Non à l’Europe politique à 25!

Non à l’Europe politique à 25!

Quelle est la grande idée qui a dominé après la dernière guerre la politique « européenne » ? Nous nous trouvions entre deux grandes puissances : les USA et l’URSS. L’Europe, mosaïque d’États, n’avait qu’un poids restreint sur les grandes affaires mondiales.
L’idée est venue de créer les « États unis d’Europe », comme il existe les États-unis d’Amérique.
Après tout, les nations européennes avaient une longue histoire commune. Si, au long de cette histoire, ses pays se sont affrontés militairement, ces conflits ont été vécus ensemble. Une même civilisation chrétienne, une même culture ; bien des choses unissaient les nations européennes. Et, si elles formaient un seul grand ensemble, il pourrait parler à égalité avec les plus grands États. Voilà quelle a été l’idée qui a présidé aux débuts de l’Union européenne.
On pouvait être pour ! On pouvait être contre !
Pour les premiers, cette grande idée d’abandonner nos nations d’origine pour devenir des « Européens » nous apporterait une puissance tant militaire qu’économique, pouvant influer sur toutes les affaires du monde.
Pour les seconds : les États d’Amérique ont pu s’unir car dans leur très grande majorité leurs peuples étaient d’origine anglo-saxonne, et parlaient la même langue ! « Comment voulez-vous réaliser un État européen avec des pays séparés par le langage ? »
Ces « États unis d’Europe » auraient peut-être pu se réaliser. Mais, pour ce faire, il fallait d’abord qu’il existe. Il devait donc se créer entre cinq ou six pays un État unique.
Ceci tout en laissant à chacune des anciennes nations le droit d’avoir, en certains domaines, une législation particulière.
Aux USA, pour ne prendre que cet exemple, certains états pratiquent la peine de mort, d’autres non, mais Washington ne cherche pas à imposer sa loi à tous.
À Bruxelles, la bureaucratie n’a au contraire eu que cet objectif : unifier les « normes européennes ». Unifier les dimensions des cages à oiseau, les règlements sur la fabrication du vin… Je passe sur le détail, car il ferait hurler de rire.

Peuples et élites

Par contre une unification des pouvoirs politiques n’a jamais progressé car les « élus des peuples » n’entendaient pas perdre la moindre part de leur autorité et de leurs avantages.
Et puis cette Europe de six est passée à onze, à quinze… Aujourd’hui, elle est à 25 et, dans la foulée, la plupart des représentants bruxellois sont pour l’entrée de la Turquie, pays musulman, presque entièrement asiatique et n’ayant rien de commun avec l’Europe, en dehors des guerres qui nous ont toujours opposés à lui. Dans la même foulée, des voix ont déjà proclamé que la Méditerranée devait devenir une « mer européenne ». En terme clair, cela signifie – et la chiraquie ne fera qu’abonder en ce sens – qu’après-demain Égypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc devront également intégrer l’Union européenne.
Autrement dit, l’Europe, dans son projet initial, n’existe plus. Formée entre quelques États, elle aurait peut-être pu exister. Par la suite, comme cela s’est fait aux Amériques, d’autres États auraient pu rejoindre ce premier groupe. Mais peu à peu…
Imagine-t-on aujourd’hui la possibilité de créer de but en blanc un État européen alliant la Finlande à la Grèce? Alors que, sur tous les problèmes extérieurs, nous constatons tant de divergences ; alors que les habitudes, les atavismes, les réactions sont tellement différents.
Messieurs les européistes, vous avez, et sans doute pour très longtemps, tué de vos propres mains, l’idée concernant la création de la nation EUE (États unis d’Europe).
Alors, aujourd’hui, une constitution ?
Une Europe organisant un vaste marché commun, une union économique, oui…
Mais une « constitution » politique ? Concernant une nation qui n’existe pas et qui, même, ne peut exister, du moins avant longtemps ?
Ce serait une folie dont les seuls bénéficiaires ne pourraient être que ces « professionnels de la politique » que sont devenus aujourd’hui nos politiciens et qui verraient s’ouvrir à leur profit une foule de nouvelles places, de nouveaux fromages, de nouvelles attributions payées par les contribuables… Européens ! Ce qui permet d’augmenter la ponction !
À cette incohérence pouvant devenir très dangeureuse, répondons : NON !

…………………………………………

Drogues

Il semblerait qu’enfin les pouvoirs publics commencent à prendre conscience des ravages que les drogues soi-disant douces, telles que le cannabis, causent chez les jeunes. Il faudrait que ces mêmes pouvoirs publics aient maintenant le courage de dire les vrais dangers des drogues psychiatriques, qui n’ont d’autre fonction que d’endormir l’esprit et de remplir les caisses des laboratoires pharmaceutiques.

Les individus ne peuvent s’améliorer qu’en faisant face à leurs problèmes, certainement pas en les fuyant. Et notre société ne peut s’améliorer que si elle est composée de gens responsables et en pleine possession de leurs moyens!

Anne Dewitte

Colombes (92)

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Comments (8)

  • TEO Répondre

    Cher lecteurs, c’est curieux la maniere dont sonne le terme “Union Europeene”!!! A bien y regarder, c’est un terme plus proche d'”Union Sovietique” que “Etats-Unis” d’Europe. Soyons prophétique, ajoutons un “S” a l’UE: “Union Soviétique d’Europe” (USE). Voila, il y a maintenant une coherence entre contenu et contenant! Cordialement, TEO

    28 avril 2005 à 1 h 22 min
  • gpa Répondre

    Breaking News: German Chancellor Gerhard Schroeder lent his support to French President Jacques Chirac’s call for a “yes” to the NEW SOVIET EUROPEAN UNION. to be continued …

    27 avril 2005 à 3 h 44 min
  • COMITES DU NON Répondre

    COMITÉS DU NON A UNE «CONSTITUTION EUROPEENNE» FRANÇAISES, FRANÇAIS ! CHERS COMPATRIOTES ! L `INDÉPENDANCE DE LA FRANGE EST EN DANGER! Sans avoir été élue par les citoyens une soi-disant « Convention » présidée par Valéry Giscard d’Estaing a proposé une « Constitution Européenne » créant ainsi les Etats-Unis d’Europe! ENVISAGEZ VOUS-MEMES LES CONSEQUENCES D’UNE TELLE « CONSTITUTION» Notre pays ne sera plus qu’une simple région européenne! Notre pays ne sera plus la France, mais l’Europe! Nous allons cesser d’être Français pour devenir citoyens européens! Nos frontières ne seront plus celles de l’hexagone, mais celles du continent européen incluant des pays tels que la Turquie ou l’Azerbaïdjan! La langue française sera amenée à s’effacer au profit de l’anglais ! Notre politique étrangère et de défense sera décidée à Washington et à Bruxelles. Demain, si une nouvelle guerre avait lieu, sans autorisation des Nations Unies, nos soldats pourraient être appelés automatiquement a y participer! Nos parlementaires n’ont pas reçu de nous le mandat d’abolir la Souveraineté du Peuple français et l’Indépendance de la France! REFUSONS LA FIN DE LA FRANCE! Pour une Europe des Nations Pour une Coopération dans l’indépendance Pour une Nouvelle Politique Économique Pour une France Sociale SAUVONS LA CONSTITUTION FRANÇAISE ! REFUSONS LA « CONSTITUTION EUROPÉENNE » ! CONTACTEZ-NOUS! AGISSONS ENSEMBLE 06 88 21 75 75

    25 avril 2005 à 23 h 24 min
  • JEAN YVES METAYER Répondre

    Un NON d’Avenir ! Pour la France en Europe par Jean-Yves Métayer Loin des incantations si chères au Président Giscard , J’aimerais rappeler aux Français l’article 4 de la Constitution française : « les partis politiques concourent à l’expression du suffrage universel… ils doivent respecter le principe de la souveraineté nationale et de la démocratie. » Contrairement à ce qu’affirment les partisans du oui, le projet de constitution européenne démantèle la Nation. Les lois européennes seraient supérieures aux lois françaises(art 1-6). La France perdrait son indépendance avec la nomination d’un super Ministre européen des Affaires étrangères(art1-28).C’est bien l’abandon de la Souveraineté nationale dont il s’agit…N’y aurait-il pas violation de la constitution française ?C’est la cour de justice qui interprètera le présent Traité .De plus,rappelons également l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation .Nul corps,nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ».Il y a donc la aussi une incompatibilité évidente entre la Déclaration des droits de l’homme et ce projet de constitution européenne. Les français doivent se poser les questions suivantes : Voulons-nous garder le pouvoir de décider en France de notre avenir ? Voulons-nous confier aux technocrates notre politique économique et sociale ?Voulons-nous d’une Europe ultra-libérale qui encourage les délocalisations ? Avec cette constitution,les services publiques seraient soumis à la rentabilité .Cela veut dire que EDF-GDF ne pourrait certainement plus assurer le même service pour tous ;l’aménagement des campagnes françaises ne serait pas assez « rentable »…Que dire de la directive Bolkestein,non retirée,qui prévoit qu’un prestataire de service intervenant en France serait uniquement soumis au droit du travail de son pays d’origine…Les conséquences seraient la baisse des salaires en France,le nivellement par le bas et une concurrence déloyale pour nos PME, il s’agit bien d’une régression sociale et non de « l’entrée du droit social »comme le disent les partisans du oui. Je suis convaincu de la nécessité d’une organisation de l’Europe. Nous devons redéfinir une Europe de la libre coopération et des échanges,une Europe qui respecte les règles nationales. Je suis pour la défense des diversités régionales et du monde rural qui font la richesse de la France. Le souverainisme est un mouvement qui défend ce qui part d’en bas,contre ce qui veut s’imposer d’en haut. Je suis donc contre les impositions d’une Europe des commissaires,mais pour une Europe des peuples libres. Nous pouvons,vous pouvez envoyer un signal fort le 29 mai prochain . Ce Non peut encourager les autres pays d’Europe à dire Non. C’est la chance que nous avons de renverser cette politique du libre-échangisme mondial qui détruit nos entreprises,notre artisanat,notre agriculture et notre héritage culturel. Nos parents nous ont laissé une France Libre, un pays si longtemps admiré aux quatre coins du monde…Nous devons dire NON,tous ensemble le 29 mai, avant qu’il ne soit trop tard. Jean-Yves Métayer Président des Clubs Souverainisme & Démocratie http://souverainis.site.voila.fr

    25 avril 2005 à 22 h 56 min
  • Pierre Répondre

    Voici un blog peu connu ou l’auteur développe des idées intéressantes sur la constitution et l’europe. A lire pour se décider à voter non. http://foreignaff.blogspot.com/

    25 avril 2005 à 20 h 06 min
  • Rosanov Répondre

    Je trouve que cet article résume très bien le problème. On aurait du commencer prudemment avec quelques voisins sûrs. Celà a été l’opinion des “pères” de l’Europe et c’est aussi resté l’opinion populaire. Tout serait allé pour le mieux si nos technocrates ne s’en étaient mélés. A la tête de ces derniers on trouve bien sûr l’élite de nos élites, les Inspecteurs des Finances, tels que Pascal Lamy et surtout Giscard d’Estaing. C’est lui qui a tout fait dévier en faisant (entre autres mesures débiles de son rêgne) rentrer les Anglais, presque malgré eux d’ailleurs. Or ceux-ci ne sont pas coopératifs et ne voient que leurs propres intérets; sans parler de l’assistance qu’ils fournissent aux Américains pour nous espionner. En foi de quoi l’Europe n’est plus un bouclier contre les USA mais la cible préférée des Lobbyings américains, grace à l’aide des Anglais. Il suffit de voir les décisions récurentes prises par les tout puissants commissaires européens comme les brevets sur les logiciels, ou l’autorisaton des OGM. Il faut savoir qu’en matière de logiciels libres, des milliers d’ingénieurs donnent de leur temps libre pour contrer l’hégémonie des grands trusts amerloques qui visent à bouffer la planete. A l’opposé leurs efforts sont cassés par nos technocrates européens qui organisent la collaboration et dépècent ce qui reste de l’Europe pour le donner aux USA. Bref l’Europe a initialement été pensée pour bâtir et non pour être le nid de technocrates profiteurs, suffisants et délirants qu’elle est devenue. Au soir du 29-mai, si le Non est passé toutes les TV mettront ce front du refus sur le compte de Rafffarin, sur le mécontentement des Fançais (sous-entendu : “Au secours Jospin_Le_Lache, reviens ! Viens interdire aux patrons de délocaliser, viens nous faire passer à 33 heures, viens filer des subventions à ceux qui le meritent pas mais pourraient bloquer le pays à commencer par la SNCF, etc …”). Aucun journaleux ne verra dans le Non un vicéral rejet de nos technocrates.

    24 avril 2005 à 11 h 44 min
  • Gino Répondre

    Article auquel je souscris en totalité. Un simple point de détail me parait à compléter. Vous parlez de la Libye, l’Egype, la Tunisie, etc… qui seraient bientot de la fête sous l’aimable pression de notre ami Chirac. Mais selon moi, il y aurait d’autres pressions bien plus efficientes de la part d’autres hommes politiques. Et l’on verrait rappliquer Israel bien avant les pays du Magreb, avec des risques d’embrassement et de désordre bien plus immédiats qu’avec les pays Arabes seuls, même si la démographie d’Israel est similaire à celle de l’Europe !

    24 avril 2005 à 11 h 12 min
  • souverainisme & démocratie Répondre

    1- L’origine du terme: le Québec. L’origine du terme, c’est la révolte du peuple francophone québécois contre l’Etat fédéral canadien.Parler de souverainisme à partir de là, c’est donc affirmer la légitimité de la volonté de tout groupe, de tout peuple affirmant son identité, de se voir reconnaître le droit à être consulté pour pouvoir disposer s’il le désire du statut d’Etat souverain. 2- Parler de souverainisme, c’est défendre l’idée que c’est aux peuples, aux nations, que doit s’attribuer la souveraineté et non aux Etats, comme l’Etat canadien. Cela signifie pour nous, que la souveraineté appartient à la nation kosovar et non à l’Etat yougoslave, multinational et oppresseur du peuple kosovar, que la souveraineté appartient aux peuples kurdes et tchétchènes, et non, aux Etats multinationaux irakiens, turcs, et non à l’Etat fédéral russe, etc… 3- Le souverainisme est un mouvement qui défend ce qui part d’en bas, contre ce qui veut s’imposer d’en haut; qui a pour objectif de faire converger ce qui vient d’en bas, lentement, plutôt que de vouloir imposer les décisions, rapidement par le haut. Le mouvement souverainiste est donc tout à fait lié avec le véritable principe de subsidiarité, celui dont le principe général est que le maximum de décisions soient prises aux niveaux les plus bas, c’est à dire, aux niveaux les plus proches des citoyens, et que l’on ne fasse remonter le niveau de prise de décision à la collectivité supérieure que lorsque la collectivité de rang inférieur ne peut manifestement pas la prendre en charge. 4- C’est un mouvement qui se fait au nom de la valeur et de la défense de la diversité, de la valeur et de la défense des identités collectives, sans exception, celles-ci devant être elles-mêmes ordonnées aux identités individuelles. 5- C’est donc un mouvement qui agit au nom de la valeur de ce qui est unique, des choses, des relations et des êtres uniques, de ce qui est incomparable. Même si l’identité culturelle d’un peuple est d’un côté, un mélange de croyances à portée universelle, avec, de l’autre, des façons d’être particulières et uniques, c’est le caractère unique et donc incomparable du mélange qui caractérise la spécificité de cette culture, de cette identité, et c’est ce caractère unique, incomparable qui a une valeur universelle. 6- Si le souverainisme agit au nom de la valeur de la diversité, de la valeur de ce qui est unique, c’est qu’il agit à partir de la reconnaissance que chaque homme est un être unique et incomparable, et que cette valeur unique et incomparable est une valeur universelle. Et que, cette valeur fonde les Droits de l’Homme.Cela signifie donc, que le souverainisme est fondé en valeur sur la valeur des droits de l’homme, que l’Etat souverain est au service de chaque citoyen, et qu’il ne peut y avoir de Raison d’Etat qui mette en cause ces valeurs. 7- A travers l’expérience du Québec, on voit encore que le souverainisme est un mouvement dont l’objectif est de gagner, pour chaque peuple, plus d’autonomie, à la fois politique et économique. 8- Par opposition, les connotations du terme “nationalisme” laissent penser que l’un des objectifs des nationalistes est la puissance de la nation considérée pour elle-même. Cette volonté de puissance et de leadership n’est pas une volonté universalisable. Les nations ne peuvent être toutes premières en même temps. 9- A l’opposé, les objectifs du souverainismes sont universalisables. En effet, les peuples peuvent gagner plus d’autonomie économique et politique en même temps.De même, les objectifs de développement de toutes les identités, l’objectif de respect de la diversité, peuvent être réalisés simultanément par toutes les collectivités. De même, le respect des autonomies politiques et économiques, et à la limite de la souveraineté de chaque nation, de chaque peuple, et de chaque groupe, respect qui est inspiré par celui du caractère unique des peuples, des groupes et des individus, est un principe universalisable. Et ce principe universalisable, se traduit par un autre: le droit à la sécession, à l’indépendance, consécutif au droit de chaque groupe à être consulté, à choisir son avenir.Par contre, si un peuple prend de la puissance, un pouvoir de commander, un pouvoir de mener les autres, c’est évidemment au détriment des nations qui désireraient cette place mais ne l’ont pas. 10- Souveraineté et sentiment d’appartenance.Pour les mêmes raisons qui font que les gains d’autonomie politique ou économique, les progrès dans le respect des identités, et de la diversité, sont non seulement compatibles entre eux, mais se renforcent les uns les autres, pour les mêmes raisons, la défense et le respect des identités nationales sont profondément solidaires de la défense et du respect des identités régionales. Ce qui relie le souverainisme a cette défense des identités régionales et des régions, et ce qui fonde le lien entre eux, c’est que, nous le constatons, la véritable opposition, le grand combat dans le monde, est le combat, entre, d’un côté, ceux qui ne reconnaissent pas de valeur aux liens affectifs, sentimentaux qui nous attachent à des territoires, à ses paysages, à sa mémoire, à ceux qui y vivent, à sa culture, c’est-à-dire ceux qui agissent essentiellement à partir de calculs, à partir de critères économiques prétendument rationnels, et, de l’autre, ceux qui ont des sentiments, des liens affectifs, des attachements avec leur quartier, leur hameau, leur ville, leur département, leur région, leur nation et même avec les groupes confédérés de nations qui peuvent exister. Les langues régionales font partie de cette diversité de culture qui est la richesse de la France, et qui fonde la valeur de sa souveraineté. Non seulement, la souverainisme n’est pas en désaccord avec la Charte des Langues Régionales, mais il est l’expression de cette idée que, face à la primauté des critères économiques qui tendent à imposer dans le monde une seule langue, l’anglais, il faut, malgré les difficultés, maintenir le maximum de diversité.Le combat, entre les attachements régionaux et les attachements nationaux, est un combat du XIX° siècle qui, à l’époque fut la conséquence du jacobinisme triomphant, et qui ne tient pas compte de l’urgence du combat devenu prioritaire contre l’économisme, contre la mondialisation du libre-échangisme. Les sentiments d’appartenance à un groupe se nourrissent les uns les autres, si des nationalismes dégénérés ne les font pas dévier.Quiconque a besoin d’attachement à ses voisins, aux gens de son quartier pour construire un sentiment d’appartenance à une région et quiconque a besoin d’un sentiment d’appartenance à une région, pour construire, enrichir et développer le sentiment d’appartenance national. SOUVERAINISME & DEMOCRATIE présidé par jean-yves Métayer S

    24 avril 2005 à 10 h 36 min

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