Algérie : la repentance perpétuelle
Quel nom donner à cette maladie qui, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, oblige la classe politique française à vouloir à tout prix moraliser l’Histoire de France, en cherchant à culpabiliser enfants et petits-enfants contre leurs parents et grands-parents ?
Faut-il relever les insultes du Parti socialiste le plus amoral d’Europe, même si ce Parti ose se déclarer encore français ? La réponse est « oui », pour l’Histoire, comme pour le salut de nos enfants ! Il n’est plus question de laisser les socialistes et leurs syndicats – qui contrôlent l’Éducation nationale –, écrire l’histoire de l’anti-France !
Comment la France, qui a tant contribué à l’identité algérienne – y compris par ses combats avec le FLN –, doit entendre le Parti socialiste français relayer les insultes de M. Bouteflika exigeant « que la France reconnaisse avoir exterminé le peuple algérien de 1830 à 1962 » ?
Si l’on peut comprendre la mauvaise foi d’un cacique orgueilleux, gérant l’avenir d’un peuple abusé depuis quarante ans, il est franchement écœurant de voir l’ensemble d’un parti politique français, quel qu’il soit, s’en faire, par démagogie, le porte parole !
Depuis 1962, l’Algérie française a été mise à sac par les Arabes au pouvoir. 10 000 kabyles y ont été torturés et exécutés après l’indépendance négociée avec la puissance coloniale. L’agriculture franco-algérienne – qui s’étendait à travers les plaines fertiles de la Mitidja – fut éradiquée volontairement, car « il n’est pas noble » de cultiver la terre pour un Arabe !
Cette destruction fut remplacée, dès 1965, par une politique industrielle ruineuse, au profit… d’une clientèle africaine insolvable, dont M. Bouteflika se faisait le chantre lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères dans les années 70 !
L’armée algérienne, depuis l’indépendance en 62, a confisqué, à son profit, la gestion du pétrole et du gaz saharien, découvert et rendu exploitable par et grâce à la France !
L’Algérie post-coloniale et la démocratie
Cette manne aurait dû profiter au peuple, en le nourrissant, en le logeant, en l’éduquant, en le soignant. Entretenant péniblement l’infrastructure du pays, mise en place par le colonisateur, le pétrole algérien a surtout servi à alimenter les comptes à numéro de la nomenklatura en Suisse : officiers supérieurs de l’Armée, cabinets ministériels, et fonctionnaires des gouvernements qui s’y sont succédés depuis 1962 !
Derrière son masque démocratique, l’Algérie, libérée du colonialisme, est une dictature, au sein de laquelle survivent les familles algériennes et leurs enfants, prisonnières d’un vide économique paralysant, et d’une menace terroriste islamique introduite il y a trente ans par M. Chadli, combattue par le président Boudiaf, assassiné, puis réhabilitée cette année par M. Bouteflika, qui a choisi de libérer « les soldats perdus », gommant, par référendum, l’assassinat impuni de 200 000 victimes innocentes !
L’Armée française, et non la France, a commis des crimes en Algérie. Le FLN, encore aux commandes de l’Algérie, a fait de même. Il n’y a pas deux poids, deux mesures. Toutes les guerres dans le monde, sont couvertes de sang et de honte ; la dernière en date, financée et animée par les Arabes d’Al-Qaïda, dépasse en horreur l’imaginable !
Les seuls responsables d’un pays sont les politiques qui prétendent aux plus hautes fonctions. C’est pourquoi la classe politique française, et notamment le Parti socialiste, sont disqualifiés pour donner des leçons de morale et d’histoire coloniale à nos enfants !
La France a œuvré de 1830 à 1962 en Algérie, y développant, entre autres, une politique sociale et économique dynamique, une agriculture florissante, une éducation internationale, un réseau hospitalier remarquable.
L’identité nationale algérienne a été créée en 62 avec les responsables actuels ! Le premier gouvernement algérien a trouvé « un trésor de guerre » inestimable ! Dire le contraire est une contre-vérité historique !
Comments (29)
Houla, c’est un vrai congrès de facho comme on en voit que dans les bas-fond du web par ici. Le négationisme le plus vil y cotoie les raisonnements débiles de ceux qui ne sortent pas de chez eux. L’Histoire n’est pas le fruit de nos témoignages et raisonnements partiaux, mais bel et bien un travail scientifique qui avance a grand renfort de documentation, quite à porter la plume au coeur de la plaie.
Quelques ouvrages généraux dont la lecture devrait vous convaincre des malheurs du colonialisme en Algérie française: