Le syndrome européen et le cataclysme qui vient

Le syndrome européen et le cataclysme qui vient

La France a un nouveau Président et un nouveau gouvernement. Un ac­cord de façade a été trouvé avec l’Allemagne. Des élections législatives auront lieu en juin, qui donneront une majorité à la gauche.

De nouvelles élections auront lieu en Grèce aussi, où la situation va continuer à s’aggraver, tout comme la situation en Espagne, au Portugal, en Italie. Des articles paraîtront évoquant les détails de ce qui survient dans tel ou tel pays, sur ce que décide tel ou tel dirigeant. D’autres articles traiteront de la façon de sauver l’euro.

Ce qui ne sera pas évoqué est ce que j’appelle le « syndrome européen ». Celui-ci est constitué de plusieurs maladies qui suscitent un processus cumulatif, conduisant à l’agonie.

La première de ces maladies est née de la reconstruction de l’Europe après la Deuxième Guerre mondiale. Le continent européen était alors en ruine, l’Union soviétique menaçait et avait annexé l’Europe centrale. Il fallait reconstruire l’Europe occidentale. Les États-Unis y ont consacré beaucoup d’argent. Les circuits de distribution de cet argent ont été mis en place et ont constitué les embryons de la construction européenne. Une bureaucratie s’est formée. L’idée qui a débouché sur l’Union européenne est née.

Au départ, il s’agissait d’un marché et d’instances de régulation. Très vite, se sont ajoutés des éléments de planisme. Un édifice absolutiste et constructiviste s’est mis en place. Les déficits démocratiques se sont accentués. Les populations se sont trouvées graduellement gouvernées depuis le haut, par des officines sur lesquelles elles n’ont vite plus eu aucun contrôle, et qui étaient censées incarner le bien suprême.
Les populations s’aperçoivent aujourd’hui que les promesses n’ont pas été tenues. Le malheur est que cette lucidité vient très tardivement.
La deuxième de ces maladies découle de la première. L’Eu­rope, en se reconstruisant sur un modèle constructiviste, s’est do­tée, diversement selon les pays, de structures de redistribution censées assurer le bonheur des Européens par le biais de la mise en place de dépendances par rapport aux autorités.

Ont été instaurés des États providence de plus en plus lourds. Les entreprises et les plus fortunés étaient, dans ce cadre, censés aider les plus pauvres et financer des « aides » et les postes de fonctionnaires pour les gérer. Les structures ont semblé bien fonctionner, jusqu’au moment où les dysfonctionnements prévisibles sont survenus. Le nombre de gens aidés s’est accru graduellement. Le dynamisme économique s’est détérioré. Les entreprises et les plus fortunés ont commencé à voter avec leurs pieds. Des déficits se sont creusés. Des endettements ont accompagné les déficits et ont permis de les financer un peu plus longtemps. L’endettement est, dans un nombre croissant de pays, devenu si inquiétant qu’il fait planer des risques de banqueroute.

Les populations sont confrontées au fait que les États-providence ne pourront bientôt plus payer. Les impôts supplémentaires (appelés « rigueur » ou « austérité ») ne rapportent plus guère. La « rigueur » et l’« austérité » sont rejetées par les populations, qui voudraient de la croissance et ne comprennent pas pourquoi les caisses sont vides. Les populations discernent que quelque chose ne fonctionne pas. Le malheur est qu’elles ne comprennent pas ce qui ne fonctionne pas.

La troisième maladie vient ag­graver les deux premières. À la faveur de l’instauration des États-providence, de la redistribution et de l’étatisation qui l’accompagnent, l’éducation et la culture ont été prises en main par des adeptes de l’État-providence, ce qui a détruit le pluralisme et conduit à une asphyxie et à un formatage de la pensée.

Les populations ne comprennent pas ce qui ne fonctionne pas parce que les explications pertinentes sont absentes ou marginalisées.
La mise en place de l’euro, à marche forcée, a été l’un des résultats de la première maladie. La deuxième a accentué ce que l’euro avait en lui de « présomption fatale », selon l’expression de Friedrich Hayek. La troisième a empêché de voir la « présomption fatale ». Si on ajoute à tout cela le vieillissement des populations et l’islamisation en cours, on constate que le syndrome est très inquiétant. Et on peut se demander ce qui pourrait empêcher le cataclysme qui se profile.

Partager cette publication

Comments (48)

  • ozone Répondre

    Mais tout a fait d’accord,aprés tout Gordon Brown a bien nationalisé Northern Rock pour la sauver.

    Perso je n’ai jamais eu de crédits importants,et je pense que pendant ces vingt cinq derniéres annés cette distribution de fausse monnaie aurait du étre trés encadrée,comme cela la croissance aurait été moindre et cela aurait invariablement abouti depuis longtemps a une remise en cause de la globalisation telle qu’elle s’est produite

    4 juin 2012 à 19 h 28 min
  • grepon Répondre

    "Vous vous inquietez pour les banques globalisées?;;Sentimental que vous étes,avec tout le pognon qui est tombé dans leurs coffres."

    ozone:  Allez sur wikimachin et faire une lecture du sens du mot "bilan".   Que diable!

    Ce n’est pas leur argent, dans leur coffres!    M’enfin, une fraction de l’argent d’une banque moderne, UNE FRACTION, appartient aux actionnaires de la banque, et en cas de default ils sont en principe les derniers a etre repayee, et peuvent parfaitement recevoir rien de leur mise.   

    Le reste du bilan est troufee de prets (ca stimule l’economie en mettant en expansion le credit), et d’autres actifs du genre dette souveraine(PIIGS, US Treasury, dette de leur propre souveraine), dette de grosses boites, etc.   La taille du bilan en rapport avec le capital mise par les actionnaires donne un mesure du risque que prend la banque, qui peut donner plus de profit ou tuer la banque, suivant l’intelligence des investissements faites par le management.     C’est "l’effet du levier".   

    L’effet du levier chez tant de banques "too big to fail" francais et europeen a ete poussee a l’extreme, et chaque perte qui vient toucher leur actifs, genre dette immobiliere perdu en espagne, dette souveraine de la grece ou l’espagne, defauts tutti-frutti, mange a leur tres petite fraction de capital.

    Pour tout le "pognon" que vous imaginez etre dans le coffres, le probleme est surtout pas assez d’argent (liquidite on appel ca, dans le courte terme).    Divers programmes d’urgence de la BCE, la Fed, "Europe" etc sot venu preter du cash aux banques pour prevenir a ce que les banques cessent de fonctionner par manque de "pognon" dans leur coffres, par ce que c’est ca une partie de la crise actuellement.   Mais les autorites de la BCE, la Fed, le IMF se leurre, ou mentent, quand ils disent que ce n’est qu’un probleme de "liquidite."     Ces banques sont INSOLVENT, et ne recouvriront jamais sans nationalisation, en dehors des reglementation de l’UE.    Insolvent car leur creanciers ne vont pas pouvoir repayer suffismment de leur dette, ce qui est guarantie d’avance.   Dans le moyen terme, vos banques zombies continuent a vivre sur dette offert, effectivement par les epargnants et imposees, dette qui ne pourra jamais jamais etre repayee.

    3 juin 2012 à 20 h 24 min
  • ozone Répondre

    Que Dieu vous entende Grepon,que cette "urope" de m…. s’en aille au diable et quelle nous foute la paix.

    Vous vous inquietez pour les banques globalisées?;;Sentimental que vous étes,avec tout le pognon qui est tombé dans leurs coffres.D’ailleurs,beaucoups se demandent ou est passé tout ce fric.

    Mais pas de panique,leur pote a la BCE est aux petits oignons avec la famille.

    31 mai 2012 à 20 h 46 min
  • grepon Répondre

    et que les Etats ont décidé de faire payer la note de la spéculation au monde du travail. "

    Effectivement, et quand divers grosse banques et boites financieres verront leur bilans deja en effet de levier massif, trouees encore et massivement par les desastres Grecque, Italien, Espagnole, Portugais, et probablement d’autres aillieurs (une depression a deja commence tout de meme)….l’etat francais va intervenir encore, par raison d’etat, et car c’est des amis en haut des grosses boites.   Le systeme des grandes ecoles, c.a.d.. l’elitisme bien francais, a ses avantages.

    Je ne crois pas que les Allemands vont permettre le BCE et autres mechanismes tirant sur leur propres fortunes jeter encore de l’argent dans l’abyss.    Ca sera chaque  etat-nation pour lui meme, largement.

    30 mai 2012 à 22 h 57 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ inspecteur juve

    il se peut que @ Jaurès soit effectivement " libéral " mais alors dans l’acceptation américaine du mot ,c’est à dire comme on l’est au parti Démocrate … ce qui n’empêche nullement Obama d’être comme cul et chemise avec Wall-Street … il faut hélas du dollar pour faire campagne … mais pour les banquiers le retour sur investissement est rarement débiteur ,ce qu’il est toujours pour le citoyen lambda , celui qui vit de son travail  ; entendons nous bien qui vit d’un travail productif et qui enrichit la Nation …

    30 mai 2012 à 21 h 44 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    Jaures a dit : "L’idéologie libérale ne se limite pas au respect des libertés individuelles, de la propriété, du travail et de la pensée. Nous serions dés lors en parfait accord. Le libéralisme actuel désigne l’Etat comme le problème. C’est ainsi qu’il prône le dérégulation généralisée, la limitation de l’Etat aux fonctions régaliennes et la fin du code du travail (ces fameux avantages acquis !).

    Votre analyse de la crise n’est pas, à mon sens, pertinente. En effet, vous omettez de dire que c’est la crise des subprimes qui a gangréné l’ensemble du système financier et que les Etats ont décidé de faire payer la note de la spéculation au monde du travail. "

    Miracle ! Jaures est libéral.

    Hélas, il ne le sait pas encore.

    30 mai 2012 à 15 h 39 min
  • HOMERE Répondre

    N’en déplaise…..la solidité des finances publiques et de certaines banques, ont permis à la France de faire évoluer de façon concommittante dépenses publiques et dépenses privées, même au prix d’un endettement en forte progression. Consommation restée à un niveau suffisamment bas et épargne en vive augmentation ont jugulé l’inflation et permis une notation et une notoriété sur les marchés financiers.C’est le bilan de Sarkozy !!

    Le Dépensier Elu va exactement faire le contraire et c’est pourquoi nous allons assister à un effondrement de notre économie dans un an ou deux….l’augmentation du SMIC va contraindre les entreprises à gonfler leurs prix et l’inflation à courrir…..ce sont les entreprises étrangères qui en bénéficieront…ainsi de suite !

    Le Futé corrézien à cependant une large porte de sortie……..

    Abandonner son programme !!!!!!!

    30 mai 2012 à 10 h 59 min
  • grepon Répondre

    Pour ozone et Jaures mais pas seulement, Spengler explique le pourquoi et le comment de la faillite catastrophique (pour la France et les francais) de..l’Espagne, pays de taille.   La Grece est un detail de l’histoire compare a ce qui arrivera ineluctablement chez ce plus gros des PIIGS.

    http://pjmedia.com/spengler/2012/05/28/lessons-from-europes-winners-and-losers/

    Il y a quatre pages, tous a lire, pour piger mieux ce qui arrive a "Europe" et a l’euro.    Utilisez google translate si vous devez.

    30 mai 2012 à 4 h 46 min
  • grepon Répondre

    Il y avait aussi, des taux d’interet historiquement bas, offerts au pays PIIGS, grace a l’euro.  

    Voyez, avant l’euro et le ERM et traites sous-jacent, les pays en question avait tendance a devaluer assez souvent, ce qui a donne un risque eleve pour investisseurs, qui demandaient un taux plus haut de ce fait.    Maintenant, le naturel chez les pays en question revient au galop, apres une bulle terrible. 

    30 mai 2012 à 1 h 58 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ ozone

    pour être clair il suffisait de dire que la cause ( de l’état de pré-banqueroute dans lequel se trouve l’Espagne ) est la " bulle " immobilière qui fut , en grande  partie , alimentée par les fonds structurels de Bruxelles
    notons qu’il en est de même au Portugal où ces mêmes fonds ont surtout servi à déployer un réseau auto-routier qui n’avait pas vraiment raison d’être mais qui faisait l’admiration de tous les touristes en particulier des Français qui avaient des intérêts parfois seulement professionnels dans les travaux publics
    enfin rappelons que notre gouvernement socialiste n’envisage pour notre salut que deux voies :
    la reprise de la consommation ( avec une nouvelle dégradation de notre balance commerciale ) et un "new-deal " c’est à dire le lancement de grands travaux structurels comme par exemple de nouveaux aéroports , celui de Nantes en particulier !

    29 mai 2012 à 9 h 41 min
  • ozone Répondre

    Il parait que les négociateurs allemands regréttent Sarkozy,pas trés flatteur çà,quand les intérets du pays sont en jeu a ce niveau il est preferable d’entendre des choses du genre "j’aime mieux me faire arracher trois dents que négocier avec Machin".

    C’est ahuris que les français vont découvrir au fil du temps ce que Sarkozy a signé en leur nom

    Le cas espagnol est fort interressant,bien plus que le grec,sous le gouvernement Aznar le sécteur de la construction pris un essort considérable dans la foulée des fonds "structurels" de Bruxelles,Zapatero a suivi la même politique,c’était le plus facile a faire,les salaires dans le sécteur étaient si hauts que beaucoups d’étudiants quittérent les études pour y aller travailler,payez en 40 ans disaient t’ils,aberrant,mais voilà,avec la crise le coup de frein fut brutale,donc les banques se trouvérent avec beaucoup d’argent "dehors",c’est grave mais pas apocalyptique,sauf que "l’urope" commença a exiger une stabilisation avec les poncifs habituels,un plan,puis deux,puis même un troisiéme,tous suivis avec application par les rspagnols,au fil des "économies" les difficultés de la population s’agravent et ceux qui auraient eu les moyens de rembourser se trouvent en cessation,le systéme se bloque,est ça risque de nous coutter trés trés cher si les "garanties" que le gouvernement Sarkozy a mis au pot nous sont exigés en fonctions des traités qui selon les adorateurs de l’ex – président nous on sauvé.

    28 mai 2012 à 22 h 51 min
  • grepon Répondre

    Tout d’abord, je vois que, comme d’habitude, dés qu’une crise se profile, on trouve tous les pays qui la subissent tout à coup socialistes. L’Amérique de W.Bush était donc socialiste.

    Il est vrai que enormement de conservateurs et fanas des tea parties mettent un peu de blame sur Bush, mais ce n’est pas depuis la crise.   Ils se sont mise a plaindre immediatement des expansions du gouvernement federale et expansions des programmes du type droits acquis passees sous la plume de Bush.  

    Bush n’etait pas un conservateur est il etait insufissamment liberale, mais ce n’est pas une nouvelle, bon sang.   Les conservateurs ont repete le long des  colonnes lors de l’administration Bush.   

    MAIS, Bush a ete bien mieux que Gore ou Kerry, qui ont failli acceder a la presidence notons, a peine.   Bush a ete mille fois mieux que les corrompus et tordus Democrats Pelosi et Reid qui ont pris le controle de Congress dans les elections de 2006.   C’est a partir de ce moment la que les deficites se sont mises en expansion serieuse.   C’etait aussi l’annonce de l’impossibilite a forcer les commitees de finance et al au Congress en charge de Fannie et Freddie de renverser les pratiques extremement dangereuses et massive de ces deux boites para-etatique truffee de Democrats.

    Cette crise a ete le resultat d’etatisme, et de planification centralisee, par un etat gigantesque plein d’hubris ideologique et un peu de corruption, et un consortium de banques privee qu’on appel la Federal Reserve.    ETATISME.   Planification centralisee.

    La bulle qui en resultait a etait enfle encore plus par l’influx de fonds venant d’Europe, ou le SOCIALISME, a eu pour resultat une penurie d’investissement ayant suffisamment de retour, et existant en taillie et quanitite suffisants.

    28 mai 2012 à 20 h 15 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    puis je ajouter , sans risquer une excommunication  politique , que la " science " économique est en cela semblable à la théologie : elle n’a pas de fondements scientifiques mais amène d’innombrables " disputes " ( au sens … canonique du mot )

    28 mai 2012 à 16 h 34 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’avenir tel qu’il sera dans quelques temps :

    la F.E.D. augmentera BRUTALEMENT son taux d’intérêt et CERTAINS ramasseront la mise ; c’est à dire achèteront à un prix bradé le tissu productif viable mais qui sera du fait de cette élévation en faillite

    vos discussions byzantines sont donc SANS intérêt ( sans jeu de mot  ! )

    28 mai 2012 à 13 h 21 min
  • Jaures Répondre

    Cher anonyme, merci de votre réponse.
    Tout d’abord, je vois que, comme d’habitude, dés qu’une crise se profile, on trouve tous les pays qui la subissent tout à coup socialistes. L’Amérique de W.Bush était donc socialiste. Idem l’Irlande ou l’Espagne que Pascal Salin, libéral s’il en est, érigeait en modèles à imiter d’urgence. Tout ceci n’est pas sérieux.
    L’idéologie libérale ne se limite pas au respect des libertés individuelles, de la propriété, du travail et de la pensée. Nous serions dés lors en parfait accord. Le libéralisme actuel désigne l’Etat comme le problème. C’est ainsi qu’il prône le dérégulation généralisée, la limitation de l’Etat aux fonctions régaliennes et la fin du code du travail (ces fameux avantages acquis !).
    Votre analyse de la crise n’est pas, à mon sens, pertinente. En effet, vous omettez de dire que c’est la crise des subprimes qui a gangréné l’ensemble du système financier et que les Etats ont décidé de faire payer la note de la spéculation au monde du travail. Il y a dix ans, les comptes sociaux étaient en France à l’équilibre et le déficit inférieur aux 3% du traité de Maastricht. La dette était contenue et détenue aux deux tiers par des Français."L’Etat providence", comme vous dîtes n’a pas sous Sarkozy étendu ses prestations, bien au contraire. Ce n’est pas à lui qu’incombent les 600 milliards de dette accumulées depuis 5 ans. Si c’était le cas, moins les Etats offriraient de services, moins leur économie serait en crise. L’Angleterre qui a 2 fois moins de prélèvements obligatoires que la France serait prospère. Or, elle est en récession et couverte de dettes.
    L’inflation n’est pas un problème si elle est accompagnée de croissance donc de production de richesse. Actuellement, les capitaux ne sont pas réinvestis dans la production: la BCE prète à 1% aux banques qui, au lieu de le prêter elle-même à taux bas, préfèrent pratiquer des taux prohibitifs ou replacer à meilleur rendement. L’Etat doit donc intervenir et utiliser lui-même ces fonds pour les PME. L’Europe doit financer des grands projets liés notamment à l’énergie, porteurs de croissance durable. Investir sur la recherche a des effets immédiats car cela suppose la formation et l’embauche de chercheurs, d’ingénieurs, de techniciens supérieurs. Comment financer ceci ? Tout d’abord en taxant ceux par qui la crise est arrivée, c’est à dire les spéculateurs. Une taxe sur les transactions financières finira par s’imposer, par le bon sens ou l’action des peuples. De même, les revenus du capital doivent être imposés au même taux que celui du travail. L’évasion fiscale doit être réprimée et les pays qui en vivent mis à l’index. Il est temps que les peuples cessent de régler la note d’une crise qu’ils n’ont pas provoquée. La question de "l’Etat providence", c’est à dire celle des prestations auxquelles chacun doit avoir droit de manière égalitaire (l’accès à la santé, l’éducation et la formation) doit être démocratiquement débattue (niveau des prestations, bénéficiaires, financements). Mais, pour ma part, je pense que le progrès social n’est un freins ni à la prospérité économique, ni à la liberté d’entreprise.

    28 mai 2012 à 12 h 20 min
  • grepon Répondre
    Vous pourriez aussi ajouter, ce qui est pour le moins cocasse et que personne ne critique, c’est la fixation du taux d’intérêt par les banques centrales. Alors que le taux d’intérêt est le prix du temps.

    Effectivement, il s’agit la d’une tentative de controle centralise tres lourd, le fait d’essayer de fixer les taux d’interet courts.   Les banques centraux ont moyen de le faire, mais ils ne peuvent pas par cela determiner si le credit sera facile ou difficile a obtenir, ou surtout determiner OU le credit va, dans quel genre d’actifs:

    ZIRP et les marches:   On appel la politique de taux d’interet court de la FED "ZIRP" Zero Interest Rate Policy.   Ca a eu pour effet de mettre argent a court terme peu chere pour investir en actifs a plus long terme comme bons ou actions ou derives, ce qui a enfle les prix des actions sur les CAC 40 et S&P 500 de ce bas monde, ce qui fait penser aux epargnants que les choses ne vont pas si mal que ca.   La Fed veut cela, alors tres tres fort, dans l’espoir que le "Wealth Effect" encouragera les epargnants a depenser (ils s’imaginent plus riche quand leur portefeuilles d’actions et bons grimpent en valeur).    Bernanke, le chairman de la Fed, a ete explicite la dessus, et les bourses ont bel et bien remontes, et dans la meme vein les prix immobilieres ont l’air d’avoir arretes de tomber.    65% ou dans les environs d’americains sont proprietaires ou proprietaires devant toujours de l’argent.   Un arret de la chute des prix immobilieres est sense leur faire moins pauvre, pourqu’ils sortiront depenser, voir meme investir/prendre des risques.

    Le probleme, c’est que les americains ont besoin de se desendetter, et ils essaient de le faire, avec succes.   Mais pour leurs efforts, en gros leur gouvernement s’endette bien plus, quand on fait les sommes, que le secteur privee s’est desendetter, depuis le crash de 2008.    Cela explique en partie le pourquoi du fait que l’inflation (officielle) ne s’est pas explosee comme resultat de la monetisation de la dette federale par la Fed(une organisation privee et non pas du gouvernement).   Ils ont fait ca a deux reprises avec les programmes QE 1 et QE 2.    Wall Street attend impatiemment la relance de QE 3 bientot, a la suite d’une krash que l’insolvabilite de tant de pays et banques europeens va inelectablement provoquer.    Depuis la fin de QE 2, c’est la LTRO du BCE qui a pris le relais, mais l’effet ne dure plus.

    Ils (la Fed) sont en train de finir avec un programme "neutre" de manipulation des taux appele "Operation Twist" ou ils essaient d’acheter bons a longue terme(ainsi supprimant a priori les taux longue) et vendre au meme temps des bons et autre dette a plus courte terme.    Il n y a pas, techniquement, de monetisation de la dette federale, en nette, par cette technique, mais c’est sense tout de meme permettre le gouvernement a emprunter a plus longue terme, et a baisser les taux un peu pour l’achat de maisons, donnant ainsi un support aux prix des maisons.

    Tout ceci marche, et que a peine, pour amplifier la speculation sur les marches.    L’activiite economique, par contre, ne suit pas, car ce cycle est fondamentalement deflationnaire, une depression dite "du bilan" ou tout le monde veut se desendetter, et ou tout le monde a peur, tres peur, sur les impots a venir, ou l’inflation a venir, voir plus probablement la STAGflation qui semble deja reigner d’apres certains.

    Maintenant, encore plus absurde que l’effort de fixer, par planification centralisee, les taux d’interet courts ET longues(operation TWIST etc), sachez que la Fed a un "double mandat."    Elle est sensee, au meme temps, assurer un basse taux de chomage.  

    Ca, c’est ratee au possible, car meme si la relance de l’economie americaine a produit un peu moins de chomage officiellement, avec la performance, de tres loin, le pire parmi les recessions depuis WWII , les stats officielles ne capturent pas la gravite de la situation.   Le taux de participation dans l’economie chez les americains en age de bosser et le plus bas que depuis trois decennies et le nombre de personnes recevant aide federale pour manger a grimpe en fleche.  C’est autour de 45 millions.

    Et Jaures imagine que ce que la Fed et Congress/Obama ont fait aux EUA est un modele a suivre, apparamment….

    28 mai 2012 à 0 h 28 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ au modérateur

    pourquoi avoir censuré ma réponse ( courtoise et pleine de vérités ) à @ Sambour : vous vous plaignez que l’ascenseur social soit en panne et vous caviardez la réalité …
    il ne s’agissait pas d’une attaque " ad hominem " pourquoi l’avoir alors jugée comme telle ?
    que @ jaurès fasse le buzz en tant que repoussoir idéologique vous renforce dans vos dogmes , mais ce ne sont que des dogmes donc faits pour être balayés un jour prochain
    ma réponse serait passée comme " lettre à la poste " ( en 1925 ) dans n’importe quel blog anglo-saxon

    27 mai 2012 à 10 h 03 min
  • goufio Répondre
    A grepon-Malgré la difficulté de lecture évoquée précédemment je suis tout à fait en accord avec vous. Vous pourriez aussi ajouter, ce qui est pour le moins cocasse et que personne ne critique, c’est la fixation du taux d’intérêt par les banques centrales. Alors que le taux d’intérêt est le prix du temps.
    27 mai 2012 à 9 h 40 min
  • goufio Répondre
    A grepon- Pourriez-vous faire l’effort de taper votre texte sur Word (correction automatique) préalablement, puis faire ensuite un copié-collé ce qui agrémentera notre lecture. Merci de cette aimable attention.
    27 mai 2012 à 9 h 34 min
  • Anonyme Répondre

    A Jaurès-

    Dans votre propre grille de lecture vous n’analysez pas la cause aux désordres que vous exposez. Aux USA, nous avons une crise immobilière interne au pays créée par deux lois s’imbriquant et obligeant les banques à prêter aux populations ethniques nouvellement émigrées (Riegle-Neal Interstate Banking et Branching Efficiency Act  de 1994 et Community Reinvestment Act 1993). En Europe nous avons des états-providence, au RU nous avons eu un long état dépensier qui a aussi développé les services publics anormalement. En Irlande l’Etat ayant des rentrées fiscales subitement énormes dû à l’immobilier s’est trouvé dans la légitimé d’accroître les services publiques. En Espagne, le manque de formation des jeunes et des migrants a trouvé dans l’immobilier la solution à un taux de chômage de 25 %. Au Japon, l’immobilier il y a trente ans, déjà, a été la source d’un endettement colossal et non résorbable compte tenu des prix atteints souvenez-vous. Dans tous les cas que vous avez évoqués il y a l’immobilier ou l’Etat-providence financé par l’endettement. Tous ces gouvernants étaient des « socialistes » distribuant l’argent existant et celui n’existant pas. L’endettement est une création à partir de rien de sommes qui doivent être remboursées, si ces endettements sont consommés donc détruits au sens économique du terme, son remboursement n’en reste pas moins dû. La nous sommes dans l’effet et nous y sommes en ce moment. Il va falloir non seulement rembourser mais aussi se serrer la ceinture des endettements auxquels nous avions pris goût qui ne se renouvelleront plus. Cela va être terrible quelque soit la solution envisagée.
    Si je n’ai pas été assez explicite, je peux poursuivre.
     Pour F hollande, je ne crois pas que les euro-obligations qui ont une singulière similitude avec les Collatelarized Debt Obligations qui ont été les soit disant « produits toxiques » de la crise des subprimes, les « projets-bonds », les LTRO en cours ; vous rendez-vous compte de l’artillerie lourde façon ligne Maginot mise en place pour rien, car la Grèce sortira de l’euro et ne remboursera pas l’argent que les citoyens européens ont été contraints de verser par les dirigeants inconscients. L’euro s’effondrera car aucune monnaie à taux de change fixe n’a pu tenir sans mettre les populations à genoux avant de disparaître. (des ex. Mexique, Brésil et dernièrement Argentine 2001; la crise asiatique de 1997 ; toutes étaient en taux de change fixe avec le dollar américain, il en est de même avec les pays de l’Euroland. Nous le savions depuis le départ, les hommes politiques tous constructivistes non ont eu cure (recherchez les noms comme précédemment, tonnant non ?) F Hollande fait la même erreur, pourvu que Mme Merkel tienne bon, l’Allemagne ayant les précédents fâcheux de la République de Weimar et l’avènement d’Hitler ainsi que les hyper-inflation qui en sont sorties.
     
    Quand vous écrivez « On connait aujourd’hui les techniques qui permettraient de résoudre sur 5 ans la crise en Europe », je crois que vous avez un sacré toupet. Soit vous ne connaissez rien à la monnaie et c’est très apparent, soit vous êtes illuminé par le « réenchanteur ». La fonction d’une monnaie est l’échange, si vous en modifiez la quantité vous faites de l’inflation-prix, les salaires ne suivent pas puisqu’ils sont issus de la production de richesses. Dans votre énumération, il n’y a que l’investissement dans la recherche qui est intéressant, mais décidé par qui ? avec l’argent de qui ? et distribué à qui ? est là la question. Mais cela implique le très long terme et certainement pas un horizon à 5 ans.
    Quant aux libéraux qui veulent s’en prendre au code du travail. Dans un premier temps citez moi les noms des libéraux et nous verrons les solutions qu’ils proposent ensuite en étant certains qu’ils soient libéraux car là encore vous ne devez pas en avoir une définition très précise. Juste avant que vous ne vous aventuriez sur ce terrain sachez que le Libéralisme est une théorie du droit (John Locke).
    Si votre pseudo vous donne une relation directe avec l’individu, je vous laisserais méditer sur ce qu’il a écrit : « Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail. »- Jean Jaurès
    27 mai 2012 à 9 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Soyons sérieux: les Etats-Unis transforment leurs dettes en monnaie. Idem pour le Royaume Uni. Et la zone euro devrait s’en priver ?>>
    Quel cablage de neurones faut-il pour arriver à un raisonnement pareil?
    Réponse: celui d’un socialiste sans nul doute possible.

    Essayons maintenant d’être sérieux.
    Quand les USA et le RU ont des monnaies nationales qui leur appartiennent, la zone euro est une union disparate de pays avec chacun son système de gouvernement propre.
    Quand les USA et le RU ont chacun une langue nationale propre (l’anglais pour les deux) qui a cours  d’Est en Ouest et du Nord au Sud la zone euro est une vraie tour de Babel.
    Il faudrait maintenant  d’après l’intervenant que par exemple le contribuable allemand vienne au secours du sytème de pension français pour consolider les 60 voire les 55 ans de mise à la  retraite alors que lui-même est assujetti à la loi des 67 ans en vigueur en Allemagne.
    Quand la France et les PIIGS dépensent sans compter, les pays vertueux qui essaient d’être normaux devraient allonger la main pour leur venir en aide.
    Quel âge mental faut-il avoir pour concocter de telles ineptitudes?

    PS: l’article sur la moyenne des notes de classe dans l’expérience socialiste as été publié sur ce site il y a quelques semaines. Faut-il le republier pour cet intervenant?

    27 mai 2012 à 8 h 42 min
  • grepon Répondre

    Les flagellations de Jaures cette semaine sont un cas de figure.   

    Il est exacte que la Fed a achete de la dette federale a coups d’argent cree pour ce faire, mais le gouvernement federale doit repayer cette dette.   Du moins c’est l’idee.    L’acceleration de ventes de dettes par le gouvernement federale, depuis l’election du Congress Pelosi-Reid, est le resultat d’une croissance inedite de "stimulus" c.a.d. anti-austerite, stimulus qui n’a fait relancer l’economie du tout.   Cela a cree de la dette en grande quantites, par contre.  

    Le Japon a deja commence une experience similaire il y a plus de vintgt ans maintenant, et pour tout resultat ils ont la croissance zero et une enorme tas de dette, 250% du PIB.   Il n y aucune sortie en vue pour eux, maintenant que l’heroique masse d’epargnants japonais doivent revendre leurs bons pour vivre(c’est un pays en vieillissment un peu en avance de la plupart des pays europeens, mais different que dans le timing).   Ca fait monter les taux, cher Jaures, et rendra le gouvernement japonais incapable de vendre de la dette.   Les solutions a cela sont tous catastrophiqes, appauvrissant, comme nous verrons bientot dans les pays PIIGS, qui n’ont pas une masse d’epargnants tous autochones a repayer, mais une masse d’etrangers a repayer.

    Il est de meme avec une monnaie en chute libre resultante d’un choix de forcer la banque centrale a fournir argent imprime pour que les fonctionnaires et autres dependants de gouvernements ecrasant peuvent continuer de se la couler douce.   Le Japon, comme l’Europe, est dependent sur l’achat de carburants largement en dehors de ses frontieres.   Devaluer l’Euro revient a rendre le cout de vos imports en matieres primaires, encore plus ecrasant pour economie et les francais.

    Alors non, la solution aux problemes actuelles est la dereglementation et demantelement de beaucoup de fonctions de gouvernement, et la liberation des gens a pratiquer la commerce sans autant d’entraves et d’impots et de promesses intenables de politiciens demagogiques.    Les fonctionnaires et leur bureaucraties etranglent l’economie des pays developpees.   Les donner encore plus de moyens et d’effectifs ne fait que croitre la dette a repayer, et multiplier le poids et interference des memes effectifs dans la liberte des citoyens.

    Pour ce qui se passait dans les trente glorieuses, alors ca, c’est trop.   Il s’agit de la periode ou la promesse du socialisme etait facile a tenir,  car la population a etait bien plus jeune et en croissance, et l’ardoise a ete a payer loin dans l’avenir.   Aujourdhui, previsiblement, la premiere  generation du socialisme a bien vecu l’experience et ils vont mourrant.   Le deuxieme generation est a la retraite bouffant, avec l’aide d’armees d’aides, entierement le produit du travail de la troisieme generation, qui ne verra pas un rond de leur contributions repayees quand ce sera leur tour.

    Voyez, aujourdhui les etats nations europeens s’endettent pour payer leur obligations d’aujourdhui.

    C’est exactement comme expliquait Thatcher, un jour il ne vous reste plus de l’argent d’autrui a depenser.   Tres malheuresement la periode Thatcher a ete suivi par une periode d’application de politiques socialistes qui ont detruit ce pays au point ou plus de 50% des britanniques voudraient pouvoir s’expatrier.  Ce pays est en delabrement toute autant que la France.

    27 mai 2012 à 3 h 15 min
  • grepon Répondre

    C’est toujours un plaisir de lire SEMBOUR sur ce forum.

    26 mai 2012 à 23 h 13 min
  • Jaures Répondre

    "Jaures n’a même pas compris que l’inflation ruinerait en priorité les plus pauvres et les plus démunis." écrit Juve.
    Il est vrai que les pauvres et les démunis qui subissent la cure d’austérité actuelle ont encore beaucoup à perdre…Soyons sérieux: les Etats-Unis transforment leurs dettes en monnaie. Idem pour le Royaume Uni. Et la zone euro devrait s’en priver ? D’autant que tant que le taux de croissance est faible, la masse monétaire reste maîtrisée. Par ailleurs, une inflation modérée, autour de 3-4% ne nuirait qu’aux rentiers. Je rappelle que dans les années 50, le taux d’inflation moyen était supérieur à 5%, à 3% dans les années 50, 10% dans les années 70. C’était alors les "30 glorieuses".
    Il ne sert à rien d’avoir les yeux rivés sur tel ou tel indicateur. Le seul qui compte est le niveau de vie de la population, pas seulement en terme de revenu, mais également en condition de vie et d’évolution sociale (santé, éducation, accès à l’emploi,…).
    Quel intérêt pour un pays d’afficher zéro déficit et zéro inflation si les gens sont ruinés et désespérés ?

    26 mai 2012 à 18 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    @Ozone

    Le Québécois que je suis fais respectueusement remarquer au porte-parole que vous êtes  des FOUTAISES répandues par la gauche caviar québécoise que la loi  178 qui vise à réglementer les manifestations au Québec est MOINS sévère que les lois françaises ou américaines!

    FOUTAISES que la gauche caviar répand pour faire lever la sympathie des Québécois (majoritairement en accord avec le gouvernement (pourtant impopulaire)en place sur la hausse des frais de scolarité et l’application de la loi…) , tellement la cause étudiante est FUTILE et fait de nous la risée de lAmérique du Nord!

    Et quand vous dites liberticide, préciser je vous pris qu’il s’agit de la liberté version extrême-gauche: les droits pour moi, les devoirs pour la parti adverse…en attendant son passage au poteau! 

    Liberté de:

    -bafouer les injonctions de la cour qui permettent à des  étudiants de reprendre des cours pour lesquels ils ont déjà PAYÉS (par des passages à tabac)

    -Faire des attentats à la bombe fumigène dans le métro de Montréal et autres vandalismes des propriéts privés ET publiques

    -Intimidations et menaces aux (rares) journalistes dissidents qui n’Appuient pas la "cause" (LOL!) étudiante

    -Imposer des votes à main levées (et non des votes secrets…qu’ils seraient sûrs de perdre) pour les votes de grève pour savoir qui tabasser

    Et rappelez chers cousins d’outre-mer que c’est cette même gauche caviar qui domine le mouvement sécessionniste du Québec, donc comme moi, ce n’est pas tjrs par anglophilie ni amour du multiculturalisme que des Québécois votent contre l’indépendance mais par refus de vivre de vivre dans un nouveau Cuba! 

     

    25 mai 2012 à 20 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    Le socialisme à la française n’a plus d’objet. Il s’agit d’un exercice de style narcissique qui se nourri de sa propre contemplation, et évidemment de l’argent du contribuable maintenu la tête sous l’eau, suffoquant, autorisé à respirer une fois par minute, incapable de réfléchir à autre chose qu’à sa survie immédiate.

    Le socialisme crée sciemment toutes les conditions qui lui permettent de s’auto-entretenir: importation massive de problèmes étrangers faits sur mesure, produits sophistiqués d’un engineering politique soigneusement défectueux, (Euro, immigrants illettrés, impécunieux et musulmans), culture du mécontentement chronique inextinguible, idéologie «photogénique», facile à cristalliser en slogans mensongers, beaux raisonnements trompeurs, esthétiquement gratifiants, à la fausseté habilement dissimulée. Mensonge et homicide programmés sont les caractéristiques du socialisme. Pour les croyants et connaisseurs ce sont aussi les tests de l’authenticité satanique.

    Je reviens sur la vidéo grecque:

    http://www.naftemporiki.gr/video/video.asp?id=51210

    On remarquera la qualité et la courtoisie de la journaliste grecque. A la différence des journalistes français, coupant constamment la parole à leur invité, allergiques à les laisser finir les phrases, anxieux de montrer qu’ils en savent plus que lui sur tout et n’importe quoi, toujours pressés par l’impérieuse nécessité de placer la stupidité suivante qu’ils extirpent de leur brillant bagage de journaliste, minimisant la micro-défaite qu’ils viennent de subir (dans les cas où ils parlent à un expert) par le recours à de pitoyables ficelles de rhétorique, ici la journaliste pose des questions judicieuses, écoute les réponses, et n’essaie pas de montrer qu’elle pourrait diriger la Suède ou sauver la Grèce et l’Europe grâce au Yaka-Fokon-Aréton made in France.

    25 mai 2012 à 15 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    Merci à HansImSchnoggeLoch de prendre le temps d’écrire que mes métaphores et calembours brocardant le socialisme lui sont un délice. Je dois dire qu’ils sont « homemade » (faits à la maison) et sont sincères. Ils reflètent mon sentiment profond sans exagération ni outrance.

     J’ai un grand-père paternel maître d’école, dernier de 10 enfants, qui a commencé sa carrière professionnelle à 16 ans dans les montagnes des Hautes Alpes dont ma famille est originaire. Il a voté socialiste toute sa vie et était l’exemple même de l’instituteur de gauche, croyant dur comme fer à sa mission, et s’efforçant d’apporter la lumière de l’instruction française chez les ultra-pauvres et les ignorants. Avec ma grand-mère, institutrice comme lui, il partit aussi enseigner très longtemps en Algérie. Retraité depuis 1960, c’est en 1985, après 4 années de l’ère Mitterrand, qu’il déclara que le socialisme français n’avait plus d’objet et n’était plus qu’une idéologie néfaste et dangereuse.

    Le socialisme était pour lui le remède idéal aux excès connus du libéralisme. Mais la totalité des médicaments conçus pour sortir de situations médicales à corriger, deviennent dangereux et toxiques quand ils continuent à être administrés alors que la maladie à soigner a disparu. De même, il estimait que les problèmes qui avaient nécessité les corrections socialistes étaient largement résolus et que le socialisme devait se retirer sur la pointe des pieds, afin de laisser le libéralisme travailler efficacement. Il importait d’éviter de créer les très graves problèmes de surdose, créant des maladies nouvelles et inconnues que personne ne saurait soigner. C’est exactement ce qu’a fait Mitterrand, saturant le patient de remèdes qui allaient en contre-sens total  de ce qu’il fallait faire et brisant définitivement les chances de récupération.

    Nous sommes dans l’overdose généralisée de socialisme : en France, statistiquement parlant, les gens n’ont pas de motivation suffisante pour travailler dur, puisque le produit de leurs efforts est confisqué par une fiscalité sociale ridicule et démotivante, devenue par ailleurs un aspirateur ultra-performant d’immigrés, réfugiés économiques. Et quand bien même les français voudraient massivement faire du bénévolat héroïque, en donnant toutes leurs trippes à la Nation, ils seraient bloqués par les barrières marécageuses des réglementations pléthoriques autour des 35 heures, lesquelles ont tellement obscurci ce qu’on peut faire ou ne pas faire, que l’habitude a été de ne plus rien faire du tout, ce qui simplifie le casse-tête de la comptabilité.  

    Il ne reste plus assez de ressources à la population autochtone (laquelle inclut les magrébins de 3-4-ième génération) pour faire les enfants indispensables, et l’écroulement démographique (très bien analysé par « grepon » sur 4V) devient le problème de fond le plus grave du pays.

    Comme les «  poulets aux hormones », les Français sont des « shootés du socialisme », en dépendance permanente et incurable. Les plus productifs ont  le choix entre 3 attitudes : émigrer vers des cieux plus cléments (il y a des centaines de destinations attractives, et l’hémorragie visible ou subreptice est énorme), produire en France en truandant un maximum le fisc (l’évasion fiscale est le seul sport depuis 35 ans qui ait permis à l’activité française de ne pas s’effondrer complètement), collaborer à 100% avec le socialisme et se diriger vers une cessation d’activité programmée à plus ou moins long terme, tout en ayant un niveau de vie moins élevé que celui des hauts fonctionnaires, mais en travaillant de 5 à 10 fois plus qu’eux.

    Ci-après une vidéo anglophone qui m’est envoyée par un camarade de promotion. Vers la 6ième minute et 40 secondes l’ancien Ministre des Finances puis Premier Ministre suédois, remarquable de clarté, décrit ce que personne ne dit officiellement en France : la situation française est aussi grave que celle de l’Italie etc… Il estime que l’avenir de l’Europe (et rien moins !), repose sur la capacité du gouvernement Hollande à NE PAS tenter de relancer leur économie de la mauvaise façon, c’est-à-dire des dépenses nouvelles menées par le secteur public. On remarquera la qualité et la courtoisie de la journaliste Grecque.

    Je suis pour ma part persuadé que Hollande est un parfait incompétent, de même que l’était Sarkozy, à la différence près qu’il est pré-programmé par l’idéologie dépassée et perdante du socialisme français, laquelle lui dictera très exactement les seules choses à ne surtout pas faire.

    http://www.naftemporiki.gr/video/video.asp?id=51210

    25 mai 2012 à 14 h 12 min
  • HOMERE Répondre

    On va pas en faire un plat…..Sarkozy avait choisi l’Allemagne et les pays du Nord, le Déplumé de Tulle lui a choisi les PIGS et les pays du Sud…..c’est avouer d’avance que l’on a perdu….Les nantis contre les mendiants çà fait bien dans le paysage gauchiste.

    Vous avez vu que l’Allemagne n’a jamais été aussi riche qu’à présent…mais le Rondouillard de Tulle n’aime pas les riches….alors comme il dit si doctement :"Nous sommes en cohérence avec notre stratégie de développement par le bas…." les Allemands ont choisi le haut…..comprenne qui peut !!!

    Le changement c’est bien maintenant.

    Si cette personne Présidentielle tient tant à l’équité et à la justice,pourquoi ne s’attaque t il pas au scandale des régimes spéciaux de retraite ? dont je rappelle que nous provisionnons 1200 milliards d’Euros pour assurer le financement de cette inégalité scandaleuse.

    Le changement c’est pour demain….ou après demain !!!

    Nous étions pauvres ? nous allons devenir misérables !!!

    25 mai 2012 à 11 h 29 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    "Transformer les dettes en monnaie" ….

    Jaures n’a même pas compris que l’inflation ruinerait en priorité les plus pauvres et les plus démunis.

    A moins qu’il n’est bien compris au contraire : il sait bien que la catégorie de salariés à laquelle il appartient aura le pouvoir de nuisance suffisant pour faire revaloriser ses traitements.

    C’est comme la retraite par répartition : on fait croire aux ouvriers que c’est de la solidarité, mais ça profite davantage à un professeur des universités (eux savent calculer !).

    25 mai 2012 à 10 h 24 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Sembour excelle dans le choix des métaphores et des calembours pour brocarder le socialisme. Ses réparties sont toujours un délice pour les yeux et les papilles. Ses derniers posts concernant l’épaisseur de la confiture sur la tartine ainsi que celui du nombre de lentilles dans l’assiette me reviennent régulièrement à l’esprit.
    Bravo pour ses interventions.

    24 mai 2012 à 23 h 35 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Ainsi l’Allemagne qui commence à mettre de l’eau dans sa bière sait bien que 70% de son excédent>>
    Pas de risques, l’Allemagne, c.à.d. les contribuables allemands diront "Nein" à la proposition farfelue des Eurobonds. Hollande devra trouver d’autres expédients pour financer les promesses faites à ses électeurs.
    Ce sera la première défaite de ce triste sire, d’autres suivront n’en doutons pas.

    PS: les 70% viendront bientôt de la Russie, de nombreux contrats ont été signés dernièrement avec ce pays. La France devra faire très attention de ne pas trop énerver les Allemands car leur réaction pourrait être très brutale.

    24 mai 2012 à 23 h 24 min
  • ozone Répondre

    Sale temps pour la morale (gros mot) libérale.

    Morgan Stanley "nique" les actionnaires a propos de Facebook………..

    Et au Québec ils laissent libre cour a leurs tendances totalitaires carrément liberticides..

    Bravo.

    24 mai 2012 à 20 h 17 min
  • Bainville Répondre

    Les euro-obligations: seraient une fuite en avant où les pays se réformant accepteraient de se ruiner pour sauver les pays irresponsables.

    Les euro obligations ont été en fait  accordées depuis 10 ans à tous les régimes collectivistes qui par leur démagogie ont creusé un abîme financier, ruinant toute perspective d’avenir aux  citoyens confiants dans leur politiciens démagogues.

     Le syndicaliste de service en rajoute, en proclamant la haine sociale, toute honte bue,  les  luttes, dans la tradition  Education nationale ou syndicalisme à la française, c’est le chemin le plus rapide  pour achever la désintégration des nations composant l’Europe.

    Le refus de l’économie politique, de l’éducation morale, la dénégation du réel, la fuite des responsabilités(conditions de la liberté véritable) sont le triste apanage de la gauche marxiste, qui sévit en France, en Grèce, en partie en Espagne et en Italie.

    Le sommet de l’aveuglement est bien la mutualisation des dettes nationales sans la contrepartie indispensable d’un Etat fédéral Européen.:

    Une alchimie métaphysique nobélisable, comme l’a si bien trouvé  SEMBOUR !

    24 mai 2012 à 20 h 07 min
  • Toni Répondre

    Je suggère qu’en cas de troubles graves à l’ordre public causés par le syndicaliste local ou certains de ses collègues de seaFrance et de la sncm … je suggère l’organisation d’une formule type procès de Nuremberg.

    Seraient jugées l’ensemble des organisations syndicales Françaises, je suggère de s’inspirer de la législation des pays du commonwealth à ce sujet. Singapour est un bon exemple.

    Seraient les bienvenus la Drug enforcement administration américaine ainsi que CBP américain pour mettre de l’ordre dans la mer des Caraibes. A savoir que la farine sert souvent à financer la Farc et diverses guerillas en Amérique Latine.

    Ensuite que le syndicaliste local fassent le ménage chez lui ou qu’on lui envoie les inspecteurs du fisc surveiller par exemple certaines fédérations du parti socialiste dans les bouches du Rhône et dans le Nord. Là-bas certains colègues du syndicaliste sont plutôt des parrains de la mafia.

    24 mai 2012 à 17 h 06 min
  • Jaures Répondre

    Toni; rassurez-vous: les luttes se déroulent dans un cadre légal. Je vous rappelle qu’il existe en France les droits de grève, de manifester, de publier. Ces mêmes droits n’ont jamais été donnés mais acquis par la lutte. Mais je sais que beaucoup sur ce site souhaiteraient en revenir au livret ouvrier.
    La mutualisation des dettes est pratiquée aux Etats-Unis. Celles-ci sont transformées en monnaie. Pourquoi les européens devraient se passer de cette technique ? D’autant que ceux qui les refusent seront bien contraints de les accepter à moyen terme. Ainsi l’Allemagne qui commence à mettre de l’eau dans sa bière sait bien que 70% de son excédent commercial provient de la zone euro. Si les commandes de la France, l’Espagne ou l’Italie fléchissent son intransigeance lui reviendra en pleine figure. De même, les banques britanniques sont très impliquées en zone euro. Une déficience de la Grèce lui coûterait cher alors que le premier trimestre 2012 marque une  récession au RU.
    L’idée n’est évidemment pas d’effacer l’ardoise des Etats et de recommencer comme avant.
    La Grèce, par exemple, doit cesser d’exempter de l’impôt l’Eglise, les riches armateurs et les propriétaires fonciers. Elle doit créer un cadastre et des services fiscaux efficaces. On voit à ce titre combien le laxisme fiscal envers les plus riches mène à la ruine.
    Car quelle est la situation ? Si on laisse les pays s’enfoncer dans la crise, ce sont des troubles autrement plus graves que nous aurons à craindre. En Grèce, l’extrême gauche a le vent en poupe et le parti nazi pointe son nez. En Espagne, les manifestations risquent de devenir de moins en moins pacifiques. Il ne sert à rien d’ajouter de la misère à la misère sous prétexte de rigueur budgétaire. La BCE doit prendre une grande partie de la dette des Etats et la transformer en monnaie. Elle doit prêter directement aux Etats pour des investissements d’avenir (et non pour du fonctionnement comme le droit le précise en France pour les communes).

    24 mai 2012 à 16 h 39 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<On connait aujourd’hui les techniques qui permettraient de résoudre sur 5 ans la crise en Europe: la mutualisation des dettes, en transformer une part en monnaie, … >
    La maladie qui ronge l’intervenant vient de s’exprimer violemment:  Si les soins et conseils prodigués par beaucoup de lecteurs des 4V sont inopérants il reste l’exorcisme comme ultime moyen d’éradiquer le mal. Si rien n’est fait le malade va entrer dans la phase terminale, faut-il contacter l’homme de l’art?

    24 mai 2012 à 8 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    Mutualiser les dettes : 3 mots qui expriment la quintessence du Nirvana socialiste. Ainsi le nivellement par le bas permettra enfin de sortir de la crise par le haut.

    L’idée est tellement géniale qu’elle relève de l’alchimie métaphysique nobélisable: en allant au bout du raisonnement, quand la totalité des dettes mondiales seront mutualisées, et réparties de façon égale entre chacun des 7 milliards de terriens, le monde sera parfait. Chacun pourra emprunter jusqu’à 7 milliards d’Euros avant de voir sa dette individuelle augmenter d’un seul Euro.  

    Avec une telle assise de « garants » solidaires, les créanciers n’auront plus à s’inquiéter. Les problèmes de dettes seront définitivement classés comme relevant de l’Ordre Ancien non encore touché par la marche prolétarienne historique vers l’instoppable  progrès, entrevu par les cerveaux surchauffés de Proudhon, Marx, Lénine, Trotsky, Jaurès, et muri par bien d’autres génies contemporains.

    En pratique quotidienne, il n’y aura plus de souci de dette pour personne. La magie socialiste a enfin donné ici la pleine mesure de sa puissance terrifiante. C’était si simple qu’on se demande comment personne n’y avait pensé plus tôt.

    En résumé et pour faire court, il n’existe pas de suggestion plus folle, plus incroyablement stupide, ni plus dangereuse.

    24 mai 2012 à 2 h 12 min
  • Toni Répondre

    Jaures a écrit : "L’élection de Hollande, à condition qu’elle soit accompagnée de luttes"

    Quelqu’un dans la modération peut il raisonner cet intervenant ?

    23 mai 2012 à 20 h 58 min
  • grepon Répondre

    Un guide pour les perplexees, dont Jaures, ou presque toute personne ayany passee exclusivement par le Mammouth et preferant suivres les medias francais:

    Voila un "flowchart" de ce qui s’enchaine ACTUELLEMENT, avec resultat une bien grosse depression et la fracture de la zone Euro, et avec, la chose de bruxelles:

    http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user3303/imageroot/2012/05-2/FT%20breakdown.jpg

    Suivre d’abord le resultat du defaut de la Grece ou toute autre pays peripherique(et surtout les plus gros comme l’Espagne et Italy) sur des pays comme la France, par chemin de leur institutions financieres privees.     La France va nationaliser et fracturer en mille miettes les traites de "Europe" et de l’Euro, assez mechaniquement, et dans pas si longtemps.    M’enfin je crois, car monetization massive de la dette souveraine des PIIGS par l’ECB sur le dos des allemands et epargnants, j’ai du mal a croire que ca continuera encore longtemps.   Je peut avoir tort, mais le plus j’ai tort, le plus le mal de fond va s’amplifier, rendant la guele de bois terrible en dependance alcoolique terminale.

    Pour info, je compte sur le catastrophe en cours pour rendre le taux d’interet sur ma prochaine achat d’une maison en Californie ridiculeusement peu chere.   C’est en grande partie la fuite de capitaux de regions sclerose par la planification centralisee qui a apporte tant de sous a la bulle immobiliere precedente, qui s’est eclatee en 2006-2007 environs.   La manque d’investissements interessants a faire et de taille adequat en Europe a aide beaucoup a faire flamber les prix ici.   Actuellement, le credit est difficile a obtenir pour ceux n’ayant pas un score credit(des agences de notations, eux encore), mais pour ceux au credit de tres bon qualite, comme le mien, l’achat d’une belle grosse baraque au soleil dans les collines au dessus du San Francisco Bay devient peu chere.    

    Je risque fort de voir la valeur de marche de la maison tomber encore, je sais, ou de devoir vendre la maison si nous perdons des revenus par quelque accident de carriere.    Mais il y aussi l’hypothese d’un rebond de croissance par technologie(developee par le privee surtout), et une re-liberalisation judicieuse elimminant les interventions etatistes de Bush et Obama.    Le cours Supreme devrait detruire "Obamacare" dans quelque semaines, entre autres poids a elliminer.

    Il y a aussi un risque a ce que le Fed recommence a monetiser avant que je peut operer un verouillage du taux dans les quelques mois a venir.   Ce serait mauvais pour le pays, et pour moi, mais cela peut arriver plus tot que prevu.   Pour l’instant la force dominante dans l’affaire c’est la naufrage pre-programmee de l’Euro et de "Europe", une farce meme vue du meillieur angle, meme avant le commencement du film comedie-tragique ‘Danses Avec PIIGGS" il y a  quelques saisons de cela.

    23 mai 2012 à 20 h 51 min
  • ozone Répondre

    On ne fera pas changer d’avis la BCE sans une menace sérieuse de quitter l’euro

    Ce qui met en crise periodique l’économie est précisement ce que cherchent a faire les libéraux en detruisant le code du travail et en précarisant encore plus les populations,c’est la seconde phase de la destruction du "social" aprés la chute du Mur,en Gréce ils mettent en pratique les théories du chaos.

    Les grecs depuis 150 ans vivaient dans l’instabilité,les déficits et les dettes et ils ne se portaient pas plus mal,comme par hasard,avec "l’expertise"(!) de Goldman Sachs les voilà dans la mouisse.

    23 mai 2012 à 20 h 03 min
  • Toni Répondre

    Si mon commentaire précédent ne passe pas, le syndicaliste parle de luttes …

    Ceux qui veulent devenir chefs d’entreprises auront peut être la joie de se faire séquestrer et violenter par des gens comme le syndicaliste local.

    Et la justice ne sera pas de notre coté mais de celle du syndicaliste.

    Quelqu’un ici a t’il les moyens de prévenir des contacts à l’étranger en leur expliquant qu’il est dangereux d’investir de sa personne en France.

    Si vous devez vous déplacer à l’étranger, je suggère aux Alsaciens et aux Rhône-Alpins d’utiliser les aéroports de Geneve, Francfort, Munich …

    Boycottez les aéroports Français, le syndicaliste ne causera que des ennuis.

    23 mai 2012 à 19 h 09 min
  • grepon Répondre

    Ouf, Jaures est un modele du type de dissonance cognitive chez la gauche qui menera a des solutions pro etatiques poussees, au niveau nationale, pour la France, quand "Europe" ne peut plus rien resoudre, ce qui arrive bientot.

    Un bel exemple de ce qui ne peut pas marcher, sa solution ou la BCE va monetiser l’endettement des etats.    Les allemands, et pleins d’autres, vont refuser, car ils ont vu ce film deja, et encore plus important, il savent tres bien que ce procede est, DU VOL, pur et simple, de l’epargne, du resultat d’une vie responsable, par des politiciens.    Alors ca ne va pas arriver.  

    De ce fait, divers pays en besoin d’inflation et devaluation vont devoir la creer en se retirant de l’euro et en cassant les traites avec "Europe."     Leur retrait va imploser le deja tres delicat systeme financiere franchouille, avec comme resultat nationalisation des banques et cassure des traites formative de "Europe."   L’etat providence francais, en voie fascisant, va pouvoir dans l’apres faire defaut par des methodes classiques des bon vieux temps.

    Par aillieurs dans la poste de Jaures: l’espoir de voir un plan sur cinq ans (pourquoi c’est toujours 5 chez les cocos?) ou L’ETAT va diriger recherche et developpment en technologies miraculeuses que, d’apres lui je suppose, la privee refuse de laisse apparaitre, BEN, nous avons deja vu ce genre programmes centralisees se planter sur des decennies un peu partout sur la planete, aussi spectaculairement que previsiblementt que tragiquement.     Si jamais l’Europe gagnera du temps par vecteur d’un productivite accru, ce sera comme depuis des decennies largement grace a des technologies developpe a l’exterieur de l’Europe, et surtout en dehors d’organismes etatiques de financement de recherche et developpement.   

    C’est la possibilite de GAIN, et l’interet d’indvidus disposant de CAPITAL prets a risquer leur capitaux sur des gens ayant DES IDEES, eux aussi motivees par le gain et non pas par un poste universitaire, qui fait inventer et developper et mettre en application massives nouvelles technologies pratiques que d’autres seront prets a acheter et utiliser de leur plein gres(c.a.d. sans souventions et mandats).      Voila une source de croissance organique qui peut decupler la productivite….    Que, en Europe, sera immediatement bouffe par l’etat providence devorateur.

    23 mai 2012 à 18 h 24 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès possède la martingale gagnante qui a ruiné à jamais les peuples qui l’ont pratiquée ou bien les ont conduits aux pires excès révolutionnaires : la mutualisation de la dette par la création de monnaie papier  c’est à dire pour être clair ( et en même temps dans le siècle ) les … " eurobons " décidément notre homme est dangereux  comme son mini-héros l’illustre Hollande  …
     @ Hollande et @Jaurès c’est Bouvard et Pécuchet !

    23 mai 2012 à 18 h 23 min
  • grepon Répondre

    Et on peut se demander ce qui pourrait empêcher le cataclysme qui se profile.

    J’ai bien peur que quictius cincinannatus aura raison, comme j’ai ecrit a multiples reprises.   Grace au formattage, les peuples europeens ne peuvent pas comprendre ce qui leur arrive sans avoir un Autre quelquequonque a blamer, et des traitres, bien sur.  

    Le socialisme nationaliste va paraitre gagnant rapidement, pas autant par gains des partis socialiste nationaliste existant genre le FN, que par transformation des discours et politiques des partis "de gauche" dominant.    La crise deviendra tellement grave, et bientot, comprennez, que Hollande et le gouvernement de gauche vont devoir prendre des mesures franchement nationaliste au depens de la solidarite europeens et les divers traites formant "Europe".    Ils vont devoir les justifier, et on peut resumer les justifications qui viendront tout naturellement comme nationaliste, raison d’etat, avec l’etat presente comme toujours, mais encore plus, comme element sauvateur, et a etre renforce a tout prix.    Tout dans l’etat et rien en dehors, pour regler une fois pour toutes, fin de demi-mesures, blah blah blah.    Le socialisme doit marcher!

    La nature de la crise et le point de crystallisation de celle ci seront de nature financiere, sans doute grace a l’insolvabilite des grandes banques et autres institutions financieres franchouilles privees, suite a defauts de paiements par la Grece, puis l’espagne, italie, portugal, et aussi par tout plein d’instances privees dans ces pays ET EN FRANCE.   Regarde un peu les prix immobilieres en France.   C’est drole combien une chute des prix de marche peuvent mettre tant de banques en sur-extensions rapidement en mal.

    23 mai 2012 à 18 h 00 min
  • dagmar Répondre

    vous avez oublié la quatrième maladie: la corruption
    dagmar

    23 mai 2012 à 17 h 55 min
  • HOMERE Répondre

    Tiens…cinq ans ? juste le mandat du Tsar corrézien…..dont le programme économique n’est partagé que par lui même et ses sbires.Le hic est que personne n’en veut de son programme économique,pas plus que sa relance Keynésienne (à part les loosers du Sud condamnés à tendre inlassablement les mains mais pas de les salir)

    Endettons nous comme le Japon et les USA…voilà la solution technique pour résoudre la crise.Ce n’est pas mutualiser les dettes qu’il convient de faire….mais les rembourser !! Le Président de la Gauche lui,propose de les augmenter…..

    23 mai 2012 à 17 h 21 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    " et on peut se demander ce qui peut empêcher etc … "

                           je propose … le fascisme

    23 mai 2012 à 14 h 35 min
  • Jaures Répondre

    Cet article de Millière est très intéressant car il est un exemple parfait de l’imposture intellectuelle qui consiste à plaquer sur la réalité une grille de lecture préalable. Pourtant, on constate immédiatement que ce système ne tient pas. Ainsi, si les déficits et l’endettement étaient dû à "l’Europe constructiviste" et son "Etat Providence", seule celle-ci serait touchée. Or, les Etats-Unis et le Japon sont encore plus endettés. De même, le Royaume-Uni qui n’est pas membre de la zone euro et qui est bien loin d’un "Etat providence" est en  piteux état.
    De même, quand Millière qualifie de "prévisible" l’état actuel des pays européens, pourquoi ne s’est-il pas insurgé quand ses amis libéraux ont érigé l’Espagne et l’Irlande en modèles à imiter d’urgence ?
    Enfin, négliger dans l’analyse la crise des subprimes qui a vu le jour non en Europe "constructiviste" mais aux Etats-Unis sous règne néoconservateur relève de la pure mauvaise foi.
    On connait aujourd’hui les techniques qui permettraient de résoudre sur 5 ans la crise en Europe: la mutualisation des dettes, en transformer une part en monnaie, la possibilité pour la BCE de prêter directement aux Etats, un investissement massif sur la recherche et les énergies d’avenir. Malheureusement, les libéraux ne veulent pas en entendre parler car ils préfèrent profiter de la crise pour s’en prendre au code du travail afin de réduire les coûts de production au profit des actionnaires.
    L’élection de Hollande, à condition qu’elle soit accompagnée de luttes, est une opportunité pour inverser le rapport de forces et tendre vers les choix de politique économique qui tournent le dos à une austérité insupportable.
    Tout cela est bien sûr très loin des verbigérations de Millière dont lui-même, j’en suis sûr, n’est pas dupe.

    23 mai 2012 à 13 h 54 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Vous venez d'ajouter ce produit au panier: