Conséquences de la propagande gaulliste

Conséquences de la propagande gaulliste

On comprend que le président Sarkozy ait fait une mise en scène grandiose pour rassembler sa majorité à l’occasion du 70e anniversaire de l’appel du Général de Gaulle !
Mais de quelle résistance parle-t-il aujourd’hui ? Résistance à qui ? À quoi ? Pour développer quel projet de société ? Celui symbolisé par nos Bleus en Afrique du Sud ?

En fait de résistance, nous sommes endormis, chloroformés dans une glu de consommation et de distraction. La lucarne télévisée nous gave de mots et de promesses, et nous revendiquons toujours plus d’assistance sociale et publique pour nous rassurer sur notre avenir !
L’avenir de nos enfants et petits-enfants se situe entre des jeux – de la loterie aux paris sportifs –, des spectacles, et la soupe populaire pour les plus démunis, la grande majorité des citoyens errant dans un travail uniforme au service des dettes de l’État ! La solidarité, vertu républicaine promue par les médias, devant faire office de ciment… comme par miracle !

Alors, en ce 18 juin 2010, et puisque la presse se refuse à en parler, rappelons les dommages collatéraux de l’acte d’insubordination d’un général qui a effectivement permis à la France de participer à la victoire des alliés.

Ce fut d’abord un acte exemplaire de désobéissance au pouvoir légal, qui obligea le général à tout faire pour légaliser « sa légitimité ». Dès 1942, il s’en prit aux généraux et hommes politiques concurrents qui avaient l’oreille des alliés : Pucheu, Giraud, éliminés ! Il veilla à ce que le maréchal Pétain soit condamné à mort pour haute trahison. L’armistice – qui permit à la France de rapatrier nos prisonniers, de sauver notre armée, de préserver la neutralité de notre empire colonial, de bénéficier d’une zone libre sur notre territoire –, fut transformé par les besoins de la propagande gaulliste en capitulation honteuse – le président Sarkozy enfonçant ce vieux clou sans sourciller dans son discours de Londres, ce 18 juin 2010 !

La collaboration de façade et obligée du gouvernement de Vichy, face à un occupant nazi paranoïaque, fut transformée par de Gaulle et les siens en collaboration active, créant dans les esprits une confusion malsaine entre les vrais collaborateurs – il y en avait hélas, même au sein du gouvernement – et l’action du maréchal qui usait de son prestige pour permettre « aux futurs libérateurs » de trouver en AFN des forces militaires organisées et, sur notre sol, une population debout avec une agriculture et une industrie en état de marche.

Pour nous résumer, dans la note à payer de la victoire gaulliste en 1945, il y a le prix de la légalisation de la désobéissance aux institutions légales, celui de l’élimination physique de patriotes non gaullistes, celui de la condamnation à mort d’un maréchal de France qui nous a évité le pire, celui de l’épuration brutale d’une élite compétente et anti-communiste, celui de la réhabilitation d’une classe politique corrompue qui, ayant contribué au désastre de 40, est revenue par la porte de service en 45 ; enfin, et ce n’est pas le moindre, le prix de la division des Français entre eux !
Ce prix à payer est passé sous silence depuis 65 ans. Il n’en figure pas moins dans le compte pertes et profits de la nation. La classe politique, qui se sert de la condamnation de Pétain pour mieux symboliser sa « résistance », croit pouvoir no­yer la note dans les remous de sa propagande mondialiste. Il n’en est rien.
Le prix à payer de cette « libération gaulliste » s’alourdira tant que la résistance du vieux maréchal sur notre sol occupé restera volontairement et officiellement occultée !

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Comments (15)

  • Droal Répondre

    De toute façon, lorsque Charles de Gaulle a pris la parole à la Courneuve, devant un rassemblement important de Français hypersensibles, en ce début d’année 2010, le 7 janvier, il a été comme à son habitude clair, net et précis. Voici comment un journaliste a relaté le fait:

     « Le 7 janvier 2010, Charles de Gaulle, que l’on croyait mort, s’est adressé aux Français hypersensibles de la Courneuve et leur a tenu ce langage : " La France est un peuple, la France est une langue, la France est un territoire, la France est une religion". Il a dit ensuite que "ce n’est pas un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble". Il a ajouté qu’" il n’y a pas de Français de souche, ni des Français pas de souche " mais que des « Français qui croient en la France ». Il a précisé, ainsi, que c’était ce à quoi il pensait lorsqu’il a employé le terme de " religion".

    Puis, en finale, il a dit ceci, mot pour mot : " En 2012, si son père demande pardon au peuple juif, Marine devient Jeanne d’Arc ".

    Ce qui a été un véritable coup de tonnerre. » 

    Et là, je ne vois pas comment ne pas parler de La Légende.

    On sait bien que Le Seigneur des anneaux (The Lord of the Rings) est un roman en trois volumes de J. R. R. Tolkien paru entre 1954 et 1955.

    On sait bien que La Légende est trine :

     

    La Communauté de l’anneau.

    Les Deux Tours.

    Le Retour du roi.

     

    Entre les deux tours des élections présidentielles de 2002, soit, entre le 21 avril et le 5 mai, un certain, incertain, a pensé :

    Oussama Ben Laden : Deux Tours.

    Jean-Marie Le Pen : Deux Tours.

    Il fallait penser :

    Oussama Ben Laden : Deux Tours.

    Jean-Marie Le Pen : deux tours.

     

    24 août 2010 à 17 h 27 min
  • Anonyme Répondre

    Arcole78 écrit : " PETAIN (…) faisait, préparait, organisait, plus humblement, moins fièrement, une résistance de l’intérieur sur un terrain occupé(..)"
    Le maréchal écrivait le 30 Octobre 1940 :  « Cette collaboration doit être sincère. Elle doit être exclusive de toute pensée d’agression, elle doit comporter un effort patient et confiant. »

    Résistance et collaboration, c’est pareil, kif-kif, la meme chose, n’est-ce-pas?
    "Petain organisait une résistance intérieure"… C’est la meilleure, celle-la!

    Sweet dreams, Arcole78.

    Mancney

    2 août 2010 à 19 h 59 min
  • arcole78 Répondre

    Si de GAULLE, par sa mégalomanie, génialement inspîré, pratiqua de Londres une résistance ouverte, déclarée, provoquante, en s’imposant aux Alliés, PETAIN, qui faisait le "sacrifice de sa personne et de son honneur" en ramassant la défaite politico-militaire que la classe politique corrompue lui offrit, faisait, préparait, organisait, plus humblement, moins fièrement, une résistance de l’intérieur sur un terrain occupé, entouré de collaborateurs avec l’ennemi, ce qui permit aussi une libération honorable!
    D’avoir opposer le "général libérateur" au "maréchal collaborateur" est une de ces monstruosités politiques dont nous avons le secret, qui ne peut que stigmatiser, encore aujourd’hui, la haine, la violence et la division en nous-mêmes!

    2 août 2010 à 18 h 07 min
  • Anonyme Répondre

    hin: " Malgré ses compétences et sa volonté à 100 000 % ? il lui a été demandé de rester civil et n’a pas été engagé"

    –      Il y a eu plus de 4000 maquisards dans le Maquis du Vercors… Il n’a pas été admis la non plus?

    Mancney

    2 août 2010 à 14 h 30 min
  • Anonyme Répondre

     

    pour MAGNE

     

    Exact  mon père ( Croix de guerre 1940 , Chasseur Alpin ,blessé le 24 juin en commando de l’avant , lors des combats des Alpes ) ( et oui , le 18 juin TOUT le monde n’avait PAS pris l’avion pour Londres

    ON POUVAIT ENCORE SE BATTRE EN VRAI ( et non pas au Micro dans un bureau ) sur le SOL de France les 18 19 20 21 22 23 24 25 juin  – dernières redditions des troupes de la pseudo- Ligne Maginot  en JUILLET 40  !!! )

     

    s’est porté volontaire en 44 , à l’arrivée des troupes d’AFN

    Malgré ses compétences et sa volonté à 100 000 % ? il lui a été demandé de rester civil et n’a pas été engagé

    1 août 2010 à 7 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    Magne : " Mancney est un incorrigible gaulliste , mais chacun porte sa croix ."

    –   Non, Magne, je ne pense pas etre Gaulliste, c-a-d adepte de la politique du General, j’essaie simplement d’etre honnete et de faire un peu la part des choses sur l’homme et son job. La France doit beaucoup au General, et je ne vois pas pourquoi il n’aurait pas fait d’erreurs. Egalement je respecte ceux qui se battent, et le General s’est bien battu. Je deteste ceux qui se couchent, ceux qui acceptent, ceux qui subissent, en plus quand ils en sont fiers et qu’ils etalent leur lacheté comme si elle etait naturelle. Ai-je vraiment tort?

    Best,

    Mancney

    31 juillet 2010 à 13 h 00 min
  • MAGNE Répondre

    Mancney est un incorrigible gaulliste , mais chacun porte sa croix . Churchill disait que c’était la croix de lorraine qui avait été sa plus lourde charge .

    Au passage de l’armée d’Afrique les Français de France tentent de s’engager mais , mis à part quelques maquis bien armés , il n’y a pas de mobilisation ( les " coloniaux " feront le travail ) . Les Français ne sont pas assez bien formés et surtout l’Armée d’Afrique n’a pas de quoi les armer , le temps presse .

    Ces " coloniaux " disparus feront cruellement defaut à leurs coreligionnaires , lors de la guerre d’Algérie pour contenir les indépendantistes qui , avant le retour des P.N se soulévent dans la région de Sétif pour chasser l’étranger français .

    30 juillet 2010 à 8 h 58 min
  • Anonyme Répondre

    Inspecteur Juve : " Sur le sujet des pertes des troupes françaises, et en particulier des coloniaux, je vous conseille cette vidéo assez réjouissante"

    Effectivement, les propos de l’historien sur la video sont interessants :
    – Pendant la WWII : Pertes soldats francais : 5.8%
    – Pertes soldats maghrebins (Goumiers, etc..) : 5%
    – Pertes soldats Africains : 5%
    – Pertes soldats Pieds noirs : 8.0%

    Voila les choses remises a leurs places… Tiens, au fait, chez ces salauds de Pilotes Gaullistes du Normandie-Niemen, il y a eu 23 morts sur les 98 pilotes.
    Mais quelle idée, aussi, d’etre Pilote et d’etre Gaulliste.
    « En rendant le dernier soupir, vous avez dit « Vive la France ! ».
    Dormez en paix, la France vivra car vous avez su mourir pour elle. »

    Best,

    Mancney

    29 juillet 2010 à 23 h 54 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    Sur le sujet des pertes des troupes françaises, et en particulier des coloniaux, je vous conseille cette vidéo assez réjouissante :

    http://www.dailymotion.com/video/xltrk_j-lang-se-fait-moucher-par-1-histor_news

    29 juillet 2010 à 12 h 36 min
  • MAGNE Répondre

    Les Français d’Afrique n’étaient pas en nombre , mais tous , puiqu’ils ont répondu à l’ordre de mobilisation générale . ordre impératif .

    Quand les tribus gauloises partaient en guerre , le dernier arrivé était mis à mort .

    La résistance fut plutôt nombreuse , notamment dans les zones où cela était possible , la milice 35000 hommes , ce qui est relativement infime au regard de 40000000 d’habitants .

    Pour revenir à l’armée d’Afrique elle débarqua en Italie , en Provence , libéra Paris et poursuivit jusqu’à la victoire les armées allemandes .

    Cette armée d’Afrique était composé pour moitié de troupes " indigénes " volontaires ( francophiles d’A.F.N et d’Afrique " noire " ainsi que d’Asie) et pour moitié de ce qu’il est convenu des P.N ( sobriquet désignant les Français de souche , d’origine ou de sensibilité européenne , sobriquet qu’ils ne semblent pas réfuter , comme César donna aux Celtes le sobriquet de coq , galli , gaulois , ceci pour les déconsidérer) .

    Les P.N eurent 40000 morts et les " Indigénes " itou ( 40000 morts ) taux le plus important en pertes qu’aucune armée française pendant cette guerre .

    28 juillet 2010 à 17 h 56 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    C’est drole comme, même ici, on oublie qu’il y a eu une armée d’Afrique et d’Italie, un général Giraud et quelques autres, lesquels ont combattu en nombre en bravement, libérant rome, tandis que l’autre Trissotin crachotait ses invectives à Londres dans l’indifférence des alliés.

    Très bizarrement, le débat se focalise entre les maréchalistes ("le glaive et le bouclier") et les gaullistes ("il a sauvé l’honneur"), en oubliant cette troisième voie autrement plus honorable.

    Mais il est vrai que De Gaulle et la Cinquième (à gauche comme à Droite) ont tout fait pour occulter celle-ci.

    28 juillet 2010 à 14 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    Magne : "En 40 la seule attitude possible est de prendre les armes"

    –  Merci, Magne, de vous souvenir de ceux qui ont osé prendre les armes, malgré l’interdit du gouvernement de collaboration. Ils n’étaient pas bien nombreux. Saluons et remercions nos anciens qui se sont battus pour nous laisser une France libre et fiere.
    ….  et essayons de faire comme eux.

    A TOUS LES FRANÇAIS
    La France a perdu une bataille !
    Mais la France n’a pas perdu la guerre ! »
    Des gouvernants de rencontre  ont  pu
    capituler, cédant a la panique, oubliant
    l’honneur, livrant le pays a la servitude.
    Cependant, rien n’est perdu!

    Rien n’est perdu, parce que cette guerre est
     une guerre mondiale.   Dans  l’univers libre,
     des forces immenses n’ont pas encore donné.

    Un jour, ces forces écraseront l’ennemi.
    Il faut que la France,  ce jour la,  soit présente a la
    victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa
    grandeur. Tel est mon but, mon seul but!

    Voila  pourquoi  je convie  tous  les  Francais,
    ou qu’ils se trouvent, a s’unir a moi dans
    l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance.

    Notre patrie est en peril de mort.
    Luttons tous pour la sauver !
    VIVE LA FRANCE !


    GENERAL DE GAULLE
    Quartier-Général
    4, Carlton Gardens
    LONDON, S.W.1

    Best,

    Mancney

    28 juillet 2010 à 13 h 23 min
  • MAGNE Répondre

    Mancney a raison . En 40 la seule attitude possible est de prendre les armes ( même si l’on n’a pas entendu l’Appel de de Gaulle )  (même si les Allemands avaient eu une attitude correcte vis – à vis des Français , notamment certaines catégories que tout le monde connaît : juifs , communistes , homosexuels , Tsiganes , résistants etc … ) . Personne n’a demandé aux Boches de venir , et le réflexe immédiat était bien entendu combattre l’ennemi . Il n’y a pas de paix possible tant que celui – ci est sur nos terres , ou qu’il n’ait pas fixé une date précise de son retrait , et ce , dans les meilleurs délais .

    Pétain ( cette époque que nous n’avons bien entendu pas connue ) à eut certes son utilité ( ne serait – ce que dans le retour des prisonniers ) , mais cela s’arrête – là .

    Résister , par tous les moyens . Pour les plus jeunes ( non chargés de famille ) les maquis , ou la guérilla urbaine . Pour les autres , traîner des pieds .

    Que l’on aime ou non de Gaulle , inutile de tourner autour du pot . C’est lui qui a eût raison .

    Par contre je rejoins Bidault  pour l’épisode de la guerre d’Algérie . De Gaulle eût certes son utilité pour calmer les staliniens forts nombreux ( 30 % de la population française à cette époque ) et résister à la pression internationale unanime , mais la livraison de dizaines de milliers de nos compatriotes à l’ennemi ( comme en 40 et en Indochine – faits rarissimes dans l’Histoire comme le rapporte avec détails Raphaël Delpard dans son ouvrage implacable " les oubliés de la guerre d’Algérie " Michel Lafon , nous font comprendre , c’est un fait , que la Résistance légitime de la France se faisait dans les maquis de l’Ouarsenis avec le Bachaga Boualam , l’armée   de l’ombre des rues d’Oran et d’Alger …

    Là aussi , inutile de tourner autour du pot , les faits sont – là .

    Bien entendu , il ne s’agit pas de refaire le procés de Pétain ou d’en instruire d’autres .

    Ces hommes ne sont pas, bien entendu , des traîtres à la France . Mais que penser d’autres , authentiques traîtres à la France …

    28 juillet 2010 à 12 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    "Maréchal nous voilà !
    Devant toi, le sauveur de la France…"

    –    Effectivement :  On a plus de dix millions d’étrangers de toutes races chez nous, demain ils seront d’avantage, après-demain ils auront le pouvoir politique, et cela est la réalité…  alors, il est clair qu’il convient de penser a Pétain et de cracher sur la tombe du Général de Gaulle, ce salaud de résistant.
    Comme ca, tout le monde peut comprendre que, bien plus que les Arabes, les Africains, les Muslims, les Jaunes, les Verts ou les ratons-laveurs, ce sont les "Francais" qui posent un problème.

    –   Tenez, c’était le 30 Octobre 1940, apres Montoire. Régalez vous :

     « Français,

    « J’ai rencontré, jeudi dernier, le Chancelier du Reich. Cette rencontre a suscité des espérances et provoqué des inquiétudes ; je vous dois, à ce sujet, quelques explications. Une telle entrevue n’a été possible, quatre mois après la défaite de nos armes, que grâce à la dignité des Français devant l’épreuve, grâce à l’immense effort de régénération auquel ils se sont prêtés, grâce aussi à l’héroïsme de nos marins, à l’énergie de nos chefs coloniaux, au loyalisme de nos populations indigènes. La France s’est ressaisie. Cette première rencontre entre le vainqueur et le vaincu marque le premier redressement de notre pays. »

    « C’est librement que je me suis rendu à l’invitation du Führer. Je n’ai subi, de sa part, aucun « diktat », aucune pression. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J’en ai accepté le principe. Les modalités en seront discutées ultérieurement. »

    « A tous ceux qui attendent aujourd’hui le salut de la. France, je tiens à dire que ce salut est d’abord entre nos mains. A tous ceux que de nobles scrupules tiendraient éloignés de notre pensée, je tiens à dire que le premier devoir de tout Français est d’avoir confiance. A ceux qui doutent comme, à ceux qui s’obstinent, je rappellerai qu’en se raidissant à l’excès, les plus belles attitudes de réserve et de fierté risquent de perdre de leur force. »

    « Celui qui a pris en mains les destinées de la France a le devoir de créer l’atmosphère la plus favorable à la sauvegarde des intérêts du pays. C’est dans l’honneur et pour maintenir l’unité française, une unité de dix siècles, dans le cadre d’une activité constructive du nouvel ordre européen que j’entre aujourd’hui dans la voie de la collaboration. Ainsi, dans un avenir prochain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amélioré le sort de nos prisonniers, atténuée la charge des frais d’occupation. Ainsi pourrait être assouplie la ligne de démarcation et facilités l’administration et le ravitaillement du territoire. »

    « Cette collaboration doit être sincère. Elle doit être exclusive de toute pensée d’agression, elle doit comporter un effort patient et confiant. L’armistice, au demeurant, n’est pas la paix. La France est tenue par des obligations nombreuses vis-à-vis du vainqueur. Du moins reste-t-elle souveraine. Cette souveraineté lui impose de défendre son sol, d’éteindre les divergences de l’opinion, de réduire les dissidences de ses colonies. »

    « Cette politique est la mienne. Les ministres ne sont responsables que devant moi. C’est moi seul que l’histoire jugera. Je vous ai tenu jusqu’ici le langage d’un père : je vous tiens aujourd’hui le langage du chef. Suivez-moi ! Gardez votre confiance en la France éternelle ! »

    Mancney

    28 juillet 2010 à 2 h 03 min
  • IOSA Répondre

    Sarkosy me fait penser à un film avec "mini-moi"……

    D’ailleurs, je pense très sincèrement que cette image est celle que nous projetons envers les autres pays du monde.

    La France est morte d’avoir votée Sarkopathe.

    IOSA

    28 juillet 2010 à 1 h 02 min

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