Une fiscalité anti-française et suicidaire

Une fiscalité anti-française et suicidaire

Le 29 décembre, le conseil constitutionnel a censuré d’importantes mesures du projet de loi de finances pour 2013.

La fameuse taxation à 75 % des revenus dépassant un million d’euros a, en particulier, été déclarée inconstitutionnelle.

Ainsi, l’une des dispositions phares du candidat Hollande n’était pas conforme à la constitution. Contrairement aux dirigeants de l’UMP, je ne crois pas qu’il s’agisse là d’amateurisme. François Hollande et la plupart de ses conseillers, sortant de l’ENA, ne savent sans doute pas grand-chose de la vie réelle, mais ils connaissent sur le bout des doigts la constitution.

C’est donc bien plus grave que de l’amateurisme. C’est du mensonge pur et simple.

Pour n’importe quel contrat, la preuve manifeste d’un mensonge entraînerait la rupture immédiate du contrat. Pour une raison qui m’échappe, l’élection présidentielle, qui constitue l’un des contrats les plus importants pour notre vie quotidienne, ne peut être rompu pour dol.

Nous allons donc devoir supporter 5 ans un homme qui se présente comme tricheur.

Le conseil n’a, hélas, pas censuré l’essentiel du PLF : des orientations politiques suicidaires peuvent fort bien être compatibles avec la constitution.

C’est le cas pour les 3 grandes options de fond du PLF, que relève le conseil sans s’en saisir : la hausse des prélèvements obligatoires (30 milliards d’euros tout de même !), la soi-disant remise à niveau de la fiscalité du capital qui dépasse désormais largement la fiscalité du travail, et la hausse du nombre de tranches et des taux de l’IR.

À propos de la fiscalité du capital, notons qu’il s’agit à nouveau d’un mensonge éhonté : on a prétendu revenir à la simple équité. Le conseil constitutionnel note que c’est faux : les prélèvements sociaux étant plus élevés pour les revenus du capital, ceux-ci sont désormais plus imposés que ceux du travail.

Et cette surimposition est suicidaire, puisque les revenus du capital sont, de loin, les plus mobiles ; les capitaux cesseront de venir en France. Le gouvernement nous condamne au chômage et à la paupérisation.

Je constate aussi que, pendant que l’IR augmente, les déductions diminuent. Et, en particulier, l’une des déductions les plus utiles à la nation, le quotient familial (une niche fiscale selon Hollande !).

Les socialistes ne sont certes pas des amateurs. Ils sont pires : ils détestent la France. Organisons-nous d’urgence pour leur résister partout : au parlement, dans la rue, et surtout dans les esprits !

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Comments (6)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Pour éviter de se faire taxer ne rien faire est la meilleure solution, Jaures semble oublier ce fait.
    Quand les candidats entrepreneurs auront compris cela Jaures et les socialuds spoliateurs seront forcés de s’adapter à cette nouvelle donne.
    Jaures pourra enfin montrer ses talents et créer une entreprise qui emploiera beaucoup de chômeurs.
    Mr. de Montebourg lui en sera reconnaissant pour l’éternité.

    3 janvier 2013 à 22 h 46 min
  • Jaures Répondre

    Qu’est-ce qui est anti français ? Vouloir que chacun participe selon ses revenus au redressement du pays ou s’installer en Belgique et prendre un passeport russe pour faire des affaires à Cuba sans payer d’impôts en France ?
    Que de fois n’ai-je lu ici le célèbre aphorisme: “Avant de vous demander ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays”.
    Il est entendu que, pour certains, cela ne s’applique plus à compter d’un certain revenu (le leur, souvent).
    Car les pays où la fiscalité est plus basse pour les plus riches ne font pas de miracles.Ce qui ait laissé dans la poche des uns est prélevée dans celle des autres.
    En Belgique, ce sont les classes moyennes qui paient. En Angleterre, pour épargner les privilégiés, on vient de baisser de 12,5 milliards les dépenses sociales. Les plus touchés seront les chômeurs, les étudiants et les familles.
    Mais, bien entendu, s’en prendre aux plus pauvres est indispensable et préserver les plus riches est patriotique.

    3 janvier 2013 à 15 h 24 min
  • dissident Répondre

    en effet, le fait de detenir des actions de societes francaises donc d investir dans l economie productive semble tenir du delit pour nos “elites” socialistes et umpistes puisque le precedent pouvoir etait deja alle dans le sens de la surtaxation du capital, l actionnariat individuel est desormais condamne dans notre pays, les memes pleurnicheront quand des grands groupes hier Arcelor, Pechiney, demain Carrefour? se trouveront entre des mains etrangeres passage oblige puisque la logique d une societe c est de croitre et que le financement a l interieur du pays par les epargants est rendu desormais impossible par une fiscalite absurde, qui prendra des risques sur son capital pour voir ses gains eventuels, tres eventuels par les temps qui courrent amputes par le fisc de 60 pour cent?

    2 janvier 2013 à 23 h 53 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      TOUS EGAUX ! TOUS PAUVRES !

      devise du socialisme ( venue en droite ligne du christianisme primitif … les autres membres de la Secte n’ont bien évidemment pas suivi ce principe moral fondateur )

      ceux qui réussissent sont FORCEMENT des SALAUDS ! ***

      *** IL FAUT DIRE QU’IL Y EN A AUSSI !

      3 janvier 2013 à 13 h 54 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le quotient familial diminue ; une solution sociologique :

    la BIGAMIE ( ou plus si affinités ! )

    la seconde épouse étant ” déclarée ” mère isolée ( ou célibataire )

    2 janvier 2013 à 14 h 57 min
  • goufio Répondre

    Petit cours de Socialisme pris sur un site dont je ne me souvient pas du nom de l’auteur, qu’il m’en excuse:
    Un professeur d’économie dans un lycée annonce fièrement qu’il n’a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c’est la classe entière qui a connu l’échec.
    Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n’y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.
    Le professeur dit alors :”OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.
    Après le 1°contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n’étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n’avaient rien fait et qui eux étaient ravis.
    A l’approche du 2° contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s’étaient donné de la peine pour le 1° test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20 ! Personne n’était satisfait.
    Quand arriva le 3° contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d’oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu’un d’autre.
    A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l’effort pour l’obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n’essaie de réussir.
    Les choses sont aussi simples que çà.
    Petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses : “Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit. Tout Pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu’il a préalablement confisqué à d’autres. Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation. On n’accroît pas les biens en les divisant.”
    **Dr.Adrian Rogers, 1931.** ¨ ¨ Claire de Castelet.”

    2 janvier 2013 à 14 h 24 min

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