP 18 à 24, quai de la Marne 75164 Paris Cedex 19 OU
OU ACHETER SUR AMAZON

Partager cette publication

Comments (2)

  • R.Ed. Répondre

    Totalement hors sujet mais d’actualité

    Fabius l’empoisonneur ( au sens propre et pour moi aussi au sens figuré ) demande la démission d’Hortetfeux.

    Dix mille morts (chiffre arrondi, bien sûr) sur la conscience, à condition qu’il en ait une et cet individu ose encore la ramener et veut donner des leçons aux autres.

    Shame on you !

    Responsable mais pas coupable

    Ne ferais-il pas mieux de fermer sa " bouche " ? ( libre à vous de changer le mot  )

     

    19 décembre 2010 à 17 h 44 min
  • Jaures Répondre

    Après deux années de gouvernement inspiré par René le Mousquetaire, Chirac est battu à plate couture: moins de 20% des voix au premier tour, moins de 46% au deuxième.

    Quant à Madelin, les jeunes générations peuvent le découvrir aisément sur youtube.com/watch?v=AWaPsdbJzQA parlant de Tchernobyl (vous savez, ce nuage radioactif qui s’était arrêté au dessus des Alpes françaises).

    On comprend pourquoi Alain et René ont sombré dans l’oubli.

    15 décembre 2010 à 15 h 08 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *