Aux source du désastre économique européen

Aux source du désastre économique européen

Depuis trois ans, les médias relatent cha­que jour les interminables soubresauts des accords et désaccords des dirigeants européens sur les moyens à mettre en œuvre pour « sauver l’euro ».

Des montages financiers complexes, après avoir « sauvé » la Grèce, le Portugal, l’Italie, l’Es­pagne, sont d’abord salués de bruyants satisfecit, puis rapidement suivis de nouveaux plans de « sauvetage » !

Au surplus, chacun aura observé qu’on ne parle que de prêts gigantesques à des pays déjà surendettés, et de soutien aux banques, mais jamais de résorption du chômage ni de redémarrage de l’activité industrielle…

Faut-il rappeler que la finance n’est qu’un moyen au service de l’économie, et que l’objet de l’économie est d’optimiser les ressources disponibles pour améliorer les conditions de vie ? Les fins, ce sont les peuples. Il est donc choquant de voir les « dirigeants » européens se congratuler d’avoir soi-disant sauvé des banques, ou se fixer comme objectif de « sauver l’euro à tout prix » (c’est le cas de le dire), sans même exposer à quoi ça sert, et sans jamais parler des hommes.

C’est pourquoi je propose de tout remettre à plat un instant.
Car on doit enfin se poser ces questions : pourquoi devons-nous aujourd’hui faire face en Europe à un tel désastre ? D’où vient ce chômage sans cesse croissant ? D’où vient cet endettement phénoménal ? D’où vient que ces pays, volontairement regroupés au sein d’une zone monétaire créée pour leur assurer croissance et stabilité, voient, au contraire, leur développement et leur balance commerciale se dégrader année après année, au point de faire renaître des sentiments populaires d’hostilité, alors qu’on les avait unis pour garantir la paix ?

Examinons ici les questions du chômage et de l’endettement et laissons pour un prochain article la dernière question.

1) Le chômage
Maurice Allais, prix Nobel d’économie, a montré que la décision prise par Bruxelles en 1974, sous la pression de la Grande-Bretagne, de transformer le marché commun, succès remarquable, en zone de libre-échange mondial, était catastrophique. Il relevait que, de 1953 à 1973, l’effectif des emplois industriels avait crû chaque année à un rythme moyen de 50 000. Dès 1974, c’était brutalement une diminution annuelle moyenne de 70 000 sur la période 1973-1993, l’effectif revenant à celui de 1947 !
La théorie du libre-échange, présentée par l’économiste anglo-portugais David Ricardo, postule que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les productions où il est le mieux placé, et à importer les autres à moindre coût.
Cependant, personne jusqu’ici ne l’avait appliquée systématiquement à l’échelle mondiale, échelle où les écarts de salaires réels sont considérables, et les taux de change aisément manipulables, de sorte que la comparaison des coûts apparents n’a plus de sens.

2) L’endettement

Il va de soi que, lorsqu’on s’avise d’importer ce qu’on fabriquait jusqu’ici soi-même, cela influence la balance commerciale. Il faut payer et, après épuisement des réserves de change, emprunter.

Il faut aussi emprunter pour payer les prestations sociales des nouveaux sans-emploi qui ne cotisent plus.

Troisième raison d’emprunter : une loi française de 1973, que d’autres pays ont rapidement adoptée, plus tard l’OMC, interdit aux États d’emprunter sans intérêt à leur banque centrale, mais sur les marchés, et avec intérêt. On est donc ainsi revenu à une pratique disparue avec l’Ancien Régime, où le budget de l’État était assuré par l’intervention des fermiers généraux. Il est possible qu’on ait, à l’origine, souhaité limiter la dérive des déficits, en supputant que le législateur n’oserait pas engager des frais financiers supplémentaires. Apparemment, on a sous-estimé son audace…

Il s’en est suivi que les banques ont vu arriver à leurs guichets des emprunteurs de premier rang pour des montants colossaux, ce qui a assuré leur fortune depuis près de 40 ans. Mais, comme l’insouciance s’ajoutait à l’imprudence, on a continué à se désintéresser des remboursements, et on n’a pas vu que, en empruntant à l’étranger, l’endettement public n’était plus un linge qu’on lave en famille, mais un engagement aussi lourd que dangereux sur les marchés de capitaux. 

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Comments (12)

  • ozone Répondre

    Faut remercier Mittérrand,grace a son esprit tordu il a lancé la procédure de votation pour ou contre Mastrich,son but était d’enfoncer un coin entre RPR et UDF a propos de l’Europe en vue des éléctions de 1993 qui s’annonçaient comme un désastre.

    Merci Tonton,sinon,tous ceux qui avaient des griéfs a propos de ce traité n’auraient pas eu le moindre droit a la parole.

    10 juillet 2012 à 19 h 19 min
  • Jaures Répondre

    On peut aussi légitimer une théorie en ne gardant que ce qui la conforte tout en négligeant les faits qui la réfutent.
    Ainsi, si l’on regarde les courbes du chômage des deux principaux pays de la zone euro Allemagne et France), du R.U et des Etats Unis, on observe que, si celles-ci fluctuent en ampleur pour des raisons particulières à chaque pays, leur évolution est semblable:forte hausse de 1973 au milieu des années 80, baisse plus ou moins prononcée jusqu’en 1990, nouvelle hausse jusqu’au milieu des années 90, puis nouvelle baisse jusqu’en 2000. En 2002, beaucoup de pays étaient au plein emploi avec moins de 5% de chômagei: les Etats-Unis, le Japon, les pays scandinaves, le RU, le Portugal, l’Irlande, …
    En retrait, l’Allemagne et la France voyaient cependant leur courbe fortement fléchir (la France était passée de 11,5 à 8,1; l’Allemagne à 6,8).
    Certains pays avaient donc retrouvé leurs taux de 1975, d’autres celui de 1980.
    Avec la crise des subprimes, les taux ont partout explosé. Dire que cette crise ne concerne que la zone euro est donc une contrevérité évidente.
    De même, la part des non résidents français dans la détention de la dette est récente. Elle était d’un tiers en 2002. Elle a explosé durant la crise passant de 55% à plus de 70%.
    On voit que depuis 1973, les Economies de l’OCDE ont suivi des chemins chaotiques avec des hauts et des bas. Ce qu’on appelle les 30 glorieuses étaient surtout une période d’après guerre où les efforts de reconstruction et la pénurie de main d’oeuvre (15 millions de morts en Europe occidentale) ont permis une croissance forte et le plein emploi. De nombreuses raisons expliquent la fin de cette période faste. Le problème du Libre échange mondial n’est pas dans son principe mais dans son organisation.

    10 juillet 2012 à 10 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    En premier lieu, merci à tous ceux qui ont trouvé intérêt à cet article et au sujet traité. Bien entendu, chacun est libre des ses opinions, mais ces réactions appellent les commentaires suivants.

    1. Je ne suis pas Economiste professionnel, seulement un  peu de formation, et par intérêt pour la chose publique. S’agissant de l’évolution des affaires d’Europe, je m’y suis intéressé de près à la publication, début 1992, du projet de Traité d’Union Monétaire, dit "de Maastricht". Cet évènement m’a étonné par son cacarctère atypique. Son texte, concocté dans le secret alors qu’il ne s’agit pas vraiemnt de Défense Nationale, abscons, d’une longueur et d’une complexité inusitées, avec multitude de Titres, d’Annexes, de Protocoles et de Déclarations, soit exactement l’inverse d’un texte promis à referendum, présenté comme une affaire dont l’urgence annoncée était rien moins qu’évidente, unanimement soutenu par tous les grands medias avec des postulats incantatoires auxquels on était  priés d’adhérer sans examen, tout cela m’a rappelé la phrase de G.Pompidou "il est clair que l’affaire est trouble". S’agissant en effet d’une initiative lourde de conséquences, dont la décision était présentée, Dieu sait pourquoi, comme "irréversible", et pour laquelle personne ne disposait d’expérience, il est clair que la plus grande prudence s’imposait. Je me suis donc mis en chasse de contradicteurs, au premier rang desquels se trouvait Maurice Allais et son ouvrage "Combats pour l’Europe", de 1992. Lui et les autres avaient des arguments logiques et appuyés sur des phénomènes bien connus. Entre des incantations enfalmmées et des argumentys fondés, j’ai choisi les seconds, et me suis appliqué, avec mes maigres moyens, à les faire connaître.

    2. M.Allais, dont je conseille vivement la lecture, établit donc longuement, en exploitant les statistiques de l’OCDE, que l’effondrement économique de 1974 est dû à la mise en oeuvre du Libre-Echange mondial, et que, contrairement à l’opinion répandue, les chocs pétroliers n’y sont pour rien. Mais, devant un désastre, il est préférable pour des gouvernants, d’invoquer un évènement extérieursur lequel on n’a pas de prise, que ses propres décisions. D’ailleurs, chacun a pu remarquer que la forte baisse des prix du pétrole, après les excès, n’a en rien amélioré la situation. Il est vrai cependant, comme le souligne GOUFIO, que le phénomène de redressement de l’après-guerre a fortement favorisé les Trente Glorieuses, mais il faut aussi noter que l’élargissement dû au Marché Commun a joué un grand rôle, dont les 6 membres ont bénéficié. Sur la dette, Allais aussi était très inquiet, mais la dévaluation permettait à chacun de conserver la compétitivité extérieure de sa monnnaie. Ce n’est plus le cas. Quant aux subprimes, qui s’en soucie hors de la zone euro ? Les sans-emploi étaient en moyenne de l’ordre de 500.000 jusqu’en 1974, il étaient plus de 3 millions au début des années 2000, bien avant la crise des subprimes.

    3. Pour être franc, je ne sais pas comment se répartissent, entre les "zinzins" et les particuliers, les 2/3 de la dette extérieure française. Mais, sur le plan économique (et politique), ce qui est grave, c’est que 2/3 de la dette soient dans des mains étrangères. Le Japon, bien plus endetté que nous, n’a pas de ces problèmes, et les agences de notation ne se soucient pas de lui. On aimerait pouvoir en dire autant.

    4. Ici, je ne parle pas d’opinions. Ce que j’écris ne sont pas "des analyses a posteriori que l’on souhaite théoriser", c’est la divulgation de ce que Maurice Allais (et Jean-Jacques Rosa, Philippe Séguin, Jimmy Goldsmith, et bien d’autres) ont prédit dès 1992, et qui s’est produit. Une théorie n’en est plus une lorsqu’elle a été démontrée par l’expérience. Lorsqu’elle a été présentée par Robert Mullen en 1961, bien que fort argumentée, ce n’était qu’une théorie. Allais la connaissait certainement et a bien compris que, appliquée au projet européen, elle était vouée à l’échec. Il est aussi bien probable que les auteurs des documents de 1965 récemment rendus publics et trouvés dans les Archives américaines par Ambrose Evans-Pritchard (Daily Telepgraph, voir Internet) s’en soient inspirés. On peut s’interroger sur les raisons qui ont réduit au silence en 1992 les détracteurs de l’euro. Nos dirigeants sont évidemment en cause, mais pas toujours pour leur seule incompétence…

    Jean-Pierre Delmau

     

     

     

     

     

     

     

     

    9 juillet 2012 à 17 h 47 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ goufio
     
    ce que veut dire dit l’auteur peut être ainsi formulé :

    les banques ont créée de la dette en satisfaisant aux demandes " spéculatives " des emprunteurs privés et publics … bien entendu elles en ont tiré bénéfice sans risque aucun puisqu’une fois qu’elles ont été " faillies "  l’état , c’est à dire le contribuable , les a renflouées avec de l’argent " factice " car il ne repose en réalité sur aucun bien … même la vertueuse Allemagne a connu ce problème " d’argent facile "

    9 juillet 2012 à 12 h 36 min
  • goufio Répondre

    Vos exemples temporels concernent les Trente glorieuses = reconstruction après-guerre+forte natalité = croissance économique. Pour la période suivante, il s’agit de deux chocs pétroliers et d’une période inflationniste très forte des 70’s et pour cause ! Puis de politiques économiques destructrices de capital productif au profit d’une redistribution sociale permanente et non maîtrisée et d’argent facile par la dette. Le chômage en est la conséquence logique.

    Vous évoquez des effets et non des causes. Vous devriez prendre en compte les deux chocs pétroliers de 1974 et 1979 dont les effets sont ceux que vous cités. La cause réactive aux chocs pétroliers est d’avoir fait confiance aux politiques successives de luttes contre le chômage avec des artifices d’aides, donc de dépenses couplées à des politiques de relances économiques quasi permanentes, d’aides à des secteurs économiques en déperdition et en favorisant à outrance l’effet d’éviction, car quand les Etats soutirent sur les marchés les capitaux disponibles, pour les employer qui plus est de manière inefficiente, les entreprises novatrices et en développement ne bénéficient plus de cette épargne. Le fait depuis 1973, que les Etats ne puissent plus emprunter auprès de leur BCN était dû à l’inflation monétaire (Cf. Milton Friedman « l’inflation n’est que monétaire » et Frédéric Bastiat et sa « métaphore des charrues » (1850)) et heureusement, sinon nous connaitrions une inflation zimbabwérienne. Cette loi de 1973 a été substituée par l’article 104 du Traité de Maastricht et 123 du Traité de Lisbonne.
    Je pense qu’il faille corriger JP Delmau qui commet une erreur quand il écrit « Il s’en est suivi que les banques ont vu arriver à leurs guichets des emprunteurs de premier rang pour des montants colossaux, ce qui a assuré leur fortune depuis près de 40 ans. » alors que la banque de France nous dit que les emprunts français sont détenus à 65 % par des investisseurs étrangers, des fonds de pensions, des compagnies d’assurance, des personnes privées, mais pas des banques. Le phénomène ne peut être que récent, suite aux réglementations de Bâle III et de notre très compétent Michel Barnier – commissaire européen au marché intérieur et aux réglementations qui avait beaucoup brillé par le passé comme ministre du poisson. Les ratios prudentiels utilisés sont ceux de Bâle I (1988) et Bâle II (1er janvier 2007) qui n’imposaient pas ces détentions et n’étaient surtout pas priorisés par les banques.
    La situation dans laquelle nous sommes est due à la médiocrité de nos dirigeants qui ont cru qu’en modifiant le prix de la monnaie ils pouvaient relancer l’économie ou tout simplement faire de l’économie.

    8 juillet 2012 à 10 h 12 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Rosanov

    buzz et société

    lorsque vous naviguez sur les sites " populaires " ( M.S.N. etc …  ) vous constaterez que les " informations " qui font le " buzz " sont les faits divers impliquant des immigrés … il faut convenir qu’ils sont particulièrement abondants mais de là à en faire une paranoïa nationale il y a quand même un peu de retenue intelligente  à avoir

    6 juillet 2012 à 9 h 21 min
  • Rosanov Répondre

    Je partage totalement l’avis des commentateurs ci-dessus, qui s’accordent à trouver cet article particulièrement intéressant. J’en profite pour d’une part remercier les 4V de nous gratifier d’un article aussi intéressant. En second lieu, je déplore que les 4V continuent d’afficher des votes. 6 votes pour cet article exceptionnel alors qu’il y en a 50 pour l’article de Millière (que je n’ai pas lu d’ailleurs on comprend pourquoi). Cherchez l’erreur. Cet affichage des votes ne grandit vraiment pas les 4V. Ca me rappelle l’infantilisation de Sarko qui voulait donner une note à ses ministres tous les 3 mois.

    5 juillet 2012 à 19 h 24 min
  • Jaures Répondre

    Comme toutes les analyses a posteriori que l’on souhaite théoriser, l’argumentaire de Delmau ne tient pas.
    Sur le chômage, les pays ont connu des fortunes extrêmement diverses depuis 1973. En France, le taux de chômage a régulièrement augmenté jusqu’en 1997, il a ensuite régressé jusqu’en 2002 pour stagner jusqu’à la crise de 2008. On constate que, selon les pays de la CEE, le chômage a connu des évolutions très différentes. Avant la crise, l’Espagne avait le taux de chômage le plus bas depuis 30 ans. L’Irlande était en plein emploi en 2007. C’est d’ailleurs pourquoi ces deux pays étaient les modèles des libéraux. La crise des subprimes a changé la donne: l’infection des banques par des produits pourris, la chute des investissements, la perte de valeur des entreprises, la ruine de nombreux épargnants, voilà ce qui explique le chômage.Certains pays, pour des raisons propres (crise immobilière, mauvaise politique fiscale,…) ont été plus marqués que d’autres. La meilleure preuve est que tout le monde industriel est concerné, pas seulement la communauté européenne.
    Il en est de même pour l’endettement. Les pays de la CEE ne sont pas, globalement, plus endettés que les Etats-Unis ou le Japon et les Etats à fort prélèvements obligatoires ne sont pas moins bien lotis que les autres. Ce qui permet à certains pays de mieux s’en sortir est soit la production de matières premières à forte demande (Norvège, Australie), soit une politique de paradis fiscal et de secret bancaire permettant la venue de capitaux plus ou moins sulfureux (Suisse, Luxembourg). On se pâme devant l’Allemagne mais on oublie qu’elle est aussi endettée que les autres. Par contre, l’exemple allemand montre qu’il est possible pour un pays de la zone euro d’équilibrer sa balance commerciale en réalisant des produits à forte valeur ajoutée. Mais il faut pour cela investir dans la recherche et que le réseau bancaire soutienne les PME.
    Bref, les différentes crises auxquelles nous sommes confrontées ne sont liées ni à la monnaie, ni à la communauté européenne, ni au libre échange, ni aux avancées sociales. Peut-être le 2ème article ou le débat permettra humblement, car n’oublions pas que l’Economie n’est pas une science exacte, d’avancer des solutions

    5 juillet 2012 à 13 h 15 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    effectivement " déficit de la balance commerciale " ( ici sous l’effet de l’ultra-mondialisation ) et  ensemble économique [ dette récession  chômage ] sont intimement corrélés … c’est un aspect de la crise dont curieusement ( ? ) on ne dit mot sans doute parce que cela dérange les théoriciens et  les partisans de l’ultra-libéralisme qu’on dit aussi " sauvage " chez d’autres …

                                      " il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre "

    en tout cas il s’agit là excellent article économique , court , clair , bien documenté ; merci aux " 4 V2 " de nous l’avoir proposé à la lecture …

    4 juillet 2012 à 20 h 52 min
  • ozone Répondre

    "Il est possible qu’on ait, à l’origine, souhaité limiter la dérive des déficits, en supputant que le législateur n’oserait pas engager des frais financiers supplémentaires. Apparemment, on a sous-estimé son audace…"

    Fait par des ex employés d’une enorme banque mondialisée peut aussi expliquer cela en plus sordide.

    Ricardo avait aussi l’opinion que le libre éghangisme serait réguler par le "patriotisme naturel".

    A l’epoque du veau d’or roi cette vértue est bien diffuse,surtout en France.

    Bon article.

    4 juillet 2012 à 20 h 13 min
  • Guillermo Répondre

    Fort intéressant. On attends impatiemment la seconde partie.

    4 juillet 2012 à 14 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    Bon article. Il faut développer avec une suite…

    4 juillet 2012 à 12 h 47 min

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