Penser dès maintenant à l’après-Belgique

Penser dès maintenant à l’après-Belgique

Depuis plusieurs dé­cennies, la Belgique marche sur la voie de son éclatement. La victoire, quoique relative, des séparatistes flamands aux dernières élections législatives et l’impossibilité actuelle de constituer un gouvernement belge réunissant Wallons et Flamands l’ont appris à l’opinion française.

Cette situation n’a rien de surprenant. Il est avéré que les États multinationaux ne sont pas viables. Ils ne le sont pas, en tout cas, en l’absence d’une main de fer à la tête de l’État pour obliger à vivre ensemble des peuples qui n’y sont pas portés. La démocratie leur est fatale. Or, la Belgique est un État multinational, comme l’étaient avant elle la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie, l’URSS, qui ont disparu récemment, ou plus anciennement les Empires coloniaux, l’Empire turc, l’Autriche-Hongrie et tant d’autres.

La Belgique est même l’une des dernières constructions multinationales à survivre encore aujourd’hui.

Ses difficultés démontrent, une fois de plus, que l’Union européenne, conçue comme un super-État, n’est pas viable elle non plus. Car l’UE ne peut être que multinationale. Si elle parvient à perdurer – ses fondateurs l’ont compris dès l’origine –, ce sera au prix du déni de la démocratie. L’adoption du traité de Lisbonne, à rebours de la volonté de la majorité des peuples de notre continent, en est d’ailleurs l’éclatante démonstration.

Faut-il pour autant se réjouir de la fin prévisible de la Belgique ? Ce n’est pas certain. L’émiet­tement des États européens, fussent-ils multinationaux, est un pas en direction de l’Europe des régions et pourrait bien représenter un mauvais exemple pour les séparatistes de certaines de nos régions périphériques. On ne peut donc souhaiter la création de deux États nouveaux (voire trois en comptant séparément Bruxelles) en lieu et place du royaume de Belgique.

Dès lors, que faire, ou que souhaiter ?
S’opposer à l’inéluctable n’a jamais été une politique fructueuse. Vouloir à tout prix le maintien de la Belgique ne ferait que retarder l’échéance sans profit pour personne. Mieux vaut prévoir dès maintenant la suite, en travaillant résolument à la meilleure des solutions possibles.

Je n’en vois pas d’autre que la réunion de Bruxelles et de la Wallonie à la France. Ni l’une ni l’autre ne sont une nation, pas plus ensemble que séparément, pas plus que ne l’est aujourd’hui la Belgique tout entière. Pas plus que ne le sont la Lorraine, le Nord-Pas-de-Calais ou l’Alsa­ce. L’histoire comme la géographie le démontrent : la Wallonie appartient à l’espace français. Il n’y a pas plus de différence entre un Wallon et un Normand qu’entre un Breton et un Provençal, langue comprise.

Cette réunion renforcerait une nation, la nôtre. Elle équilibrerait mieux le couple franco-allemand en termes de population, d’économie, de puissance. Elle montrerait aussi aux divers séparatismes que l’heure est toujours, comme depuis 1 500 ans, à la patiente construction de la France et non à sa dislocation. En un mot, ce serait éloigner le spectre de l’Europe des régions en même temps que donner à chacun, dans notre pays et dans le monde, foi en l’avenir de la France.

Or, plusieurs sondages récents l’ont montré, une majorité de Wallons (49 % exactement) choisirait, en cas d’éclatement de la Belgique (la précision est importante), la réunion à la France plutôt que l’indépendance.

Inutile donc de réclamer, comme le fait par exemple Éric Zem­mour, la « réunification française », au motif que la Belgique serait une création artificielle des Puissances, dirigée contre nous, comme le fut naguère la RDA face à l’Allemagne fédérale. L’argument n’est pas faux. Mais ce serait placer le sujet sur un mauvais terrain.

Il suffit de demander l’application stricte en Belgique du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il suffit d’affirmer sans attendre que, le moment venu, les Bruxellois et les Wallons devront être consultés par référendum, parce que c’est de leur destin qu’il s’agit, en dehors de toute considération historique ou géopolitique, qu’elle soit française, européenne ou même flamande.

Et comme leurs sympathies naturelles les portent, semble-t-il, vers nous, comme nous vers eux, nous ne devons pas hésiter à dire aussi que Bruxelles et la Wallonie, si elles le demandent, seront accueillies à bras ouverts dans la communauté nationale, comme le furent Nice et la Savoie, il y a tout juste cent cinquante ans.

http://choisel.info/

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Comments (22)

  • Anonyme Répondre

    Chris du Fier : " (…)  et qu’ enfin nous puissions assurer notre défense contre l’ Allemand"

    –  Absolument! Et c’est bien l’Allemand qui nous envahit, qui fait des tas de gosses chez nous et qui va prendre le pouvoir en France dans vingt ans!
    Non, mais alors!

    Mancney

    24 septembre 2010 à 3 h 20 min
  • Chris du Fier Répondre

    Cela fait prés de 200 ans que cette entité intitulée faussement Belgique nous met en danger à cause des frontières non contenues contre l’ envahisseur Teuton qui s’ est retrouvé par trois fois en deux temps deux mouvement en Champagne à cause du laxisme des ces foutus Belges dont même nos légionnaires ne veulent pas partager le boudin.

    Cette création maudite anti-française voulue par les Brits et les Teutons doit cesser. Que la Wallonie retrouve ses cousins Bourguignons et Français et qu’ enfin nous puissions assurer notre défense contre l’ Allemand, lequel comme le disait mon père il y a peu : dés qu’ il retrouvera une puissance économique, il sera prêt à remettre son casque, ses bottes et son mauser à l’ épaule. C’ est sa nature.

    Wallon !.. Ta patrie c’est la France. Ton Dieu est le notre. Rien d’ autre.

    Nous ne sommes pas tous jacobins, crois-le.

     

     

     

     

     

    22 septembre 2010 à 23 h 38 min
  • BORGAL Répondre

    Bravo , SHADDOK !

    Vivant dans le même "pays" que vous (je dis "Wallaconie" – mais "Wallalbanie" est très joli aussi  !), je peux absolument confirmer à nos lecteurs français que chacune des turpitudes que’vous avez développées – avec brio-dans votre dernier post sont absolument   AU-THEN-TIQUES  !

    J’aurais bien envie d’en rajouter une couche, maais que dire après un réquisitoire aussi complet ,( je le répète); et je mets au défi n’importe quel socialo-complice wallon de toute cette dhimmitude, d’apporter un rectificatif quelconque pouvant invalider UN SEUL FAIT parmi ceux que vous rapportez avec une précision de scalpel

    les bornes du ridicule et du grotesque ont été franchies depuis déjà trop longtemps de ce côté-ci de l’Escaut et on est en train de pulvériser celle de l’ignoble avec toute cette pourriture 

     

    19 septembre 2010 à 21 h 38 min
  • BORGAL Répondre

    Bravo , SHADDOK !

    Vivant dans le même "pays" que vous (je dis "Wallaconie" – mais "Wallalbanie" est très joli aussi  !), je peux absolument confirmer à nos lecteurs français que chacune des turpitudes que’vous avez développées – avec brio-dans votre dernier post sont absolument   AU-THEN-TIQUES  !

    J’aurais bien envie d’en rajouter une couche, maais que dire après un réquisitoire aussi complet ,( je le répète); et je mets au défi n’importe quel socialo-complice wallon de toute cette dhimmitude, d’apporter un rectificatif quelconque pouvant invalider UN SEUL FAIT parmi ceux que vous rapportez avec une précision de scalpel

    les bornes du ridicule et du grotesque ont été franchies depuis déjà trop longtemps de ce côté-ci de l’Escaut et on est en train de pulvériser celle de l’ignoble avec toute cette pourriture 

     

    19 septembre 2010 à 21 h 38 min
  • GUS Répondre

         Effectivement, rien ne dit que la France ait envie et interet  à avaler  la wallonie.  "On a déjà nos pauvres, comme dit M. Charasse.

    18 septembre 2010 à 15 h 22 min
  • Shadok Répondre

    Belgique francophone ou le  totalitarisme insidieux à visage humain, souriant et " tolérant ".

    Que dire d’un pays dont la ministre de la culture, Madame Laanan, a également dans ses compétences celui du ministère de l’égalité des chances et celui de l’audiovisuel ? Madame Laanan, Ministre de la culture affirme sur son site Internet " Une culture qui n’est pas métissée est une culture aseptisée ". 

    Que dire d’un pays, qui, pour la première fois en Europe, vient d’accueillir dans son parlement une députée voilée ,Madame Özdemir mariée récemment avec un salafiste en Turquie ?

    L’apparition du voile dans une assemblée parlementaire – un cas unique en Europe – constitue en soi une régression démocratique et un message désastreux envoyé aux femmes qui n’ont d’autre choix que de le porter. Et pourtant les députés verts dont la Co- présidente est islmamologue se sont félicités, on croit rêver, de l’entrée de cette parlementaire voilée, y voyant un exemple de tolérance pour l’Europe.

    Que dire d’un pays dont le président du MRAX,  Radouane Bouhlal, islamo-rigoriste fut le collaborateur du ministre écologiste Jean-Marc Nollet. ?

    Que dire d’un pays dont la télévision publique, infiltrée depuis quelques années déjà par les islamo gauchistes, à fait de ses bouc-émissaires obssessionnels le Président Sarkosy,  Berlusconi et le Pape. Cette même télévision publique qui est interdite aux représentants du FN  y compris ceux démocratiquement élus ?

    Que dire d’un pays dont la liste " Egalité " cartel entre l’extrême gauche et le mouvement " Musulman" qui demande l’application de la charia, à recueilli aux dernières élections législatives dans la région bruxelloise plus de voix que l’extrême droite.

    Que dire d’un pays dont, non seulement Geert Wilders est interdit de séjour mais dont une demande de manifestation contre l’islamisation de l’Europe à été refusée par le Bourgmestre d’Ixelles. Par contre Tariq Ramadan est invité régulièrement à l’Université Libre de Bruxelles ( U.L.B. )

    Au sujet de la députée voilée madame Özdémir, le comble de l’histoire, c’est que cette personne fait partie du C.D.H. ( Centre démocratique Humaniste ) qui n’est autre que l’ancien P.S.C. ( Parti Social Chrétien  ).

    Toutes ces dérives ont été dénnoncées récemment dans un livre – Lettre aux progressistes qui flirtent avec l’Islam réac – Par Claude Demelenne et Alain Destexhe Sénateur MR..  ( Edition du Cerisier ). Depuis, le Sénateur Destexhe à été " écarté " de son parti.

    Unanimement, les grands medias,tous  les partis politiques autoproclamés " démocrates" les socialistes, la droite réformiste, les mouvements et associations laïcs et féministes etc…s’autocensurent face à la montée inquiétante de l’Islam.  Au contraire, on peut assister en Belgique francophone à une montée de l’anticléricalisme et de l’anticatholicisme résultat d’une campagne organisée par l’intermédiaire de la RTBF et de quelques grands médias profittant des affaires de pédophilies. Ainsi, au journal télévisé, le responsable de l’Action Laïque, Monsieur Leclerc, est venu expliquer le procédé à suivre afin de se faire débaptiser.

    Quand le Centre Laïque fait de la propagande pour le débaptème.( FAML) Fédération des Amis de la Morale Laïque )

    En Belgique francophone, la laïcité est le respect de toutes les religions et particulièrement de l’Islam mais à l’exception de la religion catholique. Il suffit d’aller sur le site Internet de Centre laîque( FAML) et l’on vous expliquera comment procéder pour vous faire débaptiser via internet..

     

     

    17 septembre 2010 à 10 h 36 min
  • Norhod Répondre

    à Didier:
    vous vous trompez, Waterloo est bel et bien considéré comme une défaite par l’immense majorité des wallons, du moins ceux qui portent un quelconque interets à l’histoire en général et à cette bataille en particulier.

    17 septembre 2010 à 1 h 01 min
  • un français Répondre

    N’était ce pas Charles de Gaulle qui disait lorsque l’éventualité d’un rattachement de la Wallonie a la France avait été évoquée devant lui qu’il faudrait alors bien trainer les pieds pour accepter et voir même les belges supplier. Car, n’en doutons pas, si de (mauvaise) aventure ce rattachement se réalisait, il ne faudrait pas beaucoup de temps pour que naissent et s’épanouissent les éternelles récriminations de tous ceux (et celles) qui, vivant de la France lui crachent desus. Les Wallons n’échapperaient pas a la règle.

    16 septembre 2010 à 20 h 00 min
  • Camille Répondre

    Les commentaires de quelques zélateurs belgicains habitués vous donnent indirectement raison, M. Choisel. La réunion de la Wallonie à la France constituera un vrai électrochoc pour une région gangrenée par un PS politico-mafieux. L’option que vous défendez avec courage permettra de faire une véritable table rase d’un régime particratique dont la population va souffrir de plus en plus !

    16 septembre 2010 à 0 h 23 min
  • Anonyme Répondre

    Interessant article… interessants commentaires.
    Maintenant, so far, les Belges sont maitres chez eux, alors on va les laisser regler leurs propres affaires, et demander, ou non, un rattachement a qui ils veulent, et nous, pendant ce temps, on va reconnaitre chez nous la présence excessive d’étrangers sur le sol de France, Africains, Arabes, Asiatiques, etc.., quelque soit leur religion, et on va chercher et trouver le moyen d’éjecter le surplus qui nous envahit et projette de prendre le pouvoir politique chez nous. Ca commence vraiment a devenir urgent. That’s all.

    Best,

    Mancney

    15 septembre 2010 à 22 h 58 min
  • Shadok Répondre

    Bruxelles est en Flandre !?

    Totalement faux. La Région Bruxelloise est une région à part entière qui possède un parlement démocratiquement élu et ses ministres. C’est justement cela qui exaspère les indépendantistes flamands, ils souhaiteraient que l’on supprime la région bruxelloise afin de l’intégrer entièrement dans la Flandre. En quelque sorte, la Région de Bruxelles Capitale est l’épine francophone dans le pied de la Flandre. 

    Il est vrai que la France de Sarko fait peur à la très grande majorité des Wallons dans la mesure où ils vivent tant bien que mal de l’assistanat socialiste mais via les transferts de la riche Flandre.

    Le problème est que la Wallonie indépendante serait invivable de par son endettement colossal amorti grace à la Flandre. Dès lors, et seulement dans ce cas, la Wallonie serait obligée de se tourner vers la Fance. Reste à savoir si la France serait prête à absorber la dette Wallone comme l’Allemagne de l’Ouest à absorbé et intégré l’Allemagne de l’Est en son temps.

    15 septembre 2010 à 20 h 43 min
  • Shadok Répondre

    " la Wallonie appartient à l’espace français. Il n’y a pas plus de différence entre un Wallon et un Normand qu’entre un Breton et un Provençal, langue comprise.

    Cette réunion renforcerait une nation, la nôtre. Elle équilibrerait mieux le couple franco-allemand en termes de population, d’économie, de puissance. "

    Voilà qui fait chaud au coeur du Franco Wallon que je suis, mais attention, la nomenklatura socialiste locale va faire de la résistance afin de sauvegarder ses lourds privilèges et vendra très cher sa peau, croyez – moi.

    En plus , demander à la classe particratique locale d’adhérer à La France de Sarko, l’homme le plus Haï de la Walbanie avec Benoît XVI c’est pas gagné d’avance, sauf si la Flandre décide de lacher définitivement la Wallonie.

     

    15 septembre 2010 à 20 h 00 min
  • Shadok Répondre

    Preuve par les chiffres.

    Wallonie ( Walbanie ) Socialiste = 40% de fonctionnaires et 19% de chômeurs.

    Flandre libérale de droite = 23% de fonctionnaires et 9% de chômeurs.

    Transferts de la Flandre vers la Wallonie ( Walbanie ) socialiste et sa clientèle d’assistés, environ 15 milliards d’Euros par années.

    Voilà, tout est dit. N’est ce pas là un bon laboratoire pour la France de ce qui l’attend si la gauche passe au pouvoir aux prochaines élections.

     

     

     

     

     

     

     

    15 septembre 2010 à 19 h 49 min
  • PèreUbu Répondre

    Pourquoi ne publiez-vous pas mon commentaire?

    Rattachement à la France? On aimerait bien vous suivre. Cependant, il y a deux inconvénients de taille:
    1) La France est tout sauf un modèle économique qui marche. C’est un foutoir, une URSS provinciale de type wallon. Et donc la Wallonie ne gagne rien avec la France, de même que la France ne gagne rien en intégrant la République Populaire de Wallonie. 
    2) Il est bien connu, mais les media "francofeunes" belgicons en parlent à peine, que la Flandre en a marre de nourrir une Wallonie pourrie avec son régime de type est-allemand depuis des décennies. Il n’y a pas que les querelles linguistiques (celles-ci se sont estompées depuis quelques temps d’ailleurs). La raison du séparatisme est uniquement économique. Les Francophones prétendent que la Flandre aura du mal avec sa population vieillissante, mais oublient que la Wallonie est déjà bien vieille et très, très malade de son socialisme soviétoïde. Alors en cas de séparation, que va-t-il se passer? Et bien, en cas de rattachement à la France, la pire classe politique d’Europe qui dirige le Wallonic qui n’arrête pas de sombrer dans le rouge, va exiger, au nom des principes démocratiques les pluz’élémetaires, un statut particulier comme pour la Corse et autre brol-brolleux qui coûte cher mais ne rapporte rien. Paris, flatté de jouer les mouches du coche, acceptera sans broncher et ainsi la France reprendra le rôle de mère nourrissière joué par la Flandre depuis la fin de Seconde Guerre mondiale. Alors, arrêtez vos élucubrations sur l’espace francophone et de vos frères "les Wallons". Récemment, il y avait un slogan qui disait "Tout est bon dans le Wallon". Il vaudrait mieux dire "Tout est con dans le Wallon". Wallon = parasite. France = pompe à fric.  
    Allons z’enfants de la fratrie, à vot’ bon coeur" pour cette Wallonie immature faite de grévistes et d’assistés, tous PS (Profiteurs Socialistes), bien sûr. Une France en miniature en quelques sortes. 
    C’est tout…pour le moment!

     

    15 septembre 2010 à 18 h 34 min
  • François Répondre

    Article vraiment ethno centré sur de vieilles habitudes françaises de croire que le monde entier souhaiterait devenir citoyen de l’hexagone…

    En Belgique et en Wallonie, ce souhait n’existe pas et les partis politiques souhaitant un rattachement à la France dépassent à peine 1% des voix…

    Les wallons au pire deviendront des citoyens wallons mais jamais des français.

    15 septembre 2010 à 18 h 14 min
  • Mugniéry Didier Répondre

    Il faut avouer que cette union serait un curieux coup de pied de l’âne à l’histoire : que je sache, jamais sous les Capétiens, la "Wallonie" n’a appartenu à la mouvance de France alors que le duché de Flandre l’était jusqu’à la guerre de cent ans !

    Autre détail : bien sûr que beaucoup de points communs existent entre Français et Wallons. Mais d’autres sont antagonistes. En cas d’union, il faudrait que les manuels d’histoire wallons (comme ceux français, tout au moins ce qu’il en reste) apprennent que Louis XI fut un grand monarque (qu’en penseraient les Liégois ?)  et que Waterloo fut une effroyable défaite (elle est considérée comme une victoire dans toute la Belgique !)

     

     

    15 septembre 2010 à 16 h 27 min
  • Jacques Kotoujansky Répondre

    Bravo, monsieur Choiseul, pour cette position réaliste, qui est aussi par exemple celle de Jean-Pierre Chevènement, et d’ailleurs celle de tous les patriotes, de droite et de gauche !
    JK – Militant souverainiste

    15 septembre 2010 à 14 h 33 min
  • de Runz Répondre

    Bel article, bel argumentaire.
    Je vois cependant 2 écueils :

    Bruxelles est en Flandre. J’y étais lundi et j’ai pu constater que le français certes domine, mais que l’on entend beaucoup parler en flamand et en ….anglais.
    Je ne vois pas comment Bruxelles pourrait rejoindre le giron de la France, car elle ferait l’objet d’une bataille âpre des flamands et des instutions européennes qui y résident.

    De plus je réside en Alsace où la législation prend en compte l’ancienne législation allemande (culte, chasse, contrats….).
    On peut supposer que les Wallons demanderaient à bénéficier des lois belges qui sont plus favorables que les lois françaises?  Enfin ils ne manqueraient pas de cultiver leur régionalisme et issus du fédéralisme s’accorderaient mal de notre centralisme jacobin.

    Mais bienvenue aux Wallons

    jb de runz

    15 septembre 2010 à 12 h 45 min
  • R. Ed. Répondre

    Un petit mot en plus.

    Le Wallon, que l’on dit un peu fainéant verrait peut-être d’un bon oeil le rattachement à la France, cela lui ferait 3 ans de moins à bosser pour partir à la retraite.

    J’ose supposer que les 65 ans d’application pour l’âge de la retraite en Belgique passeraient naturellement à 62, vu le Liberté, """ Egalité """, Fraternité inscrit au fronton de vos mairies.

     

    AVE

    15 septembre 2010 à 12 h 26 min
  • R. Ed. Répondre

    Cher Monsieur,

                                permettez-moi de ne pas être d’accord avec vous.

    Vous confondez les Belges et les politiciens élus par ces mêmes Belges. Ces politiciens sont comme les vôtres, ils n’en ont absolument rien à faire de l’opinion de leurs électeurs, sauf au moment d’être élus. Rppelez-vous le vote négatif des Français au dernier referendum et ce qu’il en est advenu : le peuple ne sait pas ce qui est bon pour lui, décidons-donc à sa place.

    80 % des Belges sont royalistes !

    80% des Belges (Belgo-belges) sont catholiques même si très peu pratiquent assidûment sauf à la naissance, pour le baptème et à la mort, pour l’enterrement.

    Je suis né en Wallonie, y ai passé ma jeunesse et ensuite je suis parti vivre en Frandres avec une Flamande. Et ce depuis plus de trente ans.

    J’habite maintenant depuis 3 ans en Wallonie et peux vous certifier que les problèmes linguistiques, je ne connais pas.

    Ne confondez donc pas le citoyen et le politicien. Depuis la fédération de la Belgique (eh oui, la Belgique est déjà coupée en deux) le ministre de la santé, pour citer un exemple, et bien, maintenant ils sont SEPT avec tout le tralala qui va avec. Nous avons TROIS parlements plus un mini dans les cantons rédimés (partie belge du pays où l’on parle allemand);

    On en est au népotisme, comme chez vous avec le prince Jean, nous, c’est pareil avec les Louis Michel et consorts.

    Ah j’oubliais, il y a encore le parlement européen en sus.

    Tous ces politiques s’octroyent de juteuses prébendes et toujours prises dans la poche du citoyen.

    Pour terniner,, notre devise c’est l’Union fait la force et la finale de la Brabançonne, notre hymne "national", c’est le Roi la loi la liberté.( ter )

    Pourvu que cela le reste.

    AVE

     

    15 septembre 2010 à 12 h 20 min
  • Patrice Hénin Répondre

    Excellent article complet sur le sujet.
    mais je fais le distinguo entre Bruxelles et la Wallonie. Si le sondage avait exclu Bruxelles, les Wallons auraient largement dépassés les 49% ! A Bruxelles, on est bilingue et belge.
    On pourrait laisser Bruxelles comme ville état, à l’instar de Hambourg, Berlin, ou plutôt du Washington DC : capitale-état de l’Europe.
    Lorsque la France aura quitté l’Europe (il faut y croire !), ils y mettront le parlement de Strasbourg, cela fera une consolation.

    Plus sérieusement, le postulat de Francis est exact et se confirmera pour la Chine, qui cherche à envahir pour écouler ses excédents de population (chez nous depuis Sarkozy). Le Tibet, visées sur Taïwan, Mongolie Intérieure, j’en oublie par manque de connaissance de ce pays.
    Ce bloc ingérable (corruption intense) éclatera dans un siècle.

    Les Etats-Unis offrent l’image d’une nation unie, unique. Quant ils parlent de country, il s’agit de l’état fédéral. Ils ont fini par faire un seul peuple, malgré les racismes. L’anglais n’est plus l’unique langue, l’epagnol est devenu la deuxième langue officielle.
    Mais j’ai vécu en Floride (spanish) en 2003, et je suis parti parce que l’atmosphère devenait puante de nationalisme exacerbé, avec remarques désobligeantes au frenchy "coward" que j’étais devenu : refus de guerre en Irack !
    Des drapeaux partout, des idiots qui roulaient dans des voitures aux vitres bouchées par des drapeaux auto-collants, cela m’avait fait penser à l’Allemagne nazi envahie de croix gammées à chaque carrefour.

    Mais je m’éloigne du sujet, il ne s’agit pas ici de débattre des excés du nationalisme, mais du bonheur de vivre ensemble entre nous, ceux qui se reconnaissent dans ce nous.

    Il n’y a jamais débat d’identité lorsque ce sentiment surgit : bienvenue aux français de Wallonie !

    15 septembre 2010 à 11 h 14 min
  • Charles DALGER Répondre

     

    Très bonne analyse. Pourtant, il convient de l’accompagner d’un gros bémol. C’est un fait, Bruxelles est devenue une ville où les musulmans font la loi officiellement, avec la complicité active des élus locaux. Le maire de la ville surpasse en dhimmitude et en collaboration avec les envahisseurs, la maire de Lille, ce qui n’est pas peu dire. Il semble que la complaisance envers les envahisseurs musulmans soit plus fréquente chez les Wallons, que chez les Flamands. Donc, si Bruxelles et la Wallonie sont rattachés à la France, la géographie étant ce qu’elle est, la région formée par cette partie de la Belgique et le Nord de la France, risquerait de devenir très bientôt, la première enclave musulmane autonome de l’Union Européenne. Soyons certains qu’elle obtiendrait immédiatement la bénédiction des ploutocrates nuisibles infestant cette super administration illégitime. Nous ne nous opposons pas au libre choix des francophones belges. Mais nous devons tout faire pour anéantir l’influence néfaste des collabos nazislamistes qui pullulent dans cette vaste région. CD

     

    15 septembre 2010 à 11 h 11 min

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