Le viol, la loi allemande et la culture européenne

Le viol, la loi allemande et la culture européenne

L’Allemagne a modifié sa définition du viol : alors que ce crime désignait des relations sexuelles obtenues « par la violence, par une menace portant sur la vie ou l’intégrité corporelle », il concerne désormais « tout acte sexuel commis contre la volonté identifiable d’une autre personne ».

Naturellement, en lisant l’information, j’ai fait le lien avec le laxisme de la justice allemande après les viols de Cologne.

Cependant, le facteur déclencheur de ce renversement bienvenu de la loi allemande ne fut curieusement pas cette terrible nuit du Nouvel an, où des « migrants » appliquèrent manifestement, dans plusieurs villes d’Europe, des ordres sordides pour terroriser, humilier et soumettre la population.

La loi a été modifiée suite au scandale de la condamnation pour dénonciation calomnieuse prononcée contre la jeune mannequin Gina-Lisa Lohfink.

Cette dernière avait été agressée par deux hommes, alors qu’une vidéo la montrait leur dire nettement « non ». Portant plainte pour viol, elle fut… condamnée. Elle ne pouvait, en effet, pas montrer que la violence qu’elle avait subie menaçait sa vie ou son intégrité corporelle, « simplement » que cet acte sexuel lui avait été imposé contre son gré…

Il n’empêche que cette modification de la loi rend impossible une nouvelle nuit de Cologne sans la moindre condamnation judiciaire (si ce n’est celle de certains policiers qui avaient eu le « tort » de lever l’omerta).

Il faut évidemment s’en réjouir pour la tranquillité des femmes européennes. Mais il faut aussi ne pas être dupe de cette situation funeste. Les opposants à la loi ont fait, à juste titre, valoir les risques d’erreur judiciaire.

Dans l’immense majorité des cas, en effet, en matière de viol, c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre. Il est rare que l’on dispose, comme dans l’affaire Lohfink, d’une vidéo prouvant le consentement ou l’absence de consentement.

Malheureusement, à mesure que l’Europe s’éloigne de sa propre civilisation, cette nouvelle loi devient de plus en plus nécessaire.

Les Européennes sont, en effet, prises en tenailles entre la montée de l’islam, culture mé­prisant la femme, et la déferlante pornographique, qui, différemment mais également, rabaisse la femme.

La seule façon de protéger les femmes sans risquer en permanence l’erreur judiciaire serait de revenir à la conception européenne des relations homme-femme et au respect de la femme, si spécifique à notre civilisation.

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