Diên Biên Phu
Merci d’avoir publié l’article sur « les grandes dames de Diên Biên Phu » (n° 1389) qui rappelle un épisode tragique, mais glorieux de cette guerre quelque peu oubliée aujourd’hui. Respect vis-à-vis de ces femmes admirables qui ont épaulé nos valeureux combattants jusqu’au bout et, spécialement, vis-à-vis des Vietnamiennes qui savaient qu’en restant aux côtés des défenseurs, elles s’exposaient au pire en cas de captivité.
Bigeard avait réussi à un moment à redresser la situation, mais le commandement a fait le choix de jouer perdant quand les choses se sont gâtées. Le premier l’explique dans son livre « Ma vie pour la France » et l’on sent beaucoup d’amertume face à ce lâchage de l’état-major de Hanoï. Mon père affecté en Cochinchine, c’est-à-dire au Sud de la péninsule, a passé 3 ans là-bas à traquer les Viets planqués dans les herbes à éléphants. Un jour, une balle a traversé son pantalon à hauteur de la jambe, heureusement sans l’atteindre. Valait mieux ne pas rester sur le terrain : les Viets ne faisaient guère de prisonniers !
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