L’Europe, bientôt confrontée à son opinion publique…

L’Europe, bientôt confrontée à son opinion publique…

Le 14 juillet, Jacques Chirac a annoncé que les Français seraient appelés à ratifier par référendum le texte de la Constitution européenne au cours du deuxième semestre 2005. Après avoir longtemps tergiversé, le Chef de l’État s’y est résolu pour deux raisons : la première est qu’il n’exclut pas de se représenter en 2007 ; l’escamotage de cette ratification aurait pu fortement ternir son image. La deuxième raison est qu’il pense pouvoir gagner ce combat difficile.
Ce référendum constitutionnel devra être précédé d’une modification de la Constitution, selon une procédure sans doute voisine de celle qui avait été retenue pour l’adoption, en 1992, du Traité de Maastricht. Car un grand nombre de dispositions de la Constitution européenne nécessitent une adaptation de notre loi fondamentale. À partir du moment où des domaines tels que la coopération judiciaire et pénale, le contrôle des frontières, les politiques d’immigration et du droit d’asile… relèveront d’une compétence européenne, et que celle-ci s’exercera non plus à l’unanimité mais à la majorité qualifiée, il est indispensable que la Constitution de 1958 soit modifiée, afin d’autoriser clairement de tels transferts.
Une dizaine d’autres pays ont d’ores et déjà annoncé que le texte de la Constitution européenne serait également, chez eux, soumis à un référendum. Cette consultation s’effectuera à des dates variables, étalées tout au long de l’année 2005.
Dans plusieurs pays, l’adoption semble ne poser aucun problème. Dans les pays du Benelux, en Espagne, en Italie, en Allemagne, dans les Pays Baltes, de fortes majorités se proposent de voter « oui ». Mais au contraire, dans plusieurs autres pays, l’affaire est très mal engagée. En Grande-Bretagne même le patronat, jusqu’à présent en tête de l’europhilie, a viré à l’euroscepticisme. Et en France, pour l’instant, les sondages prédisent une forte victoire du « non »…
L’élection d’un président socialiste au Parlement de Strasbourg par une coalition réunissant les partis dominants de la droite et de la gauche, du PPE et du PSE, n’est pas faite pour redorer le blason de la caste politicienne.
En outre, cette pré-campagne sur la ratification la Constitution européenne va se dérouler, avec en toile de fond, la pression de plus en plus forte des appareils institutionnels en faveur de l’admission de la Turquie dans l’Union, pourtant rejetée par les opinions publiques.
N’ayant aucune chance d’être consultés sur ce point, les électeurs, en disant « non » à la Constitution, diront surtout « non » à la Turquie.

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Comments (22)

  • Bryan Travis Répondre

    Cher Christophorus, je ne rit pas du tout des problemes d`Europe. Ils sont autant plus triste du fait d`etre corrigable par le simple retrait de l`etat. En ce qui concerne vos remarques sur la natalité des Européens et immigrants aux Etats-Unis, ben, take another look at the facts. Les gens d`origine européenne la-bas ont suffisament de foi, ou de confiance dans l`avenir, ou dargent en rab, ou je ne sais quoi, pour quìls continue toujours aujourdhui a SE REMPLACER a peu pres. Et C`EST LOIN DETRE LE CAS EN EUROPE. Les chiffres sont formelle. Pour ce qui en est de la croissance plus important encore de la population issue, par exemple, d`amerique latine, c`est loin d`etre un probleme. Merci au bas niveaux de chomage qui decoule naturellement de marché libres, ils trouvent du travail, ils s`integrent, paient impots, et ils font des enfants LARGEMENT AVEC LEUR PROPREs SOUS, ET SOUS LEUR PROPRE TOIT A EUX. Le socialisme sur le continent est le guarantie que cet etat heureux des choses narrivera pas en Europe, et que les crises perduront. C`est attristant. Et cèst tres mauvais pour la sante de la democratie et le progres des humains libres au niveau mondiale.

    30 juillet 2004 à 10 h 32 min
  • Christophoros. Répondre

    A Bryan Travis. C’est gentil de rire des malheurs démographiques de l’Europe mais aux US, l’homme blanc sera aussi minoritaire très bientôt. Même Boston compte au moins 600.000 habitants d’origine non-européenne. Aux US on prie plus sans doute mais niveau natalité zéro différence.

    29 juillet 2004 à 21 h 55 min
  • hommlibre Répondre

    A CHRISTOPHOROS L’Européen du 21° siécle doit se métamorphoser, d’un homme qui prie il doit devenir un homme qui bénit !

    29 juillet 2004 à 21 h 37 min
  • Bryan Travis Répondre

    Concernant tous les inqietudes exprimés ci-dessus sur les racines spirituelles ou religieuses de l`Europe et surtout sur leur declin/remplacement par islam: Je dirais que les problemes qui en decoulent sont plutot d`ordre demographiques. Les européens de souche n`ont, apparemment, pas suffisamment de confiance dans la vie, ou de croyances positivantes, ou de croyances sur le role et la place des sexes(ahem), pour se mettre a faire assez d`enfants pour se remplacer. Les immigrant de culture, et souvent de religion, musulmans, reservent une place pour la femme. La jeune femme c`est une mere future qui va produire et s`occuper d`enfants. Ainsi, les effets demographiques sont deja previsibles. Ce que les Européens post-chretiens et vieissants feront de ces immigrants et de leurs enfants depend de leur capacité a leur offrir une saine integration a la civilisation. Aujourdhui, le chomage structurel qui est le resultat guaranti du socialisme tombe le plus durement sur les immigrés et basanés, merci au fortes preferences culturels qui perdurent partout sur le continent. C`est pour cela que la constitution actuelle doit faillir. Son aspect trop socialist est la guarantie de la non-integration des minorités, et donc du radicalisme de leurs jeunes, qui dans d`autre conditions (marché libre) aurait été la force de travail, les futurs imposés susceptibles de payer les retraites et divers autre trous qu`implique le vieillissement des européens de souche. Ce dernier fait me semble irreversible a moins que les européens de souche retrouvent une source quelquonque de =foi= suffisant a leur faire faire des enfants. Merci aux efforts etatiques a elliminer la croyance en Dieu(x), ce foi ne va pas etre chretien a mon avis. Peut-etre que ce serait suffisant qu`ils adoptent une foi dans l`avenir economique leur permettant d`imaginer vivre de facon acceptable toute en elevant plus d`enfants. Hmm, en leur confiscant moins de leur propres sous, ils pourraient s`imaginer suffisamment riche pour se payer un apart plus grands, des vacances a 4 ou 5, les fringues et couts intarissables que generent des enfants epanouissants… Et sacré, bleu! Si les filles chez immigrants pouvaient s`imaginer employable, peut-etre quèlles commenceraient a refuser letat de pondeuse dependante, et elles feraient donc moins d`enfants. Ce resultat ferait plaisir au tenants purs et durs des croyances FN. Si jamais ils pouvaient se separer de leur attachements socialistes, etatiques et anti-marché, ils pourraient faire partie d`une solution heureuse des problemes d`Europe. Leur coté zenophobique avec leurs solutions de preferences nationales et anti-immigration sont depuis longtemps inoperables, vu la quantité deja tres important d`immigrés et de leurs enfants deja ici. La seul solution heureuse est desormais de leur ouvrir les portes au travail, ce qui ne va pas arriver avant que les employeurs auront besoin d`eux, comme il est le cas aux Etats-Unis ou en Angleterre…du fait du bas niveau de chomage..decoulant du liberalisme(ahem). Cheers, Bryan Travis Votre humble donneur de lecons Texan.

    29 juillet 2004 à 16 h 13 min
  • Christophoros. Répondre

    On a un scoop : hommlibre s’appelle en réalité “Freimann”. Sa réaction vis à vis des juifs me fait penser à un petit dicton allemand ( pas sûr qu’il comprenne ) : “die Eifersucht ist eine Leidenschaft, die mit Eifer sucht Leiden schaft”.

    28 juillet 2004 à 21 h 20 min
  • hommlibre Répondre

    Il est sûr et certain que le NON l’emportera ! – Par rejet de la classe politique de droite et de gauche “classiques” – Parceque les “vrais” européens sont hostiles à cette maniére de construire une Europe inefficace ! On a l’impression que nos hommes politiques “fuient vers l’avant”, qu’ils s’agitent pour pouvoir dire qu’ils ont fait quelque chose, les “vrais” européens savent qu’ils les conduisent droit dans un mur. Faire une Europe avec les Anglais n’a pas de sens, c’est vouloir l’immobilisme ou l’échec de la construction ! – parceque les autres électeurs, hostiles à l’Europe, voteront NON ! Quant aux influences chrétiennnes ou judéo-chrétiennes dans notre société européenne ….. je pense quant à moi que notre religion chrétienne n’a jamais été qu’un instrument dans la main des juifs pour mieux dominer l’occident ! Je préfére mettre l’accent sur nos origines celtes et germaniques !

    28 juillet 2004 à 15 h 45 min
  • Blanche Répondre

    Bah ! Si Chirac redissout, les vrais patriotes devront enfin avoir le courage de porter au pouvoir les seuls vrais défenseurs de l’Occident, à savoir le Front National. La question de la submersion de la France (et de l’Europe)sous l’immigration de couleur serait vite réglée, ainsi que cette Europe technocratique dont nous ne voulons pas. Quand à l’identité chrétienne de l’Europe. Bof ! L’Europe est gréco-romaine, viking, celte, bref, païenne. L’islam n’est venu qu’à la suite de ses frères orientaux, le christianisme et le judaÏsme. Blanche P.S. : Je suis tout à fait d’accord avec la suggestion de Sharon, les Juifs en Israël ! Chacun chez soi. Heureusement, contrairement aux Arabes et aux Noirs, il n’y aura pas besoin de les forcer et ils financeront eux-mêmes leur voyage.

    27 juillet 2004 à 23 h 04 min
  • Christophoros. Répondre

    A Nemesis. Bravo pour l’argumentaire, même si je n’y souscris pas totalement; J’apprécie particulièrement la notion de “mendicité spirituelle” que je trouve particulièrement poétique ( au sens étymologique du terme ) et adaptée au Christianisme ( sous sa forme catholique et orthoxe, les protestants ne voyant pas tout à fait la chose de la même façon ) pour qui la pauvreté est un idéal ( cf le Notre Père et la référence au seul pain quotidien ). Etre un “mendiant spirituel”… tout un programme, c’est être “pauvre en esprit” finalement. Je sens que je vais méditer cela. MERCI. Très cordialement.

    27 juillet 2004 à 21 h 43 min
  • jeando Répondre

    Prédire une sortie de crise par la porte de gauche vous semble, à vous aussi, chers forumeurs lecteurs de C Reichmann, un scénario sinon probable, au moins plausible, en ce moment du moins. Ce serait, en neffet, une des alternatives possibles, soit par un croche pied de JC aux joueurs qui l’ont doublé ; mais au risque que le défenseur ne se mêle les pieds, comme dans la dissolution précédente. Soit par un tacle à la Mitterand, comme en furent victimes YONEL et ROCARD, souvenez vous plus avant encore. Voire par des retenues de maillot plus subtiles que les ralentis permettent seuls de voir. Toutes tactiques dont seraient victimes, à la fois Nicolas Sarkozy, seul homme visible de la droite actuelle et, en même temps, la gauche plurielle, qui, elle, fait le contraire, un trop plein d’hommes médiocres. Oui il est bien possible que CHIRAC ait choisi de refiler la patate chaude à la gauche mal préparée à la recevoir et lui permettant, coup double, d’éliminer SARKO.

    26 juillet 2004 à 20 h 22 min
  • lola Répondre

    Certains s’imaginent déjà pouvoir répondre oui je suis pour ou non je suis contre aux questions d’un referendum national! Quelles prétentions!!!!!Mais les questions du referendum, quelles seront-elles? Croyez-vous vraiment qu’à cette occasion particulière, votre avis sera demandé? Etes-vous naïfs à ce point? Depuis quand Jacquouille la fripouille tient-il compte de l’avis des électeurs? Le referendum sur Mastricht n’est pas si loin, mais la mémoire est courte…Les referendum en France sont à l’image des sondages, on ne pose que les questions dont la réponse ne souffre aucune ambiguité sur l’orientation qu’on veut faire prendre aux évennements. Bon courage à tous.

    26 juillet 2004 à 20 h 06 min
  • coutant Répondre

    Pour la constitution européenne, je voterai non, suivant la logique de cette constitution, la FRANCE, n’aura plus aucune souvrainneté, actuellement, même des indemnisations déjà insuffisantes sont contestée par l’administration européenne, après le parlement pourrait purement et simplement exclure la FRANCE , au profit d’autres pays plus docile. Pour la rentrée de la TURQUIE, je n’ai rien de commun avec eux, en espérant qu’il ait un référendum, je voterai non. Je ne vais pas à l’église, mais notre histoire s’est faite avec les valeurs CHRETIENNES. Actuellement, les groupes de presse sont occupé à nous vendre l’islam, mais il suffit d’aller dans certaines banlieues pour voir ce qui nous attend. Si la TURQUIE devait entrer dans le union européenne, après ce serait l’IRAN le PAKISTAN, l’INDES, et pourquoi pasles ETATS UNIS, et la liste n’est pas finie, mais d’ici là on aura rien à dire.

    26 juillet 2004 à 19 h 41 min
  • Nemesis Répondre

    “à Christophoros. Monsieur les racines de l’Europe sont Judéo-chrétiennes un point c’est tout!” Moi je pense que les racines de l’Europe seront ce que les Européens déciderons qu’elles sont. Or, à part chez les Polonais et, un peu, les Italiens et les Irlandais, il n’est pas flagrant que les Européens soient préoccupés par le phénomène de déchristianisation. Quant à la notion de “judéo-chrétien” c’est davantage une problématique chrétienne que juive puisque le christianisme se conçoit comme un accomplissement du judaïsme (même s’il est reproché aux Juifs “maintenus” de n’avoir pas reconnu le Christ), et que, pour ce dernier, le chritianisme n’est jamais qu’une hérésie. C’est pourquoi, jusqu’à récemment, c’était surtout les chrétiens qui étaient “demandeurs de judéo-christianisme”. Mais, depuis le 11 septembre et les interrogations sur la “fragilité” de l’Occident, de nombreux Juifs semblent préoccupés que les chrétiens restent bien chrétiens, donc nécessairement (comme nous l’avons vu plus haut) judéo-chrétiens. Les chrétiens se trouvaient dans une situation de “mendicité spirituelle” vis-à-vis des juifs (“Nous sommes Juifs, comme vous. Pourquoi ne reconnaissez-vous pas que votre fameux messie est arrivé, dans la personne du Christ ?”). Aujourd’hui, cette situation de mendicité semble s’être un peu inversée. Certains Juifs semblent dire : “Les Chrétiens ont rajouté à l’Ancien Testament des fantaisies superflues mais au moins ont-ils conservé une vague notion de la Crainte de Dieu qui les sépare de la barbarie intégrale. S’ils perdaient leur religion, même erronée, ils n’auraient plus aucun respect de la Bible, s’affranchiraient de toute morale, même dégénérée, et ne nous écouteraient plus du tout”. Le fait que de nombreux juifs s’accrochent à la persistance du fait chrétien me paraît malsain et dangereux même (et surtout) pour les Juifs. Le destin du Chritianisme regarde avant tout les chrétiens, et si le christianisme devait s’éteindre pour cause de désintérêt (voire de faiblesse intrinsèque, selon l’analyse de Nietzsche), les Juifs n’y pouraient rien. L’affaiblissement du sentiment religieux est un phénomène qui touche également les Juifs et fait l’objet de débat parmis eux (certains religieux contestant la notion de peuple lié uniquement par une solidarité ethnique renforcée par la Shoa). Si le sentiment religieux devait diminuer chez les Juifs et que ceux-ci continuaient de le prôner chez les “gentils”, pour des raisons plus ou moins utilitaires (Ainsi des néo-conservateurs qui encouragent la diffusion d’une doctrine “exotérique” prônant le “judéo-christianisme” chez le bon peuple, distincte toutefois d’une doctrine “ésotérique” plus “machiavelique” – et amorale – à destination des “élites”). Si les Juifs commençaient à prendre une certaine “distance” par rapport aux rigueurs de leur religion tout en continuant d’encourager le maintien du christianisme (avec ses aspects masochistes et incapacitants) chez les autres occidentaux, ces derniers pourraient se dire : “Ils nous prennent pour des cons ! Ils ne croient plus à leur propre camelote mais ils veulent continuer à nous en fourguer une variante destinée à l’export”. Les Israëliens (ainsi que les Juifs) et les autres Occidentaux (Européens comme Américains) devraient plutôt entretenir des relations de peuple à peuple sans se mêler des affaires spirituelles internes de chaque “communauté”, lesquelles affaires spirituelles relèvent d’ailleurs de chaque individu au premier chef.

    26 juillet 2004 à 17 h 45 min
  • miloud 3 Répondre

    à Christophoros. Monsieur les racines de l’Europe sont Judéo-chrétiennes un point c’est tout! Ce n’est pas en jonglant de la sorte que vous pourrez essayer de vous en sortir lorsque l’islam prendra possession de ce continent. JUDEO-CHRETIEN tout le reste n’est que manipulation.

    26 juillet 2004 à 13 h 45 min
  • Christophoros. Répondre

    En ce qui me concerne, je dirai NON car cette constitution ne fait pas référence aux valeurs chrétiennes ( et non judéo-chrétiennes ). Je gage que les évêques “collaborateurs” – dignes descendants des prêtres jureurs, amis des musulmans et qui se prostituent avec les francs maçons – se déclareront pour le OUI ou se réfugieront à tout le moins dans un silence complice…

    25 juillet 2004 à 21 h 15 min
  • Nemesis Répondre

    “Je dirai “non” à la constitution pour une seule raison : elle n’institue pas une Europe forte, puissance, fédérale… Mais j’espère que ce “non” ne sera pas perçut comme un refus d’avancement pour l’Europe…” Il est fort probable qu’avec cette constitution, nous n’obtiendrons pas la fameuse Europe-puissance. Mais il n’est pas certain qu’un refus sera interprêté comme une demande de “plus d’Europe”, loin de là. Abstenez-vous si vous n’êtes pas sûr de vous…

    25 juillet 2004 à 13 h 39 min
  • Gino Répondre

    Moi je pense que sur l’ensemble des pays cette constitution ira à l’eau. Pas d’argument rationel à celà, mais vous verrez que c ce qui arrivera. Je suis superstitieux par moments. Et comme tout ce qu’à fait Giscard, c’est une belle contruction qui file direct à la poubelle.

    25 juillet 2004 à 12 h 08 min
  • R.ED Répondre

    En ce qui me concerne je dirais non à la Turquie mais surtout non aux OGM.

    25 juillet 2004 à 12 h 05 min
  • Joel Répondre

    Ne pensez pas UN instant que chirac n’ait pas prevu une victoire du NON. Cet homme est une reelle ordure certes, MAIS une ordure intelligente. Bien sur qu’il sait que le NON l’emportera! Comme le dit si bien Pierre ci-dessus, cela sera alors l’occasion de refiler le pouvoir a la gauche, ET DE SE PRESENTER EN ULTIME RECOURS EN 2007 pour un 3eme mandat presidentiel, apres que la gauche ait montre son incapacite. Aucune solution constitutionnelle ne permettra au pays de se debarasser de cet escroc.

    25 juillet 2004 à 7 h 43 min
  • Noki Répondre

    Je dirai “non” à la constitution pour une seule raison : elle n’institue pas une Europe forte, puissance, fédérale… Mais j’espère que ce “non” ne sera pas perçut comme un refus d’avancement pour l’Europe…

    25 juillet 2004 à 5 h 13 min
  • Nemesis Répondre

    “Et si le “non” était prévu par notre ami ChiChi ? Cela lui permettrais de dissoudre encore une fois l’assemblée et de donner le pouvoir à la gauche pour deux ans sans qu’elle y soit préparée. Une bonne chose pour lui avant les élections de 2007 !” C’est la thèse de Claude Reichman… Ce n’est pas impossible mais on peut tout de même penser que Chirac serait très affaibli par une victoire du “non”, et il aurait mis en danger la “stature de la France en Europe” alors qu’il compte la-dessus pour se hisser au dessus de ses riveaux (et il doit gagner en 2007 aussi bien contre la gauche, supposée affaiblie par l’usure du pouvoir, que contre ses concurrents de droite, qui lui reprocheront de n’avoir pas su convaincre les Français). A la place de Chirac je ne m’embêterais pas avec des stratagèmes si compliqués : je dissoudrais sans raison particulière, simplement en arguant d’une “crise de langueur” (explication de 97) et en expliquant qu’il faut donner une “nouvelle respiration” au pays. Tout le monde serait scandalisé, son camp comme celui de ses adversaires ? Et après ? Il ne nous a pas habitué à s’arrêter à si peu. Et puis comme le but serait de perdre… Par contre il ne devrait pas trainer car il faut laisser les socialos au pouvoir suffisamment longtemps pour qu’ils aient le temps de mécontenter les Français d’ici 2007 (et qu’il puisse gagner l’élection de 2007 afin de mourir de vieillesse pendant son troisième mandat, un peu comme un Pape, sans que les juges soient parvenu à l’inquiéter. Dire qu’à une époque la Droite en voulait aux “juges rouges” de s’acharner contre Chirac ! j’ai l’impression que ça a changé, au moins pour une certaine droite…). Deux ans de pouvoir, à mon avis, ça ne sera pas assez pour user la gauche (Il fallu 5 ans pour que le pays se détourne de Jospin ; dans le cadre de l'”alternance systématique” diagnostiquée par François Fillon, il semble que les socialistes “tiennent” plus longtemps que la droite”).

    25 juillet 2004 à 0 h 17 min
  • Nemesis Répondre

    “Et en France, pour l’instant, les sondages prédisent une forte victoire du « non »” N’est-ce pas plutôt une forte victoire du “oui” (pour le moment ?

    24 juillet 2004 à 21 h 14 min
  • Pierre Répondre

    Et si le “non” était prévu par notre ami ChiChi ? Cela lui permettrais de dissoudre encore une fois l’assemblée et de donner le pouvoir à la gauche pour deux ans sans qu’elle y soit préparée. Une bonne chose pour lui avant les élections de 2007 !

    24 juillet 2004 à 20 h 23 min

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