Une autre politique sociale peut et doit être réalisée

Une autre politique sociale peut et doit être réalisée

Avec la mondialisation de l’économie et l’euro, tout le support fiscal et réglementaire de la politique sociale mise en place en France depuis 50 ans détruit la compétitivité de nos entreprises. Une autre politique sociale peut et doit d’urgence être mise en place.
1) Retour à une économie dynamique
Toutes les contraintes légales, réglementaires et fiscales pesant sur les entreprises ou sur les capitaux français doivent être supprimées. La France est un pays bien situé géographiquement. Les capitaux et les entreprises cesseront de fuir et s’installeront à nouveau sans hésiter dans notre pays.
De plus, l’offre augmentant plus rapidement, la création monétaire pourra être plus importante sans risque inflationniste, ce qui dynamisera encore plus notre économie.
Nous produirons alors beaucoup plus et le gâteau à partager grossira bien plus rapidement. La progression de nos revenus, au lieu de stagner sous 2 %, croîtra à 5, voire 6 % par an. Riches et pauvres en profiteront : les infrastructures d’un pays riche profitent autant aux pauvres qu’aux riches. On est bien mieux soigné dans un hôpital français que dans un hôpital palestinien…
Les chômeurs et les exclus seront enfin embauchés, ce qui augmentera encore la taille du gâteau à partager et diminuera les dépenses sociales.
2) Retour à la démocratie dans l’entreprise
Des contrats librement négociés au sein de chaque entreprise remplaceront les multiples contraintes imposées sans nuance par l’État à toutes les entreprises. Le salarié d’une entreprise sait en effet mieux que l’État ce qui lui convient. Ce sera une grande avancée vers la démocratie.
3) Abolition des monopoles étatiques
Ceux qui travaillent à l’abri de la concurrence ont toujours tendance à fournir un service plus médiocre et plus coûteux. Le monopole d’État n’échappe pas à cette loi économique. Les hôpitaux publics ne sont pas soumis à la concurrence, alors que les cliniques privées le sont. Ainsi, au fil des ans, le prix d’une hospitalisation pour un accouchement normal dans un hôpital public est devenu le double du prix demandé dans le privé.
Mettons donc en concurrence des monopoles devenus ingérables, comme l’Éducation Nationale ou la Sécurité Sociale. Ainsi, chacun de nous deviendra moins pauvre, plus libre et plus responsable.
4) Réintroduire le libre choix démocratique
Sur le plan politique, chacun peut choisir son maire ou son député, et c’est un bien.
Sur le plan économique, chacun doit pouvoir choisir l’école de ses enfants, son assureur ou son logement. Chacun doit aussi pouvoir choisir la durée de son temps de travail hebdomadaire ou l’âge de sa retraite. Un individu sait bien mieux ce qui lui convient qu’un parti politique. Quand l’État impose ses choix, les individus ne sont plus des citoyens, ce sont des sujets.
5) Chaque Français doit disposer d’un revenu minimum
Dans un pays riche comme le nôtre, il est impensable de laisser, faute d’argent, un enfant sans école, un malade sans médecin ou un retraité sans toit. Chaque Français doit donc disposer d’un revenu minimum lui permettant de payer l’école, le médecin ou le loyer.
Plus ceux qui sont responsables de cette aide sont proches de ceux qui en ont besoin, plus la politique sociale réalisée est efficace et humaine. La commune fait mieux que l’État, la famille mieux que la commune. Il faut donc à la fois décentraliser, et privatiser la politique sociale.

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Comments (5)

  • Bourbaki Répondre

    Merci pour la panacée, DR Trémeau ! Un tissu de mièvres bonnes intentions, votre papier et de plus rempli d’idées spécieuses. Je ne relèverai qu’un point : l’hôpital public est plus cher que les cliniques, non parce qu’il est plus mal géré, mais parce qu’il remplit des missions d’intérêt général qui ne concernent pas le privé. Mais vous le savez mieux que moi…

    8 novembre 2004 à 21 h 01 min
  • Dominique Dutour Répondre

    Je ne penses pas que l’auteur soit en mal d’inspiration,; seulement voilà : nos lamentations ( je reprends ses lamentations à mon compte )ne suffisent plus. Il faut, à mon avis, se mettre d’accord définitivement, sur la CAUSE fondamentale de la chute de la France, qui était devenue une très grande puissance au 18ème siècle, après des siècles, et qui depuis la révolution, ne cesse de chuter. Il y a 2.300 ans, Démosthène expliquait déjà que les institutions qui étaient devenues démocratiques et populaires, causaient l’impuissance de la République d’Athènes. On sait comment cela se finit ! N’y a -t-i pas une similitude, frappante, avec l’évolution de la France. Aujourd’hui, des Français sont sous le joug d’une technocratie dictatoriale et de son administration. Et il est indéniable que la France est en DECLIN sur tous les plans ; et que la chute la plus grave est celle de la démographie. Malgré cela, les Démagogues d’aujourd’hui se servent toujours … tranquillement, et grâce à leurs médias ils font croire que la France est dotée des meilleurs systèmes, que son économie et son action internationale seraient puissantes ; Alors qu’en fait, la FIN de la France EST annoncée. Il faudrait, à mon avis, attaquer le mal à la racine – ou à la tête c’est comme on veut – car C’EST LE SYSTEME INSTITUTIONNEL QUI EST MAUVAIS et, pour ” réparer “, ELABORER LES AMENDEMENTS A LA CONSTITUTION qui pourront corriger les institutions de la France, au sein de celles de l’Europe évidemment. Puisque les Assemblées et les Gouvernements n’ont rien fait, et ne feront rien pour les motifs ci-avant : QUI POURRA S’ATTELER A CETTE TACHE ? La France ne manque pourtant pas d’hommes qui en sont capables, par leurs TRES GARNDES CONNAISSANCES, découlant de leur culture, et leur expérience politique, économique et social ; Mais, chacun dans leur coin, ils s’épuisent à nous renseigner, à nous donner de l’espoir, parfois ils obtiennent des résultats sur des points particulier, mais globalement le système reste déficient. Leur valeur est immense, et le peuple n’attend que leur science pour réformer les institutions. Qui pourra les réunir ?

    8 novembre 2004 à 20 h 36 min
  • MHAP Répondre

    Il faudrait pour cela que les Français retrouvent le désir d’entreprendre et enterre le besoin d’être assistés. Si l’Etat est de plus en plus présent dans notre vie, c’est que nous sommes désormais incapables de subvenir seuls à nos besoins ou pire encore nous sommes incapables d’émettre des idées constructives. Qu’avons-nous comme choix ? Seulement un choix entre Une Politique usée et un syndicalisme vieillot. Il faut la réforme de l’Etat et la réforme du syndicalisme mais sans en faire une révolution. C’est cela qui nuit à la France

    8 novembre 2004 à 13 h 42 min
  • Didier Répondre

    Un marronnier ! C’est ainsi que l’on nomme chez les journalistes ce genre d’article. C’est à dire un article- bateau lorsqu’on est en mal d’inspiration, ou lorsqu’on n’a pas envie de bosser… Un article sur un sujet récurent et sans surprise que, en France, on peut placer à n’importe quel moment de l’année, hélas ! En effet chacun sait que ceux qui nous gouvernent connaissent bien toutes ces observations, toutes ces recettes. Ce ne sont pas de imbéciles . Cependant ils ne changeront rien parce ce que ce serait renoncer à une partie de leur pouvoir, de leurs avantages. C’est toujours l’Etat contre le Peuple. Et il en sera ainsi jusqu’à la fin car il n’y a pas d’autre issue possible. Ne vous faites aucune illusion. Laisser pourrir, pour hater la fin et abréger les souffrances.

    8 novembre 2004 à 10 h 18 min
  • R. Ed. Répondre

    On peut toujours rêver, n’est ce pas, M. Trémeau ?

    8 novembre 2004 à 1 h 08 min

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