6 juin 1944 – 8 mai 1945 : Une victoire et un bilan

6 juin 1944 – 8 mai 1945 : Une victoire et un bilan

Pour le 6 juin 2014, le chef du protocole du ministère des Affaires étrangères, et en même temps de l’Élysée, a fort bien fait les choses. Il a parfaitement organisé les cérémonies du 70e anniversaire du débarquement anglo-américain en Normandie, auxquels s’étaient joints 177 Français engagés dans l’armée britannique. Ce chef de protocole recommencera dans un an pour célébrer le 70e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945.

70 ans est le temps convenable pour dresser un bilan. Avant de l’exposer, je dirai quelques mots du coût de cette deuxième guerre mondiale : près de 50 millions de morts, militaires et civils, des dizaines de millions de blessés, la déportation de populations entières, des villes rasées, des dizaines de millions d’hommes, de femmes, d’enfants dans la détresse ayant tout perdu.

En me limitant à la France seule, la libération du territoire a fait 70 000 victimes, en majorité des femmes et des enfants tués par les bombardements anglo-américains, dont 20 000 en Normandie durant le seul mois de juin 1944. Je relève, en outre, dans les statistiques officielles, 13 500 immeubles d’habitation détruits en France. Tout cela nous faisant arriver à la victoire de 1945, promettant au monde la paix, la liberté, la démocratie et la prospérité. Voyons ce qu’il en a été et ce qu’il en est aujourd’hui.

S’agissant de la paix, jamais il n’y a eu autant de guerres à travers le monde que depuis 1945. L’encre de la capitulation allemande était à peine sèche que les guerres reprenaient partout. D’abord les guerres menées par le communisme triomphant pour étendre ses conquêtes en Chine, en Corée, au Vietnam, au Cambodge, en même temps que se multipliaient les guerres engendrées par la décolonisation en Asie du Sud-Est, en Algérie, en Afrique noire, auxquelles se sont ajoutées les guérillas en Amérique latine qui durent encore, avec Cuba comme pivot central. La partition de l’empire britannique des Indes entre l’Inde hindouiste et l’Inde musulmane a fait des millions de victimes. On notera surtout que, depuis 1945, la France est en guerre permanente, en Indochine, en Algérie, en Afrique noire, en Afghanistan, etc. Et à quel coût !

L’islam libéré par la décolonisation, que les vainqueurs soviétiques et américains ont imposée, s’est aussitôt lancé dans une reconquête meurtrière. Ces guerres s’aggravent chaque jour davantage : voir la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye. On remarquera à ce sujet qu’Israël est la seule nation du camp occidental à oser et savoir se défendre contre les incessantes agressions arabo-musulmanes.

Ce chaos mondial engendre une immigration déferlante qui envahit l’Europe de l’ouest. Le potentiel migratoire est, dans ces pays en proie à des convulsions permanentes et à la misère qui en résulte, estimé à quelque 50 millions d’individus. Il faut savoir aussi qu’on chiffre à 51 millions le nombre des personnes déplacées sur la planète, dont 9 millions pour la Syrie livrée au « printemps arabe ». En 2014, 100 000 immigrés devraient arriver en Italie, via Lampedusa et la Sicile. La politique africaine de la France et son passé colonial expliquent qu’une bonne partie de ces millions d’immigrés se dirigent vers la France, « terre d’asile » et, de facto, maintenant, terre d’islam. Je relève à ce propos dans les statistiques officielles que 50 % des détenus de droit commun dans les prisons françaises sont de religion musulmane et que 300 djihadistes revenus de Syrie se sont fixés en France, bien décidés à commettre des attentats spectaculaires.

Enfin, mention doit être faite des immigrés venus de l’Europe de l’Est, qui aggravent le problème de l’emploi.

Voyons maintenant ce qu’il en est de la liberté. La liberté, pour la moitié du monde, c’est le goulag. URSS, Chine, Corée du Nord et autres nombreux pays communistes en « bénéficient ». La situation en 70 ans n’a guère changé entre l’URSS et la Russie, que dirige aujourd’hui un ancien lieutenant-colonel du KGB, la police politique, sauf que la Russie est encore plus corrompue que l’Union soviétique. Force est aussi de noter que dans bien des pays occidentaux, et en particulier en France, le climat est tel qu’il est recommandé d’avoir un avocat sous la main pour le cas où on serait placé en garde à vue, puis mis en examen. Ce sont généralement des personnalités de droite qui font les frais d’un pouvoir partial et d’une justice politisée et syndiquée qui, rappelons-le, a construit le « mur des cons » (de droite), sans parler des associations subventionnées (de gauche) qui vivent de la dénonciation au mépris de la liberté d’expression.

Tout ceci s’inscrit, bien sûr, dans une démocratie universelle. Tout est démocratique : la RDA allemande sous contrôle soviétique, était démocratique, ainsi que sa police politique, la Stasi. Les tueries et famines en Corée du Nord sont démocratiques. Le chaos au Congo Kinshasa est démocratique. Et, lorsqu’ont lieu des élections dans ces pays démocratiques, elles sont aussitôt contestées par le candidat perdant qui fait appel aux armes républicaines pour arriver au pouvoir démocratique. En réalité, il n’y dans le monde qu’une douzaine de pays réellement démocratiques, le premier d’entre eux étant la Suisse. Quant à la France, est-elle un pays démocratique ? Non. Car s’y maintient un chef d’État qui a presque 90 % d’opinions défavorables.

Et la prospérité ? S’il est vrai qu’une classe aisée s’est constituée en Russie et surtout en Chine, souvent grâce à la corruption, c’est-à-dire la première « valeur » socialo-communiste, la majorité de la population mondiale vit dans la misère, surtout en Afrique où la situation générale est bien pire qu’au temps de la colonisation. Mais restons en France où 9 millions d’habitants, à 80 % des immigrés, vivent en dessous du seuil de pauvreté, malgré les centaines de milliards d’euros distribués chaque année par l’État-providence. Je me limiterai sur ce chapitre à ce que j’ai entendu récemment sur France Info : « L’incendie meurtrier qui vient d’avoir lieu à Aubervilliers, en Seine Saint-Denis, s’est propagé dans un immeuble vétuste et délabré habité par des Africains, Indiens et Bangladais, vivant dans la misère, les rats et les cafards vivant dans l’opulence. »

Bref, des victoires comme celles-ci, il vaut mieux qu’il n’y en ait pas trop souvent et, dans ce but, il vaut mieux encore éviter ces guerres où les vainqueurs sont finalement aussi perdants que les vaincus… 

Christian Lambert

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Comments (5)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    reprise

    ” tous les vainqueurs sont aussi perdants que les vaincus ” ….

    pas tout à fait, certains vainqueurs se sont faits des ” couilles en or “, comme on dit virilement, et ont ainsi assis leur pouvoir sur les peuples … y compris chez les ” vainqueurs “

    2 juillet 2014 à 7 h 47 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      En Alsace on était toujours du côté des perdants. On s’y est habitué depuis.

      2 juillet 2014 à 14 h 27 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        mais ce n’est pas une raison pour … persévérer ! on vous fait confiance !

        2 juillet 2014 à 15 h 13 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Vous avez raison en ce qui me concerne car je ne suis pas satisfait du tout de cette mauvaise habitude.

          Le vieux dicton qui suit me fait travailler…
          Errare humanum est, perseverare diabolicum.

          2 juillet 2014 à 18 h 29 min
  • Marquais Répondre

    Ma parole; il a tout compris, celui-là !

    2 juillet 2014 à 7 h 21 min

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