Un oui pour un non

Un oui pour un non

La principale erreur du référendum constitutionnel européen est de soumettre aux suffrages un texte pléthorique, alambiqué, bourré de détails techniques hors sujet et de répétitions oiseuses, décourageant la lecture du citoyen le mieux animé par l’esprit civique. De plus, en évoquant de façon inconsidérée, au cours des mois qui ont précédé le projet de référendum, l’éventuelle adhésion de la Turquie à l’Union européenne, dont les Français en majorité ne veulent absolument pas, le Président de la République a semé l’inquiétude parmi nos compatriotes et a surtout engendré la confusion dans leur esprit en faisant apparaître les deux questions comme étant liées, alors qu’elles ne le sont nullement. Car, non seulement l’adoption de la Constitution ne favorise en rien cette adhésion, mais elle fournit au contraire un bon moyen d’écarter la menace que constituerait la transformation aberrante de 70 millions de Turcs musulmans en pseudo-Européens.
En effet, l’une des dispositions de La Constitution est le « droit de pétition » (Article I-47-4), qui permettra aux citoyens d’Europe de déposer un projet de loi que le Parlement européen devra examiner s’il est soutenu par au moins un million de signatures. Le Parlement n’aura pas obligation de voter cette loi, mais si celle-ci recueille beaucoup plus qu’un million de signatures, par exemple dix millions, ou vingt millions ou davantage, ce qui sera relativement aisé grâce à Internet, il est impossible d’imaginer que l’Assemblée européenne puisse la traiter par le mépris. Il s’ensuit que les Européens opposés à l’adhésion de la Turquie doivent se mobiliser dès aujourd’hui pour signer une pétition dans ce sens et la déposer devant le Parlement européen avant le 3 octobre 2005, date prévue pour le début des négociations avec la Turquie en vue de l’acceptation de sa candidature.
Je prends donc l’initiative de proposer à mes concitoyens français et européens le projet de loi suivant, qui pourrait être voté dès que le texte de la Constitution aura été adopté. Et je demande aux formations politiques et aux associations qui ont manifesté leur refus de l’entrée de la Turquie en Europe d’organiser sans retard dans l’ensemble de l’Union la collecte des signatures de soutien à ce projet.

Projet de loi sur la définition et les limites de l’Europe


Exposé des motifs : À l’heure de la mondialisation et de la formation d’une Union européenne en constante évolution, alors que d’immenses blocs humains se développent, progressent et se fortifient, il apparaît nécessaire de définir exactement l’entité nommée « Europe » depuis la plus haute Antiquité et d’en rappeler les limites traditionnelles et multiculturelles, afin d’éviter toute immixtion dans l’espace européen d’une nation appartenant à un autre continent. Cette précaution est d’ailleurs explicitement formulée dans le paragraphe 2 de l’article I-1 de la Constitution, qui stipule : « L’Union est ouverte à tous les Etats européens qui respectent ses valeurs et qui s’engagent à les promouvoir en commun. » Cette précision implique donc que l’Union n’est pas ouverte aux Etats non-européens, ce qui exige la définition précise de l’adjectif « européen », telle que proposée dans le projet de loi suivant :

Article Premier : Les frontières de l’Europe sont les suivantes : À l’ouest, l’Océan Atlantique, incluant en Europe le Groënland danois et l’île d’Islande. Au nord, l’Océan Glacial Arctique, incluant en Europe le Spitzberg norvégien. À l’est, la Chaîne des Monts Oural, le fleuve Oural et la Mer Caspienne. Au sud, la Chaîne montagneuse du Caucase jusqu’au Mont Ararat, la Mer Noire, le détroit du Bosphore, la Mer Egée, la Mer Ionienne, la Mer Méditerrannée, incluant en Europe les îles grecques, et enfin le détroit de Gibraltar.

Article 2 : Les nations incluses dans le périmètre défini à l’article premier peuvent légitimement se dire européennes et sont donc les seules à pouvoir demander à entrer dans l’Union européenne en adhérant à sa Constitution.

Article 3 : L’Union européenne peut constituer des alliances ou des accords de partenariat privilégié avec l’une ou l’autre des nations de sa périphérie, à l’exception de tout accord de nature à favoriser l’implantation permanente à l’intérieur de l’Europe de citoyens non-européens.

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Comments (12)

  • Bernard Dubois Répondre

    Vous êtes bien alambiqué, M. Pierre Lance, à l’image de votre constitution que vous voudriez nous faire avaler. Excusez-moi de vous dire que vous dites n’importe quoi : “non seulement l’adoption de la Constitution ne favorise en rien cette adhésion, mais elle fournit au contraire un bon moyen d’écarter la menace que constituerait la transformation aberrante de 70 millions de Turcs musulmans en pseudo-Européens.” Quel grotesque argument. Cette constitution a tout à voir au contraire avec une future adhésion de la Turquie, et ni les peuples, ni les pays ne pourront pas s’y opposer : – Il y a un lien formel : “La Turquie a suivi de près l’élaboration de la Constitution et a participé à sa rédaction en tant que membre de la Convention ; elle est même à l’origine de certains amendements, comme celui qui a supprimé les racines chrétiennes du préambule” – Votre argument bidon du sois disant référendum n’a aucune valeur, car comme vous l’avez dit vous-même, “il est impossible d’imaginer que l’Assemblée européenne puisse la traiter par le mépris.”, car ce référendum qui n’est pas inscrit dans la constitution n’a aucune valeur pour l’UE. Votre deuxième argument d’imposer des limites de l’Europe, par des pétitions est du même niveau, aussi stupide que le 1er, puisque les peuples ne pourront pas changer cette constitution et que seule une majorité des 2/3 des pays, pourra modifier cette constitution. IL S’AGIT DONC D’UNE CONSTITUTION FIGEE, MEME SI ELLE SE REVELE CATASTROPHIQUE. Par contre, on fait confiance aux bureaucrates pour ajouter de manière continuelle de nouveaux articles, des flots continuels de réglementations, de nouveaux impôts, de nouvelles adhésions de pays…

    30 avril 2005 à 21 h 45 min
  • sas Répondre

    Contrairement au TOGO et La COTE D IVOIR (ne pas confondre avec la tour où nos politiques rêvassent…)les affrontements civils marquent un sursaut salvateur,et propre aux peuples qui ont encore un avenir, volontées lucides contre les pratiques des fripouilles en place (image TV durapte des urnes par les militaire..comme en france méthaphorique)s’automaintenant en place contre la volontée populaire et contre la loi du nombre…méthode vivement recommandée par notre “ripoublique” , qui manie cet art avec plus de “mesure”…(vote de morts,fausse adresses…etc)expèrience oblige. exemple: le referendum du “OUI” pour la constitution…(ce n’est pas le référendum du oui ou du non) ,la question de CON posée est:” APPROUVEZ VOUS LE PROJET DE LOI QUI AUTORISE LA RATIFICATION DU TRAITE ETABLISSANT UNE C.E.” que les français s’avisent dans un sursaut d’intelligence et d’indépendance de dire “NON”….et un NOUVEAU PROJET POUR L ACCEPTATION DU OUI sera présenté….que les “goyes” persévèrent dans le non…et on va voir dégringoler la bourse,et comprendre la stratégie à avoir plus de 60 % des valeurs côtées au CAC 40 dans des mains étrangères…qui plus est ces mains ;de la finance internationnale appatride et “initiée”… Les TOGOLAIS et les IVOIRIENS me font chaud au coeur…même si sur place ca va saigner…car la moralité de cet affaire c’est que l’on ne fait pas d’ommelette sans casser d’oeufs…et que l’on ne badine pas avec la représentation nationnale voulue par le peuple…et si la république verse dans la “ripoublique”….le manche de pioche s’impose.notre vieille france devrait prendre exemple. SAS

    28 avril 2005 à 14 h 55 min
  • Jean-Claude LAHITTE Répondre

    Merci cher SAS pour votre compliment qui me va droit au coeur ! Sachez que je lis toujours attentivement vos propos, même si, contrairement à ce que vous pensez, ils ne sont pas (toujours, sauf, bien sûr, quand il s’agit de lire ou de citer un texte, par exemple celui de la Consitution) ils ne sont pas forcément puisés à (aux) même(s) source(s). Par contre, vous vous souviendrez qu’hélas, en France particulièrement, le bon sens est de moins en moins la chose la mieux partagée du monde. Bien cordialement, mais toujours inconstitutionnellement vôtre, Jean-Claude LAHITTE P.S. à l’aimable attention du webmaster. Votre silence m’inquiétait sur votre santé. J’aime à croire qu’elle va bien. Courtoisement vôtre, Jean-Claude LAHITTE

    28 avril 2005 à 9 h 37 min
  • AMIS DU NON Répondre

    MANIFESTATION : Constitution européenne, où est le débat dans les médias ? Accueil > Agir Constitution européenne : OU EST LE DEBAT DANS LES MEDIAS ? TOUS PLACE DE L’EUROPE ! M° Europe / Paris 75008 Célébrons la journée de l’Europe et exigeons des médias un débat honnête et pluraliste ! le 9 mai 2005 à 18 h 00 Des rassemblements sont prévus en province aussi ! Consultez la liste (que nous tenterons de tenir à jour), ci dessous OU EST LE DEBAT quand, entre le 1er janvier et le 31 mars 2005, toutes émissions confondues (JT, émissions politiques, émissions de divertissement), 71% des intervenants étaient favorables au « OUI » et quand, dans les journaux télévisés, les défenseurs de la constitution accaparaient 73% du temps de parole ? OU EST LE DEBAT quand le CSA n’accorde qu’un tiers du temps de parole au « NON » ? OU EST LE DEBAT quand le Président de la République préfère organiser un show télévisé à la gloire du « OUI » (que le CSA ne comptabilise pas dans le temps de parole du « OUI ») où il est interrogé par des patrons d’entreprises privées aux salaires astronomiques (Jean-Luc Delarue, Marc-Olivier Fogiel) plutôt que par des journalistes professionnels ? OU EST LE DEBAT quand le biais des questions est tel que l’on est d’emblée dans un climat d’hostilité quand s’expriment les défenseurs du « NON » alors que la prévenance est de mise pour les partisans du « OUI » ? OU EST LE DEBAT quand des journalistes (Quentin Dickinson, correspondant permanent de France Inter à Bruxelles, par exemple), des chroniqueurs (Bernard Guetta, chroniqueur à France Inter et l’Express ou Alain Duhamel, chroniqueur à RTL, Libération, Le Point, Nice Matin, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Courrier de l’Ouest par exemple), des présentateurs (Laurent Ruquier, présentateur sur France 2, par exemple) ou des patrons de presse (Laure Adler, directrice de France Culture ou Jean-Pierre Elkabbach, nouveau patron d’Europe 1, nommé directement par Arnaud Lagardère, par exemple) prennent ouvertement position pour le « OUI » ? OU EST LE DEBAT quand la quasi-totalité des titres de la presse écrite font campagne pour le « OUI » (Le Monde, Libération, Le Point, Le Nouvel Observateur, Paris Match, etc.) se comportant comme des acteurs politiques partisans ? OU EST LE DEBAT quand les « Tours d’Europe » que nous proposent les médias sont des « Tours de l’Europe du “OUI” » et les « experts » régionaux, avant tout, des défenseurs du projet de Traité constitutionnel ? Journalistes, usagers des médias, syndicalistes, militants associatifs, citoyens, nous sommes tous concernés ! NOUS DEMANDONS A TOUTES LES ORGANISATIONS ASSOCIATIVES, POLITIQUES ET SYNDICALES DE TOUS DOMAINES DE MOBILISER LEURS FORCES ET DE SIGNER CET APPEL (par courriel : [email protected]) ! Nous demandons aux forces de lutte contre la propagande médiatique d’organiser des manifestations en province (merci de nous tenir informés de ces initiatives par courriel : [email protected]) ! RASSEMBLEMENT EN PROVINCE que l’OFM soutient mais dont il ne peut prendre la responsabilité en terme d’organisation Quimper : 18 h, place de la Mairie (contact : [email protected] ou [email protected] AVEC LES AMIS DU NON http://jedisnon.site.voila.fr

    28 avril 2005 à 9 h 24 min
  • sas Répondre

    à jc lahitte,c’est toujours un plaisir de vous lire , vu que nos sources semblent être les mêmes,les références aussi, et vos propos sont frappées du sceau du bon sens…celui de votre expèrience amicalement sas

    27 avril 2005 à 16 h 10 min
  • Jean-Claude LAHITTE Répondre

    Bien qu’étant surpris par le silence qui semble s’être installé sur ce “forum” de discssions qui n’est plus alimenté depuis quelques 48 heures, après avoir relu l’article très astucieux (s’il vient, comme je crains de le penser, de la part d’un réel partisan du “OUI” qui souhaite faire croire aux partisans du “NON” qu’ils ont une chance de peser sur la Constitution), je dirai que, quelles que soient les pensées profondes de son auteur, il faut vraîment être utopiste pour penser que les rédacteurs du texte, Giscard d’Estaing à leur tête, aient pu prévoir de laisser aux “peuples” une quelconque évolution ou modification de cette Constitution véritable carcan de toutes les vraies libertés d’où il sera impossible de sortir dans la mesure où il faudra le double accord d’une majorité de “commissaires” (fi, le vilain mot qui rappelle fâcheusement certains “commissaires du peuple” !). Et, pour ceux qui en douteraient, je livre ci-après, in extenso, le texte de l’Article I-47-4 sur lequel s’appuie les défendeurs du “OUI” qui veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes en se gardant bien de citer jamais le moindre Article à l’appui de leurs propos. Voici don cet article: “DES CITOYENS DE l’UNION, AU NOMBRE D’UN MILLION AU MOINS, RESSORTISSANTS D’UN NOMBRE SIGNIFICATIF D’ETATS-MEMBRES, PEUVENT PRENDRE l’INITIATIVE D’INCITER LA COMMISSION, DANS LE CADRE DE SES ATTRIBUTIONS, A SOUMETTRE UNE PROPOSITION APPROPRIEE SUR DES QUESTIONS POUR LESQUELLES CES CITOYENS CONSIDERENT QU’UN ACTE JURIDIQUE DE L’UNION EST NESSAIRE AUX FINS DE LA CONSTITUTION. LA LOI EUROPEENNE ARRÊTE LES DISPOSITIONS RELATIVES POUR LA PRESENTATION D’UNE TELLE INITIATIVE CITOYENNE, Y COMPRIS LE NOMBRE MINIMUM D’ETATS-MEMBRES DONT LES CITOYENS QUI LA PRESENTENT DOIVENT PROVENIR” (fin de citation, ouf !). Si, parmi mes honorables lecteurs il y en a un qui comprend d’emblée ce texte (comme d’ailleurs le reste du Traité de Constitution), qu’il me fasse signe. Mais lorsque toutes les conditions énumérées ci-dessus mémoire !) et des députés du Parlement auropéen, nous serons sans doute toutes et tous à six pieds sous terre ! De toutes façons, je ne vois pas un simple “citoyen” (ou même groupe de “simples citoyens”) entreprendre le véritable parcours du combattant que constitue la recherche d’un million de signatures sans savoir dans combien de pays il faudra qu’il les “pêche”, et en sachant qu’in fine, tout dépendra du bon vouloir de la “Commission”. On voudrait montrer qu’on se fout du peuple qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! De plus en plus anticonstitutionnellement vôtre, Jean-Claude LAHITTE P.S. A proposde l'”invasion” des textiles chinois, une nouvelle fois, les dirigeants européens (Chirac, raffarin, Hollande, Strauss-Kahn en tête) font preuve à la fois de leur incompétence, de leur incurie et de leur mauvaise foi. Il y a dix ans, qu’à la suite d’accords qui ont dûment signés par les partis qu’ils représentent, dans le cadre de l’OMC (que vient de rejoindre la Chine, non sans sacrifier au passage sa propre “paysannerie” essentiellement traditionnelle, comme l’était la nôtre du temps où elle se portait mieux sans être obligée de quémander des “subventions” qui, en quelques lustres, est passée de plus de 6 millions à moins de 500 mille aujourd’hui !), il y a dix ans qu’ILS SAVAIENT CE QUI ALLAIT ARRIVER AVEC LES PRODUCTIONS TEXTILES CHINOISES. Celles-ci, non seulement achèvent de ruiner nos industries textiles, mais aussi celles du Maroc, de la Tunisie, et même du Bengladesh, et autres pays misérables sur la misère desquelles nos bonnes consciences (de gauche comme de “droite”) font semblant de pleurer ! Et il y a encore de braves “autruches” d’électeurs qui sont prêts à faire confiance aux “puissants” qui les poussent à voter OUI pour leur “plus grand bien”. Sans préciser si c’est leur “bien” à eux-mêmes politiciens, ou à “eux” du bon peuple !

    27 avril 2005 à 14 h 42 min
  • sas Répondre

    A jean claude lahitte…bien vu encore vos argumentaire sur la contradiction de chirac entre ce jour et l’appel de COCHIN;;;mais qui s’en souvient ???en fait j’évoquerais 2 articles:le 1er) évoque la potentialité d’appartenance à tous pays partageant les valeures (maçonniques) heu…occidentales droits de l’hommistes…j’espère que la pentagonie ne va pas souscrire..ni le burkinafasso 2) et pas des moindres la question posée au référendum est approuvez vous le mode de “ratification” de la dite constitution…et donc (a déduire) si vous n’approuvez pas , on vous en cherchera un autre…cqfd Ils nous prennent vraiment pour des cons…et les goyes n’ont pas beaucoup de mémoire…ils ne se souviennent pas de maastricht avec ses 2 referendum…voir 3 ou 4 …c’est cela l’application des protocoles des sages de sion… SAS

    26 avril 2005 à 15 h 22 min
  • Jean-Claude LAHITTE Répondre

    Pour ceux qui n’auraient retenu de l’article de Pierre LANCE que la possibilité “démocratique” (c’est fou ce qu’on accomode à la “sauce démocratique” tout ce qui précisément, concourre à la restriction de nos libertés !) de pétitionner, je cite in extenso l’ARTICLE I – 47 – 4 qui conditionne ce pseudo droit. Accrochez-vous car il est assaisonné à la sauce giscardo-bruxelloise, du genre de celle qui permet à de mauvais cuisiniers de camoufler et de faire accepter une viande aussi dure que malodorante ou avariée. Jugez-en plutôt: “DES CITOYENS DE L’UNION AU NOMBRE D’UN MILLION AU MOINS, RESSORTISSANTS D’UN NOMBRE SIGNIFICATIF D’ETATS-MEMBRES PEUVENT PRENDRE L’INITIATIVE D’INCITER LA COMMISSION DANS LE CADRE DE SES ATTRIBUTIONS A SOUMETTRE UNE PROPOSITIONAPPROPRIEE SUR DES QUESTIONS POUR LESQUELLES DES CITOYENS CONSIDERENT QU’UN ACTE JURIDIQUE DE L’UNION EST NECESSAIRE AUX FINS DE L’APPLICATION DE LA CONSTITUTION. LA LOI EUROPEENNE ARRETE LES DISPOSITIONS RELATIVES AUX PROCEDURES ET CONDITIONS REQUISES PAR LA PRESENTATION D’UNE TELLE INITIATIVE CITOYENNE, Y COMPRIS LE NOMBRE MINIMUM D’ETATS-MEMBRES DONT LES CITOYENS QUI LA PRESENTENT DOIVENT VENIR” (fin de citation). Quand on sait que les rédacteurs de cette (fausse) “Constitution” ont fait “retoquer” leur texte par l’Académie Française pour le rendre plus compréhensible au “bon peuple”, on se demande dans quel charabia il avait été rédigé. Chapeau en tout cas aux “citoyennes” et “citoyens” qui l’auront compris sans s’y reprendre à dix fois comme cela a été le cas pour moi… Et quand on a digéré, on s’aperçoit que ce “droit à pétition” n’est qu’un LEURRE, comme d’ailleurs l’ensemble des promesses “gouvernemento-socialistes” (terme réversible, car on aurait pu aussi bien dire, en d’autres circonstances “gouvernemento-umpéïsto-udféïstes !)à propos de cette “Constitution”. NON SEULEMENT IL FAUT LIRE (mission impossible, on l’a vu !) MAIS COMPRENDRE (mission encore plus impossible) CE QUE L’ON SIGNE. C’est pourquoi voter “NON” est un devoir national. D’autant plus que, selon le principe de DOUBLE UNANIMITE (celle de TOUS les gouvernements, d’un côté, et celle de TOUS les peuples, par voie parlementaire ou référendaire, de l’autre!) cette “CONSTITUTION” est pratiquement IRREVISABLE !Oui, vraîment cette “CONSTITUTION” est à mettre certes entre guillemets(car elle est tout sauf une Constitution), mais aussi la prendre avec des pincettes. De plus en plus inconsitutionnellement vôtre, Jean-Claude LAHITTE P.S. Les Raffarin, Hollande (et même Jospin et Barre appelés en renfort !), etc. nous “menacent”, en cas de victoire du “NON”, de “retomber” définitivement dans le Traité de Nice. Ce qui n’est pas gentil pour un traité que leurs parti ont signé et/ou approuvé en son temps, mais correspond encore là à une contre-vérité car le Traité de Nice n’est valable, lui, que jusqu’en 2009. Il était prévu dès sa signature de le renégocier à cette date. ALORS QUE LE TRAITE DE “CONSTITUTION”, lui NE L’EST PAS !

    25 avril 2005 à 10 h 29 min
  • Bryan Travis Répondre

    Quelle belle projet de constitution, qui permet au(x) peuple(s) de proposer des textes a leur gouvernment centrale, et qui en plus oblige le gouvernement de de les prendre en consideration! Moi, je vais redemenager en Europe toute de suite si elle est adoptee pour que je puisse voter pour proposer au parlement bruxellois de prendre en consideration, disons au moins 1 minute durant, avec au moins un quart de la salle eveillie. Une telle puissance du peuple a faire sentir sa voix fera certainement faire sauter tout projet anti-democratique du pouvoir centrale! Quel genie ce Pierre LANCE qui a compris pour nous que ce petit truc dans le texte protegera les peuples de la tyrannie! Cheers, Bryan Travis Votre humble serviteur Texan

    25 avril 2005 à 1 h 17 min
  • G.G. d'Aix. Répondre

    De Gaulle disait déjà:” l’Europe de l’Atlantique à l’Oural”.L’article proposé ci-dessus mérite plusieurs reflexions.D’abord, l’Europe territoriale définie me semble trop grande,la Russie ne donnant pas du tout l’impression de vouloir adhérer à l’Union, mème si les russes sont des blancs, de valeurs chrétiennes, et géographiquement des européens.( on peut ,bien sur, discuter des valeurs chrétiennes de ce pays, valeurs qui nous viennent des civilisations anciennes celte,héllénistique,romaine et qui ont été pillées par le christianisme:la religion est fortement implantée en Europe de l’est, en dépit d’une forte désaffection du religieux à cause ou malgré 70 ans de bolchevisme.)Ensuite,sil’on regarde une carte de cette partie du monde, on ne peut pas incorporer l’Arménie(elle aussi chrétienne)sans englober l’Azerbaidjan musulman aux confins de l’Iran.La très forte communauté arménienne dans le monde et tout particulièrement en France voudrait, je suppose, que l’Arménie soit partie intégrante de l’Union: mais çà ne peut que faire un peu plus grincer des dents les turcs musulmans dont le pays est objectivement plus à l’ouest. Enfin, la mer caspienne n’est pas vraiment en Europe: pour le moment, sa partie nord est russe et semble devoir le rester; et il ne faut pas confondre un projet de constitution qui est un geste politique avec des odeurs de pétrole . Au reste, le texte proposé est positif en ce qu’il prend l’initiative de secouer l’apathie générale de nos sociétés endormies dans un confort stérilisant.Bonne chance, donc.

    24 avril 2005 à 12 h 43 min
  • souverainisme & démocratie Répondre

    Un NON d’Avenir ! Pour la France en Europe par Jean-Yves Métayer Loin des incantations si chères au Président Giscard , J’aimerais rappeler aux Français l’article 4 de la Constitution française : « les partis politiques concourent à l’expression du suffrage universel… ils doivent respecter le principe de la souveraineté nationale et de la démocratie. » Contrairement à ce qu’affirment les partisans du oui, le projet de constitution européenne démantèle la Nation. Les lois européennes seraient supérieures aux lois françaises(art 1-6). La France perdrait son indépendance avec la nomination d’un super Ministre européen des Affaires étrangères(art1-28).C’est bien l’abandon de la Souveraineté nationale dont il s’agit…N’y aurait-il pas violation de la constitution française ?C’est la cour de justice qui interprètera le présent Traité .De plus,rappelons également l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation .Nul corps,nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ».Il y a donc la aussi une incompatibilité évidente entre la Déclaration des droits de l’homme et ce projet de constitution européenne. Les français doivent se poser les questions suivantes : Voulons-nous garder le pouvoir de décider en France de notre avenir ? Voulons-nous confier aux technocrates notre politique économique et sociale ?Voulons-nous d’une Europe ultra-libérale qui encourage les délocalisations ? Avec cette constitution,les services publiques seraient soumis à la rentabilité .Cela veut dire que EDF-GDF ne pourrait certainement plus assurer le même service pour tous ;l’aménagement des campagnes françaises ne serait pas assez « rentable »…Que dire de la directive Bolkestein,non retirée,qui prévoit qu’un prestataire de service intervenant en France serait uniquement soumis au droit du travail de son pays d’origine…Les conséquences seraient la baisse des salaires en France,le nivellement par le bas et une concurrence déloyale pour nos PME, il s’agit bien d’une régression sociale et non de « l’entrée du droit social »comme le disent les partisans du oui. Je suis convaincu de la nécessité d’une organisation de l’Europe. Nous devons redéfinir une Europe de la libre coopération et des échanges,une Europe qui respecte les règles nationales. Je suis pour la défense des diversités régionales et du monde rural qui font la richesse de la France. Le souverainisme est un mouvement qui défend ce qui part d’en bas,contre ce qui veut s’imposer d’en haut. Je suis donc contre les impositions d’une Europe des commissaires,mais pour une Europe des peuples libres. Nous pouvons,vous pouvez envoyer un signal fort le 29 mai prochain . Ce Non peut encourager les autres pays d’Europe à dire Non. C’est la chance que nous avons de renverser cette politique du libre-échangisme mondial qui détruit nos entreprises,notre artisanat,notre agriculture et notre héritage culturel. Nos parents nous ont laissé une France Libre, un pays si longtemps admiré aux quatre coins du monde…Nous devons dire NON,tous ensemble le 29 mai, avant qu’il ne soit trop tard. Jean-Yves Métayer Président des Clubs Souverainisme & Démocratie http://souverainis.site.voila.fr tel : 06 88 21 75 75

    24 avril 2005 à 10 h 41 min
  • Jean-Claude Lahitte Répondre

    Certes, le texte de la prétendue Constitution est “alambiqué” mais n’est-ce pas de propos libéré ? ses auteurs sachant très bien en le rédigeant que, pas plus les politiciens que les électeurs ne s’y retrouveraient, ce qui permettrait, une fois de plus aux leaders politiques de raconter au bon peuple ce qu’il voudrait bien entendre et croire. Mais cette fois-ci, apparemment, le “bon peuple” commence à renâcler comme certains ânes qui en ont assez de la carotte et du bâton. L’abus de fausses/vraies bonnes promesses jamais tenues a fini par tuer les promesses. Comme d’ailleurs les menaces dont elles sont assorties à propos du referendum. Pour ma part, ayant relu l’Appel de Cochin (, Libre Journal du 7 avril)et la situation de l’Europe fabriquée à Bruxelles et dénoncée par Chirac à cette époque ayant évolué dans le mauvais sens, depuis cet appel, je m’en tiens au Conseil que le grand homme que nous a apporté le tsunami du 21 avril donnait le 6 décembre 1978 : après avoir noté “IL EST DES HEURES GRAVES DANS L’HITOIRE D’UN PEUPLE OU SA SAUVEGARDE TIENT DANS SA CAPACITE DE DISCERNER LES MENACES QU’ON LUI CACHE. L’EUROPE QUE NOUS ATTENDIONS ET DESIRIONS, DANS LAQUELLE POURRAIT S’EPANOUIR UNE FRANCE DIGNE ET FORTE, CETTE EUROPE, NOUS SAVONS DEPUIS HIER QU’ON NE VEUT PAS LA FAIRE”, il avait conclu “C’EST POURQUOI NOUS DISONS NON !NON à la politique de supranationalité ! NON à l’asservissement économique ! NON à l’effacement international de la France ! “. Moi aussi, donc, je voterai NON, NON, NON et NON. Et pour les mêmes raisons qui n’ont pas changé (au contraire !)en quelques 27 ans. La situation de l’Europe comme celle de la France – tous les gens de bonne foi le constatent – n’a en effet pas cessé de se dégrader DANS TOUS LES DOMAINES. CHIRAC, selon le mot dAlain DUHAMEL le 22/04/02 sur RTL, n’ayant fait, lui – c’est son habitude – que “PRENDRE LA TETE D’UN SYSTEME QUI L’AVAIT DEPASSE”, comme c’est devenu une habitude chez lui… Et accessoirement parce que, étant comme la grande majorité des électeurs (excepté sans doute quelques spécialistes du Droit Constitutionnel) incapable de “discerner les menaces qu’on (nous) cache” dans les quelques 148 Articles et 842 pages de cette prétendue Constitution (rédigée non par une Assemblée Constituante comme c’est l’usage en la matière, mais par des gens de gauche ou de “droite” ayant exercé le pouvoir et donc manquant totalement d’objectivité, et coupé des réalités des peuples européens) , je me méfie des CHIRAC, RAFFARIN, HOLLANDE, STRAUSS-KAHN, CONHN-BENDIT,BAYROU, etc. qui la défendent en assortissant de menaces à peine voilées ceux qui seraient tentés de voter NON. N’avez-vous pas remarqué d’ailleurs, qu’aucun des défendeurs du OUI, ne nous cite un seul article qui mériterait qu’on vote OUI (1). Cela me fait penser au Seigneur qui demandait à LOTH de lui trouver un seul juste pour épargner SODOME et GOMMORHE. Anticonstitutionnellement vôtre, Jean-Claude (1) on nous cite la panacée de l’Article qui permettra aux braves couillons d’électeurs de demander un referendum. Sans préciser qu’il faudra recueillir un million de signatures à travers plusieurs pays, sans dire également que l’organisation d’un tel referendum, après le recueil de ces signatures, est assortie d’un tas de mesures restrictives. Autant dire “mission impossible. La lecture des textes qui sont soumis à referendum (mais oui, je m’y suis attelé !) me fait penser – en largement pire – à ces contrats d’assurance où il faut aller dénicher des tas de lignes de restrictions écrites en tout petits caractères. Et, comme certains assurés après un sinistre, si les OUISTES d’emportent, se retrouveront grosjean. Il est vrai que les électeurs ont l’habitude, depuis des lustres, de se retrouver cocus et de n’avoir que les yeux pour pleurer. Une question à ceux qui ont vu RAFFARIN (depuis Pékin !) ou BRETON agiter à la TV le “PETIT LIVRE BLEU” de la Constitution: comment croire sérieusement que, sauf large épuration des textes que le profane ne doit absolument pas connaître, 148 articles et 842 pages puissent tenir dedans ? J’ai pourtant déjà trouvé quelques “gogos” qui y croient. Comme d’autres à certain LIVRE ROUGE !

    24 avril 2005 à 10 h 18 min

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