L’agonie de l’Europe commence à peine…

L’agonie de l’Europe commence à peine…

Plutôt que commenter les résultats du premier tour des élections départementales, je pense utile d’élargir le regard.

La France est en Europe, et l’Europe est un continent très malade, peut-être entré dans une agonie qui pourrait conduire à sa disparition graduelle en tant que civilisation.

L’un des symptômes essentiels de la maladie est la situation économique : la croissance moy­enne en Europe au cours de deux dernières années a été quasiment nulle, particulièrement dans la zone euro (0,5 en 2013 et 0,9 en 2014), alors que le reste du monde affichait des chiffres nettement supérieurs.

Les chiffres de chômage sont anormalement élevés et le taux de personnes en âge de travailler qui travaillent effectivement anormalement bas.

Tout cela est le résultat de réglementations hypertrophiées, de systèmes sociaux ruineux, de dépenses publiques écrasantes qui ne diminuent pas et, au mieux, sont stabilisées.

Sans déréglementation, sans réforme profonde des systèmes sociaux, sans baisse des dépenses publiques, aucune amélioration n’est envisageable. Or, aucun gouvernement, aucun parti ayant une chance d’arriver au pouvoir, ne propose de faire ce qui serait nécessaire, car ce serait électoralement suicidaire.

La très forte dévaluation de l’euro (30 %), résultat de l’émission massive de monnaie décidée par la Banque centrale européenne et de la monétisation de dettes, est un expédient destiné, pour la énième fois, à sauver une monnaie mal conçue dès le départ et qu’on ne cesse de sauver quelles que soient les conséquences.

Cette tentative de relance par l’inflation ne produira que de maigres résultats (rendre les exportations moins chères dans des pays qui échangent très largement entre eux est une opération largement absurde, rendre plus chères les importations lorsqu’elles concernent des hautes technologies indispensables est contre-productif).

Un autre symptôme de la mala­die est le vieillissement des populations, qui conduit à des besoins d’immigration pour que tous les engrenages ne se grippent pas. Les besoins d’immigration ont été et restent satisfaits par des populations largement musulmanes qui ne s’intègrent pas (et que les pays d’accueil n’ont rien fait pour intégrer), ce qui a conduit à l’émergence de zones de non-droit à fort taux de délinquance, à islamisation in­tensive, et à ressentiment anti-occidental croissant.

Les immigrants ayant plus d’enfants que les populations de souche, des basculements dé­mographiques menacent. Et en une période où le capital essentiel est le capital intellectuel, celui-ci s’exile ou s’épuise.

Un troisième symptôme est une crise culturelle très profonde : l’Europe fut chrétienne. Elle se déchristianise. Elle avait un socle de valeurs découlant du christianisme : ces valeurs se dissolvent. Ce qui accentue le sentiment chez certains que s’opère un « remplacement ».

Le résultat est un ensemble de mouvements de crispation, qui incarnent non pas des nationalismes ouverts et dynamiques, mais des tentations de repli.

Ces mouvements de crispation sont porteurs de rêves de remises en ordre autoritaire et xénophobe, et de réponses économiques correspondant à la crispation et à la remise en ordre espérée : ces réponses sont étatistes, socialistes, porteuses d’un risque d’aggravation de la maladie plutôt que de sa guérison.

Nombre de commentateurs parlent des résultats du premier tour des élections départementales. Ils parleront, la semaine prochaine, des résultats du second tour. Ils compteront le nombre de sièges et de département gagnés ou perdus par les uns ou les autres.

Pendant que cette obnubilation sur des détails infimes et largement insignifiants s’opérera, des choses plus essentielles se joueront ailleurs, sous nos yeux, mais sans que nous les apercevions, sans même qu’elles soient commentées.

C’est de ces choses-là qu’il faudrait parler. S’il y avait en Eu­rope, non pas des politiciens, mais des hommes d’État, c’est de cela qu’ils parleraient. Il n’y a, semble-t-il, plus d’hommes d’État en Europe. Et il n’y a plus guère d’économistes qui comprennent l’économie en toutes ses dimensions.

Guy Millière

Partager cette publication

Comments (28)

  • HOMERE Répondre

    Je vous recommande l’excellent ouvrage tenant lieu de livre de chevet de notre débatteur Jaurès et qui s’intitule “L’art d’avoir toujours raison” il est signé Schopenhauer Arthur…..ou les stratagèmes dévoilés issus de la dialectique éristique chère aux contradicteurs et autres bretteurs scatologiques….c’est tout notre Jaurès à nous……

    29 mars 2015 à 16 h 29 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    les échanges néo- épistolaires entre @ Jaures et Jacky l’ @ssocial ? le dialogue entre un sourd et un aveugle ( et vice versa ) ; manque plus que Dame @ Eureka se mêle à la dispute pour rendre le sujet explosif

    P.S. j’ ai beaucoup apprécié la remarque de Jacky l’ @ssocial sur les ” syndicats qui avaient de la TENUE ” car venant d’ un ” scatologue ” cela devrait lui valoir sans conteste le premier prix de la Fondation des bonnes manières de la ” Baronne ” Rothschild !

    28 mars 2015 à 22 h 31 min
  • André Répondre

    Je trouve guy Milliere un peu sévère au sujet de l’Europe. Les pays du sud ont fait des réformes difficiles, ils ont réforme leur marche du travail et baisser leurs dépenses sociales. Le royaume uni et l’Irlande ont baisse leurs dépenses publiques et la croissance repart. Des pays comme l’Allemagne, l’Autriche et le Danemark ne se portent pas trop mal. Certes, il y a encore beaucoup à faire notamment et le retour de la gauche en grece et le très probable retour de la gauche en Espagne et au Portugal risquent de tout remettre en cause mais il ne faut pas dire que l’Europe a tout faux

    28 mars 2015 à 20 h 41 min
  • Jacky Social (avec le Dirupornocrates) Répondre

    Là, cher Jaurès, vous posez une question essentielle. Effectivement, vous avez raison il serait difficile de ne pas passer par un vote majoritaire. MAIS, pour moi, et je l’ai déjà dit, mais vous semblez être sourd, l’état doit être limité à ses tâches régaliennes. Les grandes révolutions française et américaine ont eu lieu afin de libérer les gens de l’emprise de l’état et de ses privilèges. En France, où en sommes-nous ? Les USA se portent mieux mais sont en train de subir la contamination via Obama. Et donc je dis oui à la majorité pour ce qui est de la gestion des fonctions régaliennes de l’état: justice, police, armée, (phyto)sanitaire, finances afin qu’ils puissent garantir la sécurité dans le vivre ensemble de la Nation (notion différente de l’état). Son rôle s’arrête là. Avant Obertone, j’étais encore partisan (sans jeu de mots) d’un système d’éducation national d’état. Aujourd’hui, je suis pour la coexistence des deux systèmes. Les impôts sont faits pour payer les fonctionnaires qui s’occupent des domaines régaliens. Ceux-ci méritent d’être mieux payés tout en gardant leur indépendance. Ils doivent être des professionnels de leurs domaines et non des professionnels du harcèlement et racket en tous genres. Pour les autres domaines, nous sommes au 21ème siècle et je fais confiance aux personnes, càd. aux individus. La propriété publique n’intéresse personne. Le principe de subsidiarité doit retrouver la priorité afin de garantir les libertés. Pour ce qui est des plus faibles, certains aménagements peuvent être trouvés facilement une fois que la société aura retrouvé sa prospérité. Nous sommes assez d’accord sur le fait qu’il ne faille laisser tomber personne, mais pas sur les moyens ni la voie à suivre. C’est aux personnes à faire leur vie et à s’organiser et non à l’état à les organiser ni à faire leurs vies à leur place. Et donc l’interventionnisme étatiste doit être très strictement limité.

    28 mars 2015 à 12 h 02 min
    • Jaures Répondre

      Je comprends tout à fait votre approche libérale mais pour qu’elle soit mise en place il faudrait que la majorité du peuple se prononce pour. Or, je ne crois pas que votre conception de la société soit attrayante. Il vous faudrait des exemples montrant que cela fonctionnerait mieux ainsi. Les gens dont je fais partie ne sont pas si stupides: si on peut avoir mieux pour moins cher, on se laissera volontiers convaincre.
      Mais il faut des arguments solides avec des exemples concrets.
      A vous de jouer.

      28 mars 2015 à 13 h 48 min
      • Jacky Social (avec le Dirupornocrates) Répondre

        D’abord, mon cher Jaurès je ne suis pas tout-à-fait un Libéral car le libéralisme est peu amène vis-à-vis du capitalisme. Je suis surtout un minarchiste (à ne pas confondre avec un libertarien). Je vous répondrai très facilement:
        1) La majorité n’a rien à voir avec la Liberté. Ce n’est ni à elle, ni à l’état à déterminer les libertés car les libertés individuelles ne procèdent ni de l’état, ni de la majorité.
        2) Si la France a été un grand pays, ce n’est certainement pas parce qu’elle a attendu au cours de son Histoire que l’on lui livre des exemples concrets et des arguments solides. Sinon, elle n’aurait jamais fait de Révolution (confisquée ensuite par une certaine société de pensée), elle n’aurait jamais inventé et ne serait pas partie à la découverte et à la conquête du monde qui fait qu’aujourd’hui sa langue et sa culture sont répandues aux 4 coins de ce monde, ce dont vous pouvez être fier sans verser dans un nationalisme d’un autre âge.
        3) Votre système populiste qui flatte le bon peuple afin de mieux le mener par le bout du nez est moribond. Comme tout système dirigiste, il est arrivé au bout. Il est usé jusqu’à la corde. Il est périmé. C’est la faillite permanente depuis longtemps et on ne remet rien en question. On continue en accusant des facteurs extérieurs qui n’ont rien à voir. Si je devais gérer mes finances comme l’état gère l’argent des autres, je serais dans la rue mort de faim et de froid depuis longtemps et personne ne me plaindrait. On dirait: “Il l’a bien cherché après tout”.
        4) Quand je parle de liberté, vous croyez que je veux dire: “on fait ce qu’on veut au détriment des autres”. Pas du tout, la responsabilité d’assumer ses choix est lourde, mais elle vaut la peine. Question d’éducation. Cela peut faire peur a priori. Mais c’est si bon de savoir où est le mérite.
        5) Quand je vous parle de liberté d’entreprendre, vous pensez aux multinationales et au capitalisme de connivence qui mine la France. Comment voulez-vous, Jaurès, que l’on crée de l’entreprise dans des conditions où l’état régule trop au profit du capitalisme d’état. Vous dénoncez Poutine à juste titre, alors que vous avez la même chose en France. Il y a de la place en France pour une belle économie de marché grâce aux PME qui, elles, sont pourvoyeuses d’emplois. Ce sont des Français qui les dirigent et ils emploient des Français. Il y a des besoins en France qui ne peuvent combler par les Chinois. Et tout n’est pas pour les Chinois que vous accusez à tort de saper l’économie française. Le changement? C’est de limiter le pouvoir syndical au sein des entreprises et modifier les codes du travail et de la fiscalité. Regardez les auto-entreprises, c’est pas mal. Maintenant que ça marche, votre gouvernement veut les tuer. Pourquoi? A quoi bon tout vouloir contrôler? Pour faire quoi? Gouverner, ce n’est pas ça. On attend des réformes de fond afin de tirer la société vers le haut. Et pas du pleurnichage. Vous êtes opposé à la mondialisation économique. Je peux comprendre vos inquiétudes et celles de nombreuses personnes. Mais elle est en marche et ce n’est pas la France, ses lois, ses majorités, ses syndicats et ses armées de pauvres qui pourront l’arrêter, bien au contraire. On est obligé de suivre le mouvement et au lieu de suivre on peut prendre les devants sans devoir attendre des arguments solides ou des exemples concrets. La France vaut mieux que de subir la mondialisation, non? Rassurez-vous, vous garderiez un rôle important à jouer. Mais ce ne serait plus celui d’un défenseur des losers, mais bien des gens fiers d’être au devant du dynamisme économique tout en étant ouvriers ou employés. Prenez les syndicats allemands ou suédois ou japonais. Ils ont de la tenue et ces pays sont nickel, même si la crise est là.

        28 mars 2015 à 15 h 35 min
        • Jaures Répondre

          Cher Jacky, je vais vous répondre point par point. Il importe simplement d’éviter dans votre rhétorique d’écrire “vous dîtes ceci” ou “vous pensez cela” alors que ce n’est bien souvent pas le cas. Réfutez-moi, c’est un plaisir, mais uniquement s’il vous plait sur les idées que j’exprime.
          1) Votre vision de l’Etat minimaliste vous est personnelle. Je ne la partage pas. Je pense que l’Etat a un rôle à assumer dans ce qui me parait essentiel au sein d’une société laïque et démocratique: la liberté de conscience, l’égalité des chances, l’accès à la santé, à la formation et la culture.
          2) Il serait bon de savoir ce qu’est “un grand pays”. La Révolution n’a été qu’une suite de massacres jusqu’aux confins de l’Europe (et au-delà) pour aboutir à la Restauration.
          C’est sans doute pourquoi aujourd’hui les peuples sont plus circonspects. Si vous n’avez pas d’exemples pour illustrer votre projet, convaincre vous sera plus difficile.
          3) Jamais ces 70 dernières années les pays européens n’ont été aussi riches. Jamais les peuples n’ont atteint un tel niveau de vie, une espérance de vie et un niveau d’instruction . Certes, beaucoup d’inégalités perdurent mais je pense que l’organisation d’Etats démocratiques n’a pas failli. En tout cas, rien de mieux n’a existé dans l’Histoire.
          4) La liberté responsable n’est possible que dans une organisation légale. Je ne partage pas votre vision optimiste de l’Homme. Il existe des crapules très bien éduquées.
          5) Je suis très favorable au développement des PME. C’est sur elles que devraient se concentrer les aides. Ce dont celles-ci ont besoin, c’est de personnel qualifié et de soutien financier. Les auto entrepreneurs ne sont pas une réponse globale. Ce n’est pas le gouvernement mais les artisans qui en demandent un cadre strict pour éviter la concurrence déloyale.
          Plus généralement, le problème est que les investisseurs souhaitent aujourd’hui des profits importants en très peu de temps. Ce n’est pas là une vision industrielle. Il importe que soit favorisé l’investissement industriel au détriment de la spéculation financière. Et pour cela, je pense que l’arme fiscale est nécessaire malgré la pression des lobbies qui, il faut le dire, s’avère très efficace.

          29 mars 2015 à 10 h 56 min
          • Jacky Social (avec le Dirupornocrates)

            Vous radotez à nouveau. Je n’ai pas de temps à perdre. Je travaille, moi.

            29 mars 2015 à 19 h 26 min
          • Jacky Social (avec le Dirupornocrates)

            Vous avez raison. Il faut plus d’état, plus de taxes, plus de fonctionnaires, plus de subsides. Voilà ça va comme ça. Vous êtes vraiment ce que décrit Obertone, c’est effrayant. Si je pouvais, je vous tuerais.

            29 mars 2015 à 19 h 27 min
  • Jacky Social (avec le Dirupornocrates) Répondre

    Après Obertone, qui comble les quelques lacunes que j’avais encore dans mon analyse de votre tactique de a double pensée et du chantage, je n’ai plus rien à vous dire. En effet, vos arguments, on les connaît. C’est très clair maintenant et je n’ai plus à perdre mon temps. Je l’ai dit, vous êtes un malheureux. Je préfère m’en tenir à cela, plutôt que d’entrer à nouveau dans l’insulte. J’ai encore du respect pour les morts. Votre gauche progressiste ne se porte pas très bien en ce moment, on dirait. L’heure viendra où elle disparaîtra. Peut-être alors prendra-t-elle le pouvoir par la force afin de ne pas sombrer et d’assurer ainsi sa survie. Mais d’une manière ou d’une autre, elle ne ferait que gagner un peu de temps. Elle est condamnée à plus ou moins court terme, ainsi que le système socialo-fasciste qu’elle a instauré afin de s’assurer que ces mensonges et sa domination passent pour de la générosité, le tout avec le pognon et la vie des autres bien évidemment. Je n’ai donc pas à vous répondre avec des arguments que vous réfuterez de toute manière. Tout ça m’est bien égal, car ça n’a plus d’importance: la réalité des faits est de mon côté et quoi que vous fassiez elle reviendra toujours au galop TOT ou TARD. Pour moi, vous êtes qu’un perdant en sursis qui ne sait pas encore que la récréation est finie. Alors vous savez, vos arguments me laissent dorénavant complètement indifférents, bien fort cher Jaurès. A quoi bon.

    27 mars 2015 à 21 h 34 min
    • Jacky Social (avec le Dirupornocrates) Répondre

      J’oubliais, cher Jaurès, combattre vos idées, ce n’est pas écrire des posts sur les 4 Vérités, car il ne s’agit que du travail des idées. Enfin, si l’on veut. Combattre vos idées, cela se fait ailleurs. Dans la vraie vie, là où la réalité vous rattrape, cher Jaurès.

      27 mars 2015 à 21 h 37 min
    • Jaures Répondre

      Il y a quelque chose d’attendrissant dans votre discours adolescent.
      Non, cher Jacky, nous ne prendrons pas le pouvoir par la force. Si nous perdons cette élection, nous ferons comme d’habitude: nous essaierons de gagner la suivante. C’est un cas de figure assez récurrent depuis 40 ans, non ?
      Le combat politique s’effectue partout où il y a débat. Ici et ailleurs.

      28 mars 2015 à 9 h 14 min
      • Jacky Social (avec le Dirupornocrates) Répondre

        Vous avez déjà commencé à le faire par votre administration, votre police privée qui n’a de public que le nom, vos enseignants acquis au Party, votre justice des cons. L’étape suivante sera la force afin de confisquer les derniers espaces de liberté et de propriété privés. Il ne s’agit pas d’élections qui ne sont que l’expression de la dictature de la majorité. Allez, asses perdu de temps. Bon weekend Jaurès. Abreuvez vous bien de paroles pour personnes faibles et hors des réalités.

        28 mars 2015 à 10 h 57 min
        • Jaures Répondre

          Si les élections ne sont que la dictature de la majorité, par quoi souhaitez-vous les remplacer ? La dictature de la minorité ?

          28 mars 2015 à 11 h 28 min
  • Fucius Répondre

    Il y a un autre risque d’explosion qui se surajoute:
    Les socialistes bornés (pléonasme), devant l’échec répété du socialisme, cherchent toujours des saboteurs.
    Bien trop peu prendront conscience de leur erreur et rejoindront les rangs libéraux.

    Pour eux l’échec systématique du socialisme ne prouve que la vigilance et la méchanceté des comploteurs libéraux.

    C’est pourquoi la spirale socialiste justement dénoncée par l’auteur (le socialisme est la cause des maux qu’il prétend résoudre, et ne fait donc jamais que les amplifier), quand elle arrive à son terme, se traduit par une chasse aux sorcières tous azimuts.

    Quand viendra le prochain choc qui mettra les États en faillite et verra la forte réduction du pillage de notre avenir au bénéfice des classes dépendantes toujours plus nombreuses et dépendantes, alors les socialistes ulcérés, persuadés d’être spoliés, incapables de comprendre qu’ils se sont pillés les uns les autres, chercheront des coupables, et ne se regarderont certainement pas eux-mêmes.

    Ce sera la plus grande chasse aux sorcières de tous les temps.

    Les banquiers et les Juifs feraient bien de se préparer une planque.

    26 mars 2015 à 21 h 33 min
    • goufio Répondre

      L’échec du socialisme c’est qu’il n’a jamais été assez loin, c’est toujours pour la prochaine fois puisque ça doit marcher. Au siècle écoulé le socialisme a produit le communisme pour aller plus loin, mais comme ça n’a pas marché, nous aurons peut-être droit à 1984 la prochaine fois. Nous sommes tous des futurs Winston. (pour faire tendance)

      27 mars 2015 à 7 h 17 min
  • druant philippe Répondre

    Version des croissantistes : la population vieillit , donc il faut importer des travailleurs du 1/3 monde dont on connaît les “immenses qualités” (MDR) et cela malgré un chômage en Europe terrifiant : ils oublient que les robots remplaceront les travailleurs même surqualifiés .
    On arrivera ainsi à une Europe hyperpeuplée remplie de chômeurs de toutes origines baignant dans un climat délétère .
    Le croissantisme démographique pendant de son homonyme économique s’ avèrera une catastrophe à l’ échelle mondiale .

    26 mars 2015 à 16 h 45 min
  • druant philippe Répondre

    GM est un libéral pur jus peu soucieux de la survie de notre remarquable civilisation pourvu que l’ Europe compte 1 milliard d’ habitants majoritairement issus du 1/3 monde , se reproduisant comme des lapins pour alimenter le système consommatoire et se comportant en parfaits consommateurs écervelés .
    Un tel grouillement humain permettrait à ses amis de disposer ad infinem d’ une masse d’ esclaves dociles prêts à tout pour survivre .
    Un vrai mondialiste , quoi !

    26 mars 2015 à 16 h 22 min
  • lefebvre Répondre

    CLa vérité doit triompher de cette bête immonde qui mène ce monde « Toute résistance à un oppresseur commence par une prise de conscience Car si le mal progresse c’est que nous le regardons le laissons faire.
    Nos dirigeants sont des traîtres au service de l’antéchrist qui est incarné par ce NWO us sioniste Daniel décrit bien dans sa vision au roi Nébucadnestar ce dernier royaume issu et résurgence de l’empire II Ya eu l’empire babylonien médo perse grecque et Romain Ce dernier empire de conception maçonnique et luciférien repose sur des pieds de fer et d’argile doit s’effondrer. C’est aux peuples matures de s’unir afin de refuser leur plan diabolique car cette troisième guerre mondiale qu’appellent de leurs vœux qu’il la fasse eux ces buveurs de sang ces vampires Que ces fous complotâtes se dévorent entre eux. Ainsi le monde, débarrassé de sa pourriture, vivra en paix. Une Nation c’est un territoire un peuple partageant le même idéal elle existe. i existe si elle garde ses traditions sa foi ses valeurs sa culture elle meure si il perd son âme et notre patrie a perdue sa souveraineté avec cette Europe de conception US construite autour de la théorie D Herzl qui impose ce Nouvel Ordre Mondial Maçonnique talmudiste en opposition à la TORAH et aux règles édictées par Moïse qui se résument en un seul précepte tu aimeras ton créateur de toutes tes forces ton âme et ta volonté et ton prochain comme toi-même – aimer la création c’est la respecter et on ne tue pas son prochain pour le dépouiller de ses biens ou convoiter sa femme Quand je regarde nos émissions télévisées je suis horrifié tout est mis en œuvre pour promouvoir l’adultère l’infidélité la violence l’homosexualité et par la suite la pédophilie puisque l’on explique tout par les hormones et ou autres dérèglements génétiques ou hérédités quelconques. Lorsqu’il n’y a plus des règles communes il n’y p plus de de société La peur du gendarme reste toujours le commencement de la sagesse
    https://youtu.be/wGrdG85mmL0?t=240
    https://youtu.be/ZCt4YYMfYoQ?t=84
    https://youtu.be/ZCt4YYMfYoQ?t=84

    26 mars 2015 à 15 h 09 min
  • maispasdutout Répondre

    Si les Européens fermaient les frontières à ” Toute la misère du monde ” , il arriverait un moment où leur race disparaîtrait . Il faut un indice de fécondité de 2,2 pour au moins garder une population stable . En dessous de 2,2 la population baisse de siècle en siècle puis disparaît à jamais .( On imagine un peu ce que des centaines de millions d’émigrés, massés sur les frontières européennes vont faire quand l’Europe ne sera plus peuplée que de 40 millions d’habitants ! Et avant cela , le poids de l’Europe , même très riche ,aura la même importance ,le même destin que le très riche Luxembourg , que feu le Liban …. ) .Mais , des industriels et nos politiciens ont trouvé la solution ,l’Europe importe des bras et pourquoi pas des ” cerveaux ” ainsi que des bas-ventre . Miracle zig-zig , Alors que l’indice de fécondité des Française ” traditionnelles” oscille entre 1,6 et 1,8, la population augmente quand même de 30% en 50 ans ( celle de l’Afrique – et de chaque pays africain – augmente de 300%, par exemple l’Algérie passe de 12 à 36 millions d’habitants .)
    L’indice de fécondité ( 3 au minimum pour la femme de là-bas ,contre 1.8 en Europe )et l’âge du 1er accouchement ( 18 ans alors que c’est environ 24 ans pour une Européenne ) mène inexorablement ces peuples nouveaux à envahir et faire disparaître les occidentaux de la surface du monde …. en les y aidant u peu au besoin ,il suffira de couper des têtes et de lapider ou de faire régner la terreur du nombre .
    Des solutions existent , peu sont avouables , les autres ne seront pas mises en action sinon par les Slaves peut-être ?

    25 mars 2015 à 21 h 57 min
    • Jaures Répondre

      Maispasdutout, vos chiffres datent quelque peu. Il y a longtemps que la fécondité des pays du Maghreb a chuté.
      Taux de fécondité Algérie: 2,82 ; Maroc: 2,71 ; Tunisie: 2,17 (France: 2,01). Source: Banque Mondiale.
      Et on sait que dés la deuxième génération, le taux de fécondité des femmes rejoint celui du pays d’accueil.
      On ne peut dire que c’est le taux de fécondité est soutenu uniquement par l’immigration. En effet, la Suisse avec une immigration supérieure à la France a un taux de 1,52.
      L’Irlande, avec peu d’immigration a un taux de 2,01.
      Les choses sont bien plus complexes que vous le laissez paraitre.

      26 mars 2015 à 9 h 30 min
  • De Soyer Répondre

    Une remise en ordre autoritaire, ou plus exactement d”autorité, sera nécessaire. Dire qu’elle sera xénophobe me paraît un grand mot emprunté au parti socialiste. Disons qu’elle aura un côté identitaire pour éviter le “grand remplacement”, ce qui est notre droit le plus strict. Stopper l’immigration aura aussi l’avantage de rendre le combat pour l’emploi plus facile.
    Monsieur Millière n’ose pas dire qu’il faudra arrêter l’immigration et c’est là sa faiblesse et cela l’entraîne parfois dans des délires proches de ceux du parti socialiste. Il n’imagine pas aussi qu’on puisse faire une politique d’encouragement de la natalité française pour éviter d’avoir recours à l’immigration.
    Cela étant, le FN a un côté national-socialiste qui nuit à son efficacité économique.
    En revanche, une donne libérale, nationale et sociale (et non pas socialiste) me paraît possible. Cf. mon livre “Economie ou socialisme: il faut choisir”.

    25 mars 2015 à 19 h 48 min
    • Jaures Répondre

      Cher ami, je vous informe que ce ne sont pas, et de loin, les pays avec peu d’immigration qui souffrent le moins du chômage.
      L’Allemagne, avec 5% de chômage importe bien plus de travailleurs que la France et reçoit d’ailleurs trois fois plus de sollicitations.
      La Suisse qui ne connait pas le chômage a un taux d’immigration de 23% (8,2% en France).
      Par ailleurs, méfiez vous de “l’autorité nécessaire” car elle ne s’applique pas toujours là où le souhaite et, dans l’Histoire, nombre de ceux qui l’ont espérée n’ont pas tardé à retrouver dans les geôles leurs ennemis d’hier.
      Je livre cela à votre réflexion pour le tome 2 de votre bouquin.

      26 mars 2015 à 17 h 08 min
  • Jaures Répondre

    Curieusement, Millière nous demande de prendre du recul, de comprendre “les choses plus essentielles” qui se jouent ailleurs mais dans sa volonté, qui remonte à plusieurs décennies, d’annoncer la fin prochaine de l’Europe il semble lui-même perdre tout sens des réalités.
    Prenons les différents points qu’il énonce comme précurseurs d’une agonie de l’Europe et comparons avec ce qui se joue sur les autres continents.

    Sur le chômage, la situation est très contrastée en Europe entre une Espagne à 23% et une Allemagne à 5%. Il y a encore deux ans, on trouvait des taux de chômage de 10% dans nombre d’Etats américains (Winconsin, Missouri, Michigan,…) et on connait les conséquences sociales aux Etats Unis quand on est sans emploi. L’Amérique était-elle à l’agonie il y a deux ans ?

    Les systèmes sociaux ne sont pas plus ruineux en Europe qu’ailleurs. Le système de santé américain coûte plus de 17% du PIB contre moins de 10% en moyenne en Europe. Or on sait que la population américaine est bien moins couverte et a une espérance de vie inférieure à la moyenne européenne.
    Si proposer un système social (santé, retraites) à l’américaine serait suicidaire électoralement, c’est que l’exemple d’outre-Atlantique n’est guère attrayant.

    Sur le vieillissement des populations, les Etats-Unis sont touchés comme l’Europe. Si l’âge médian y est encore inférieur de 4 ans, certains Etats comme la Floride, le Maine ou le New-Hampshire ont déjà rattrapé l’Allemagne !
    C’est l’immigration latinos qui permet de garder aux Etats-Unis une relative jeunesse en assurant plus d’un quart des naissances.
    Quant aux zones de non-droit, les récentes émeutes et surtout le taux d’homicides 4 fois plus élevé qu’en Europe montrent que le mal est bien plus profond aux Etats-Unis.

    Sur la “crise religieuse”, force est de constater que les 70 dernières années qui ont vu le déclin de la religion chrétienne coïncident avec la période de l’Histoire où prospérité économique, démocratie, libertés et instruction se sont le plus développées en Europe. Je ne dis pas que le déclin religieux est cause de cette évolution mais force est de constater qu’on ne peut lier la dilution de valeurs chrétiennes avec une quelconque décadence.
    Sauf à considérer que la liberté, la démocratie et la croissance économique sont des signes de décadence.

    Je m’en suis tenu aux Etats-Unis mais si on observe le Japon, on verra que ce pays connait des problèmes comparables à tous les pays développés: vieillissement, endettement, croissance atone,…
    La stigmatisation de l’Europe est donc totalement arbitraire.
    C’est l’ensemble des démocraties qui connaissent peu ou prou des problèmes liés à un contexte particulier mais qui n’est pas plus (ni moins) préoccupant que furent les périodes de conflits de décolonisation ou de guerre froide.

    Il n’y a jamais eu dans l’Histoire de moments totalement paisibles, sans tensions internes ou environnement hostile. Le fait est que nous avons maintenant un niveau d’exigence tel que ceux-ci nous sont de moins en moins supportables. Notre manque de recul, notre lucidité défaillante nous laisse à penser que nous aurions connu des périodes dénuées de tout problème sous prétexte que ceux-ci étaient différents.
    On attendrait justement des intellectuels, des universitaires, qu’ils nous amènent à comprendre ce qui se joue aujourd’hui, sans fantasmer sur un passé idyllique révolu qui n’est qu’une chimère.
    Par opportunisme idéologique, Millière a choisi une toute autre voie. C’est là affaire de conscience.

    25 mars 2015 à 11 h 49 min
    • Jacky Social (avec le Dirupornocrates) Répondre

      Bonsoir Jaurès. J’ai lu “La France Big Brother” d’Obertone. Bien que je ne partage pas toutes les analyses de l’auteur, je vous ai vu dans cet excellent livre qui vous met à nu. Je savais déjà ce qu’étaient la gauche et l’extrême-gauche. Là, j’ai été bleffé par la lucidité et la capacité impressionnantes d’aligner des arguments et de mettre à jour toutes vos contradictions et tactiques destinées à déboussoler la populace. Je ne vous agresserai donc plus. Je trouve que vous êtes un malheureux, car j’espère vraiment que vous croyez sincèrement en vos dogmes qui ne fonctionnent pas, vu que vous êtes toujours rattrapé par la réalité que vous aimez nier, ce que je vous ai écrit bien avant que le livre d’Obertone ne paraisse. Donc vous contredire ne sert à rien. Vous êtes virussé, tenu par une idéologie sclérosée. Ceci ne veut pas dire que vous n’êtes pas intelligent ou que vous n’êtes pas brillant. Vous êtes simplement du mauvais côté de l’Histoire. Quand vous êtes lucide, vous êtes tellement percutant car vous êtes vrai. Je vous l’ai d’ailleurs dit dans les commentaires sur la Russolâtrie, où nous nous rejoignons. Le constat de Guy Millière sur l’Europe est pourtant juste. Ce qu’il écrit, je le vois et le vis chaque jour que Dieu fait. Croyez bien que je déteste ce constat, mais la situation est bien celle que décrit brillamment GM. Sinon, c’est quoi le problème? Je vous ai dit que vous ne comprenez pas grand chose ni à l’économie, ni à la gestion d’entreprise privée. Je le maintiens jusqu’à preuve du contraire. Votre réponse ici est ce que vous êtes, càd. ce que vous voudriez que les choses soient, mais la réalité est celle que décrit GM. Malheureusement. Cela ne fait pas plaisir, je vous l’accorde.

      26 mars 2015 à 21 h 20 min
      • Jaures Répondre

        Fort bien, cher Jacky.
        Sauf que vous ne répondez à aucun des arguments que j’énonce ci-dessus.

        27 mars 2015 à 9 h 29 min
        • Jacky Social (avec le Dirupornocrates) Répondre

          J’ai dit que je ne vous agresserai plus. J’ai lu une excellente description très structurée de vous et de votre tactique de la double pensée dans le dernier livre de L. Obertone “La France Big Brother” que j’ai avalé d’une traite vacharde la semaine dernière. Je ne partage pas toutes ses conclusions, mais il touche aux problèmes de fond qui sape notre société, dont le chantage intellectuel à la solidarité, au racisme, à débats creux, à la laïcité républicaine pour sujets dociles, aux contradictions voulues, au déboussolement de la populace dont vous aimez tellement la majorité idiote que vous vous évertuez à la perpétuer, etc. Il n’y a donc pas besoin d’en dire plus. Vos idées, càd. votre projet de société, doivent être combattues. Comme lueur d’espoir, cependant, je veux croire qu’il vous arrive encore d’avoir des moments de lucidité. Non pas parce que vous tombez d’accord avec moi sur certains sujets. Il se fait que je connais certains sujets mieux que les auteurs et les intervenants de ce site tous réunis en 5ème colonne. Par exemple, les républiques de l’ancienne URSS. Je peux juger ce que l’on en écrit. Et je dois dire que ce que j’ai lu de vous à ce sujet est tout à fait lucide, pour autant que j’aie lu tous vos posts, vu que, comme l’électricité, votre lucidité ou ce qu’il en reste peut subir des coupures.

          27 mars 2015 à 20 h 02 min
          • Jaures

            Combattre un adversaire politique, cher Jacky, c’est réfuter ses arguments.
            Or, encore une fois, vous ne répondez à aucun de ceux que j’énonce ci-dessus.

            27 mars 2015 à 21 h 11 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Vous venez d'ajouter ce produit au panier: