On ne nous imposera pas la Turquie en Europe !

On ne nous imposera pas la Turquie en Europe !

Un dénommé Jean-Pierre Jouyet, Secrétaire d’État aux Affaires européennes, a suggéré très benoîtement, devant le Comité de réflexion sur les institutions présidé par Édouard Balladur, que l’on supprime l’article 88-5 de la Constitution, qui oblige à soumettre à référendum tout nouvel élargissement de l’Union européenne.

Cette obligation avait été introduite dans notre Constitution en 2005, sur la proposition de Jacques Chirac, qui avait constaté l’opposition massive de l’opinion publique à l’entrée de la Turquie dans l’Union. Partisan de cette adhésion, mais mis sur la défensive, Jacques Chirac avait alors promis aux Français qu’ils décideraient en dernier ressort, par référendum. Et c’est pour respecter cette promesse – une fois n’est pas coutume – qu’il avait demandé au Parlement réuni en Congrès à Versailles d’introduire cette obligation dans notre Constitution. Ce qui avait eu pour résultat de rassurer un peu les farouches opposants à l’européanisation de la Turquie, moi le premier.

Et voici que le pâle Jouyet, vingt-cinquième roue du carrosse gouvernemental, propose « innocemment » de faire sauter cet article constitutionnel, tout en s’empressant d’ajouter que « ce serait délicat ». Délicat ? Tu parles, Charles ! Ce nouveau rapiéçage de la Constitution française – qui ressemble de plus en plus à un patchwork – serait immédiatement interprété par les Français comme une trahison de leur volonté souveraine et une nouvelle tentative de leur imposer la Turquie en Europe, dont ils ne veulent à aucun prix, comme les autres Européens d’ailleurs.

Or, il est évident que Jean-Pierre Jouyet n’aurait pas pris sur lui de faire une proposition aussi incongrue sans l’aval de l’Élysée, et qu’il n’a fait que lancer un ballon-sonde sur ordre de Nicolas Sarkozy. Cela signifie-t-il que le Président de la République souhaite favoriser l’adhésion de la Turquie, dont il avait pourtant fermement exclu l’éventualité ? Je ne le crois pas vraiment, mais il est toujours difficile de juger des vraies intentions d’un Chef d’État, dont les critiqueurs hâtifs oublient trop souvent qu’il doit ruser sans cesse avec des influences contraires.

Le gouvernement turc a une peur bleue de cet article 88-5, sachant pertinemment que les Français, s’ils étaient consultés par référendum, remettraient la Turquie à sa place, c’est-à-dire en Asie, à une écrasante majorité. En agitant diplomatiquement la possibilité de faire sauter ce verrou de sûreté, le Président s’efforce de tranquilliser les Turcs, en même temps qu’il fait plaisir à « Deubleiou » Bush, toujours désireux de voir la Turquie entrer en Europe (mais de quoi je me mêle ?). Les citoyens doivent donc rester très vigilants et se tenir prêts à manifester leur opposition à tout ce qui pourrait laisser supposer aux Turcs qu’ils ont une chance de devenir des Européens.

Car, si cet article constitutionnel était supprimé, le Président aurait le droit de choisir entre le référendum ou la ratification parlementaire, ce qui ne laisserait rien présager de bon, compte tenu du choix qu’il a fait au sujet du traité de Lisbonne.

Une mafia de technocrates s’efforce par tous les moyens de faire entrer la Turquie dans l’Union. Ces gens-là n’ont aucune idée de ce que sont un peuple, une nation, une civilisation et d’ailleurs ils s’en moquent. Leurs critères sont totalement matérialistes et ils ne raisonnent qu’en termes économiques ou stratégiques. Constatant néanmoins que les peuples européens résistent à leur influence délétère, ils font flèche de tout bois et assaisonnent de turquerie tout ce qui leur tombe sous la main dans les domaines les plus divers, espérant pouvoir nous mettre un jour devant le fait accompli. C’est ainsi qu’ils ont fait participer l’équipe nationale turque à l’Euro de football, où elle n’avait rien à faire. Vous imaginez leur délectation si la Turquie avait gagné la coupe d’Europe ?

Heureusement, l’équipe d’Allemagne nous a sauvés de ce désastre politique. Mais il y aura d’autres menaces, et je rappelle la proposition géniale d’un de nos lecteurs : Sur la carte d’Europe figurant au verso des billets de banque en euros, il suggérait de rayer la Turquie car, si chaque citoyen le faisait sur tous les billets qui lui passent par les mains, ce serait un formidable référendum d’initiative populaire.

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Comments (58)

  • Patrick Répondre

    Amusant le lecture de tout ce forum sur la turquie, qui prouve au moins que ce pays est sur la "frontière" et qu’aucun pays plus loin (syrie, Iran, …) ne pourra plus être considéré comme étant en Europe

    Patrick

     

    13 avril 2009 à 14 h 12 min
  • anonyme Répondre

     Pas de Turquie dans l’Europe tant que ne sera pas réglée la question chypriote et surtout, tant que les Turques se borneront à ne pas reconnaître le génocide arménien.

    1 mars 2009 à 13 h 12 min
  • IOSA Répondre

    Mais légiférer sur quoi donc ?

    La loi existe…appliquons la tout simplement !

    22 juillet 2008 à 21 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    Je veux bien déclarer le coran contraire aux lois françaises, mais alors il faut aussi déclarer de même le manifeste du parti communiste, ainsi que l’ancien testament de la bible.  Ils ne sont pas plus brillants.
    D’autre part l’état n’est pas là pour faire des déclarations mais pour légiférer.

    19 juillet 2008 à 16 h 27 min
  • IOSA Répondre

    Le pire c’est de savoir que notre propre gouvernement vous considère comme un terroriste si jamais vous allez à l’encontre de leur volonté et de leurs intérêts.

    Pourtant il existe bien un moyen de stopper l’ envahisseur et c’est en déclarant le Coran contraire aux lois de la France interdisant le meurtre et l’ appel au meurtre….mais la loi du pétrole est sans aucun doute la plus forte actuellement et bien peu au gouvernement ont ce soucis de carburant, puisque la montée du prix du baril arrange plus les gouvernants que le peuple.

    Le fric avant tout chose, quitte à "nous prostituer "!

    16 juillet 2008 à 22 h 43 min
  • Anonyme Répondre

    A IOSA :

    Je suis comme vous, otage des divers gouvernements collabos qui se succèdent depuis des années à la tête de ce pays.

    Et j’en ai vraiment assez !

     

    Et pour ce qui est des opinions politiques que je peux exprimer, ici, sur d’autres forums ou dans la vie sociale ou professionnelle, j’en ai plus que marre !

     

    Quand vous lisez les posts sur les 4 Vérités, vous ne pouvez pas manquer les échanges concernant l’islam. On ne touche pas à l’islam, on ne doit rien dire sur les musulmans. Immédiatement, on peut assister à des échanges historiques, des échanges de sourates qui disent tout et le contraire.

    C’est un peu comme si, pour combattre l’envahisseur musulman, il fallait être du niveau doctorat en théologie et connaître par cœur le coran – lu bien sûr dans sa langue d’origine.

     

    Alors, on se tire des citations et des sourates comme les palestiniens tirent des roquettes sur Israël, mais on riposte en faisant très attention à ses mots et ses tournures.

     

    Si vous n’entrez pas dans ce cadre idéo-théologique, alors le contradicteur de service vous sort son joker : vous êtes un raciste, un lepéniste, un vilain facho qu’il faut éradiquer. Et on en appelle à la Haldapo.

     

    Eh bien j’ai voulu dire mon ras le bol. Je n’ai pas de temps à perdre à de pseudo débats avec de pseudo musulmans (je dis pseudo parce que je m’interroge souvent sur la réalité de leur ”qualité“) ou de vrais provocateurs (issus d’officines stipendiées cherchant à pousser à la faute).

     

    Je ne cherche même pas les subtils distinguos qu’on nous impose entre musulmans, islamistes modérés ou intégristes. Tout serait contenu dans leur livre, dont acte : un islamiste est un musulman en tenue de combat, un musulman est un islamiste en tenue de ville. Point barre.

     

    Je n’ai qu’une chose à dire c’est « NON ! ».

    Je n’en veux pas chez moi et je suis chez moi. Je n’ai pas à me justifier.

     

    Cela dit je vous rejoins sur le terrain de l’inquiétude quant à l’avenir, je ne suis pas très optimiste (doux euphémisme) mais je me souviens de ce que racontait mon père qui a combattu les nazis, lui et ses compagnons se sont sentis biens seuls au début.

     

    L’histoire recommence, c’est tout.

    16 juillet 2008 à 14 h 44 min
  • IOSA Répondre

    à w90-60 abo wanadoo.fr.

    Merci pour votre commentaire très compréhensible et reflétant exactement les pensées de ceux qui sont francais de souche et j’ ajouterai même de ceux qui sont francais de coeur.

    Mais malheureusement celà ne sera pas suffisant pour enrayer la montée de cet Islam, puisque notre président actuel et ses sbires sont incapables de faire la moindre chose en faveur de leur pays, si ce n’est que parader et distribuer la "légion d’honneur" à Mme Bétancour pour avoir été ….otage des farks?

    Voilà à quoi se résume l’action gouvermentale….prendre en otage tous les français en augmentant considérablement le coût du carburant, le coût de la bouffe, le coût du minimum vital et la prise de contrôle totale de l’information.

    Depuis plus d’un an, je suis otage de ce gouvernement qui se dit de droite et de médaille je n’en ai point ( même en chocolat ).

    Ne cherchons plus les farks en Colombie, ils sont ici avec 60 millions d’otages… 

    15 juillet 2008 à 20 h 48 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    P.Lance a dit: Excusez-moi. Je n’aurais pas dû vous demander de réfléchir. C’est pire !

    Parlons-en des nations! Dans la tour de Babel européenne chaque nation a sa propre langue. N’allez pas me dire qu’un Allemand de Hambourg est sur la même longueur d’onde qu’un Français de Marseille. Si des différences culturelles apparaissent déjà entre les Hambourgeois et les Munichois cela ne peut qu’être pire quand on compare des pays de l’UE entre eux.

    A titre d’exemple, Berlin (quartiers: Neukölln, Kreuzberg et Wedding) plus grande ville turque hors de Turquie est certainement plus allemande que Marseille ne l’est!

    Si vous croyez qu’avec votre langue française vous allez pouvoir fédérer les états de l’UE, vous avez encore du pain sur la planche.

    14 juillet 2008 à 9 h 40 min
  • Anonyme Répondre

    Je suis fatigué que cette nation s’inquiète à savoir si nous offensons certains individus ou leur culture.

     

    Notre culture s’est développée depuis plus des siècles de luttes, d’habileté et de victoires par des millions d’hommes et de femmes qui ont recherché la liberté.

     

    Notre langue officielle est le FRANCAIS; pas l’Espagnol, le Libanais, l’Arabe, le Chinois, le Japonais, ou n’importe quelle autre langue. Par conséquent, si vous désirez faire partie de notre société, apprenez en la langue !

     

    Beaucoup de Français croient en Dieu. Il ne s’agit pas d’obligation chrétienne, d’influence de la droite ou de pression politique mais c’est un fait, parce que des hommes et des femmes ont fondé cette nation sur des principes issus entre autres d’une histoire judéo-chrétienne. Notre héritage civilisationnel fondamental en est ainsi marqué.

     

    Beaucoup de Français ne croient pas en dieu. Ils sont libres et leur liberté est écrite dans la loi de notre pays. La différence entre les croyants et les athées et protégée par la loi qui sépare le gouvernement de la vie publique de celui des églises. Sur ce sol vivent ensemble athées, libres-penseurs, chrétiens catholiques, protestants, juifs, chacun vivant sa croyance ou son absence de croyance dans sa sphère privée sans pouvoir l’imposer aux autres.

    Aucune religion ne peut imposer ses obligations ou ses interdits à la Nation.

    Cela permet aux citoyens de vivre en harmonie, qu’ils soient croyants ou pas. Si Dieu vous offense, si l’absence de croyance en dieu vous est insupportable, je vous suggère alors d’envisager une autre partie du monde comme votre pays d’accueil.

     

    Jusqu’à présent, nous avons accepté vos croyances sans poser de question. Tout ce que nous vous demandions c’était d’accepter la façon de vivre en harmonie pacifiquement avec nous.

    Les demandes incessantes des musulmans, leurs revendications toujours plus contraignantes pour les autres citoyens, les interdits qu’ils entendent imposer à notre peuple ne sont pas acceptables. Les interdits et contraintes qu’ils imposent aux femmes sont inacceptables. Le voile islamique, qu’elle que soit sa déclinaison est une soumission de la femme que nous ne tolérerons pas plus longtemps. De même, la séparation des hommes et des femmes dans les phases de la vie sociale, sportive ou scolaire ne peut être admise en France. Nous mangeons du porc et buvons du vin, cela fait partie de notre gastronomie, de notre culture. Nous n’accepterons pas les interdits alimentaires de l’islam. Quand à l’application de la charia, le seul fait de s’en réclamer ou de la revendiquer devrait impliquer l’expulsion immédiate.

     

    En clair, que cela vous plaise ou non, nous refusons catégoriquement l’islamisation de la société française.

    J’ajoute que nous ferons tout pour qu’il en soit autant de la société européenne.

     

    Ici c’est NOTRE PAYS, NOTRE TERRE, et NOTRE STYLE DE VIE.

     

    L’opportunité de profiter de tout cela vous est offerte. Mais si vous en avez assez de vous plaindre, de vous en prendre à notre drapeau, notre engagement, nos croyances chrétiennes, notre athéisme, notre laïcité, notre alimentation ou de notre style de vie, je vous encourage fortement à profiter d’une autre grande liberté Française et républicaine, LE DROIT DE PARTIR.

     

    Les pays islamiques ne manquent pas sur cette terre, il est d’ailleurs notable qu’en islam les non musulmans n’ont aucun droit.

     

    Si vous n’êtes pas heureux ici, alors PARTEZ. Nous ne vous avons pas forcés à venir ici. Vous avez demandé à être ici. Alors acceptez le pays qui VOUS a acceptés.

     

    13 juillet 2008 à 12 h 36 min
  • sas Répondre

    A jean claude lahitte……(apparté et digression qui ne nuira pas au manque chronique de suivit opéré par le commissaire politique du de ce site à la Rain man…)

    Je ne résiste pas à vous livrer cet épisode qui m’a bien fait rire……et qui montre à la france en action le dégré de turpitude "….de son erradication dite nationnale….." 

    Lieu: KHOLANTA 2008……merci mr bouygues d’abrutur le bon peuple

    acteurs: une brochette de beaufs, de zivas, d’assistés et de pleurnichards …gras du cul…. et un rien benêt….

    détail: parmis cette sélection hautement représentative du parc hlm de la banlieu……sont retranscrit an live les hypocrisies, les comportament sectaire,communautaristes et les certitudes de la douce france naive et ronronnante……donc explosif….

    sketch:parmis les 16 canditats une professeur de mathématique (qui opère c’est vrais en banlieux….), donc pas fatiguée par son année sabatique de présence et de pseudo travail a leducation nationnale , elle participe à KHOLANTA….

    ……pas très décoincée, ni apte à rien , …….elle se met en tête de calculer les quantités et les % de riz et d’aliments à distribuer pour tennir le plus longtemps…

    Et là en direct et pendant son décompte à la Verlaine…..elle en arrive à la multiplication qui fait rire….

    …… pour ce brave fonctionnaire 6 x 5 font 35…….et il faudra un sacré moment qu’elle se fasse reprendre par un faiseur de pizzas……

    Je te jure qu’ils n’on pas honte …..ni les uns ,ni les autres…..

    et ce sont les îliens qui doivent se tordrent en les observants….

    sas….

    nb)(suggestion à la production) : il ne manque que les bagnoles à rayer ou cramer …au choix

    12 juillet 2008 à 13 h 51 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À HansImSchnoggeLoch : Excusez-moi. Je n’aurais pas dû vous demander de réfléchir. C’est pire ! “L’Europe et l’Asie (Eurasie) sont géologiquement sur le même socle continental et cela n’a rien à voir avec les nations qui y vivent.” Exact. Mais de quoi parlions-nous, sinon des nations ? Et surtout des civilisations ? Si nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, c’est parce que vous avez changé de poste. Capito ?

    12 juillet 2008 à 0 h 14 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Mr.Lance: <<Alors, vous pensez que l’Europe et l’Asie, c’est la même chose ? Il faudrait peut-être réfléchir un tout petit peu avant de prononcer de telles énormités.>>

    De quelle égalité entre Europe et Asie parlez-vous? Nous ne sommes certainement pas sur la même longueur d’onde.

    Si l’Eurasie est une énormité alors pourquoi ne pas classer le Japon et le Groenland comme continents à part au même titre que l’Australie. L’Inde pourrait prétendre à un statut identique et là cela serait justifié puisque cette ce pays a été drossé contre l’Eurasie par la dérive des continents (voir Wegener).

    L’Europe et l’Asie (Eurasie) sont géologiquement sur le même socle continental et cela n’a rien à voir avec les nations qui y vivent. Capito!

    10 juillet 2008 à 10 h 39 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À HansImSchnoggeLoch : Il est bien téméraire d’affirmer quoi que ce soit sur les 5 dernières minutes d’une personne que vous ne connaissez pas. Cependant, vous illustrez à merveille ce que je disais plus haut sur ce qui motive le plus souvent la croyance déiste : “peur de la vie, peur de la mort, peur de l’univers infini”. La peur est la racine naturelle de toute religion. Cela dit, il est parfaitement normal d’avoir peur de l’inconnu et je ne jette la pierre à personne. Je ne me prétends d’ailleurs pas plus courageux qu’un autre, mais je considérerais comme inconvenant de ma part de me rassurer à tout prix en m’accrochant aux basques d’une divinité quelconque jadis inventée par quelque tribu du désert. D’ailleurs, je crois que nous sommes tous immortels et que la mort n’est guère plus qu’un billet d’avion sans retour pour un plongeon dans une vie nouvelle. Enfin, nous verrons bien. À vrai dire, cela ne me tracasse guère. Ce qui me tracasserait, ce serait de n’avoir rien fait de bon dans celle-ci. Et sur ce point, je suis pleinement serein. Alors, vous pensez que l’Europe et l’Asie, c’est la même chose ? Il faudrait peut-être réfléchir un tout petit peu avant de prononcer de telles énormités. À Aregundis : N’essayez pas de me dire que les mots ont un sens car toute ma vie est fondée là-dessus. Et quelque respect que je puisse avoir pour le Larousse, c’est une oeuvre humaine qui n’est pas exempte d’erreurs et d’approximations. En fait, il donne du collectivisme et du communisme des définitions presque identiques, comme si ces deux mots étaient synonymes. Or, ils ne le sont pas. Le communisme est un système politique que Marx et Engels ont défini comme étant “l’appropriation collective des moyens de production”. Tandis que le collectivisme est un comportement social qui existe et a existé de toute antiquité et a été pratiqué par de nombreux peuples (vous prenez soin de nous le démontrer) qui n’auraient jamais eu l’idée de se dire communistes. Le collectivisme, comme sa racine étymologique le suggère, est une attitude mentale qui sacrifie l’individu à la collectivité. Pis même : qui ne reconnaît pas l’individu comme une personne autonome, mais seulement comme membre de la tribu, du clan, de la communauté et qui lui interdit de s’en séparer. Et qui de surcroît le contraint à observer les rites et les coutumes de la communauté, sous peine des pires sanctions. Toutes les religions sans exception sont donc collectivistes par nature. Sont-elles pour autant communistes ? Donc, s’il est vrai que les deux termes se chevauchent et empiètent plus ou moins l’un sur l’autre, en fonction des époques et des circonstances, ils n’ont ni le même sens ni la même origine. Je pourrais ajouter bien d’autres choses, mais je manque de temps. Toutefois, n’oubliez pas qu’il existe des religions athées, le boudhisme par exemple. En parlant d’ “âmes débilitées”, je ne pensais nullement à vous, mais seulement à une généralité. Il ne faut jamais prendre pour soi ce qui concerne une catégorie. Tout homme est exceptionnel et ne doit jamais se confondre dans une foule. Ou alors, il devient collectiviste… Très cordialement.

    10 juillet 2008 à 1 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Pierre Lance, à me montrer le chemin que je dois suivre, vous sous placez quelque peu en père spirituel à mon égard. Mais j’ai déjà Dieu pour Père et personne n’effacera jamais cet état de grâce. Il s’agit là d’une déclaration de foi et non pas d’un constat de fait. D’ailleurs, de même que pour n’importe quel futur, on ne peut pas faire un constat de fait sur le futur de l’Etat d’Israël; vous avez fait là une déclaration de foi dont vous êtes seul responsable.
    Il m’est douloureusement clair que les non juifs des alentours d’Israël ne contribuent pas à la "somme d’intérêts convergents" qui motive votre déclaration. Comme l’a dit Martin Luther King, "lorsqu’il y a une injustice quelque part, il y a injustice partout". Je constate que rien n’arrête l’expulsion violente des non juifs au "profit" des juifs, et que ce triste état de fait est au détriment de l’intérêt du monde, qui est justice et paix indissolublement liées.
    Israël est-il un Etat ou un état de fait? Des dirigeants plus ou moins légaux comme vous le dites peuvent dire ce qu’ils veulent, c’est une affaire entre leur conscience et eux. Pour moi la distinction de droit entre un juif et un non juif sent le soufre et ne peut rien fonder d’humain. D’ailleurs définir ce qu’est un juif pour le gouvernement israélien relève du tour de force. Descendant des Judéens? Sémite? Non. Croyant que Dieu à donné cette terre aux juifs? Non. (D’ailleurs jusqu’où? Du Nil à l’Euphrate? Non, pas question pour l’instant. Flou absolu). Croyant en Dieu? Non. Ne croyant pas en Christ comme le Messie d’Israël? Non. Ayant le sentiment d’appartenir à une communauté juive? Non. En fait: croyant en l’ancien testament à la façon des rabbins d’Israël ou bien descendant de lignée féminine d’un croyant à la façon  du rabbin local de l’époque. J’aimerais bien que ce ne soit qu’un cauchemar, mais c’est réel.
    Pour l’athéisme, Aregundis se place dans la façon de définir les choses communément admise, y compris le petit Robert. C’est plus commode.
    Bien à vous

    9 juillet 2008 à 15 h 37 min
  • EIFF Répondre

    « Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats. »   Recep Tayyip Erdogan, premier ministre turc, invité d’honneur de Sarkozy pour sa réunion de l’Union-machin pour la Méditerranée et d’islamisation de l’Europe.

    9 juillet 2008 à 11 h 22 min
  • untel69 Répondre

    Salut ; JeanRiz  , à trés bien résumé mon opinion ; donc je n’en dirais pas plus,sauf  que bling-bling et consort  eux veulent à tt prix la Turquie dans l’ue, ils faudrait qu’ils revoient leur géo et le reste aussi d’ailleurs,mais, ceci est une autre histoire; quoiqu’il en soit, on aura la Turquie  dans un court ou moyen terme dans ‘les pattes’ …et d’autres suivront  , quelle cacaphonie ,pour pas dire autre-chose,en perspective ,déjà à 27 ….cqfd .

    9 juillet 2008 à 0 h 25 min
  • sas Répondre

    A l insue de ton plein gré……

    la turquie en europe…c’est D E J A fait…..

    sas

    8 juillet 2008 à 12 h 57 min
  • Aregundis Répondre

    A propos de monstruosité sémantique…

    Collectivisme : « Système économique fondé sur la propriété collective des moyens de production et donnant à l’État le pouvoir de gérer l’ensemble de l’économie nationale par le moyen de la planification. » Larousse 2008.

    Les mots ont un sens, Pierre Lance, et ne peuvent mis à toutes les sauces. Quand je qualifie le collectivisme « d’athée », ce qu’il est généralement, je fais référence au communisme tel que l’ont défini Marx et Engels dans le Manifeste, et tel qu’il a été mis en œuvre dans les pays dits socialistes. Et outre le fait que ce communisme – dans ses différentes versions : soviétique, chinoise, cambodgienne ou albanaise – n’était pas seulement athée, ce qui eut été un moindre mal, mais aussi anticlérical, antireligieux et persécuteur.

    On peut parler d’une collectivité de croyants, d’une croyance collective. Le christianisme et l’islam ont des milliards de fidèles plus ou moins assidus. On ne saurait qualifier ces deux religions comme étant collectivistes au sens défini ci-dessus. Le fait donc d’assimiler le marxisme à une religion – si l’on se réfère à la dévotion idolâtre qui était celle des plus convaincus de ses militants pour le Parti à l’époque du dieu vivant Staline – n’implique pas que les religions sont collectivistes ! 
     A l’inverse, toutes les formes de communisme ne sont pas nécessairement étatiques et athées. Ce qui implique qu’elles ne sont pas davantage collectivistes. Des tribus animistes, plus ou moins primitives ont, ou ont eu, un système d’organisation sociale non hiérarchique et communautaire de partage des ressources alors que d’autres ont adopté des formes plus traditionnelles d’autorité. Je pense notamment aux chefferies coutumières des régions bamoun et bamiléké au Cameroun que j’ai parcouru autrefois, où l’on pratiquait une forme de communisme villageois comme notre Moyen-âge en a connu. On peut citer aussi le communisme des Kibboutzim en Israël, d’inspiration laïque et socialiste, des pionniers fondateurs de l’État d’Israël.

    Mais le mot « communisme » est d’une telle charge criminogène qu’il est presque toujours associé à l’idée du Goulag et du totalitarisme.

    La forme la plus aboutie d’un communisme authentiquement religieux fut, au début du XVIIe siècle, l’instauration du « royaume de Dieu sur la terre » – les « reduccions » guaranis des Jésuites au Paraguay.  Il s’agissait dans l’esprit de ces Pères novateurs de mettre les populations indiennes hors d’atteinte des razzias esclavagistes. Je passe sur les détails. En 1640, ils avaient ainsi fédéré 300 000 Guaranis en vingt cités où tout était mis en commun. Cette utopie, exceptionnellement réalisée pendant plus d’un siècle et demi (de 1609 à 1767) fut anéantie par une « révolucion », comme il y en aura tant d’autres en Amérique latine.  Elle n’avait absolument rien de collectiviste.

    Au reste, je connais vos idées sur la question religieuse. Nous avons eu là-dessus un débat que je ne souhaite pas reprendre. Mon âme débilitée vous envoie quand même un salut cordial et fraternel.

     

    8 juillet 2008 à 11 h 17 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Mr.Lance: je ne veux pas anticiper vos 5 dernières minutes sur cette planète, mais sans Dieu je peux affirmer qu’elles elles seront terribles.

    Magny: je pense comme vous que l’Europe fait partie de l’Asie. Il serait d’ailleurs plus juste de l’appeler Eurasie. Ce qui n’exclut pas que le club européen puisse choisir ses membres et exclure ceux qui ne lui conviennent pas.

     

    8 juillet 2008 à 10 h 56 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Je constate avec joie la hausse de qualité des interventions. Les divergences de vue deviennent enrichissantes lorsque le respect mutuel et la sincérité s’y expriment pleinement. À Arthur Gohin : Je vois que vous avez fait de grands pas vers la libération spirituelle et je ne saurais trop vous en féliciter. C’est effectivement le chemin vers “l’homme-personne”. Il ne vous en reste plus qu’un à franchir. Vous savez lequel. Inutile que j’y insiste. Accessoirement, l’orthographe exige que l’on mette une majuscule à Eglise lorsqu’on parle de l’institution. Sans majuscule, ce n’est plus qu’un lieu de culte parmi d’autres. Même chose pour l’Etat. Sans majuscule, ce n’est plus que l’état des lieux, l’état de grâce, un triste état, etc., mais ce n’est plus l’Etat. Je n’ai pas donné une définition nouvelle de l’athéisme; j’ai seulement précisé que le collectivisme et l’athéisme véritable étaient philosophiquement et psychologiquement incompatibles, et le fait que bien des gens ne s’en rendent pas compte ne change rien à l’affaire. La communauté internationale n’est en aucune façon une masse. Elle est l’ensemble des nations représentées par leurs dirigeants, légitimement ou non. Bien entendu, vous pouvez avoir l’opinion que vous voulez de l’Etat d’Israël, comme d’ailleurs de n’importe quel Etat, et il y en a de pires. Je me contentais de constater un fait, à savoir que personne n’effacera jamais l’Etat d’Israël, pour toutes sortes de raisons qu’il serait trop long de détailler ici, mais que l’on peut résumer par “une somme d’intérêts convergents”. À NosLibertés : Je ne suis pas un inconditionnel de Nicolas Sarkozy, loin de là. Mais il fallait bien choisir parmi les candidats et il était sans aucun doute le moins pire. Et je ne crois pas du tout qu’il soit le résultat d’un système, avec lequel il compose le plus habilement du monde. Je crois qu’il est avant tout le résultat de sa propre volonté, ce qui n’est pas si courant que cela. En tout cas, je suis partisan de le laisser travailler à sa guise jusqu’à la fin de son mandat. Nous verrons alors s’il convient de le garder ou non. Et je n’ai jamais de double langage sur aucun sujet. Quant à mon orientation politique, je peux la résumer très simplement : la droite a huit ans d’âge mental, la gauche en a quatre. Donc… À Magny : Il n’existe aucune frontière infranchissable, surtout à notre époque, et l’Océan atlantique ne l’est ni plus ni moins que l’Oural. Mais les frontières naturelles ont, dans le passé, relativement favorisé la concentration des peuples de même origine. L’Europe “de l’Atlantique à l’Oural” est avant tout le berceau de la race blanche et de la civilisation occidentale. C’est un fait historique incontournable. Ne pas en tenir compte détruirait notre avenir. Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que les Européens (avec majuscule SVP) auraient dû être consultés pour chaque nouvelle adhésion après la douzième. Et aussi sur le fait que l’on aurait dû depuis longtemps nous proposer une Constitution européenne claire, concise et solide. Mais nous aurions dû quand même voter la bancale, parce qu’elle instaurait un Président pour deux ans, ce qui était capital, au lieu d’une présidence tournante de six mois complètement idiote et qui fait que le monde est incapable de prendre l’Europe au sérieux. Cordialement à tous

    8 juillet 2008 à 2 h 03 min
  • Florin Répondre

    "Mais cela aurait dû être fait aussi pour tous les autres pays après le douzième", dixit magny.

    Ah bon, un vote uniquement en cours de route, comme ça, pour se donner des airs de respectabilité.

    Si l’on se veut démocrate, on consulte dès le départ, kamarade. Pour info, le référendum est interdit en Allemagne, donc ton affaire est mal partie. Mais je suis à 100% pour cette idée : faisons comme nos voisins suisses, des VRAIS démocrates, eux, qui appliquent une démocratie directe et référendaire (ce qui leur a évité de nous rejoindre dans la plupart de nos galères européennes).

    Pour ce qui est de la géo, disons que la tienne est aléatoire. Une Europe sans frontières, c’est une absurdité. A ce jeu-là, on peut oser prétendre qu’entre Mozart et Joey Starr il n’y a pas de différence, les deux étant musiciens !!! enfin bref, on peut à la rigueur écouter les deux, mais pas les forcer à jouer ensemble !

    D’accord avec toi, c’est dur de s’entendre à 27, mais sois-en certain, une "constitution" n’aurait rien changé à l’affaire. La carpe et le lapin auront toujours le plus grand mal à courir dans la même direction …

    8 juillet 2008 à 1 h 08 min
  • magny Répondre

    Avant tout il conviendrait de regarder avec lucidité un atlas et admettre que l’Europe n’est qu’un appendice de l’Asie . Faire de l’Oural une frontière infranchissable tient de la plaisanterie la plus récurrente , mais malheureusement la plus fausse . Certes l’Europe est un continent au sens culturel , historique et ethnique , mais stoppons net l’adjectif géographique complètement inepte en l’occurence . 

    Ou alors parlons du sous-continent européen , comme on parle du sous-continent indien ( faut dire que l’Himalaya c’est autre chose que l’Oural ) .

    Pour ce qui concerne la Turquie je trouve qu’on devrait consulter les européens pour ratifier toute nouvelle admission ( un référendum simultanée dans tous les pays membres ) . Mais cela aurait dû être fait aussi pour tous les autres pays après le douzième .

    Je ne veut pas jouer au jeu des "si" , mais si on avait fait une constitution simple et solide du temps où on était 12 on serait pas dans le caca qui pue en 2008 . E videmment à 27 pour s’entendre c’est galère , et même Poutine se plaint de la présidence tournante de l’Europe ( c’est  dire à quel point ce sytème est peu efficace )

     

     

    7 juillet 2008 à 18 h 16 min
  • NosLibertes Répondre

    Bonjour, Je suis un peu étonné que quelqu’un comme Pierre Lance qui a rédigé des livres passionnants sur les scientifiques qui ont été mis en prison par l’État et les rentiers de l’industrie pharmaceutique soutienne quelqu’un comme Nicolas Sarkozy, qui est le résultat de ce système du pouvoir des lobbies. Soit c’est un double langage du à votre orientation politique, ou bien il vous manque un certain nombre d’informations, ou bien alors vous n’êtes pas allé au bout de votre raisonnement. Bonne journée, fraternellement. http://www.noslibertes.org

    7 juillet 2008 à 13 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Pierre Lance tranche sur bien d’autres auteurs par une qualité précieuse: la franchise. Je lis du coup ses articles avec un a priori: je sais que cela va être intéressant. Je dirais presque qu’il n’y a plus de désaccord dans le dialogue, parce que les différences d’opinion sont sainement posées. Pour les auteurs malsains, je ne nommerai personne, chacun se reconnaîtra.
    Je précise un fait qui peut le rassurer sur tout ou partie de mon triste sort: j’ai demandé la radiation de mon nom des registres de baptême catholique pour qu’il soit bien clair que ma relation à Dieu est libre d’église (sans majuscule)  et ne regarde que Lui et moi (ce qui n’interdit absolument pas Pierre Lance d’émettre une opinion dessus). Au fond je me décris un peu en rupture totale avec "l’homme-masse" pour être pleinement "l’homme-personne".
    Sinon refuser le qualificatif de "athée" pour le marxisme est original, mais pourquoi pas, c’est une question de définition. En tant que physicien j’accepte facilement de travailler avec toutes sortes de définitions comme une simple règle du jeu. Vous pouvez toutefois convenir que votre définition de l’athéisme diffère beaucoup de celle communément utilisée, et que cela ne facilite pas le dialogue.
    Par ailleurs vous dites:" Quant à l’acceptation de l’État d’Israël, c’est un fait acquis par la communauté internationale et sur lequel personne ne reviendra." . Vous pouvez comprendre que la communauté internationale n’est qu’une masse pour moi, et que ‘l’homme-personne" que je suis ne considère pas l’état (sans majuscule) d’Israël comme autre chose qu’une mafia pseudo religieuse.
    Au plaisir de vous lire.

    7 juillet 2008 à 8 h 57 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Barthelemy : Il y a toujours eu, en tous lieux et à toute époque, des “hommes-masse” et des “hommes-personnes”, les premiers très nombreux (par définition) et les seconds beaucoup plus rares. Je ne suis pas certain que les seconds soient plus rares aujourd’hui, car il ne faut pas juger la société sur le reflet qu’en donnent les médias, qui privilégient toujours “l’homme-masse” (leur gagne-pain). En outre, dans tout héritage, il convient de faire un “vide-grenier” et ne pas tout garder. Je veux bien garder les cathédrales, mais certainement pas les stupidités que l’on y débite à longueur de dimanche. Et je crois bien que les Européens réagissent comme moi dans leur grande majorité, si j’en juge par la quantité de gens qui se mobilisent pour sauvegarder nos patrimoines, passant ainsi de “l’homme-masse” à “l’homme-personne”, ce qui me remplit d’espoir. À Vitruve : Il n’y a aucune croisade contre l’Islam sur ce site, ni ailleurs. Il y a seulement une résistance légitime à une invasion islamiste qui détruira l’Europe si nous ne savons pas l’arrêter. Mais nous l’arrêterons, je vous le garantis. Quant à l’acceptation de l’État d’Israël, c’est un fait acquis par la communauté intern,ationale et sur lequel personne ne reviendra. À Aregundis : Votre formule de “collectivisme athée” est un monstre sémantique. Le collectivisme ne peut pas être athée, parce que l’athéisme, qui n’est pas autre chose que la revendication extrême de la liberté individuelle, rejette nécessairement toute forme de collectivisme, celui des religions, bien sûr, et celui des idéologies politiques. Le marxisme a remplacé Dieu par la Masse, mais n’en est pas moins une religion comme les autres, c’est-à-dire un système qui dénie à l’individu le droit de gérer sa destinée à sa guise. À Arthur Gohin : Je vous garantis formellement que Pierre Lance ne changera jamais d’avis sur les questions fondamentales et les réponses qu’il s’est forgées depuis 50 ans. Dieu est une invention humaine, une sorte de prothèse spirituelle fabriquée pour les âmes débilitées, si terrifiées par la vie, la mort et l’univers infini qu’elles doivent se suspendre à un pater de substitution. Et la foi dans le Christ n’est qu’une prothèse supplémentaire. Le drame des familles chrétiennes, c’est qu’elles imposent ces prothèses à de jeunes enfants qui eussent été peut-être assez sains et vigoureux pour s’en passer, mais qui ne peuvent plus se développer normalement, comme ces petites chinoises dont on serrait les pieds dans des bandelettes et qui, devenues grandes, ne pouvaient plus tenir debout sans elles. Les Chrétiens ont fait pire : c’est le cerveau de leurs enfants qu’ils ont enserré dans des bandelettes. C’est sans doute le triste sort qui vous est advenu et auquel je compatis.

    7 juillet 2008 à 1 h 17 min
  • Anonyme Répondre

    "le christianisme est en train de disparaître en Europe inexorablement"?
    Les apparences sociales disparaissent mais la foi en Christ c’est une autre affaire. Je ne garantis même pas que Pierre Lance ne changera pas d’avis
    un jour sur la question. Les apparences c’est ce qui dans l’histoire à été imposé par la force, et il est normal qu’elles disparaissent inexorablement car justement Dieu, en désaccord avec La Fontaine, estime que "la raison du plus faible est toujours la meilleure". Or les églises dites chrétiennes héritent d’un passé aussi violent que l’islam.
    Avant d’être prophète, il faut connaître Dieu, lumière commune des chrétiens et des musulmans. Je comprends bien que l’on fasse des calculs politiques basés uniquement sur les évènements extérieurs, mais ce qui mène réellement le monde, c’est la vie intérieure de chaque homme.

    6 juillet 2008 à 11 h 44 min
  • Aregundis Répondre

     

    A Pierre Lance. Rassurez-vous, je n’ignore rien de vos idées. J’ai pris connaissance de quelques-uns de vos nombreux textes, récents ou en archives.

    A Vox populi. Je vous trouve bien sévère pour mon texte sur la Turquie. Voyons, en exposant les divers démêlés que la Turquie entretient avec ses voisins, je n’avais pas besoin de souligner leur proximité géographique évidente au cas où la Turquie serait admise dans l’Union, c’eut été une redondance dans mon flot d’eau tiède, comme vous dites. Dès lors qu’on veut exposer ses arguments, il me paraît difficile de le faire en trois mots.
    Je me suis efforcé d’examiner les faits, les pour et les contre de cette admission éventuelle. Mais c’est vrai, que mes textes sont généralement trop longs. Il faudrait que je m’en corrige. Reste la tiédeur… Que vous dire ? Si vous appréciez les positions tranchées, virulentes, il me semble que vous devriez pourtant trouver votre bonheur dans ce forum. A mon âge, j’ai vécu bien des bouleversements politiques et il y a beau temps que je ne vois plus les choses en noir et blanc. A deux exceptions près : le collectivisme athée et l’islam que je tiens pour les deux faces opposées d’un même totalitarisme et envers quoi il n’y a pas lieu de faire la moindre concession.
    Oui, les allemands ont cette réputation que je dis. Je le vois comme une qualité spécifique du peuple germanique quand le nôtre est plutôt d’être versatile et émotif. J’ai dis aussi que j’ignorais le lien historique qui pourrait expliquer la tolérance allemande envers les migrants turcs. En fait, il n’y pas de lien mais un effet de l’histoire allemande, ou de la mauvaise conscience que les allemands gardent de l’aventure hitlérienne et qui exclue toute forme de racisme et de xénophobie, voire même toute forme normale de différentiation. Cela restreint considérablement le regard critique qu’ils seraient en droit d’avoir sur les réalités socioculturelles et religieuses générées par ce flux migratoire. Ce que je déplore, évidemment.

    Et bref, mon incertitude ne résulte pas d’une absence de conviction, mais tout simplement de la prise en compte du temps qui passe (et même du temps qu’il fait) sur les idées et les décisions des hommes. De l’eau passera sous les ponts d’ici 2020.

    6 juillet 2008 à 10 h 53 min
  • vitruve Répondre

    AVE
    où l’on voit, au fil des interventions, et quel que soit le fond du sujet traité,  que le vrai problème qui revient inlassablement sous les claviers, à côté du fonds de commerce du site sur la nouvelle croisade contre l’Islam, c’est toujours l’acceptation d’ Israël et les omnipotentes prises de position de la communauté juive du monde….
    Tout cela n’annonce rien de bon pour la suite…
    VALE

    6 juillet 2008 à 10 h 46 min
  • Barthélémy Répondre
    A Monsieur Lance:
    Je vous concède volontiers qu’il faudrait substituer à "racines chrétiennes" de l’Europe celui d’héritage civilisationnel fondamental.
     
    Est-il pour autant nécessaire de dilapider son héritage ? "L’homme-masse"  areligieux européen est l’exemple parfait de l’héritier qui dilapide son héritage, alors que son premier devoir serait d’en prendre grand soin.
    "L’homme-masse"’ européen est parvenu aujourd’hui à son apogée. Il ne respecte plus rien parce qu’il n’a plus rien à respecter, le monde entier lui renvoyant sous ses multiples facettes sa propre image dont il s’émerveille. 
     
    D’ailleurs, "l’homme masse" n,’est-il pas un insatisfait profond et son insatisfaction n’éclate-elle pas au dehors sous forme de destructions multiples, de grèves, de revendications ? Car" l’homme-masse" se meut uniquement sur le plan de l’avoir, et s’il dit non à l’Europe, c’est uniquement parce qu’ insatisfait profond éternel, il considère que l’Europe ne lui donne pas assez, car" l’homme masse", c’est bien connu, n’en à jamais assez.
     
    6 juillet 2008 à 8 h 14 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Aregundis : Vous dites que “mes raisons n’apparaissent pas”. Mes raisons ont été exposées depuis longtemps et résultent des évidences que vous prenez soin de détailler, et que j’approuve. Mais votre seul commentaire fait le double de mon article. Ceci explique cela. À Barthelemy : Comme je l’ai déjà expliqué, il n’existe pas de “racines chrétiennes”, ni en Europe ni ailleurs, pour la simple raison que les racines des peuples sont etnniques et ne peuvent pas être religieuses. Toute religion est un greffon idéologique qui essaie d’exploiter une civilisation à son profit, mais ne peut en aucun cas constituer une “racine”. C’est d’ailleurs la même chose pour le Moyen-Orient. Ses racines sont arabes, mais en aucune façon musulmanes. L’Islam s’est emparé du monde arabe; ce n’est lui qui l’a fait naître. Il est donc logique et excellent que l’on ait refusé de parler des “racines chrétiennes” de l’Europe dans les textes officiels, d’autant plus que le christianisme est en train de disparaître en Europe inexorablement. Je vous accorde cependant que c’est probablement avec l’arrière-pensée de ne pas écarter les Turcs que nos politiciens ont refusé cette référence. Ce qui nous montre en quoi la vie est une chose merveilleuse. Bien des erreurs ou des mensonges finissent par servir la vérité. C’est ce qu’on appelle la Loi des compensations, qui assure, avec quelques autres, l’équilibre de l’Univers.

    5 juillet 2008 à 0 h 36 min
  • vox populi Répondre

    A Aregundis.

    Je vous cite : "….A mon modeste avis, la question n’est pas de savoir où commence et où finit géographiquement l’Europe. Les empires guerriers et commerçants naissent et disparaissent et ignorent les frontières, qu’elles soient naturelles ou pas….".

    Nous avons le recul de l’Histoire. Donc, bien évidemment, OK pour votre seconde phrase.

    Mais justement, du fait de ce recul, nous savons aussi que la maîtrise d’un territoire est ce qui anime –  et oppose –  les hommes depuis la nuit des temps. Donc, en revanche, en ce qui concerne votre première phrase, pas du tout d’accord. 

    Si vous n’êtes pas perturbé par le fait que l’UE affublée de la Turquie aurait alors des frontières communes avec l’Iran, l’Irak et la Syrie, moi oui (celle avec la Syrie n’étant de surcroît, selon mes sources, reconnue que par la Turquie, de façon unilatérale). A part les gens de Bruxelles et quelques autres personnages du même tonneau, qui peut être assez ingénu pour croire un seul instant qu’elles ne seront pas à l’avenant des frontières actuelles, c’est-à-dire des passoires ? Quel énorme cheval de Troyes de l’islam alors, dans nos sociétés déjà bien affectées (c’est à dessein que je dis islam et non islamisme car il n’y a pas besoin du "isme" pour redouter la suite). Surtout si l’on a gardé en mémoire la déclaration fracassante qu’avait faite Erdogan en annonçant qu’il accorderait la nationalité turque à tous les turcophones de la planète qui en feraient la demande – soit potentiellement quelques dizaines de millions de personnes venues principalement des Républiques d’Asie centrale, anciennement rattachées à feu l’URSS. 

    Vous vous déclarez opposé à l’entrée de la Turquie dans l’UE en précisant vos griefs : Turquie musulmane (sunnite), problèmes graves d’adaptation posés à l’Occident par les masses musulmanes à quoi vous ajoutez un couplet sur les difficultés de la France "avec ses propres Sarrazins négro-arabes de banlieues…". Vous dites un peu plus loin qu’il ne fait pas bon prendre la Turquie à rebrousse-poils et vous rappelez qu’elle est en état de belligérance permanente avec la plupart de ses voisins. Puis vous la qualifiez de "pays sourcilleux qu’il ne ferait pas bon snober pour quelques atteintes aux droits de l’Homme…..". Rien que ces quelques aspects, ça devrait largement vous suffire pour rejeter avec la plus grande fermeté l’idée de son intégration à l’UE. 

    Mais non, votre sentiment est indéfini : "je ne suis pas très favorable non plus à l’intégration  de la Turquie dans la communauté européenne mais…." (l’emploi du mot "favorable" est en fait très révélateur de votre inclination plutôt "pour", mais sans oser le dire franchement) . Puis : "mon opposition (modérée) tient à ce simple fait…".  Prenez position au lieu de nous noyer sous un flot d’eau tiède.

    (A l’inverse, on a la surprise de lire dans votre texte : "…. les Allemands, froids et rationnels…".  Pour eux, plus de circonvolutions ni d’hésitations :  l’étiquette est collée, gravée une fois pour toutes dans le marbre. Curieux regard sur les choses et curieuse dichotomie !

    4 juillet 2008 à 17 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    Plus creux que Sarkosy, tu meurs. Surtout à Jérusalem.

    La plus lègère connaissance de Spinoza montre qu’il eût certainement condamné sans ambages cet intégrisme religieux cruel qu’est le sionisme. Il fut d’ailleurs rejeté le 27 juillet 1656 par une lecture commençant ainsi: "Les Messieurs du Mahamad décidèrent que ledit Spinoza serait exclu et écarté de la nation d’Israël à la suite du herem que nous prononçons…."  Herem est l’équivalent de fatwa pour le Judaïsme.
    De même Freud était areligieux, plutôt anti, et assez franchement athée, et ne voulait pas croire à l’état d’Israël en Palestine, connaissant bien "le fanatisme irréaliste de notre peuple", et le caractère sacré de la terre sainte pour les chrétiens et les musulmans. Là il a été effectivement un très bon psychologue, mais ce n’était pas le moment de le rappeler.
    Par ailleurs en physique Einstein est avant tout un copieur. Comme on peut le lire dans Jules Leveugle, Einstein a essayé sans succès de copier Gibbs, mais,poussé par Plank, il a bien réussi en relativité. Henri Poincarré a trouvé la clef de la relativité restreinte ( la structure de groupe des transformations de Lorentz, l’abandon de l’espace-temps absolu), et a simplement échoué a y inclure la gravité. C’est Grossman qui a trouvé la clef de la relativité générale (nature tensorielle de rang deux pour le potentiel de gravitation, Einstein s’obstinant à lui conserver une nature scalaire); Hilbert lui a trouvé le moyen de rendre conservative l’équation de Grossman, et a revendiqué en vain toute sa vie la paternité de l’équation dite d’Einstein.
    Connaissant bien la situation, Lorentz a protesté devant le comité Nobel en 1921 . Alors celui ci a donné son prix à Einstein non pour la relativité mais pour sa théorie des photons. Mais savoir tout ceci n’est pas utile au bonheur des israéliens.
    Notre comédien national a évidemment omis de mentionner Karl Max dans sa liste. Ce n’était pas là le public approprié.
    Il aurait du citer Janusz Korczak, un juif polonais fondateur d’orphelinat et écrivain, qui par son abnégation pourrait édifier l’humanité entière. Mais Il aurait fallu à Sarkosy un tout petit peu de grandeur d’âme, et puis ce n’est pas un nom assez connu pour flatter l’orgueil Israélien.

    Tout ces grands noms nous ramènent à la question de la compatibilité de la Turquie avec l’Europe. A nos yeux l’islam n’a pas de grands hommes pour se vanter. Mais nous avons en commun la prophétie du saint curé d’Ars: "Un jour, l’homme sera tellement las d’entendre parler de l’homme qu’il pleurera de joie en entendant parler de Dieu", et la devise de l’islam: "Dieu est le plus grand". N’est-ce pas cela qu’il faut creuser?

    4 juillet 2008 à 14 h 17 min
  • IOSA Répondre

    Comme me heurte déjà profondément la profusion exponentielle et uniformément accélérée des visages exotiques que je croise au quotidien.

    Pour ma part, ce ne sont pas les visages exotiques qui me gène dans la rue…. Ce sont leurs moeurs apportées en France., des habitudes et coutûmes que nous savons découlants d’une idéologie de propagation qui se dit pacifique pour mieux nous asservir.

    Le problème est de longue date connu et reconnu par tous, mais dès que l’on dit que tel pékin ou autre basané sème le désordre, les bonnes âmes associatives crient au racisme primaire sans comprendre que le rejet vient tout simplement du ras le bol de voir son pays partir en fumée.

    Que donnerait la chanson " Douce France" en chinois?…Et en turque ?

    Ne plus accepter que les étrangers imposent leurs lois définit concrètement le rejet français et européen.

    4 juillet 2008 à 8 h 53 min
  • Barthélémy Répondre

    Le philosophe Jean-François Mattei explique la crise de l’Europe par sa difficulté à accepter son histoire et son identité. ( Dans Le Figaro )

    «Où en serait le monde sans Spinoza, sans Freud, sans Einstein ?» demandait récemment Nicolas Sarkozy à Jérusalem. Parallèlement à ces trois grandes figures européennes, on pourrait aussi demander : «Où en serait l’Europe sans Descartes, sans Goethe, sans Beethoven ?» Et, pour filer jusqu’au bout les interrogations précédentes, où en serait l’homme sans la philosophie, la science, la technique, la médecine, le droit, la politique, l’économie que le génie de l’Europe a tracés dans ses frontières spirituelles ?

    Le président de la République reconnaissait devant la Knessetla permanence de la promesse qui anime l’«identité juive» depuis son alliance avec Yahvé. On souhaite que les dirigeants européens reconnaissent devant Bruxelles la continuité d’une autre promesse qui anime l’identité européenne depuis son alliance avec la Raison. C’est la promesse d’une culture ouverte sur l’humanité entière. Or il ne va pas de soi que l’Europe présente ce souci de la tradition dont elle a hérité. En exaltant l’Europe des artistes, des philosophes et des écrivains, Mme Albanel a annoncé la création d’un réseau de valorisation du patrimoine européen. On s’en réjouira.

    Mais quelle identité un tel patrimoine offrira-t-il à une Europe oublieuse et parfois honteuse, de son héritage ? Les plus grands esprits du siècle passé, de Paul Valéry à Simone Weil, ont dénoncé l’amnésie d’une civilisation vouée à la guerre et au commerce, mais indifférente à sa culture. Quand Camus écrivait que «le secret de l’Europe, c’est qu’elle n’aime plus la vie», il pressentait qu’elle ne s’aime pas elle-même car son identité lui est aussi révolue que son histoire en dépit des appels réitérés, et univoques, à son devoir de mémoire.

    Si l’Europe est étrangère à son passé parce que ceux qui étaient chargés de le transmettre s’en sont détournés, elle n’est plus une civilisation la civilisation, soulignait Fernand Braudel mais une étiquette qui n’évoque pour ses habitants qu’une administration bruxelloise ou un Parlement strasbourgeois. Il convient donc d’aller au-delà des mots pour réactiver un patrimoine qui demeure présent dans ces lieux de mémoire que sont les universités, les musées, les bibliothèques, mais aussi les œuvres, les villes et les aires culturelles dont le même Braudel disait qu’elles étaient les «cadres intelligibles» du monde actuel. Ce sont précisément ces cadres qui ont pour but de donner aux Européens, en ces temps de mondialisation, l’intelligence de leur propre destin.

    On s’étonne en haut lieu que les peuples, et pas seulement les Français ou les Irlandais, se montrent méfiants à l’égard de l’Europe. Ces mauvais esprits la mettent en panne, au moment où ses dirigeants parlent d’intégrer de nouveaux pays aux vingt-sept États membres, comme un navire privé de vent réduit sa voilure. L’Europe souffre, certes, de bien des maux, politiques, sociaux ou économiques ; mais elle est surtout en panne d’identité parce qu’elle n’a plus aucun souffle créateur. Que recouvre en effet ce mot usé d’«Europe» si on la dispense de frontières géographiques comme de limites historiques, bref, si on ne sait plus situer sa voix dans le concert des civilisations ? Lorsque François Mitterand remettait à Aix-la-Chapelle le prix Charlemagne à Vaclav Havel, en mai 1991, il assimilait l’idée européenne à une «âme» qui assurait, sur des terres différentes, «notre commune identité». C’est cette âme qui aujourd’hui fait défaut, le déficit d’âme étant ce qui reste de l’Europe quand son identité s’est retirée.

    L’Union européenne, en dépit de son souci de commémoration politique et de son obsession de flagellation morale, tourne le dos à sa culture pour ne s’intéresser qu’à son économie. On comprend que l’Europe hésite à se réclamer de ce qu’elle a engendré ; le traumatisme des guerres et des camps qu’elle a nourris avant d’exporter sa violence à la planète explique cette mauvaise conscience. S’ensuit-il qu’elle doive mettre en cause une identité qui s’exprime plus par sa culture que par son administration, sa technique ou son économie ?

    Doit-on pour cela non seulement refuser les racines chrétiennes, parce que l’Europe, selon les beaux esprits, n’est pas un club chrétien, mais aussi ses racines grecques, car, ont insisté les mêmes, la Grèce était esclavagiste, et bientôt ses racines rationnelles, puisque les Lumières n’ont éclairé qu’un esclavage qui répugne aux Indigènes de la République ? Faut-il enfin abolir tout passé, et donc toute identité à force de le juger à défaut de l’assumer ?

    Contre ce refus qui oscille entre la mauvaise foi et la bonne repentance, Karel Kosik, le philosophe marxiste tchèque, affirmait que «l’Europe, c’est la Grèce antique, le christianisme, les Lumières c’est Diderot, Mozart, Kant». Mais c’était pour déplorer, dans Un troisième Munich ?, que ce monde n’existe plus quand l’Europe postcommuniste se trouve vouée au «rien» ou au «trop-plein de vide». Que pourrait-elle alors promettre à ses habitants ? L’Europe sera promise à elle-même quand elle fera vivre la culture commune qui a forgé son âme. Elle saura alors qui elle est et quels pays peuvent s’en réclamer, car une promesse n’a de sens que si elle tient à elle-même, c’est-à-dire à son identité.

    * Auteur de «Le Regard vide Essai sur l’épuisement de la culture européenne», Flammarion, 2007.

    Envoyé par Barthélémy.

    4 juillet 2008 à 8 h 26 min
  • Barthélémy Répondre

    La trahison de l’ EUROPE.
     
    L’entrée de la Turquie dans l’Europe à été préparée, entre-autres, par la France.
     
    Le terrain était déjà préparé depuis lontemps:  Rappelons-nous, quelles sont les nations qui ont soutenu l’inclusion d’une référence fondatrice au christianisme dans la future Constitution européenne? L’Italie, l’Espagne d’Aznar, la Pologne. Quelles sont celles qui ont soutenu mordicus l’exclusion d’une telle référence? La France et la Belgique. En excluant la référence aux racines chrétiennes de l ‘Europe dans la future constitution, n’y avait-il déjà pas là une arrière-pensée afin de réserver une place à la Turquie ? 
     
    Finalement, Monsieur Sarkosy est un homme de gauche ( un progressiste) comme un autre. Ni plus, ni moins. N’a-t-il pas aussi le " coeur à gauche " ? 
     
    Il est donc vain d’opposer au progressiste le démenti des faits puisqu’il se place délibérément, lui et ses adeptes, en dehors des données de l’expérience.
     
    Et qu’on ne me parle pas de consulter le peuple, ou de gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, puisqu’il a presque complètement disparu de la planète."La démocratie" réelle n’a d’ailleurs pu exister véritablement que dans des aires rares et géographiquement restreintes et peuplées d’un nombre relativement petit d’habitants.
     
    L’EUROPE, elle, est idéologiquement progressiste, un monde artificiel fait de paroles, de beaux discours, d’images, de paperasseries, de règlements, de lois, " d’envie de pénal " surtout, d’envie de pénal plus que jamais, d’institutions… bref, un monde factice qui la reflète parfaitement en tant que séparée du monde REEL et qui ne reflète qu’elle.
     
    Comment peut-on encore parler d’identité des peuples alors que les slogans de ruptures, de changements et d’adaptabilité, de multiculturalismes, de métissages, sont devenus des dogmes incontournables à gauche comme à droite? Le premier souci du progressiste c’est de nier la portée réelle du principe d’identité et de dissoudre l’Être dans le changement perpétuel..
     
    Peuple ? Mais le peuple n’est plus qu’un concept abstrait, autrui n’est plus qu’un concept abstrait, une espèce de bouillon de culture d’un syncrétisme total. Dans cet incolore amour de n’importe qui pour n’importe qui, de relativisme absolu, toutes les conceptions de l’homme et du monde ne se valent-elles pas? La nouvelle religion du collectif,  si chère à Besancenot, où autrui en chair et en os s’évapore au bénéfice d’une entité abstraite ( l’humanité, le genre humain etc… ) qui ne siège que dans le cerveau, est celle où la volonté de puissance du progressiste se dilate le plus. La religion syncrétiste aboutit par anesthésie à l’instauration du totalitarisme et les hommes n’ ont plus rien en commun que ce dont on leur bourre le crâne.
     
    L’européen du futur sera un MUTANT ou un homme sans, sans attache, sans histoire, sans identité, sans religion. Les politiciens, les marchands de papiers, les journaleux, les journalopes, les psychologues, les sociologues, etc… ne se lassent pas de lui jeter cette poudre au yeux qui lui permet de conduire des aveugles et qui persuade leurs victimes qu’elles sont entrées dans "une ère nouvelle ".
    Dance ce monde de phantasmes grouille une "humanité" de fantômes, de fantoches, de victimocrates, de statodépendants, de marionnettes, d’êtres inertes et embrigadés, de touristes, "humanité"animée d’une identique passion pour l’imaginaire, soumise aux mêmes réflexes en présence de ces mirages que tissent pour elle la propagande, le sport-spectacle et la publicité.
     
    Croyez-moi, l’antique alliance du Trône et de l’Autel n’est rien en comparaison de ce que les progressistes européens nous préparent.
    Barthélémy.

    4 juillet 2008 à 8 h 22 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Je me permets de rappeler à l’ensemble de nos correspondants que les noms de nationaité prennent obligatoirement une majuscule lorsqu’ils sont employés comme substantifs : les Turcs, les Français, les Européens. C’est seulement lorsqu’ils sont employés comme adjectifs qu’ils n’en prennent pas : un épicier turc, un plombier polonais, un douanier italien… ou encore lorsqu’ils désignent la langue. Le respect de notre langue maternelle est aussi une forme de patriotisme, et non des moindres. “Avec l’anglais, on va au bout du monde, avec le français on va au fond des choses.” (déclaration d’une Vietnamienne au Congrès de la Francophonie de 1988).

    4 juillet 2008 à 0 h 29 min
  • Aregundis Répondre

     

    Turqueries…

    Je ne suis pas très favorable non plus à l’entrée de la Turquie dans la communauté européenne, mais peut-être pour d’autres raisons que les vôtres – je dis peut-être, car les vôtres n’apparaissent pas. Je vous laisse volontiers la critique des procédures et des « technocrates », d’autant que ce monsieur Jouyet qui excite votre verve habituelle, je ne sais pas qui c’est.

    Je veux plutôt parler des raisons qui militent ou non en faveur de cette adhésion de la Turquie. A mon modeste avis, il ne s’agit pas de savoir où commence et où finit géographiquement l’Europe. Les empires guerriers ou marchands naissent et disparaissent et ignorent les frontières, naturelles ou pas. La topologie politique de l’Europe après la chute du Mur et très différente de celle de la guerre froide. Mon opposition (modérée) tient à ce simple fait : la Turquie est musulmane (sunnite). Les masses musulmanes posent à l’Occident des problèmes graves d’adaptation à la modernité. La France en a déjà que de trop avec ses propres Sarrazins négro-arabes de banlieues sans qu’il soit nécessaire d’en rajouter encore avec l’admission massive de 80 millions de musulmans supplémentaires. Non, je ne dis pas que l’adhésion ferait déferler sur l’Europe des hordes de mahométans comme au temps de Gengis Khan, mais comme la Roumanie s’est défaussée sur notre dos de ses Roms, il est probable que la Turquie en ferait autant de ses ressortissants les plus arriérés et donc les moins productifs. D’autres aspects négatifs tiennent à la Turquie elle-même.

    Si je dis « chez nous », c’est par référence à l’Allemagne où l’intégration de l’importante communauté turque est peut-être traitée autrement, sans doute en raison de liens qu’on dit historiques, mais j’ignore lesquels. J’ignore aussi comment les Allemands, froids et rationnels, s’accommodent des coutumes de gens frustres venus du fond de l’Anatolie. Car c’est de ceux-là qu’il s’agit, dans le cas général, et non des élites citadines cultivées et occidentalisées d’Ankara et d’Istanbul. Nous avons-nous aussi des liens, tout aussi historiques, avec les communautés maghrébines, mais il se trouve que de part et d’autre on ne se supporte pas. Pourquoi ? J’en débattrai peut-être une autre fois.

    C’est un premier aspect des choses et non le moindre à l’heure où le président Sarkozy veut engager un processus de partenariat privilégié avec les États du sud. Il s’oppose à l’entrée de la puissante Turquie dans l’Union tout en prétendant s’ouvrir aux pays maghrébins – tout aussi musulmans mais malheureusement beaucoup moins démocratiques – dans le cadre d’une « union » des États méditerranéens qui m’apparaît assez problématique. Ce n’est pas la bonne volonté présidentielle qui est en cause. C’est plutôt la personnalité imprévisible des dirigeants nord-africains qui sont ou des dictateurs ou, au mieux, des autocrates corrompus. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Plutôt la Turquie alors ?

    Le second volet est politique. Peut-on intégrer dans l’espace européen un État dont la démocratie dépend autant de la volonté du peuple que du bon vouloir de l’armée ? Une armée restée profondément kémaliste et jacobine qui se porte garante tout autant de la laïcité, laquelle est assez relative sous le gouvernement de Tayyp Erdogan. Mais qu’est qui peut nous garantir que l’armée turque restera fidèle à cette laïcité chère à Atatürk et à ses continuateurs ? Car il existe un précédent régional : l’Iran. Qui pouvait prévoir que l’Iran du shah, moderne, pro-occidental et puissamment armé par les USA s’écroulerait en quelques jours sous la pression des fanatiques de Khomeiny ?
    Ce n’est pas tout ;  la Turquie – qu’il ne fait pas bon prendre à rebrousse poil, est en état de belligérance quasi permanente contre la plupart de ses voisins : contre le Kurdistan irakien soupçonné d’héberger les rebelles du PKK et son projet de constituer un État indépendant ; contre l’Irak à cause d’une vieille querelle frontalière, et surtout en raison du projet turc d’une série de barrages sur l’Euphrate, ce que Damas qui craint pour sa ressource aquifère n’apprécie pas du tout. Une guerre de l’eau en perspective ?  Des frictions aussi avec la Russie : la Turquie s’oppose au projet russe de transport du pétrole caspien par le détroit du Bosphore et par la Mer noire ; des crises épisodiques l’opposent également à l’Iran depuis le 16e siècle. Depuis la guerre d’indépendance (1920-1922) la Grèce et la Turquie se regardent en chiens de faïence. A cause du problème chypriote. Le bombardement de l’île par l’aviation turque en 1964  et l’occupation du nord de Chypre en 1974 n’ont pas contribué à améliorer les relations entre les deux États, ennemis congénitaux depuis la chute de Constantinople en 1453.* Enfin, Ankara ne consent toujours pas à régler dans le sens de la reconnaissance ce vieux contentieux moral qui l’oppose à l’Occident : le génocide arménien.  Cela fait beaucoup, outre les droits de l’homme objets de frictions permanentes avec l’Union. L’intégration obligerait donc l’Europe à prendre en compte des sujets de discorde qui ne regardent encore pour le moment que la Turquie et ses voisins.

    Oui, mais il faut se rappeler que la Turquie, restée neutre au cours de la seconde guerre mondiale, fut membre fondateur de l’ONU en 1945. Une référence. Elle est aussi membre de l’OTAN – autant dire un allié de poids des États-Unis qui y disposent de bases militaires importantes. C’est un partenaire économique de poids et son système économique est calqué sur le modèle libéral, ce qui n’est pas pour déplaire à l’Union européenne. Elle reste aussi un allié en même temps qu’un partenaire précieux pour Israël. Cela mérite considération ; des amis, Israël en a si peu dans la région… Au final, la Turquie est une puissance sourcilleuse qu’il serait bien imprudent de snober pour quelques atteintes aux droits de l’homme qui sont choses banales dans le monde musulman. Et dans ce domaine aussi tout est relatif.

    Ce sont là des réalités objectives en regard desquelles la question de savoir si, vers 2020, l’admission de Turquie devra se décider par voie référendaire plutôt que législative, peut apparaître comme assez secondaire. J’en viens ainsi à votre sujet. Je ne suis opposé ni à l’une ni à l’autre procédure. Tout dépend des circonstances. Par le fait majoritaire, la voie parlementaire est sécurisante tout en restant parfaitement démocratique. Ce sont les représentants du peuple qui s’expriment en son nom. Le référendum est évidemment plus populaire, il plaît à la gauche, et sans doute plus encore à la gauche de la gauche qui poursuit son vieux rêve mythologique de la démocratie directe. Mais malheureusement cette option offre à l’opposition « nonniste », de droite et de gauche, l’opportunité de censurer la politique intérieure du gouvernement sans lien direct avec la question posée. C’est bien là l’effet le plus pervers du référendum qui permet à l’électorat de se défouler sans risque majeur pour la stabilité gouvernementale. Mais qui gouvernera en 2020 ?  J’en parle avec tout le détachement possible vu que je ne serai probablement plus là pour le savoir. Bonsoir à tous.

    * Ce que le pape Benoît XVI a implicitement rappelé lors de son discours sur la violence religieuse à la conférence de Ratisbonne, en septembre 2006. La « rue musulmane » n’a pas apprécié.

    3 juillet 2008 à 23 h 48 min
  • montgargan Répondre

    Bonsoir, il y a des arguments à ne pas vouloir de la Turquie au sein de l’UE : – négation du génocide arménien (1,5 millions de morts) – article de loi interdisant la critique de la Turquie (304 si je me souviens bien) demander à Hrant Dink ou à Pamuk ce qu’ils en pensent, pour le premier il l’a payé de sa vie, le second a trouvé refuge aux USA.. – nationalisme exacerbé – humiliation, ostracisme vis-à-vis des minorités (alévis, grecs, kurdes….) – occupation de la moitié d’un pays de l’union (Chypre avec élimination physiques des chypriotes grecs) – laiçité très éloignée de la notre (subventionnement des imams, des personnels des mosquées) – AKP au pouvoir (parti islamiste issu du Refah) – Erdogan déjà condamné pour incitation à la haine raciale – meurtres des prêtres – meurtres des évangélistes – graves coups de l’AKP portés à la laicité turque avec ré-islamisation forcée de la société – élites stambouliotes trop peu nombreuses par rapport à la masse d’anatoliens incultes et misérables – rapports avec les voisins exécrables (Irak, Arménie) – attitudes culturelles incompatibles avec la culture occidentale (mariage forcée, crimes d’honneurs) bref, on peut développer longuement mais l’entrée de la Turquie signerait la fin de notre mode de vie déjà pris pour cibles par les islamistes avec la complicité active et efficace de la gauche.

    3 juillet 2008 à 21 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    "La Turquie est un pays européen".

    A ceux qui font leur ce sophisme effronté en prenant argument du fait que ce pays a une petite partie de son territoire sur le continent européen, je réponds qu’outre l’histoire, la culture, la religion qui,  chacune à elle seule, disqualifie ce pays, par ailleurs respectable, de la vocation à être qualifié d’européen, il y a ces simples données géographiques qui parlent d’évidence (source : dictionnaire Larousse édition 1973) :

    superficie = 780.000 km² (une fois et demie la France)

    partie européenne = moins d’un trentième de la superficie, soit moins de 26.000 km². C’est-à-dire à peine trois fois le département de l’Aveyron.

    Si la dérive des continents s’était à ce point accélérée depuis 35 ans qu’elle avait bouleversé de fond en comble la distribution des terres, je crois que cela ne m’aurait pas échappé. Donc, avec cette portion pour le moins congrue de son territoire sur notre continent, la Turquie doit rester qualifiée de pays d’Asie mineure, ainsi que le dit en préambule mon dictionnaire de 1973 que personne n’aura le ridicule de soupçonner d’un discours intentionnellement biaisé.

    Sinon, pourquoi ne pas aussi prétendre que l’Espagne, avec ses enclaves marocaines, est un pays africain ?

    Si l’occasion se présente, j’aurai indiscutablement plaisir à rencontrer des turcs de bonne éducation, dans leur pays ou bien dans le mien, la France. Mais franchement, l’idée d’avoir des turcs en nombre comme voisins de palier, qui viendraient accroître le nombre de personnes d’origine immigrée dans mon environnement et contribuer un peu plus, à leur corps défendant, par la force des choses, à la dilution de l’identité de mon pays, ça non, cette idée me heurte profondément. Comme me heurte déjà profondément la profusion exponentielle et uniformément accélérée des visages exotiques que je croise au quotidien.

    Les doctrinaires et dogmatiques, les embrigadés, les moutons, les imbéciles, tous ceux enfin qui récitent leur leçon bien apprise, auront immédiatement à mon endroit le réflexe pavlovien de m’agonir des injures supprêmes de xénophobe et de raciste en estimant béatement avoir tout dit. Ce ne sera qu’une preuve de plus qu’ils n’ont pas tout compris.

     

    3 juillet 2008 à 15 h 34 min
  • SAS Répondre

    A jeanriz……analyse très pertinente , sans fioritures ni utopies………

    rajoute que le projet final est de connecter union européene et l union méditarénéene………afin de ramener israel dans le circuit economique eurpéen ,où elle est déjà anormalement présente…..et tu auras fait le tour de la question….

    …….pour faire ce tour de la méditéranée…….il convient de passer par le detroit du bosphore……c’est pour cette seule raison que malgré les dénégations et autres gesticulation et plutot sans référendum que la turquie entrera en europe comme il etait prévu par la 1 ere constitution R E J E T E E……quand aux intrigues de l oncle SAM et les commentaires de l idiot texan….y a pas photo

    cette europe est contrôlée par les grouppes financiers et les multinationnales apatrides…….les adorateurs des métaux et les fossoyeurs de l humanité…

    c est un fait……pas e pessimisme la dedans….

    salutation et vives félicitations a jean riz….jaune

    sas

    3 juillet 2008 à 13 h 50 min
  • François Répondre

    A Mr Lance,

    Vu le niveau intellectuel de Chirac, Sarkozy n’a pas grand mal a être plus intelligent mais pas sûr qu’il le soit plus que Mimit qui en plus était cultivé contrairement à Nicolas lui qui est un inculte notoire, comme sa femme probablement. Je dis cela en mépisant toutefois l’action de Mimit et des socialistes qui ont pactisé depuis longtemps avec le néant, c’est à dire le diable. Mais vous ne croyez pas au diable.

    Quant au style du petit Nicolas, il est vélléitaire et bordélique pas volontaire. Pour le reste je suis entièrment d’accord avec vos arguments sur la Turquie.

    Cordialement,

    3 juillet 2008 à 11 h 48 min
  • EIFF Répondre

    La présidence française de l’UE était ( j’écris au passé, sans surprise, ce sera un flop assuré, 6 mois de réceptions et de petits fours engloutis par des commissaires indignes de représenter quelque Européén que ce soit), 6 mois de déni de démocratie, 6 mois pour tenter de nous entuber et nous abuser avec des artifices ) la seule occasion pour la France de refuser clairement l’entrée de la Turquie et de permettre aux Europééns de repartir sur des bases saines , mais notre président super-star a déjà averti, la présidence française de l’UE ne s’opposera pas aux négociations en cours pour cette adhésion, le processus continu donc, l’intégration de la Turquie aussi.

    Personne ne viendra donc rappeler la Turquie à l’ordre, l’armée d’occupation turque peut sans problème continuer à stationner à Chypre illégalement, Chypre pourtant membre à part entière de l’Europe, parait-il. Il faut dire que les turcs, les algériens, l’Afrique et les chinois sont déjà chez eux en France. Le gouvernement leur construit des logements sociaux à tour de bras sur TOUT le territoire avec l’argent des contribuables, un beau sourire et c’est la naturalisation automatique.

    Le tour de France de monsieur Sarkzoy est bel et bien fini, l’heure du mensonge et de la manipulation a sonné. Kouchner et les socialistes se frottent les mains, le multiculturalisme devient une réalité, avec le métissage forcé et la discrimination positive les Français des étrangers dans leur propre pays, aujourd’hui la Turquie, demain le Maghreb, Israel et l’Irak. De biens beaux feux d’artifices en perspective …

    On se fout vraiment de notre gueule, le bulletin de vote ne suffit visiblement plus pour se faire entendre,  …. Les déclarations intempestives des commissaires technocrates et de la classe politique arrogante, avec en tête messieurs Jouyet-Kouchner-Barrosso, pour faire taire les Irlandais et pour leur refuser leur aspiration à la démocratie est une véritable déclaration de guerre à tous les Europééns épris de liberté.

    3 juillet 2008 à 10 h 23 min
  • IOSA Répondre

    Il n’y a pas de "nabot imposteur" à l’Elysée. Il y a un homme très intelligent et déterminé, qui fait sans doute des erreurs, qui ne voit pas tout ce qu’il faudrait voir, mais qui surclasse de très loin ses deux prédécesseurs, et c’est déjà ça de gagné.

    Je serai presque d’accord avec vous M.Lance, mais force est de constater que M.Sarkosy et ce durant les derniers évenements très récents a encore démontrer que son intelligence ne rime pas avec l’intelligence tel définie par nombre d’entre nous.

    En exemple, le discours envers l’armée suite au regrettable fait divers dont personne ne saura la véritable histoire (car tous ceux qui ont fait leur service militaire, savent que la confusion des balles réelles et à blanc est impossible et que d’autant il est impossible de tirer une rafale sans le bouchon mis au bout du canon ). Un tel discours venant du chef des armées ne peut que mettre à dos les militaires et que dans d’autres petits pays de tels propos auraient provoqués la chute du chef de l’état.

    Hier encore le bref discours concernant l’affaire farc/Bétancour, dont la teneur était je cite  " cesser cette guerre absurde " et que compte tenu qu’auparavant lors de l’envoi d’un hélicoptère pour sauver Mme.Bétancour sans prendre la mesure auprès des belligérants et qui avait susciter la réponse moqueuse et désastreuse à l’intention de M.Sarkosy. Il semble plus qu’évident que cette fois encore, ce discours à l’intention des farcs va provoquer des remous auprès des otages encore détenus par les farcs.

    M.Sarkosy est un sanguin qui agit comme un adolescent et je doute que la France ait besoin d’un tel personnage à sa direction.

    3 juillet 2008 à 10 h 19 min
  • Anonyme Répondre

    Rentrera rentrera pas? Et si la question n’était pas là?
    Le coup des billets marqués n’est pas très profond, comment cela peut-il faire évoluer les mentalités? Quand vous connaissez un turc, n’hésitez pas à aborder les questions arménienne kurde et chrétienne. Et tenez bon, cela fusse-t-il pas évident. L’Europe n’a ses valeurs que parce que des individus les reçoivent et les maintiennent.
    J’attends d’ailleurs qu’Atalay et "Turquieeuropéenne" se prononcent clairement à ce sujet, sans circonvolutions svp.

    3 juillet 2008 à 10 h 09 min
  • Turquieeuropeenne Répondre

    Bah alors les 4 vérités, on ne fait pas apparaître les commentaires qui commentent les 4 vérités du sujet sur la Turquie ? Et que dire lorsqu’on apprendra les 4 vérités sur votre site… :)

    3 juillet 2008 à 1 h 24 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Michel Atalay : Bravo ! Vous avez gagné ! Je ne sais pas si nos visiteurs l’ont remarqué, mais neuf fois sur dix, le premier commentaire arrivant sur le site est nul. C’est trop fréquent pour que cela puisse être un hasard. Y a-t-il à cela une explication psychologique ? Une rapidité de réaction impliquant une absence de réflexion peut-être ? En tout cas c’est amusant. Essayons tout de même d’apprendre quelques petites choses à M. Atalay : 1°) Je n’ai absolument rien à voir avec M. Le Pen, pour qui je n’ai jamais voté, ce qui ne m’a jamais empêché de reconnaître qu’il avait raison sur quelques points. Il est vrai que personne au monde n’a jamais complètement tort, ce que les sectaires sont incapables de comprendre. 2°) La Turquie n’est en aucune façon européenne et qui ne le reconnaît pas ignore tout de l’histoire et de la géographie. On a le droit d’être ignorant, mais faut-il s’en vanter ? 3°) Je ne vois pas ce qui me gênerait dans le fait de voir entrer dix pays d’un seul coup dans l’Union, si ces dix pays sont habités par des Européens. “L’Europe va de l’Atlantique à l’Oural”, disait Charles de Gaulle (un peu plus calé que vous en histoire-géo). Dommage qu’il n’ait donné qu’une définition horizontale. Il aurait pu ajouter que, verticalement, elle allait du Spitzberg au détroit du Bosphore, et pas plus loin. Mais moi, je vous le dis, et je ne suis pas le seul. 4°) Je n’ai jamais été raciste, mais vous, par contre, vous êtes de toute évidence un raciste anti-Européen. Mais c’est sans doute par inconscience. À force de mettre le mot à toutes les sauces, vous ne savez même plus ce qu’il signifie. Ce qui est grave pour notre démocratie, c’est que des gens comme vous se croient démocrates, alors qu’ils méprisent l’opinion de 70 % des Français, qui sont opposés à l’entrée de la Turquie en Europe, comme le révèlent tous les sondages. Il est vrai que vous écrivez “europe” sans majuscule, ce qui montre bien le peu de cas que vous en faites, ainsi que de l’orthographe. Et ne me remerciez pas; c’était un cours gratuit. À JeanRiz : Je comprends votre pessimisme, mais il est excessif. Que toutes sortes de combinards (sans parler des “idiots utiles”) s’efforcent de faire entrer la Turquie en Europe, c’est un fait. Mais elle y serait déjà s’il n’existait pas dans tous les pays européens une très forte opposition populaire à ce projet, opposition qui ne cessera de grandir et de se manifester, y compris au sein des partis politiques, si la pression augmente. C’est bien pourquoi Nicolas Sarkozy a fini par déclarer (sincèrement ou non), que les Turcs n’avaient pas vocation à adhérer à l’Union. Ne dites pas que l’Union européenne est la nouvelle URSS, c’est ridicule. Si c’était vrai, vous seriez déjà au Goulag. Et moi avec. La Turquie ne sera pas dans l’Union dans les 5 ans, ni même dans les 15 ans, et même probablement jamais. Mais je vous accorde que nous devons tous demeurer vigilants. À Jean-Pierre : L’idée de rayer la Turquie sur les billets de banque émanait d’un de mes lecteurs, qui avait voulu garder l’anonymat (et on le comprend). Je l’avais publiée dans “Les 4 Vérités” où Occidentalis l’avait puisée avec enthousiasme et l’avait largement diffusée. Je ne crois pas que le site Occidentalis soit moribond. Mais il ne peut sans doute pas faire grand’chose de plus que ce qu’il avait fait. L’association que j’avais créée contre l’adhésion de la Turquie (et qui avait manifesté à Bruxelles) est elle-même en sommeil. Mais tout cela est normal, puisque l’adhésion de la Turquie n’est plus à l’ordre du jour. Si elle devenait revenir sur le tapis, tous les résistants se réveilleront, n’en doutez pas. En attendant, ils continuent avec persévérance de rayer les billets. On ne l’ignore pas à la Banque de France, croyez-moi. Et celle-ci l’a sûrement fait savoir aux RG, qui en a sûrement prévenu le Chef de l’Etat. Il y a des choses qui font beaucoup de bruit dans les télés et les journaux. Et puis il y en a d’autres qui avancent silencieusement, mais peut-être plus efficacement qu’on ne croit… À Thierry : Il n’y a pas de “nabot imposteur” à l’Elysée. Il y a un homme très intelligent et déterminé, qui fait sans doute des erreurs, qui ne voit pas tout ce qu’il faudrait voir, mais qui surclasse de très loin ses deux prédécesseurs, et c’est déjà ça de gagné. Quant aux “magouilles UMPéistes”, vous êtes à côté de la plaque. Une majorité d’élus UMP sont opposés à l’entrée de la Turquie. Comment pouvons-nous faire pression ? Mais c’est simple. Dès qu’on parle de la Turquie en Europe, il faut écrire aux élus de toutes tendances et arroser Internet tous azimuths. Les citoyens ne sont pas complètement dépourvus de moyens, mais beaucoup sont apathiques. Les peuples ont ce qu’ils méritent.

    3 juillet 2008 à 1 h 17 min
  • Anonyme Répondre

    L’inconvénient de l’entrée de la Turquie dans l’Europe est surtout moral: non reconnaissance du génocide arménien, non reconnaissance de l’identité Kurde, non tolérance vis à vis du christianisme. Ces trois sont évidemment hautement liés. Or c’est  la foi et non l’économie qui mène un pays. "Vous avez voulu l’économie et la honte, vous aurez la honte et le désastre". Ceci dit il y a aussi d’autres problèmes moraux en Europe.
    A Thierry.
    L’Union de la Méditérranée n’est qu’une administration et un folklore de cérémonies qui ne correspond guère à des besoins réels. Mais c’est une façon de faire avaler la couleuvre israélienne aux pays arabes: Faire d’Israël un état membre d’une union reconnue, c’est le reconnaître un peu plus.La Turquie est un pays économiquement et moralement relativement fort, et Israël veut dominer l’UM, donc mieux vaut refiler ce bébé encombrant à l’Europe.

    2 juillet 2008 à 23 h 31 min
  • Christian Répondre

    Depuis le début je raye la Turquie chaque jour sur tous mes billets, et comme Jean Pierre je n’en ai encore jamais reçu un qui n’ait pas été rayé par mes soins.
    http://www.rayezlaturquie.com/autocollant.php

    2 juillet 2008 à 21 h 43 min
  • IOSA Répondre

    Le meilleur moyen pour la Turquie d’entrer dans l’europe c’est de devenir un territoire français ( le seul qui soit plausible à mes yeux )

    Quand aux lèches bottes attitrés de notre illustre président…. bientôt il faudra lécher plus haut !

    Chaque jour depuis l’avènement de M.Sarko, je m’attends au pire et celà ne rate jamais.

    Vivement demain pour la suite du roman feuilleton !!!

     

    2 juillet 2008 à 21 h 28 min
  • grepon le texan Répondre

    Vos elite vous ont deja impose l’islamification de l’Europe?  La seule difference qui reste avec la turquie c’est culturelle.    Culturellement, les poles, les suedois, les francais, les portugais, les irlandais, etc etc…ils ont quoi en commun?    A part la chretienete, pas grande chose, et ca, c’est deja de l’histoire ancienne pour la plupart des peuples dites europeens.     Allez, laissez vous faire par vos elites une fois de plus.    L’entree de la turquie ne coulera pas l’Europe plus vite qu’elle ne coulent deja, merci a tant de decennies du socialisme combine a des taux de fecondite desastreux depuis un intervale tres problablement irrecuperable.  Vos pensions seront pas la.  Vos jeunes de future s’identifieront plus avec le monde musulman arriere qu’avec l’Europe de vos ancetres.   Game Over.

     

    2 juillet 2008 à 20 h 03 min
  • citoyen Répondre

    Ca nous fait une belle jambe que nos politicien ont enfin trouvé une solution à la question Turque.

    Maintenant, il va falloir bosser sur les vrais problèmes. POIUVOIRS D ACHATS ! LOYERS ELEVES, CADDIE TROP CHERE.  Travailler sur les dossiers urgents bord….de m….

    2 juillet 2008 à 17 h 34 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    mais mon pov’ Pierre
    la Turquie, quoi qu’on en fasse , est déjà dans l’Europe!
    Faites donc un tour sur les chantiers de nos capitales, et demandez donc à nos gosses s’il préfèrent le jambon beurre ou le kebab?
    Avec les ottomans , on a au moins affaire à des gens qui savent et veulent bosser…
    Il faut tout faire pour aider le seul état laïque de religion musulmane du monde et ne pas s’aligner sur les désirs et fantasmes de boutiquier de ceux qui y verraient un réel concurrent en méditerranée…
    VALE

    2 juillet 2008 à 17 h 25 min
  • Ben Répondre

    Européanisation de la Turquie ou turquisation de l’Europe?

    2 juillet 2008 à 15 h 43 min
  • Turquieeuropeenne Répondre

    Franchement, si j’étais Turc, aujourd’hui je n’aurais qu’une seule et unique obsession… Ce serait celle d’entrer en Europe… Et vous savez pourquoi ? Rien que pour vous faire chier… Sans aucun autre intérêt… Le niveau intellectuel du débat frise le ridicule. La Turquie en Europe, on en parle depuis des dizaines d’années, pour être plus clair, depuis Charles De Gaule. La Turquie est officieusement Européenne, même si elle ne l’est pas officiellement… Arrêtons donc de nous voiler la face, il s’agit d’officialiser, non pas de faire adhérer.. Elle a déjà adhérer depuis longtemps.

    Pour l’argument géographique, veuillez revoir la position de Chypre, Elle n’est pas plus en Europe géographiquement que la Turquie.

    Pour l’argument religieux, veuillez revoir dans vos bouquins, en effet la Turquie est une République Démocratique Laïque, et Elle le prouve, il n’y a qu’à suivre l’actualité.

    La Turquie c’est la plaque tournante du monde entier. Elle aura fait toutes ses preuves, et elle avance dans le bon sens…

    Elle est dans l’OTAN, dans l’Eurovision, dans l’UEFA, et j’en passe… Tout ça pour dire qu’elle a déjà intégrer toutes les catégories Européennes depuis belle lurette…

    Autant la Turquie évolue, autant la France tend vers le racisme…

    2 juillet 2008 à 14 h 12 min
  • Thierry Répondre

    Excellent article, que je vais soumettre aux utilisateurs de mon forum, c’est bien écrit, clair et concis.

    Maintenant, reste à savoir, comment, nous simples citoyens, pouvons faire pression sur les parlementaires afin que le référendum obligatoire sur l’entrée de la Turquie dans l’U.E. soit inscrit dans la constitution.

    Ne faudrait-il pas se servir du net comme en 2005, à propos du TCE,  en lançant tout azimut une campagne internet, afin de dénoncer les magouilles UMPeïstes, qui ont pour but de nous faire un petit dans le dos en ratifiant l’adhésion de la Turquie par voie parlementaire ?

    Le nabot d’Imposteur Elyséen se targue de vouloir faire de l’Union de la Méditerranée, son projet, pourquoi ne propose-t’il pas à la Turquie d’en faire partie, au lieu de tenter par des moyens détournés d’imposer au sein de l’U.E. une Nation non européenne, islamiste de surcroit ?

    A vous lire.

    2 juillet 2008 à 13 h 07 min
  • Jean-Pierre Répondre

    Cette initiative de rayer la Turquie sur les billets de banque avait été lancée il y a 3 ou 4 ans par le site Occidentalis, site résistant antiislamisation moribond depuis, faute de combattants.

    Je raye d’une croix rouge la turquie sur ts les billets qui me passent entre les mains depuis, et je n’en ai encore jamais trouvé un déjà rayé.

    Merci beaucoup Mr Lance de relancer cette action.

    2 juillet 2008 à 12 h 55 min
  • JeanRiz Répondre

    On peut toujours rêver… D’ailleurs, rêver est nécessaire pour vivre…

    Sans être devin, je reste persaudé à 99% que la Turquie sera dans l’Europe avant 5 ans.
    Plusieurs raisons m’y inclinent :
    – D’abord, la mise en scène turque pour dissoudre le parti islamiste majoritaire actuel : cela aura pour conséquence – après la petite pagaille qui s’en suivra, de redonner une virginité démocratique au pays, lequel deviendra plus (+) acceptable aux yeux voilés des européens.
    – Seconde chose : ce pays est majoritairement musulman. Or, l’Islam est absolument incompatible avec la démocratie, la laïcité, ou même une république, fut-elle bananière… Et justement, un groupe de "juristes" (oulémas) est en train de tenter une étude pour réformer l’islam. En fait, et de par nature, l’islam est irréformable, puisque incréé, donc parfait. Ces autorités ne vont donc par réformer grand chose, si ce n’est quelques "interprétations" de certains haddits, qui, eux, sont importants, certes, mais pouvant être remis en question (mais par une autorité musulmane exclusivement, cela va de soi). Il s’agit donc d’une simple mise en scène…
    – La pression extérieure est importante. Les Etats-Unis forcent la porte. On ne voit pas bien de quoi ils s’occupent – ils ont déjà assez à faire de ménage chez eux. Cela dit, et si ils le font, c’est qu’ils ont certainement de bonnes raisons, et qui ne peuvent être qu’économiques.
    – L’Union Européenne est devenue la nouvelle URSS, personne ne peut le nier : même structure, même principe, même direction centralisée, même monnaie, même ignorance des souhaits des peuples, même mépris des valeurs culturelles et ethniques des états. En clair, l’UE est un énorme rouleau compresseur au service du GRAND profit, certainement pas au profit du commerce sain et naturel et de l’échange "équitable", encore moins au service des individus qui la composent . L’UE a été créée pour rendre service à quelques milliers (centaines ????) de très grossses sociétés, et les gogos qui ont signé n’y ont vu que du feu. De plus, malgré les événements négatifs émis régulièrement par les peuples à son endroit, ça continue, comme de si rien n’était. Pire encore, on les ignore… Ceux qui ont profit à l’union ont aussi profit à y faire rentrer la Turquie (une des rares pays musulmans où lesgens travaillent), ce qui me semble démontrer clairement que cette nouvelle adhésion se fera, et plus vite que beaucoup le pensent.
    – Enfin, et il ne faudrait pas l’oublier, nous avons encore une bonne dizaine, voire quinzaine d’années à vivre sous l’ère du pétrole. Pour l’heure, c’est le pétrole qui décide de tout, qui pousse les gens à s’écraser dans une lâcheté sans nom, à commencer par les chefs d’états. Les pays producteurs ont dont le monopole mondial (pour l’instant), et comme ils sont en majorités islamiques, ils en profitent pour imposer l’islam au monde entier, ainsi que le réclame cette idéologie criminogène. Il est clair que leur pression est telle qu’il est difficile pour nombre de corrompus de résister à leurs menaces, même pas voilées…
    Toutes ces raisons – que beaucoup trouveront discutables, érronées ou infondées, me conduisent à penser que l’entrée de la Turquie dans l’union européenne est pour demain.

    2 juillet 2008 à 12 h 09 min
  • Atalay Répondre

    Que de bétises dans votre article !

    Ce qui est devenu trés choquant, c’est la banalisation du discours de Le Pen ! Au nom d’une opposition à l’entrée de la Turquie qui ne serait pas européenne, tous les délires sont autorisés.

    Mais où étiez vous quand 10 pays sont rentrés d’un seul coup sans mot dire dans l’UE ?

    C’est la preuve que derrière toutes les mascarades anti-turquie, se cache un racisme anti turc et anti musulmans.

    C’est trés grave pour notre démocratie et pour l’europe.

    Michel Atalay

    2 juillet 2008 à 12 h 04 min

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