L’euro : mal conçu et mal géré

L’euro : mal conçu et mal géré

L’euro est un instrument diabolique, créé par des pervers, géré par des apprentis-sorciers, et utilisé par des ânes.

L’euro est un instrument diabolique :
Rien n’est prévu dans les traités pour permettre à un pays de sortir de la zone euro.

Par ailleurs, en principe, la sortie de l’euro doit entraîner, de surcroît, la sortie de l’Union européenne.

Le fronton de la Banque centrale européenne devrait afficher le message que l’on peut lire aux portes de l’Enfer dans la Divine Comédie de Dante : « Abandon­nez toute espérance, vous qui entrez. »

Créé par des pervers :
L’intention des créateurs de l’euro n’était pas économique, mais politique. Ils voulaient tuer l’idée d’une confédération d’États souverains, chère au général de Gaulle, obliger les pays membres de l’Union européenne à évoluer à marche forcée vers le fédéralisme, et instaurer une autorité supra-nationale européenne.

Géré par des apprentis-sorciers :
La Banque centrale européenne est en train d’inonder la zone euro de liquidités, au point de construire une pyramide de Ponzi, auprès de laquelle Ma­doff fera figure de joueur de bonneteau du coin de la rue.

D’ores et déjà, la bonne santé du CAC 40 est sans relation avec l’atonie de l’économie française. Quand la bulle financière crèvera, l’Europe risque d’être confrontée à une crise aussi grave que celle de 2008.

Utilisé par des ânes :
Ces ânes (Je renvoie ici au livre de Charles Gave : « Des lions menés par des ânes ») sont les responsables politiques des pays du « Club Med », France comprise.

L’introduction de l’euro comme monnaie unique les privant définitivement de la possibilité de modifier leur taux de change, ils auraient dû avoir à cœur de protéger, voire d’améliorer la compétitivité économique de leur pays par rapport aux pays concurrents à l’intérieur même de la zone euro.

Mais, ayant joué les cigales, il ne leur reste maintenant comme variable d’ajustement que de recourir à une « dévaluation interne », c’est-à-dire de prendre des mesures d’austérité entraînant la baisse du niveau de vie de leur population, afin de diminuer les coûts de production.

De telles politiques sont de nature à provoquer des troubles sociaux graves, voire des affrontements violents, et peuvent déboucher sur des situations pré-révolutionnaires.

Pour compléter cette liste de qualificatifs peu flatteurs, j’accepte volontiers d’être qualifié de minus habens. J’aimerais tant avoir tout faux !

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Comments (12)

  • Claude Germain V Répondre

    Pardon , mais comprend plus . Il y a quelques jours Monsieur Sapir a parlé encore de l’article 50 de Bruxelles qui permet sans problème aucun de sortir de la chienlit européenne et même au mieux en réimprimant des francs de la valeur de l’euro .
    Par contre sortie définitive qui nécessiterait une remise en question de la France au niveau commerce international , fermeture des frontières quasi totale , renvoie de quelques millions de gens qui n’ont rien a faire sur le sol français n’ayant définitivement aucune chance de travailler ici . Et place aux 8 a 10 millions de chômeurs français et de précaires qui devraient impérativement se retrousser les manches et sans ronchonner . Remise au pas des syndimerdes et autres associations avec suppression totale des subventions de toutes sortes …..Suppression droit du sol définitive , quitter l’OTAN …etc…etc….
    Pas belle la France qui se remet au travail de grès ou de force ??? allez les bulleurs pros … aux mails !!!!!!!

    2 septembre 2015 à 17 h 36 min
  • fbastiat Répondre

    L’avantage de l’euro est de forcer les pays membres à être compétitifs. Donc à réduire l’Etat, ses impôts et ses règlements. La plupart des pays membres l’ont compris, pas la France.
    Ceci dit l’euro est effectivement mal géré par la BCE qui manipule les taux d’intérêt au lieu de laisser faire le marché.

    2 septembre 2015 à 17 h 31 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      la B.C.E. est un Banque de … crédits comme l’ est la F.E.D. , pas une Banque de Capital …. elle module donc son taux directeur en fonction de l’ économie

      3 septembre 2015 à 13 h 41 min
  • David dom Tom Répondre

    Il y a longtemps que nous aurions du comprendre qu’un homme politique n’est pas un véritable économiste, ni un professionnel du monde de l’entreprise et des marchés. En outre, c’était une folie que de croire que les différents Etats constituant l’Europe auraient pu un jour se fédérer pour venir contrer les grandes puissances américaines et chinoises. L’union ne fait pas toujours la force, surtout quand il existe autant d’hétérogénéité économique et sociale entre les différents pays. La France faisant partie des grandes puissances mondiales, il y a quelques années, aurait du garder sa monnaie. Car quand on perd la maîtrise du cours de sa monnaie, et que l’on dépend du bon vouloir d’une banque centrale européenne, on finit par se retrouver pieds et mains liés. du coup, nos usines ont disparu, par manque de compétitivité, et notre agriculture est en train de voler en éclat, pour les mêmes raisons. Pourtant nos amis socialistes nous disent que les travailleurs français sont les plus compétitifs. D’où vient le mal alors ????? On assiste à un véritable bras de fer, entre les différents représentants des différents pays, avec l’Allemagnes qui semble mener les débats. Si on n’a pas su entrer dans l’ Euro intelligemment, on peut envisager une sortie progressive et salutaire.

    2 septembre 2015 à 16 h 26 min
  • Charles Martel Répondre

    Le problème de l’Euro n’est pas sans me rappeler celui de l’Islam : une fois qu’on y est entré, souvent par la force, il est interdit d’en sortir sous peine de mort assurée… Et l’on s’étonne des accointances de certains européistes doctrinaires avec la religion du (soi disant) prophète… Tout s’explique ! L’Euro n’est donc qu’un instrument au service des tyrans qui veulent asservir les peuples européens.

    2 septembre 2015 à 11 h 35 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      tout ” prophète ” est ” soi-disant ” , tout prophète est bédouin , tout prophète est un fou de Dieu ! croyez en Dieu si vous voulez, ne croyez jamais un ” prophète ” !

      2 septembre 2015 à 19 h 50 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” tout le monde ne peut pas être … allemand ” ( c.f. mon commentaire sur ce même fil )

      2 septembre 2015 à 19 h 52 min
  • Stutz Répondre

    Bonjours à tous
    Au lieu de constater, se lamenter, nous avons tout de même le pouvoir des élections, ce seul droit que certain laissent aux mains de manipulateurs en s’abstenant, l’ex-président qui ne cesse de ruer dans ses propres C……es. nous a bien rouler de notre Non qu’il a transformer en Oui
    ( preuve : refaire voter L’Irlande ! pour avoir dit non )

    c’est là qu’il veut revenir pour en rajouter une couche prétextant les socialistes etc etc mais ce droit revendiquons le, ne prenons pas une pièce pour changer l’autre.
    Il y avait et une solution ( qui fut manipulée par une histoire de braguette ) cet homme là pouvait et peut nous sortir de ce bourbier.
    Il n’existe pas de loi qui ne se démonte, reprenons notre liberté en virant ces incapables qui parlementent et s’en mettent plein les poches . Nous ne sommes pas des veaux

    2 septembre 2015 à 11 h 33 min
  • Colin Répondre

    Il n’y a malheureusement rien à ajouter qui pourrait embellir la situation. N’y a plus qu’à attendre qu’un désastre ne se produise ? Est-ce la seule alternative ?

    2 septembre 2015 à 9 h 29 min
  • pi31416 Répondre

    Il ne sert à rien de chercher à qui profite le crime quand les suspects sont tellement bêtes qu’ils ne savent même pas où est leur intérêt.

    2 septembre 2015 à 7 h 56 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    l ‘ erreur fut que tout le monde ne peut pas être (ou devenir ) … allemand ! Cependant, et avec regret, retenons un bienfait qu’ aurait pu et même du amener l’ euro : une gestion stricte des dépenses publiques .. . mais ni les ” politiques ” ni leurs électeurs n’ ont eu la volonté et le courage de l’ appliquer

    1 septembre 2015 à 23 h 21 min
  • MIANE Répondre

    Comme dans toute chose il faut chercher “à qui profite le crime ?” Surement pas au peuple français! Alors quoi, depuis 30 ans qu’ont fait nos gouvernants ? Etaient-ils conscient de c tout simplement… Vous les avez parfaitement qualifiés : Des pervers oui en effet.

    1 septembre 2015 à 21 h 43 min

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