Les abandons de souve­raineté coûtent cher !

Les abandons de souve­raineté coûtent cher !

L’expression UMPS suggère que les deux partis « de gouvernement » ont à peu près la même politique.

Quand on disait que la droite menait une politique de gauche, c’était bien la preuve d’une nette différence.

Mais les choses ont changé : avec le traité de Maastricht, nous avons abandonné à Bruxelles nos principaux pouvoirs. Les seuls leviers restants sont la politique sociale et la fiscalité. Les gouvernements font semblant de gouverner.

C’est la conséquence concrète de l’abandon de notre souveraineté.

Mais beaucoup de Français sont schizophrènes : ils se lamentent de ces résultats, mais continuent de soutenir ce qui les provoque !

La réforme nécessaire et urgente des budgets publics est impossible sans croissance, et personne ne sait la rétablir.

Seul l’abandon de l’euro peut nous tirer d’affaire, mais il est interdit par la pensée unique.

Les seules initiatives consistent à réduire manu militari les niveaux de vie pour les aligner sur ceux d’une production effondrée ! Après avoir désindustrialisé, accru le chômage et réduit la croissance, on propose de réduire les salaires et les retraites. Pour rétablir l’équilibre des comptes, on adapte le système de redistribution pour installer tout le monde dans la pauvreté. C’est contre ça qu’ont voté 60 % des Italiens.

Nous reprochons au gouvernement sa politique fiscale. N’ayons aucune illusion : faute de modifier les contraintes, ç’aurait été pareil avec la droite.

Il faut donc s’interroger sur la pertinence de nos choix.

La politique, l’économie et la finance, sont des domaines complexes en raison de l’extrême diversité des situations. Plus l’ensemble géré est étendu, moins la gestion est adaptée.

L’expérience montre qu’il existe pour chaque domaine d’autorité une dimension pertinente et que les solutions sont d’autant plus adaptées que prises près du terrain et pour un nombre réduit d’individus. Si les domaines régaliens ne sont pertinents qu’à l’échelon d’un État, pres­que tous les autres sont mieux gérés à un niveau inférieur.

Il s’ensuit que la gestion centralisée en tous domaines d’une Union de 17 ou 27 États ne peut être que mauvaise, quelle que soit la qualité des hommes – à plus forte raison si cette qualité, s’agissant de non élus, est incontrôlable.

Roland Hureaux, qui est du sérail, montre qu’il n’y a pas d’économie d’échelle dans l’administration publique. Au contraire, plus on regroupe, plus on est inefficace. À preuve l’échec des regroupements de communes, qui ne mènent qu’à des surcoûts.

La pertinence de nos choix de transferts à l’UE doit être remise en cause. Si cette remise en cause n’est pas décidée dans l’UE, elle s’imposera par les faits, et se soldera par des affrontements. Il faut craindre que ce soit là que nous conduise l’inertie idéologique de nos élites.

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Comments (2)

  • Mortemart Répondre

    A props des initiatives du Préfet du Gard – voir le Midi libre du 21-3-2013
    Un préfet doit assurer la sécurité et l’ordre, pas se comporter en miltant politique sectaire. Mr le Préfet vous feriez mieux de vous occuper de la criminalité, de l’insécurité grandissante et l’islamisation rampante ainsque du racisme anti blanc qui affecte grandement nos concitoyens. Vous faites injure à la population gardoise. Mr Bouzigues démissionnez, vous n’êtes pas à votre place. Prenez le carte du PS.

    21 mars 2013 à 14 h 51 min
  • interrogation ? Répondre

    Qui aura le courage de le faire ? Certainement pas nos dirigeants. Il faudrait une prise de conscience collective mais c’est trop demander à l’UE. Je suis pessimiste sur notre devenir.

    21 mars 2013 à 12 h 18 min

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